Accompagnement PMA et fertilité de référence
Accompagnement PMA et fertilité de référence

Blog pma : témoignages et conseils fertilité

Vous trouverez sur ce blog PMA des articles et des témoignages pour vous accompagner au quotidien dans votre parcours de procréation médicalement assistée (PMA) et de fertilité.
Et parce que chaque histoire est unique, n’hésitez pas à me faire part de la vôtre.
12.07.24

Perturbateurs endocriniens et impacts sur la fertilité : comment s'en protéger

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques qui interfèrent avec le système hormonal, perturbant ainsi les fonctions normales du corps, notamment le système reproducteur. Ces substances omniprésentes se trouvent dans de nombreux produits quotidiens, des emballages plastiques aux produits de nettoyage, en passant par certains aliments. Comprendre leur impact sur la santé, particulièrement sur la fertilité, et adopter des gestes pour les éviter est essentiel pour protéger notre bien-être.

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Qu'est-ce qu'un perturbateur endocrinien ?

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques présentes dans notre environnement quotidien. Ils peuvent interférer avec le système endocrinien, c'est-à-dire le réseau complexe de glandes et d'hormones qui régule de nombreux processus physiologiques, y compris la reproduction.

Exemples de perturbateurs endocriniens courants

Voici quelques exemples de perturbateurs endocriniens fréquemment rencontrés et leurs sources :

  • Bisphénol A (BPA) : Utilisé dans les plastiques alimentaires et les résines époxy.
  • Phtalates : Présents dans les plastifiants, les cosmétiques et les produits de soin personnel.
  • Pesticides : Tels que le DDT et le glyphosate, utilisés en agriculture.
  • PCB : Produits chimiques industriels interdits mais persistants dans l'environnement.
  • Dioxines : Sous-produits de certains processus industriels et de la combustion de déchets.

Où se trouve les perturbateurs endocriniens ?

Les perturbateurs endocriniens peuvent être trouvés dans une variété de produits que nous utilisons tous les jours. Voici quelques sources courantes :

  • Emballages plastiques : Les phtalates et le bisphénol A (BPA) sont couramment utilisés dans les plastiques pour les rendre souples et résistants. Ces substances peuvent migrer dans les aliments et boissons qu'ils contiennent.
  • Produits de nettoyage : De nombreux nettoyants ménagers contiennent des alkylphénols et d'autres PE, qui peuvent se retrouver dans l'air et sur les surfaces domestiques.
  • Cosmétiques : Les parabènes et les phtalates sont souvent présents dans les produits de soin de la peau, les parfums et le maquillage.
  • Aliments transformés : Les résidus de pesticides et les additifs alimentaires peuvent contenir des PE, tout comme les conserves et les emballages alimentaires.
  • Produits ménagers : Les retardateurs de flamme, présents dans les meubles, les textiles et les appareils électroniques, peuvent également agir comme PE.

Il est crucial d'identifier ces sources pour minimiser notre exposition à ces substances nocives.

Perturbateurs endocriniens et impacts sur la fertilité 

Les perturbateurs endocriniens peuvent altérer la fertilité de plusieurs façons :

  1. Déséquilibre hormonal : Les PE peuvent imiter, bloquer ou altérer les niveaux d'hormones naturelles dans le corps. Par exemple, ils peuvent perturber les hormones sexuelles comme les œstrogènes et les androgènes, qui sont cruciales pour le développement et la fonction reproductive.
  2. Altération du développement reproductif : Une exposition aux PE pendant les périodes critiques de développement, comme la grossesse ou la puberté, peut entraîner des anomalies dans le développement des organes reproducteurs. Chez les hommes, cela peut inclure une diminution de la qualité du sperme ou des malformations génitales. Chez les femmes, cela peut conduire à des troubles menstruels et à des anomalies de l'ovulation.
  3. Impact sur la gamétogenèse : Les PE peuvent affecter la production et la qualité des gamètes (spermatozoïdes et ovocytes), ce qui peut réduire les chances de conception.
  4. Endométriose et fibromes utérins : Certaines études suggèrent que l'exposition aux PE est associée à un risque accru de développer des conditions gynécologiques comme l'endométriose et les fibromes utérins, qui peuvent entraver la fertilité.

Les impacts des perturbateurs endocriniens sur la fertilité féminine

Chez les femmes, les perturbateurs endocriniens peuvent perturber le cycle menstruel, réduire la qualité des ovocytes et interférer avec l'implantation de l'embryon. Ils sont également associés à un risque accru de fausses couches, d'endométriose et de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Les PE peuvent altérer la production et la régulation des hormones essentielles à la reproduction, comme l'œstrogène et la progestérone.

Les impacts des perturbateurs endocriniens sur la fertilité masculine

Chez les hommes, les PE peuvent réduire la production de spermatozoïdes, altérer leur qualité et diminuer la motilité. Ils sont aussi liés à des anomalies dans la morphologie des spermatozoïdes et à une diminution des niveaux de testostérone. Ces effets combinés peuvent entraîner une baisse significative de la fertilité masculine.

Comment s'en protéger ?

Pour protéger sa fertilité, voici quelques mesures pratiques pour minimiser l'exposition aux perturbateurs endocriniens :

  1. Choisir des produits sans BPA et phtalates : Utilise des contenants en verre, en acier inoxydable ou en céramique plutôt que des plastiques. Préférer les bouteilles, les bocaux et les tupperwares en verre pour conserver les aliments. Vérifie les étiquettes des produits de soin personnel pour éviter les phtalates.
  2. Opter pour des aliments biologiques : Les produits biologiques sont moins susceptibles de contenir des résidus de pesticides.
  3. Éviter les aliments transformés et en conserve : Privilégie les aliments frais et évite les produits en conserve qui peuvent contenir du BPA. Consommer des aliments frais, biologiques et non transformés autant que possible. Laver et éplucher les fruits et légumes pour réduire les résidus de pesticides.
  4. Aérer ton domicile : Les PE peuvent se trouver dans les poussières domestiques et l'air de ton domicile. Assure-toi de bien ventiler et de nettoyer régulièrement ton intérieur.
  5. Utiliser des produits ménagers naturels : Remplace les produits de nettoyage chimiques par des alternatives naturelles comme le vinaigre et le bicarbonate de soude.
  6. Éviter les plastiques : Utilise des contenants en verre, en acier inoxydable ou en céramique pour les aliments et les boissons. Éviter de chauffer des aliments dans des récipients en plastique
  7. Choisir des produits cosmétiques naturels : Opter pour des produits sans parabènes, phtalates et autres PE. Privilégier les produits certifiés biologiques.
  8. Lire les étiquettes et repérer les faux labels : Apprendre à reconnaître les ingrédients à éviter et repérer les faux labels

Les perturbateurs endocriniens représentent une menace significative pour la fertilité. Leur omniprésence dans notre environnement quotidien rend leur évitement difficile, mais pas impossible. En adoptant des pratiques de vie plus conscientes et en favorisant des choix de produits plus sûrs, il est possible de réduire l'exposition à ces substances nuisibles et de protéger ainsi notre santé reproductive. La prise de conscience et l'éducation sur les perturbateurs endocriniens sont essentielles pour encourager des changements à l'échelle individuelle et sociétale, visant à diminuer leur impact sur notre fertilité et notre santé globale.

