Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est unique pour chaque couple ou individu, et le temps nécessaire pour tomber enceinte avec la PMA peut varier en fonction de plusieurs facteurs. L'âge de la femme, la cause de l'infertilité, la méthode de PMA utilisée (comme l'insémination artificielle, la FIV ou l'ICSI) et la réponse individuelle aux traitements influencent tous la durée avant d'obtenir une grossesse. Voici un aperçu des éléments clés qui impactent ce délai.
Les méthodes de PMA sont variées, chacune ayant des résultats différents en termes de durée et de taux de succès.
Pour en savoir plus sur la différence entre FIV et Insémination artificielle
Les taux de succès de la PMA dépendent largement de la technique utilisée, de l'âge de la femme et de la cause de l'infertilité :
Il est important de noter que les chances de tomber enceinte avec la PMA augmentent avec le nombre de cycles et un suivi médical attentif. Les études indiquent qu'environ 70 % des couples réussissent à réaliser leur projet parental, que ce soit par la PMA, une conception naturelle ou l'adoption.
Plusieurs facteurs influencent le temps nécessaire pour concevoir avec la PMA :
La préparation physique et mentale est cruciale pour optimiser les chances de succès en PMA [découvrez les 6 réflexes à adopter lorsqu'on se lance dans un projet bébé] sur Voici quelques conseils:
Le temps nécessaire pour tomber enceinte avec la PMA dépend de nombreux facteurs, notamment la technique utilisée, l'âge et l'état de santé du couple. Une bonne préparation physique et mentale est également essentielle pour maximiser vos chances de succès tout au long du parcours PMA.
Sources :
Assistance médicale à la procréation (AMP) · Inserm, La science pour la santé
Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) peut être un chemin complexe, à la fois sur le plan médical et émotionnel. Les épreuves émotionnelles, le stress et les attentes peuvent perturber le bien-être mental, rendant le recours à un soutien psychologique crucial. En tant que thérapeute spécialisée en PMA et praticienne NMO-EMDR, j’accompagne les femmes pour surmonter les défis émotionnels, débloquer les résistances inconscientes et cheminer vers la maternité avec plus de sérénité. Je vous explique ici pourquoi un soutien psychologique en PMA est essentiel.
Il peut parfois être difficile de prendre soin de sa santé mentale, car ce domaine reste encore entouré de préjugés, même si les mentalités évoluent. Pourtant, lorsque le mental est en harmonie, le corps peut accomplir bien plus qu’on ne l’imagine. C’est pourquoi un soutien psychologique est essentiel dans ton parcours PMA : il permet de renforcer cette équilibre pour traverser les étapes du désir d'enfant.
La PMA est jalonnée de hauts et de bas, et il est essentiel d'apprendre à accepter ces émotions pour maintenir un équilibre psychologique. Les épreuves du parcours PMA peuvent amener à douter de soi et générer du stress chronique, ce qui nuit à la fois à la santé mentale et à la capacité de conception. Avoir des espaces pour décharger émotionnellement le trop-plein d’émotions est important pour évacuer le stress généré par les étapes du parcours et préserver la confiance en soi et en son corps. Une aide extérieure pourra aussi vous aider à traverser ces émotions, même les plus dures, pour éviter de créer des blocages en tentant de les refouler et en les gardant pour vous.
Les échecs, comme une FIV infructueuse ou une grossesse arrêtée, laissent des traces émotionnelles qui peuvent entraver la suite du parcours. Une étude a montré que le stress associé aux échecs de PMA peut réduire les chances de conception jusqu'à 40 %. La thérapie NMO-EMDR aide à traiter les émotions liées à ces échecs, permettant ainsi de réduire leur impact sur la santé mentale. Par exemple, une patiente que j'ai accompagnée souffrait d'une anxiété intense à l'approche de chaque ponction ovarienne. Grâce à la NMO-EMDR, elle a pu revisiter ses souvenirs douloureux et diminuer significativement son anxiété.