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques qui interfèrent avec le système hormonal, perturbant ainsi les fonctions normales du corps, notamment le système reproducteur. Ces substances omniprésentes ...

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20.06.24

Comment aider une amie en parcours PMA : conseils pratiques

Le parcours de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) est souvent rempli de défis émotionnels, physiques et psychologiques. Pour une femme en parcours PMA, le soutien de son entourage peut faire une différence significative pour surmonter les épreuves et trouver la force d'avancer vers son projet de devenir mère. Mais comment offrir une aide véritablement bénéfique ? Comment éviter les maladresses dans ce parcours pma déjà si difficile ?

En tant que thérapeute, spécialisée dans l'accompagnement des femmes en parcours PMA, je vais te partager ici quelques conseils concrets pour apporter à ton amie une aide réelle et bienveillante, et te positionner comme personne ressource pour les proches qui vivent ce parcours.

 

Sois présent(e) pour vraiment comprendre ce qu’elle traverse

Lorsqu'on souhaite aider une amie en parcours PMA, il est souvent difficile de savoir comment s'y prendre. Quelles questions peut-on réellement poser ? Risque-t-on d'être trop intrusif ? Et si on ne pose pas de questions, va-t-elle penser qu'on se désintéresse de ce qu'elle vit ? Sommes-nous vraiment légitimes pour l'écouter alors que nous ne connaissons pas ces difficultés nous-mêmes ?

Je suis certaine que tu t'es déjà posé ces questions si une femme ou un couple de ton entourage traverse ce parcours. Voici quelques pistes qui pourraient t'aider :

Prend le temps de l’écouter activement

L'écoute active est cruciale. Ton amie en parcours PMA a besoin de se confier et de partager ses émotions, parce que crois moi elle vit des montagnes russes internes qui nécessitent qu'elle évacue, dans un cadre empathique et bienveillant. Prend le temps de l'écouter sans interruptions, sans jugements. Offre-lui un espace où elle peut vider son sac en toute sécurité, loin des conseils non sollicités. Ce qu’elle ressent n’appelle pas forcément de réponse, mais juste une oreille attentive, une épaule ou des bras pour la soutenir.

Sois présent(e) même dans les moments de silence

Parfois, ton amie n'aura peut-être pas envie de parler. Cela ne signifie pas que tout va bien. Ta présence, même dans ces moments, peut être réconfortante. Parfois, le simple fait de savoir que quelqu'un est là, prêt à écouter quand elle sera prête à parler, suffit à alléger un peu le poids du parcours PMA. N'hésite pas à poser un cadre avec elle pour la mettre à l'aise et lui donner l'opportunité d'échanger, mais aussi de garder le silence si elle le souhaite. Cela peut être une phrase toute simple : " Je suis là si tu as besoin de parler mais aussi là si tu as besoin de te changer les idées et de garder le silence sur ce que tu traverses".

 

La clé pour aider une amie en parcours PMA : éviter les conseils non sollicités

La maternité suscite toutes sortes de commentaires et de jugements, que ce soit de la part de ceux qui l'ont déjà vécue, de ceux qui attendent l'enfant à venir, ou encore de la société, qui impose souvent l'idée qu'une femme doit "devenir" mère. Ces avis et conseils non sollicités peuvent être particulièrement violents, car ils rappellent sans cesse les difficultés et la condition de celles qui traversent un parcours de PMA.

Si tu souhaites vraiment aider une amie en parcours pma, évite de lui donner des conseils non demandés. Avant de partager une suggestion, demande-lui d'abord si elle est ouverte à recevoir des conseils. Respecter ce besoin de validation est crucial, car cela montre que tu considères ses sentiments et sa situation avec délicatesse et empathie

Respecte son besoin de demander de l’aide

Ton amie reçoit probablement déjà beaucoup de conseils de toutes parts, sans les avoir demandés : « Tu as qu’à partir en vacances", "Tu verras ça viendra tout seul », « Tu as essayé la naturopathie ? » ou encore « Ça viendra quand tu arrêteras d’y penser ! ». Après tout cela, il est important de respecter son espace en évitant d'ajouter à ce flot d'opinions des conseils non sollicités. Si elle a besoin de ton avis, elle saura te le demander. En attendant, ton rôle principal est de lui offrir une oreille attentive et de la soutenir sans la juger.

 

Propose lui des moments de distraction

Souvent, lorsqu'on traverse un parcours de PMA et que les tentatives se multiplient, il devient difficile de "sortir la tête de l'eau". Pour elle, plus rien ne compte autant que ce bébé tant désiré, et ton amie peut avoir tendance à s'oublier. Son esprit est constamment focalisé sur les traitements, les rendez-vous médicaux et les résultats, ce qui peut la submerger et l'empêcher de penser à son propre bien-être.

Dans ces moments-là, il est crucial de lui rappeler l'importance de prendre soin d'elle-même. Encourage-la à se ménager des moments de détente, à s'accorder des pauses pour se ressourcer, et à se souvenir qu'elle est bien plus que ce parcours médical. Parfois, l'accompagner dans une activité relaxante ou simplement être présent(e) pour elle peut faire une énorme différence. En aidant ton amie à retrouver un équilibre, tu l'aideras non seulement à traverser cette période difficile, mais aussi à préserver sa santé mentale et émotionnelle.

Offre-lui des activités pour se changer les idées

Les rendez-vous médicaux, les traitements et l'attente peuvent être épuisants et surtout très contraignants. Propose à ton amie des moments de distraction pour alléger sa charge mentale. Que ce soit une sortie au cinéma, une promenade au parc, ou simplement une soirée tranquille à regarder des films, ces moments peuvent offrir un répit bienvenu, loin du planning des piqûres et des échéances médicales à venir.

Prend l'initiative dans l'organisation

Ton amie peut ne pas avoir l'énergie ou la volonté d'organiser des activités sociales. Prend l'initiative de planifier ces moments de détente. Elle appréciera le fait que tu aies pensé à elle et que tu l'aides à sortir de son quotidien stressant.

 

Offre de l’aide concrète dans son quotidien

Lorsque l'on traverse une situation difficile, il peut être complexe pour beaucoup d'entre nous de savoir demander de l'aide, même si nous en avons vraiment besoin. La peur de déranger, de se montrer en situation de faiblesse ou de se confronter aux jugements extérieurs peut nous freiner. Ainsi, il est souvent plus facile de se replier sur soi-même, aggravant ainsi le sentiment d'isolement.

Pour aider efficacement une amie en difficulté, sans qu'elle ait à le demander, il est essentiel de trouver un juste équilibre entre l'offre de soutien et le respect de son intimité. Propose ton aide de manière discrète et empathique. Offrir ton soutien inconditionnel sans imposer ta présence ou tes solutions.

Allège sa charge mentale

Le parcours PMA est souvent accompagné d'une charge mentale immense. Propose lui de l'aide concrète : faire des courses, préparer un repas, l'accompagner à un rendez-vous médical ou même simplement être là pour une tâche banale. Ces gestes pratiques peuvent alléger son quotidien et lui montrer que tu es là pour elle.

Sois proactive et prête à aider

N'attend pas toujours qu'elle demande de l'aide. Montre-toi proactive en suggérant des manières spécifiques de lui apporter du soutien. Cela peut être aussi simple que de lui envoyer un message pour lui demander comment elle va ou de lui apporter son café préféré.

 

Être présente pour aider une amie en parcours PMA signifie offrir un soutien inconditionnel. Cela implique de l’écouter, de respecter son espace, de proposer des distractions et de l’aider concrètement dans son quotidien. En suivant ces conseils, tu pourras devenir une source précieuse de réconfort et de soutien pour elle durant cette période difficile, et l’aider à traverser un peu plus sereinement cette étape si complexe de sa vie.

Pour en savoir plus sur Odyssée Fertile

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19.06.24

Comment l'analyse transgénérationnelle peut aider à comprendre une fausse couche ?

Une fausse couche est un événement douloureux et souvent traumatisant pour les couples qui en font l'expérience. Outre les aspects physiques et émotionnels immédiats, cet événement peut également avoir des répercussions profondes sur le plan psychologique, tant pour les personnes directement concernées que pour leurs familles plus élargies.

Et c’est bien de cela dont on va parler ici :

- En quoi une fausse couche concerne-t-elle d’autres femmes dans ma famille ?

- En quoi les fausses couches des femmes avant moi peuvent impacter ma grossesse ?

En tant que thérapeute en Psychogénéalogie, j'ai observé comment l'analyse transgénérationnelle peut apporter un éclairage précieux sur les expériences de fausse couche. Dans cet article, nous explorerons les différentes dimensions de ce phénomène à la lumière de la Psychogénéalogie.

L'analyse transgénérationnelle, qu’est-ce que c’est ?

L'analyse transgénérationnelle examine les schémas, les traumatismes et les dynamiques familiales qui se transmettent souvent inconsciemment de génération en génération. Dans le contexte d'une fausse couche, cela implique d'explorer les histoires familiales des parents ou des grands parents pour identifier les répétitions dans l’arbre.

Les influences transgénérationnelles sur une fausse couche :

Il est fréquent de constater des schémas répétitifs de fausses couches au sein d'une même lignée familiale. Ces répétitions peuvent être le résultat de plusieurs facteurs transgénérationnels, tels que les deuils non résolus, les traumatismes non exprimés ou les secrets de famille. Par exemple, une mère ayant vécu une fausse couche non résolue peut transmettre inconsciemment cette blessure à sa fille, qui pourrait également expérimenter des difficultés similaires.

A ce stade je mets un point d’attention : il ne s’agit pas de dire que nous sommes conditionnés par cette histoire familiale ! En revanche elle impacte fortement ce que nous vivons à l’échelle individuelle.

Pourquoi ? Parce que la famille est un système, et dans une logique systémique, ce qui impacte une personne a forcément des répercussions sur d’autres.

Le monde fonctionne déjà comme un système (une crise qui se passe dans un autre pays a des répercussions sur nous). Dans la famille, cette logique systémique explique justement le glissement d’un traumatisme.

Au-delà d'une fausse couche, le deuil périnatal

Fausse couche, IMG, enfant mort né… tous ces sujets sont englobés dans le deuil périnatal et concernent inévitablement la lignée.

Quel que soit le stade de la perte, la douleur provient du fait de dire au revoir à l’enfant non rencontré. Cette perte est accompagnée d’un vide physique, or ce vide prend parfois de la place énorme dans l’esprit des parents. D’autant que l’on doit aussi réaliser le deuil de la non parentalisation..

Comme ces non naissances sont mal accompagnées socialement, elles sont souvent cachées dans la famille. D’ailleurs, aucun arbre généalogique ne les mentionne ! C’est pourquoi en Psychogénéalogie on redonne sa place à chaque grossesse en les représentant sur le génogramme (=un arbre généalogique complet).

Pourquoi ce travail est indispensable ?

L’impact direct de chaque non naissance concerne l’accueil de l’enfant suivant. Si les parents sont en plein deuil au moment de la conception de l’enfant suivant, l’enfant peut être chargé de la mission de consoler ses parents ainsi que celle de remplacer le précédent.

En plus de cela, l’enfant qui nait après un deuil périnatal peut se retrouver porteur de projections appartenant plutôt à l’enfant d’avant lui. Ce sont ces enfants très en avance qui ont incarné au plus profond d’eux-mêmes cette croyance (inconsciente) qu’il fallait rattraper l’enfant d’avant.

Et je suis certaine que vous savez de quoi je parle : les personnes qui vivent une fausse couche par exemple ne parlent pas de ce sujet tant que l’enfant suivant n’est pas né. Autrement dit, la boucle du tabou dure encore et encore car on attend que l’enfant qui vit compense l’enfant qui n’a pas vécu. Or c’est bien aux parents de porter leur deuil et non à cet enfant qui nait après ces non naissances…

L’apaisement à travers l'analyse transgénérationnelle 

L'analyse transgénérationnelle offre un cadre pour explorer et comprendre ces schémas familiaux. En identifiant les influences transgénérationnelles, les parents peuvent commencer à travailler sur les blessures émotionnelles qui peuvent contribuer à la récurrence des fausses couches notamment.

Cela dit, quand on retrouve une ou plusieurs expérience(s) de fausses couches dans l’arbre, cela ne veut pas du tout dire que des fausses couches surviendront ensuite si le deuil n’a pas été travaillé. Par contre on pourra avoir dans son corps de femme cette problématique qui vient se loger d’une autre manière : kystes aux ovaires, fibromes, hémorragie de la délivrance etc. indiquant bien une problématique liée au féminin et au traumatisme qui y est associé.

Ce processus d’apaisement implique souvent de reconnaître et d'exprimer les émotions refoulées, de réparer les relations familiales et de trouver un sens à l'expérience de la fausse couche.

Intégration dans le processus thérapeutique

En tant que thérapeute en psychogénéalogie, mon rôle est d'aider mes clients à explorer leur histoire familiale, à identifier les schémas transgénérationnels et à trouver des moyens de les transcender. Dans le cas d'une fausse couche, j'encourage mes clientes et leur conjoint à partager leur expérience, à exprimer leurs émotions avec moi mais aussi auprès de leurs familles, à questionner puis à envisager des rituels de réparation qui honorent à la fois leur propre douleur et celle de leurs ancêtres.