Sources : Infertilité · Inserm, La science pour la santé
Il est souvent difficile de se réjouir des petites victoires durant la PMA, par crainte de revivre une déception. En thérapie, nous travaillons à reconnaître ces moments de réussite, qu'il s'agisse d'une bonne réponse aux traitements ou d'une amélioration du bien-être général. Célébrer ces étapes renforce la résilience émotionnelle et permet de remplir le réservoir émotionnel de positif. Cette étape est essentielle pour remplir son réservoir d’ondes positives, et avancer sereinement et plus en confiance vers l’avenir.
Les blocages émotionnels et les croyances limitantes peuvent créer des obstacles invisibles, mais réels, à la conception. Il est donc crucial de les identifier et de les dénouer pour avancer sereinement, grâce à un soutien psychologique spécialisé.
Les croyances telles que "Je ne serai jamais une bonne mère" ou "Mon corps ne fonctionne pas correctement" peuvent induire un stress latent qui agit comme une barrière émotionnelle. La NMO-EMDR est particulièrement efficace pour déprogrammer ces croyances limitantes en modifiant la perception des événements traumatiques. Par exemple, l'histoire d'une patiente ayant perdu un enfant dans le passé peut inconsciemment bloquer sa progression en PMA, en ravivant une peur de l’échec.
Source : Vos croyances limitantes vous emprisonnent - Psychologue.net
Les traitements médicaux intensifs de la PMA peuvent dissocier le mental (tête), les émotions (cœur) et le corps. Une de mes clientes n’était pas en confiance avec son protocole médical et n’avait pas envie de commencer. Pour autant, sa raison (sa tête) lui disait d’y aller alors qu’elle était animée par de la colère et un sentiment d’incompréhension (son cœur). L’anxiété était latente car elle n’était pas alignée avec ce qu’elle faisait. En explorant le volet émotionnel, en cherchant l’origine de sa colère et ses besoins, nous avons réussi à réaligner son mental et ses émotions pour passer à l’action sereinement (le début du protocole). Les approches intégratives, comme le dessin thérapeutique, permettent de reconnecter ces dimensions. Une autre de mes clientes a exprimé son ressenti en dessinant son parcours PMA, révélant des émotions non exprimées liées aux échecs passés, ce qui a favorisé un réalignement intérieur.
Il ne suffit pas de défaire les blocages et de vider son réservoir émotionnel. Il est tout aussi important de maintenir une vision positive pour traverser les épreuves de la PMA.
Les techniques de gratitude et de visualisation aident à renforcer l'espoir en ancrant des émotions constructives, même en période d'incertitude. En thérapie, ces pratiques permettent de se reconnecter à des émotions positives et de cultiver une attitude plus sereine. Avec la NMO-EMDR, nous ancrons des pensées positives de soi pour avancer sereinement et garder confiance même en cas de coup dur.
L’espoir peut s'émousser au fil des échecs répétés, mais il est important de le cultiver pour rester motivé. Les recherches montrent que maintenir un état d'esprit positif peut améliorer les chances de conception en réduisant le stress, ce qui est bénéfique pour la fertilité. La NMO-EMDR, en aidant à renforcer les ressources internes, favorise une vision plus optimiste de l’avenir.
La PMA peut mettre à l'épreuve la solidité du couple. Le soutien psychologique permet de préserver la relation en offrant un espace pour libérer la parole, les émotions, et être dans de meilleures conditions pour retrouver son conjoint.
Les défis de la PMA peuvent compliquer la communication dans le couple. La thérapie de couple aide à instaurer une communication plus ouverte et à exprimer les émotions de manière constructive, évitant ainsi l'accumulation de non-dits. Entamer une thérapie seule contribue aussi à l’amélioration des relations, à l’expression de ses sentiments et de ses ressentis dans le parcours. Tout est une affaire de système, si je bouge, mon écosystème bouge avec moi. Le travail que vous entreprendrez se répercutera sur votre partenaire de vie.
Il est crucial que le couple continue à exister en dehors des traitements médicaux. Je répète souvent à mes clients qu’ils ne sont pas le parcours PMA. Cette épreuve de vie ne les définit pas. Il est important de se reconnecter à ce qui vous unit, à ce qui vous anime ensemble pour ne pas se perdre en route. Là aussi, le soutien psychologique en PMA peut jouer un rôle important.