Je vous vois venir avec vos inquiétudes légitimes :

  • « On ne parle pas de ça dans ma famille ! »
  • « Je n’ai aucune idée des fausses couches au dessus de moi et je ne me sens pas du tout de poser la question !! »
  • « J’ai bien entendu parler de ça mais les personnes concernées ne peuvent ou ne veulent plus répondre… je fais comment maintenant ? »

Je réponds à toutes vos questions sur mon compte Instagram @l.i.a.n.e.s mais aussi lors de mes interviews pour des podcasts que je relaie sur mon site et sur mes réseaux

Conclusion :
Une fausse couche est un événement complexe qui peut être influencé par des facteurs psychologiques transgénérationnels en plus des aspects physiologiques, physiques ou contextuels. En intégrant l'analyse transgénérationnelle dans le processus thérapeutique, les couples peuvent commencer à apaiser les blessures émotionnelles qui sous-tendent cette expérience douloureuse. En comprenant et en honorant l'histoire familiale, il est possible de trouver un sens et une résilience face à la perte d'une grossesse.

Ressources :

Site web : ludivinemorin.fr

Instagram @l.i.a.n.e.s

Une fausse couche est un événement douloureux et souvent traumatisant pour les couples qui en font l'expérience. Outre les aspects physiques et émotionnels immédiats, cet événement peut également avoir des répercussions pr...

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22.05.24

Infertilité inexpliquée : comment gérer l'incertitude ?

Vous traversez un parcours d'infertilité et les médecins n'arrivent pas à en identifier la cause ? Vous vous sentez perdue, impuissante face à cette situation qui semble vous échapper complètement ? Je comprends votre détresse. L'infertilité inexpliquée est une épreuve terriblement difficile à vivre pour un couple qui désire fonder une famille.

Malheureusement, vous êtes loin d'être seule dans ce cas. Environ 15% des couples suivis en PMA sont concernés par une infertilité idiopathique, c'est-à-dire sans cause apparente. Malgré tous les examens, l'origine du problème reste un mystère. Et c'est bien ça le plus dur : ne pas savoir pourquoi, ne pas pouvoir agir, être dans le flou total.

En tant que femme, on a souvent tendance à se sentir responsable, à culpabiliser. "C'est peut-être dans ma tête", "Je dois être trop stressée", "Mon corps ne fonctionne pas"... Stop ! Il faut arrêter de vous flageller. Une infertilité n'est jamais de la faute de la femme, ni de l'homme d'ailleurs. C'est la faute à pas de chance, un douloureux concours de circonstances. Vous n'y êtes pour rien.

Bien sûr, certains facteurs comme l'âge, le tabac ou le surpoids peuvent jouer un rôle... Et pourtant, bébé ne vient pas. C'est rageant, j'en conviens.

Alors comment faire face à cette incertitude qui vous ronge ? Comment ne pas devenir folle à force de se poser mille questions sans réponse ? Voici quelques pistes, en tant que thérapeute spécialisée dans l'accompagnement des couples infertiles.

Accepter de ne pas savoir

La première étape, c'est d'accepter cette absence de réponse, aussi frustrante soit-elle. Vous n'êtes pas responsable, vous n'avez rien fait de mal. C'est juste que parfois, la médecine et la biologie n'expliquent pas tout. Il y a encore beaucoup de zones d'ombre dans les mécanismes complexes qui mènent à une grossesse. Votre cas fait partie de ces mystères non élucidés à ce jour.

Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais essayez de lâcher prise. Arrêtez de chercher à tout prix une explication rationnelle, vous vous épuiserez pour rien. Concentrez-vous plutôt sur ce que vous pouvez maîtriser : votre bien-être au quotidien, votre couple, vos projets. La vie ne s'arrête pas à ce désir d'enfant, même s'il prend une place immense.

Vous faire accompagner

Justement, pour vous aider à garder la tête hors de l'eau dans cette tempête, ne restez pas seule. Entourez-vous, parlez de ce que vous vivez à vos proches, sans honte. Et surtout, faites-vous accompagner par des professionnels.

Un suivi psychologique est essentiel pour mettre des mots sur vos émotions et trouver des ressources. En tant que thérapeute NMO-EMDR, je vous recommande vivement cette approche dans votre situation. La Neurothérapie par les Mouvements Oculaires est une technique avancée dérivée de l'EMDR qui permet de traiter les traumatismes et chocs émotionnels.

Et croyez-moi, un parcours d'infertilité inexpliquée est un véritable traumatisme ! Vos émotions sont chamboulées, votre estime de vous en prend un coup, votre vie de couple aussi. Grâce à des séries de mouvements oculaires, la NMO-EMDR va vous aider à "digérer" et dépasser toutes ces blessures.

Concrètement, je vais vous guider pour vous reconnecter à l'événement perturbant (l'annonce du diagnostic, un échec de FIV...), tout en activant alternativement vos deux hémisphères cérébraux par des stimulations visuelles, auditives ou tactiles.

Bien sûr, revivre ces moments douloureux n'est pas une partie de plaisir. Des émotions désagréables peuvent remonter pendant ou après les séances. Mais c'est le processus normal de guérison ! Petit à petit, vous allez vous libérer du poids de ces souvenirs et retrouver confiance en vous, en votre corps, en votre couple. La NMO-EMDR est vraiment une alliée précieuse pour traverser cette épreuve de l'infertilité inexpliquée.

Rejoindre un groupe de parole

Participer à un groupe d'échanges animé par un professionnel (psychologue, gynécologue, conseiller) peut être d'une grande aide. Cela permet de partager son vécu avec d'autres personnes traversant les mêmes difficultés, dans un climat de bienveillance et de non-jugement.

Les groupes de parole en PMA offrent un espace pour exprimer librement ses émotions, ses doutes, ses espoirs. Échanger avec des pairs aide à se sentir moins seul, à relativiser, à puiser des ressources pour affronter les épreuves. C'est aussi l'occasion d'obtenir des informations et des conseils avisés.

De plus en plus de centres de PMA proposent ces groupes de soutien, en présentiel ou en visioconférence.

Essayer des approches alternatives comme le Fertility Yoga

Le yoga de la fertilité connaît un succès grandissant. Cette variante du Hatha Yoga combine des postures adaptées au cycle féminin, des exercices de respiration et de la méditation. Son but : favoriser l'équilibre hormonal, stimuler la circulation sanguine dans le bassin et apaiser le stress, ce fameux ennemi de la fertilité.

Selon une étude de Harvard, pratiquer le Fertility Yoga 2 fois par semaine pendant 3 mois multiplierait par 3 les chances de réussite d'une FIV.

Bien sûr, le yoga seul ne fait pas de miracles. Mais en réduisant le stress et en reconnectant la femme à son corps, il est un précieux soutien dans un parcours de PMA. Des cours spécifiques sont proposés dans certains studios ou en ligne. Le livre "Fertility Yoga" de Charlotte Muller, pionnière de la méthode en France, peut aussi vous guider pas à pas.

Persévérer malgré les échecs

Je sais à quel point les échecs successifs de PMA sont décourageants. Après plusieurs tentatives infructueuses, l'envie de tout arrêter est grande. Pourtant, la persévérance paie souvent ! De nombreux couples finissent par avoir un enfant après un long parcours semé d'embûches.

Comme Perrine et Sébastien qui témoignent dans La Croix, il faut parfois plusieurs années de traitements pour voir son rêve se réaliser. Leur désir de fonder une famille a été plus fort que tout. Malgré la fatigue physique et psychologique des protocoles à répétition, ils ont tenu bon. Et leurs 3 garçons sont là pour prouver que ça valait le coup !