La PMA ne doit pas être le centre unique de votre vie, même s'il est difficile de lutter contre ce phénomène. Il est essentiel de continuer à se recentrer sur soi-même pour ne pas s’oublier, et rester connectée à qui on est. La thérapie brève peut être utile pour vous reconnecter à qui vous êtes vraiment.
Même dans ce parcours difficile, il est possible de trouver des moments de bonheur et de les apprécier pleinement. Cela permet de relâcher la pression. Je dis souvent à mes clientes : la vie, c’est maintenant. Ce parcours PMA peut être long, et beaucoup de femmes et d’hommes sont en apnée durant des mois, voire des années : plus de plaisirs, plus d’activités, de vacances ou de voyages. On s’éteint à petit feu. Recourir à un soutien psychologique en PMA permet de se reconnecter à ce qui vous fait du bien et de garder le cap de la vie que vous souhaitez mener, tout en le conciliant avec votre désir de maternité.
Le lâcher-prise est un terme à la mode, souvent mal utilisé dans ce parcours de préconception. Lâcher prise, contrairement à ce que l’on dit, ce n’est pas arrêter d’y penser (arrêtez d’essayer, c’est impossible), c’est mettre son énergie au bon endroit. La thérapie aide à distinguer ce qui est sous son contrôle et ce qui ne l’est pas. Cela permet de se concentrer sur des actions bénéfiques pour soi, comme l'amélioration de l'hygiène de vie et la gestion du stress, ou encore ses plaisirs et activités.
Le soutien psychologique en PMA permet de gérer efficacement les émotions intenses qui surgissent tout au long du parcours. Il aide à développer des stratégies pour faire face aux épreuves, préserver la résilience émotionnelle et améliorer le bien-être global. En tant que thérapeute spécialisée, j’utilise des techniques comme la NMO-EMDR pour aider les femmes à surmonter les blocages émotionnels et à favoriser un cheminement serein vers la maternité.
La maternité est un chemin, et pour certaines femmes, ce parcours peut être semé d'embûches émotionnelles et psychologiques. Des blocages inconscients peuvent freiner la conception ou rendre l'expérience de la maternité plus stressante qu'elle ne le devrait. En tant que thérapeute pma, mon travail d'accompagnement se situe majoritairement à ce niveau avec les femmes que j'accompagne. Dans cet article, nous allons explorer ces blocages inconscients liés à la maternité, des situations vécues et proposer des solutions pour les surmonter.
Un blocage inconscient est une barrière mentale ou émotionnelle dont on n'a pas toujours conscience. Ces blocages peuvent influencer nos pensées, comportements et émotions de manière subtile mais puissante. Dans le cadre de la maternité, ces blocages peuvent interférer avec la capacité à concevoir ou à vivre sereinement une grossesse. Ils peuvent être le résultat d'expériences passées, de croyances profondes ou de peurs refoulées
Ces blocages inconscients peuvent avoir plusieurs sources :
Certaines croyances profondément ancrées, souvent héritées de la famille ou de la société, peuvent créer des tensions internes. Des idées telles que "Je ne serai jamais une bonne mère" ou "La maternité n’est pas faite pour moi" peuvent, de manière inconsciente, altérer les chances de concevoir ou de vivre pleinement sa grossesse. Ces pensées contradictoires envoient un message au cerveau qui entre en conflit avec le désir conscient de devenir mère. Cependant, il est important de souligner qu'il n'y a pas de déterminisme face au projet de maternité. Il est tout à fait possible de rencontrer des blocages liés à la maternité, tout en tombant enceinte. Travailler sur ces blocages peut non seulement faciliter le processus, mais aussi permettre de vivre une grossesse et une maternité plus épanouies par la suite.
Les traumatismes émotionnels, comme une fausse couche ou des expériences négatives dans l'enfance, peuvent également créer des blocages inconscients liés à la maternité. Ces événements laissent des traces profondes dans le subconscient, influençant le désir ou la capacité à devenir mère. J'ai, par exemple, accompagné une femme qui, dans sa jeunesse, avait pris la décision d’avorter. Bien que ce choix ait été mûrement réfléchi et adapté à sa situation à l'époque, elle avait refoulé une grande partie de ses émotions liées à cet événement. Des années plus tard, elle en est venue inconsciemment à croire qu'elle ne méritait pas de devenir mère aujourd'hui. Un autre exemple concerne une jeune femme qui avait perdu sa sœur pendant son enfance. Bien qu’elle ait fait son deuil, la douleur ressentie par sa propre mère face à cette perte s'était inscrite profondément en elle. Confrontée à son propre désir de maternité, cette peur réémergeait, ravivant l’angoisse de faire face à la même souffrance.