Bien sûr, il n'y a pas de recette miracle. Chaque couple avance à son rythme, avec ses limites. L'essentiel est de rester soudés et de bien s'entourer. N'hésitez pas à solliciter l'aide de professionnels (médecins, psychologues, associations...) pour vous épauler dans cette épreuve.

Avec un accompagnement bienveillant, vous pourrez petit à petit dépasser vos peurs et vos doutes pour renouveler votre énergie. Car la ténacité est souvent récompensée en PMA ! Même après de multiples échecs, il y a toujours de l'espoir. Alors accrochez-vous à votre beau projet, sans culpabiliser si parfois le découragement vous gagne.

Explorer d'autres pistes

Parallèlement à ce travail sur vous-même, je vous encourage à ouvrir le champ des possibles. Une infertilité inexpliquée ne signifie pas une infertilité définitive. Gardez espoir ! De nombreux couples finissent par concevoir naturellement, parfois plusieurs années après avoir posé le diagnostic. Le temps est votre meilleur allié.

En attendant, vous pouvez aussi envisager un parcours d'Assistance Médicale à la Procréation (PMA). Certes, les traitements sont lourds physiquement et émotionnellement. Mais les techniques ne cessent de s'améliorer. Stimulation ovarienne, insémination, FIV... Discutez des différentes options avec votre médecin, en fonction de votre situation.

Si malgré tout, la PMA ne fonctionne pas, d'autres voies sont possibles pour fonder une famille : l'adoption, le recours à une gestation pour autrui (GPA) à l'étranger, le don d'embryon... Chaque couple choisit son chemin. L'essentiel est de ne pas rester figé dans une quête à tout prix de l'enfant biologique. Votre projet de vie est bien plus large que ça.

Je sais que c'est un deuil très douloureux à faire, celui de la maternité "classique". Mais il ne faut pas le voir comme un échec. C'est une autre histoire à écrire, avec ses joies et ses peines. En tant que professionnelle et femme, je veux vous dire que vous n'êtes pas moins mère si votre enfant ne vient pas de votre ventre. L'amour que vous lui porterez n'en sera pas moins grand et précieux.

Alors si votre parcours d'infertilité inexpliquée doit vous mener vers l'adoption, la GPA ou le don, faites-vous accompagner aussi. Les équipes des centres de PMA sont là pour vous épauler dans cette transition, ce nouveau projet. Des associations de patients sont aussi une ressource formidable pour partager votre vécu avec des personnes qui traversent les mêmes épreuves.

Le mot de la fin

Vous l'aurez compris, le maître-mot face à l'incertitude de l'infertilité inexpliquée est : ne vous isolez pas. Que ce soit auprès de professionnels ou de vos proches, allez chercher du soutien. Cette épreuve est trop lourde à porter seule. Mais ensemble, en activant vos ressources intérieures, vous arriverez à avancer pas après pas. Votre désir d'enfant est légitime et respectable. Battez-vous pour lui donner une chance de se réaliser, d'une manière ou d'une autre.

Je suis Célia, thérapeute NMO-EMDR spécialisée dans l'accompagnement des problématiques d'infertilité et de parcours PMA. Mon rôle est d'être à vos côtés pour vous aider à traverser cette tempête, à ne pas perdre espoir. Vous avez en vous la force et les ressources pour dépasser cette épreuve. Mon job est juste de vous aider à les (re)mobiliser, avec bienveillance et détermination.

Alors si vous vous sentez perdue, découragée par cette incertitude qui pèse sur votre projet de bébé, n'hésitez pas à pousser la porte de mon cabinet. Ensemble, à votre rythme, nous trouverons le chemin vers un nouvel équilibre. L'infertilité inexpliquée n'aura pas le dernier mot, je vous le promets. Gardez confiance. Votre désir d'être mère est plus fort que tout.

Vous traversez un parcours d'infertilité et les médecins n'arrivent pas à en identifier la cause ? Vous vous sentez perdue, impuissante face à cette situation qui semble vous échapper complètement ? Je comprends votre détr...

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21.05.24

Les différences entre PMA, FIV et insémination artificielle

Vous vous découvrez en situation d'infertilité et vous commencez à vous poser des questions sur les solutions médicales d'assistance à la procréation ? Vous n'êtes pas seule. De nombreux couples sont confrontés à des difficultés pour concevoir un enfant. Heureusement, la médecine a fait de grands progrès ces dernières années et propose aujourd'hui différentes techniques pour vous aider à réaliser votre rêve de devenir parents.

Qu'est-ce que la PMA ?

La Procréation Médicalement Assistée (PMA) regroupe l'ensemble des techniques médicales permettant de concevoir un enfant lorsqu'il y a une infertilité. Cela inclut notamment l'insémination artificielle, la fécondation in vitro (FIV), le don de gamètes ou encore l'accueil d'embryon.

L'objectif de la PMA est d'agir sur la reproduction en dehors du cadre naturel, lorsque celle-ci n'est pas possible de façon spontanée. C'est un véritable espoir pour les couples infertiles ou porteurs de maladies graves transmissibles.

En France, les procédures de PMA sont très encadrées par la loi. Elles sont établies au cas par cas pour chaque couple par une équipe médicale pluridisciplinaire spécialisée. Depuis peu, la PMA est accessible à toutes les femmes, qu'elles soient en couple hétérosexuel, homosexuel ou célibataires.

L'insémination artificielle

L'insémination artificielle est la technique de PMA la plus simple. Elle consiste à introduire des spermatozoïdes dans l'utérus de la femme au moment de l'ovulation, pour faciliter la rencontre avec l'ovocyte et augmenter les chances de fécondation.

Concrètement, le sperme est d'abord recueilli et préparé en laboratoire. Puis les spermatozoïdes sélectionnés sont injectés directement dans l'utérus à l'aide d'un fin cathéter. L'intervention est rapide et indolore.

L'insémination peut se faire avec le sperme du conjoint ou d'un donneur. Elle est recommandée en cas d'infertilité inexpliquée, de troubles modérés des spermatozoïdes ou de glaire cervicale inadaptée chez la femme. Après 4 tentatives infructueuses, les chances de succès deviennent faibles.

La fécondation in vitro (FIV)

Contrairement à l'insémination artificielle, la fécondation in vitro se déroule entièrement en laboratoire. L'ovocyte et les spermatozoïdes sont d'abord prélevés séparément. Puis ils sont mis en contact dans une éprouvette pour que la fécondation ait lieu.

Une fois que l'ovocyte est fécondé, l'embryon obtenu est cultivé pendant quelques jours avant d'être transféré dans l'utérus de la femme. S'il s'implante correctement, une grossesse débutera.

Il existe différentes variantes de FIV selon la qualité des spermatozoïdes :

  • la FIV classique, où environ 100 000 spermatozoïdes sont déposés autour de chaque ovocyte
  • la FIV avec micro-injection (ICSI), où un seul spermatozoïde est injecté directement dans l'ovocyte
  • la FIV après sélection des spermatozoïdes à fort grossissement (IMSI)

La FIV est indiquée en cas d'infertilité féminine (trompes bouchées, endométriose...), d'infertilité masculine sévère ou d'échec des autres techniques comme l'insémination. C'est un traitement lourd qui nécessite une stimulation ovarienne et une ponction des ovocytes sous anesthésie.

Les risques et contraintes de la PMA

Si la PMA représente un immense espoir, elle comporte aussi certains risques et contraintes qu'il faut connaître avant de se lancer.

Tout d'abord, les traitements de stimulation ovarienne peuvent entraîner des effets secondaires désagréables : prise de poids, sautes d'humeur, gonflement des ovaires... Dans de rares cas, cela peut même conduire à une hyperstimulation sévère nécessitant une hospitalisation.

De plus, les examens répétés comme les échographies et les prises de sang sont souvent vécus comme une contrainte par les couples, en particulier lorsqu'ils doivent se déplacer loin pour se rendre au centre de PMA.

Enfin, malgré tous les efforts fournis, il faut être conscient que la PMA ne fonctionne pas à tous les coups. Les taux de succès varient selon la technique utilisée et l'âge de la femme. L'échec peut être très difficile à vivre psychologiquement.

L'importance du soutien psychologique

Au-delà de l'aspect purement médical, un parcours de PMA représente un véritable défi émotionnel pour le couple. L'incertitude, l'attente, les montagnes russes émotionnelles peuvent être épuisantes à supporter au quotidien.

C'est pourquoi il est essentiel de ne pas rester seul et de s'entourer. Votre médecin ou l'équipe du centre de PMA pourront déjà répondre à vos questions et vous guider. N'hésitez pas à leur faire part de vos doutes et inquiétudes.

Il existe aussi de nombreux groupes de parole et de soutien, en ligne (découvrez la communauté Odyssée Fertile ici) ou en présentiel, qui permettent d'échanger avec d'autres personnes vivant la même chose. Partager son vécu et se sentir compris peut faire beaucoup de bien. Certains centres de PMA proposent également des séances gratuites animées par des professionnels.

Enfin, un suivi psychologique individuel ou en couple peut être très bénéfique pour traverser cette épreuve. Le/la psychologue vous aidera à mettre des mots sur vos émotions, à communiquer, à prendre du recul. Son soutien vous permettra de mieux vivre les étapes du parcours.

En parallèle, les thérapies douces comme l'acupuncture, la NMO-EMDR ou l'hypnose peuvent vous aider à mieux gérer votre stress et à vous détendre. Elles sont complémentaires du traitement médical et favorisent un meilleur équilibre corps-esprit.

Conclusion

En conclusion, se lancer dans un parcours de PMA est une décision importante qui doit être mûrement réfléchie. Cela demande un grand investissement personnel, à la fois physique et psychologique. Les différentes techniques comme l'insémination ou la FIV offrent de réelles chances de concrétiser votre projet de bébé, mais le chemin peut être long et semé d'embûches.

Le plus important est de bien vous entourer et de ne pas vivre cela tout seul. N'ayez pas peur de demander de l'aide, que ce soit à vos proches, aux équipes médicales ou à des professionnels du soutien psychologique. Vous avez le droit de souffler, de douter, de craquer parfois. Mais gardez espoir et confiance en vous. Votre bébé est au bout du chemin.

Vous vous découvrez en situation d'infertilité et vous commencez à vous poser des questions sur les solutions médicales d'assistance à la procréation ? Vous n'êtes pas seule. De nombreux couples sont confrontés à des diffi...

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17.05.24

L'importance du soutien psychologique dans le cadre d'un parcours PMA

Vous êtes engagée dans un parcours de PMA, ou vous envisagez de vous lancer dans cette aventure ? Sachez que vous n'êtes pas seule. De nombreuses femmes vivent cette expérience, avec son lot de défis émotionnels. Dans cet article, nous allons explorer l'importance cruciale du soutien psychologique tout au long de votre parcours PMA, pour vous aider à traverser cette période intense et à garder espoir.

Les montagnes russes émotionnelles du parcours PMA

Un parcours de PMA est souvent décrit comme des montagnes russes émotionnelles. Vous oscillez entre l'espoir et la déception, au gré des tentatives et des résultats. Chaque cycle commence par une phase d'anticipation et d'optimisme, portée par le désir profond de donner la vie. Puis vient le temps de l'attente, où l'incertitude peut générer stress et anxiété. Et si le résultat est négatif, c'est une vague de tristesse, de colère parfois, qui peut vous submerger.

Ces hauts et ces bas émotionnels peuvent se répéter pendant des mois, voire des années, jusqu'à ce que votre rêve de maternité se concrétise enfin. Cette instabilité émotionnelle peut être épuisante, tant physiquement que psychologiquement. Vous pouvez vous sentir isolée, incomprise, et avoir l'impression de perdre pied. C'est là que le soutien psychologique prend tout son sens.

L'importance d'un entourage bienveillant

Face à cette tempête émotionnelle, il est essentiel de pouvoir compter sur un entourage bienveillant et compréhensif. Votre partenaire, votre famille, vos amis proches peuvent être des piliers sur lesquels vous appuyer. N'hésitez pas à leur exprimer vos besoins, à partager vos ressentis avec ceux en qui vous avez confiance. Leur écoute et leur empathie peuvent être d'un grand réconfort dans les moments difficiles.

Cependant, il est parfois compliqué de se livrer à ses proches sur un sujet aussi intime et douloureux. Vous pouvez avoir peur de les inquiéter, de les lasser avec vos préoccupations. Ou bien vous avez l'impression qu'ils ne peuvent pas vraiment comprendre ce que vous traversez. C'est normal. Le soutien de professionnels peut alors être une ressource précieuse.

Se faire accompagner par des professionnels

En parallèle du soutien médical, il est vivement recommandé de bénéficier d'un accompagnement psychologique adapté pendant votre parcours PMA. Cela peut prendre différentes formes, selon vos besoins et vos affinités.

Certains centres de PMA proposent des consultations avec un psychologue spécialisé. C'est l'occasion d'exprimer vos craintes, de travailler sur votre vécu, dans un cadre bienveillant et confidentiel. Ces échanges peuvent vous aider à mieux gérer vos émotions, à renforcer votre capacité à faire face aux aléas du parcours.

Vous pouvez aussi choisir un suivi thérapeutique en dehors de votre centre. Plusieurs approches sont possibles, des thérapies classiques aux méthodes plus alternatives. L'essentiel est de trouver un thérapeute en qui vous avez confiance, et une approche qui vous convient.

Explorer différentes approches thérapeutiques

En plus des psychothérapies classiques, il existe de nombreuses autres approches qui peuvent vous apporter un mieux-être pendant votre parcours PMA. Certaines femmes trouvent un grand bénéfice dans les thérapies brèves, comme l'hypnose ou la PNL. Ces méthodes permettent de travailler sur son inconscient, pour dépasser certains blocages et mieux gérer son stress.

D'autres se tournent vers des soins plus énergétiques, comme l'acupuncture, le reiki ou le yoga. Ces pratiques ancestrales visent à rééquilibrer les énergies du corps et de l'esprit. Elles peuvent favoriser une meilleure gestion du stress, et apporter une sensation de détente et d'apaisement.