Devenir mère implique de s’aventurer dans l’inconnu. La peur de perdre sa liberté, de ne pas être à la hauteur, ou de rencontrer des complications pendant la grossesse peut provoquer un stress latent, créant une barrière invisible. Bien que les tabous autour de la maternité commencent à se dissiper, celle-ci reste souvent idéalisée dans notre société. La crainte de ne pas être capable de concilier tous les aspects de sa vie, ou de regretter sa vie d’avant, est un questionnement légitime auquel de nombreuses femmes sont confrontées. Chaque émotion a sa place dans ce processus. Il est alors intéressant de s’interroger : d'où vient cette peur ? Est-elle fondée, et comment négocier avec les parties de soi qui désirent simultanément devenir mère tout en préservant un espace de liberté ?
Les attentes des autres peuvent également entraîner des blocages inconscients liés à la maternité. Se sentir obligée de répondre à la pression sociale ou familiale d’avoir des enfants, sans y être émotionnellement prête, peut générer un conflit intérieur. La pression de donner le premier petit-enfant à la famille ou celle d’avoir une fille alors que les grands-parents n’ont eu que des fils, peut inconsciemment peser sur le projet de maternité. Ces attentes extérieures créent parfois des résistances invisibles qui freinent ou compliquent le processus de conception.
On me demande souvent : "Comment puis-je savoir si j’ai des blocages inconscients liés à la maternité ?" Il est vrai qu’identifier un blocage inconscient peut être difficile, car il est, par définition, caché dans le subconscient. Toutefois, certains signaux peuvent indiquer la présence de ces blocages. Il s'agit de prendre le temps d'observer votre comportement, vos émotions et vos rêves, qui peuvent tous être des indicateurs précieux. Voici quelques pistes pour vous aider à identifier un éventuel blocage inconscient.
Si vous remarquez que vous êtes confrontée aux mêmes obstacles de manière récurrente dans votre parcours de préconception, cela peut signaler un blocage inconscient. Prenons l’exemple d’une femme que j’ai accompagnée. À chaque étape clé de son parcours PMA, elle se retrouvait dans un schéma de procrastination, repoussant sans cesse ses rendez-vous médicaux ou reportant ses décisions concernant les traitements. Malgré son désir fort de tomber enceinte, un mécanisme interne la poussait toujours à ralentir le processus. En explorant son histoire, nous avons découvert qu’elle avait peur de devenir une mère "absente", comme sa propre mère l’avait été pour elle. Ce schéma répétitif cachait donc une angoisse inconsciente liée à son propre vécu.
Les émotions sont de puissants indicateurs de ce qui se passe en nous, même à un niveau inconscient. Si vous ressentez des émotions disproportionnées par rapport à la situation, cela peut révéler la présence d’un blocage. Par exemple, une de mes clientes éprouvait une anxiété démesurée avant chaque ponction, à un point où elle devenait physiquement malade. Après avoir exploré cette réaction, elle s'est rendue compte que cela faisait écho à une peur de l'intrusion et de la perte de contrôle liée à une expérience passée où elle avait ressenti une grande vulnérabilité. Chaque étape médicale ramenait inconsciemment cette ancienne peur à la surface, et ces émotions intenses agissaient comme une barrière dans son parcours de préconception.
Une autre femme que j’ai accompagnée se sentait envahie par une tristesse à l'idée d'assister à des annonces de grossesse dans son entourage. Bien que consciente de son désir d’enfant, cette tristesse révélait un profond sentiment d’injustice lié à une ancienne blessure, celle de la perte d'un parent durant son enfance. Cette émotion, toujours présente, bloquait sa capacité à se projeter sereinement dans la maternité.