En ce qui me concerne, j'utilise la thérapie NMO-EMDR pour accompagner les femmes en parcours PMA. Cette approche permet de "reprogrammer" le cerveau, pour l'aider à mieux gérer les émotions intenses et le stress chronique. En quelques séances, il est possible de retrouver un équilibre émotionnel et de renforcer ses ressources intérieures.

La NMO-EMDR, un soutien psychologique idéal pour un parcours PMA

La thérapie NMO-EMDR (Neuro-Motrice Oculaire - Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est une approche particulièrement adaptée pour accompagner les femmes en parcours PMA. Cette méthode permet de traiter les traumatismes et les blocages émotionnels en stimulant les connexions neuronales par des mouvements oculaires. En quelques séances, il est possible de diminuer significativement le stress, l'anxiété et les pensées négatives liées au parcours.

La NMO-EMDR aide à renforcer les ressources intérieures, à retrouver confiance en soi et en son corps. Elle permet aussi de se projeter positivement dans l'avenir, en visualisant sereinement les étapes à venir. Cette thérapie douce et rapide est un véritable soutien pour traverser les tempêtes émotionnelles de la PMA, et se préparer à accueillir son bébé dans les meilleures dispositions. Si vous ressentez le besoin d'être accompagnée, n'hésitez pas à vous renseigner sur cette approche innovante et efficace.

Comment faire comprendre à ses proches qu'on a besoin de soutien psychologique

Il n'est pas toujours facile d'exprimer à ses proches qu'on ressent le besoin d'un soutien psychologique. On peut avoir peur de les inquiéter, de passer pour quelqu'un de "faible" ou de "fou". Pourtant, il est essentiel de pouvoir communiquer sur ce besoin légitime.

Vous pouvez commencer par expliquer que le parcours PMA est une expérience très intense émotionnellement, et que vous ressentez le besoin d'être accompagnée pour traverser cette épreuve. Rassurez vos proches sur le fait que leur soutien vous est précieux, mais que l'aide d'un professionnel vous semble importante en complément.

N'hésitez pas à partager avec eux des articles ou des témoignages qui évoquent l'importance du soutien psychologique en PMA. Vous pouvez aussi leur proposer de vous accompagner à une séance, s'ils le souhaitent, pour qu'ils comprennent mieux la démarche. L'essentiel est d'exprimer votre besoin avec authenticité et bienveillance, pour que vos proches puissent l'entendre et le respecter.

Comment expliquer à ses proches que certaines questions vous blessent

Quand on est en parcours PMA, on peut être confronté à des questions maladroites ou blessantes de la part de son entourage. "Alors, c'est pour quand le bébé ?", "Pourquoi tu ne fais pas ci ou ça ?", "Tu es sûre que c'est une bonne idée de continuer ?"... Autant de remarques qui peuvent vous faire du mal, même si elles partent souvent d'une bonne intention.

Pour préserver votre bien-être émotionnel, il faut parfois poser des limites avec vos proches. Vous pouvez leur expliquer en douceur que certains sujets sont sensibles pour vous en ce moment, et que vous préféreriez ne pas en parler. Ou bien leur dire que vous comprenez leur sollicitude, mais que leurs questions vous mettent parfois mal à l'aise.

N'hésitez pas à être direct et authentique, tout en restant bienveillant. Vous pouvez par exemple leur dire : "Je sais que tu t'inquiètes pour moi, mais cette question me blesse. J'ai besoin de ton soutien, pas de tes conseils." Ou encore : "Quand tu me demandes si je suis enceinte, ça me rappelle douloureusement que ce n'est pas encore le cas. Je préfère qu'on évite d'en parler pour l'instant."

Bref ! En communiquant clairement vos besoins et vos limites, vous aidez vos proches à vous soutenir de la meilleure façon possible. Et vous vous protégez émotionnellement, pour vivre votre parcours PMA le plus sereinement possible.

Osez demander de l'aide

Quel que soit le type d'accompagnement que vous choisissez, l'essentiel est d'oser demander de l'aide. Votre parcours PMA est une expérience unique et personnelle, mais vous n'avez pas à la vivre seule. Entourez-vous de personnes bienveillantes, de professionnels à votre écoute, qui sauront vous épauler dans cette aventure.

Prendre soin de votre équilibre psychologique, c'est vous donner les meilleures chances de vivre sereinement votre parcours, et d'accueillir votre bébé dans les meilleures conditions. C'est aussi un acte d'amour envers vous-même, une façon de reconnaître la légitimité de vos émotions et l'importance de votre bien-être.

Alors n'hésitez plus, offrez-vous le soutien dont vous avez besoin. Votre parcours PMA est une étape de vie intense, mais avec les bonnes ressources, vous avez toutes les cartes en main pour la traverser avec résilience et en sortir grandie. Gardez espoir, votre bébé est au bout du chemin.

Vous êtes engagée dans un parcours de PMA, ou vous envisagez de vous lancer dans cette aventure ? Sachez que vous n'êtes pas seule. De nombreuses femmes vivent cette expérience, avec son lot de défis émoti...

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17.05.24

7 choses à ne pas dire à une femme qui souffre d'infertilité

L'infertilité est une épreuve douloureuse pour de nombreux couples. Si vous avez une amie ou un proche qui traverse cette situation, vous voulez sûrement la soutenir de votre mieux. Mais parfois, même avec les meilleures intentions du monde, on peut blesser par des paroles maladroites. Voici 7 choses à éviter de dire à une femme en parcours d'infertilité, et pourquoi.

"Détends-toi, ça va bien finir par arriver !"

Cette phrase, souvent prononcée dans l'intention de rassurer, peut en réalité être très blessante pour une femme qui lutte contre l'infertilité.

Tout d'abord, elle sous-entend que c'est le stress qui empêche la conception, comme si l'infertilité était causée par un simple état d'esprit. Or, l'infertilité est une condition médicale complexe, qui peut avoir de multiples causes physiologiques. Dire à une femme de se détendre, c'est minimiser la réalité de sa situation et la culpabiliser en lui faisant porter la responsabilité de son infertilité.

De plus, cette remarque laisse penser qu'il suffirait de se relaxer pour que le problème se résolve comme par magie. Mais pour la plupart des couples infertiles, le chemin vers la parentalité est long et semé d'embûches. Cela demande des traitements médicaux lourds, des procédures invasives, et beaucoup de patience et de résilience. Suggérer que la solution est simple et à portée de main, c'est nier la complexité de leur parcours.

Enfin, affirmer que "ça va bien finir par arriver", c'est faire une promesse que vous ne pouvez pas tenir. Malheureusement, malgré tous leurs efforts, certains couples n'arriveront jamais à avoir un enfant biologique. Leur laisser croire le contraire, c'est leur donner de faux espoirs et rendre la déception encore plus cruelle.