Les rêves sont souvent une fenêtre ouverte sur notre inconscient. Si vous faites des rêves récurrents liés à la maternité, à la grossesse ou même à votre parcours PMA, cela peut être une invitation de votre subconscient à explorer ces thèmes plus en profondeur. J'ai travaillé avec une femme qui faisait régulièrement des cauchemars où elle perdait son enfant ou n'arrivait pas à le protéger. Ces rêves l'ont alertée sur une peur profondément ancrée de ne pas être capable de garantir la sécurité de son futur enfant. En discutant de son histoire, elle a évoqué des souvenirs de son enfance, marquée par un sentiment d'abandon lié au divorce de ses parents. Ces rêves étaient une manière pour son inconscient d’exprimer ces peurs refoulées, créant ainsi un blocage émotionnel dans son désir de devenir mère.
Une autre cliente se voyait souvent enceinte dans ses rêves, mais chaque fois, elle se retrouvait perdue ou incapable d'accoucher. Ces rêves récurrents reflétaient son sentiment d’impuissance face à l’infertilité et son incapacité à "aboutir" dans son projet. Explorer ces rêves lui a permis de comprendre qu’elle associait inconsciemment la maternité à une réussite personnelle qu’elle croyait ne pas mériter, issue d'une faible estime de soi nourrie par des expériences passées.
Heureusement, il existe plusieurs outils et techniques pour surmonter ces blocages inconscients. Ces outils sont efficaces mais l'atteinte de l'objectif ne dépend pas que du thérapeute en face de vous. Vous avez également votre part à jouer pour débloquer et dénouer vos traumatismes ou émotions.
La NMO, technique associée à l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), est une méthode de désensibilisation par les mouvements oculaires qui permet de traiter des traumatismes émotionnels profonds. En revisitant des souvenirs douloureux tout en stimulant des mouvements oculaires, cette technique aide à "déprogrammer" les schémas émotionnels limitants. Une femme que j'ai accompagnée ressentait une intense anxiété chaque fois qu’elle devait passer une échographie, ce qui rendait son parcours PMA extrêmement difficile. Grâce à plusieurs séances de NMO, elle a pu travailler sur un traumatisme lié à une intervention médicale vécue dans son enfance, et ainsi réduire significativement son niveau de stress lors des examens médicaux. La NMO permet aussi de diminuer la charge émotionnelle associée à certaines étapes de la PMA, ce qui peut atténuer le stress et l’anxiété de manière durable.
L’hypnose est un autre outil thérapeutique qui permet d’accéder à l’inconscient et de dénouer des blocages cachés. En état hypnotique, l’esprit est plus réceptif aux suggestions, ce qui facilite l’exploration des peurs et des croyances limitantes qui peuvent être à l’origine des blocages.
Le dessin est un outil puissant qui permet d’exprimer ce qui ne peut pas toujours être dit avec des mots. En dessinant son parcours PMA ou ses ressentis face à la maternité, on peut révéler des blocages inconscients de manière visuelle et intuitive. Une cliente a, par exemple, dessiné un chemin brisé en représentant son parcours PMA. Ce simple dessin a mis en lumière son sentiment d’échec face aux tentatives infructueuses. Nous avons travaillé sur cette image pour reconstruire un chemin plus fluide et plein d’espoir, ce qui lui a permis de modifier son état d’esprit vis-à-vis de son parcours. L'art, par sa nature non verbale, permet de contourner les barrières mentales conscientes et d'explorer les aspects plus profonds de l’inconscient.
L’écriture est une autre méthode pour aller à la rencontre de ses émotions cachées. Rédiger une lettre à soi-même, à son enfant à naître ou à son futur enfant permet de donner une voix aux peurs, aux doutes et aux croyances refoulées. Une femme que j'ai accompagnée a écrit une lettre à son futur enfant dans laquelle elle a exprimé son désespoir face aux échecs successifs de la PMA. À travers cet exercice, elle a pris conscience qu’elle portait en elle la croyance que "l’échec" était inévitable. Ce processus d’écriture lui a permis de libérer cette croyance et d’adopter un regard plus bienveillant sur son parcours. L’écriture thérapeutique ouvre un espace pour libérer des émotions enfouies et pour donner de nouvelles significations à ses expériences.
Les tirages de cartes peuvent sembler inhabituels dans un contexte thérapeutique, mais ils offrent une approche intuitive pour explorer les blocages inconscients. Les symboles et les messages des cartes permettent de toucher des émotions et des croyances qui ne sont pas toujours accessibles par la parole. Par exemple, lors d’une séance, une cliente a tiré une carte représentant une barrière. En discutant de son interprétation, elle a réalisé qu’elle se sentait "bloquée" par la peur d’échouer à nouveau dans sa prochaine tentative de FIV. Ce tirage a servi de catalyseur pour identifier une peur latente et travailler dessus. Les cartes peuvent ainsi fournir des pistes inattendues pour débloquer des émotions profondes.
Les cercles de paroles offrent un espace sécurisé où les femmes peuvent partager leurs expériences et émotions avec d’autres qui traversent des situations similaires. Ces moments de partage sont particulièrement puissants pour prendre conscience de blocages inconscients. Une de mes participantes, lors d'un cercle de paroles, a pris conscience pour la première fois de sa peur de décevoir son conjoint en cas d’échec du parcours PMA, simplement en écoutant une autre femme partager un sentiment similaire. Cette prise de conscience lui a permis d'entamer un travail pour alléger la pression qu’elle se mettait inconsciemment. Participer à ces cercles permet de se sentir moins seule et d’ouvrir des portes vers une exploration plus profonde de ses émotions.
Surmonter les blocages inconscients liés à la maternité n'est pas un processus instantané, mais il est tout à fait possible avec les bonnes techniques et un accompagnement adapté. En identifiant et en travaillant sur ces blocages, vous pourrez non seulement vous libérer émotionnellement, mais aussi vous préparer à vivre votre maternité de manière plus sereine et épanouissante.
Chaque femme est unique, et les raisons de ces blocages varient. L’essentiel est de se donner le temps et l’espace pour les explorer et les comprendre, afin d’avancer vers la maternité avec plus de légèreté et de confiance.
Pour plus d'informations : www.odysseefertile.com
Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est souvent un véritable marathon émotionnel pour les couples. En plus des défis médicaux, la PMA peut provoquer des tensions au sein de la relation, car chaque partenaire peut vivre cette expérience différemment. Dans cet article, nous allons explorer comment soutenir son partenaire en PMA, de manière bienveillante et efficace pendant cette période délicate, et comment renforcer la relation face aux épreuves de la PMA.
Le parcours PMA est souvent ponctué d’espoirs, de déceptions et de frustrations, autant pour la personne qui subit les traitements médicaux que pour son partenaire. Chacun peut ressentir une série d’émotions très variées, notamment de la tristesse, de l’anxiété, ou même un sentiment d’impuissance. On évoque souvent l’expression de « montages russes émotionnelles », pour qualifier le flux d’émotions que l’on peut ressentir dans ce parcours.
Alors voici quelques clés pour mieux comprendre les émotions de son partenaire :
Soutenir son partenaire en PMA ne se résume pas à être présent physiquement, il s'agit aussi de fournir un soutien émotionnel. Voici quelques conseils pour y parvenir :
Le parcours PMA est souvent entouré d'attentes et de pressions extérieures, que ce soit de la famille, des amis ou de la société en général. Voici comment aborder cette situation en tant que couple :
La PMA peut être une épreuve qui fragilise la relation. Voici quelques conseils pour préserver et même renforcer le couple pendant cette période difficile :
Dans un parcours PMA, il y a des moments de réussite, mais aussi des échecs. Voici quelques pistes pour soutenir son partenaire en pma dans les deux cas :
Le soutien de son partenaire est essentiel, mais il est tout aussi important de prendre soin de soi pour éviter l’épuisement émotionnel. Voici quelques stratégies pour maintenir son équilibre :
En conclusion, soutenir son partenaire en PMA demande de la compréhension, de la patience et une communication ouverte. Ce processus, bien que souvent difficile, peut également renforcer les liens du couple et permettre de traverser ensemble ces épreuves avec plus de résilience. En prenant soin l’un de l’autre, vous faites de votre relation un véritable pilier pendant ce parcours vers la parentalité.