Alors au lieu de minimiser leur souffrance avec des phrases toutes faites, offrez-leur une écoute bienveillante et sans jugement. Reconnaissez la difficulté de ce qu'ils traversent, et faites-leur savoir que vous êtes là pour eux, quoi qu'il arrive. C'est le plus beau soutien que vous puissiez leur apporter.

"Vous avez pensé à l'adoption ?"

L'adoption est un merveilleux projet qui permet à de nombreux enfants de trouver une famille aimante. Mais suggérer l'adoption à un couple en parcours d'infertilité peut être maladroit et blessant, pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, cela peut donner l'impression que vous ne croyez pas en leurs chances d'avoir un enfant biologique. Quand on lutte contre l'infertilité, on s'accroche à l'espoir de porter son enfant, de lui transmettre ses gènes. Même si l'adoption est une option envisageable, elle ne remplace pas ce désir profond. En la suggérant d'emblée, vous niez la légitimité de leur combat.

De plus, l'adoption est un processus long, complexe et éprouvant, tant sur le plan administratif qu'émotionnel. Ce n'est pas une décision qui se prend à la légère, sous l'impulsion d'un conseil extérieur. C'est un cheminement très personnel, qui demande beaucoup de réflexion et de préparation. En posant cette question, vous mettez le couple face à une pression supplémentaire, alors qu'ils ont besoin de cheminer à leur rythme.

Enfin, en présentant l'adoption comme une alternative évidente à l'infertilité, vous minimisez la souffrance du couple. Vous laissez entendre qu'il y a une solution simple à leur problème, et que s'ils ne la saisissent pas, c'est qu'ils s'entêtent pour rien. Or, le deuil de la fertilité est un processus long et douloureux, qui ne peut être balayé d'un revers de main.

Bien sûr, si le couple aborde lui-même le sujet de l'adoption, vous pouvez les écouter et les soutenir dans leur réflexion. Mais évitez d'imposer cette option comme une évidence ou une solution miracle. Respectez leur cheminement, leurs choix, et laissez-les avancer à leur rythme sur ce chemin si personnel qu'est la construction de leur famille.

"Ça pourrait être pire"

Quand on veut réconforter un proche qui traverse une épreuve, il peut être tentant de relativiser en disant "ça pourrait être pire". Mais face à l'infertilité, cette remarque est souvent plus blessante qu'autre chose.

Bien sûr, dans l'absolu, il y a toujours une situation plus grave que la sienne. Mais cela ne rend pas pour autant sa souffrance moins légitime ou moins intense. Dire "ça pourrait être pire", c'est minimiser la douleur vécue, comme si elle n'était pas assez importante pour être reconnue.

De plus, cette phrase laisse entendre qu'il faudrait se réjouir de ne pas avoir de problème plus grave, comme si l'infertilité était finalement un moindre mal. Mais pour ceux qui rêvent de fonder une famille, c'est un véritable drame qui remet en question tous leurs projets de vie. Leur dire qu'ils devraient relativiser, c'est nier l'importance de leur désir d'enfant.

Enfin, comparer les souffrances n'a pas de sens et n'apporte aucun réconfort. Chaque épreuve est unique et vécue différemment selon les individus. Ce n'est pas parce que d'autres vivent des choses terribles que la douleur de l'infertilité est moins valable ou plus facile à porter.

Alors au lieu de chercher à minimiser leur peine, accueillez-la avec bienveillance et compassion. Reconnaissez la difficulté de ce qu'ils traversent, sans jugement ni comparaison. Faites-leur savoir que leur souffrance est légitime et que vous êtes là pour les soutenir, quelle que soit l'issue de leur parcours. C'est ce dont ils ont besoin pour se sentir compris et épaulés dans cette épreuve.

"Tu devrais essayer telle méthode, ma cousine est tombée enceinte grâce à ça !"

Quand on voit un proche souffrir d'infertilité, il est naturel de vouloir l'aider en partageant des conseils ou des expériences positives. Mais suggérer une méthode miracle, même avec les meilleures intentions du monde, peut être contre-productif et blessant.

Tout d'abord, chaque parcours d'infertilité est unique. Les causes sont multiples et souvent complexes, et ce qui a fonctionné pour l'un ne marchera pas nécessairement pour l'autre. En suggérant une solution toute faite, vous laissez entendre que leur problème est simple et que s'ils n'y ont pas pensé, c'est qu'ils ne se donnent pas assez de mal. C'est une forme de jugement qui peut être très culpabilisante.

De plus, les couples infertiles sont généralement très bien informés sur les différentes options qui s'offrent à eux. Ils ont fait de nombreuses recherches, consulté des spécialistes, et sont accompagnés par des professionnels. Ils n'ont pas besoin qu'on leur dise quoi faire, mais plutôt qu'on fasse confiance à leurs choix et qu'on respecte leur expertise sur leur propre situation.

Par ailleurs, partager des "success stories" peut donner de faux espoirs et rendre la déception encore plus cruelle si ça ne fonctionne pas. Chaque annonce de grossesse dans l'entourage est déjà une épreuve pour un couple infertile, car elle ravive leur propre douleur. Alors brandir ces exemples comme des promesses, c'est risquer de les blesser davantage.

Enfin, se focaliser sur les solutions pratiques, c'est occulter la souffrance émotionnelle liée à l'infertilité. Plus que des conseils, les couples ont souvent besoin de se sentir compris et soutenus dans ce qu'ils traversent. Ils ont besoin qu'on reconnaisse la difficulté de leur parcours, sans chercher à tout prix à le "réparer".

"Profitez-en, vous avez de la chance de pouvoir dormir !"

Sous-entendre qu'un couple sans enfant a de la chance, c'est minimiser leur souffrance. Bien sûr, avoir des enfants implique des nuits courtes et peu de temps pour soi. Mais pour ceux qui désirent fonder une famille, ces contraintes sont bien peu de choses comparées au bonheur d'être parent. Alors évitez les comparaisons maladroites et concentrez-vous plutôt sur leur ressenti.

"Tu es encore jeune, tu as le temps !"

Dire à une femme qu'elle a le temps de faire un bébé plus tard, c'est méconnaître la réalité de l'infertilité. Même si l'âge joue effectivement un rôle, des problèmes de fertilité peuvent survenir à tout âge. De plus, cette remarque nie l'urgence du désir d'enfant. Quand on est prêt à fonder une famille, chaque mois compte et l'attente peut être très douloureuse. Plutôt que de relativiser avec l'âge, reconnaissez la légitimité de leur projet et apportez votre soutien.

"Et si c'était psychologique ?"

Quand un couple rencontre des difficultés à concevoir, il n'est pas rare d'entendre des remarques du type "Et si c'était psychologique ?". Cette question, souvent posée avec bienveillance, peut en réalité être très culpabilisante et blessante pour les personnes concernées.

Tout d'abord, elle sous-entend que l'infertilité est causée par un blocage mental, comme si c'était "dans la tête". Cela revient à nier la réalité médicale de l'infertilité, qui est une condition complexe pouvant avoir de multiples causes physiologiques (problèmes hormonaux, dysfonctionnement des organes reproducteurs, etc.). En suggérant une origine psychologique, on minimise la dimension physique de leur problème.

De plus, cette remarque laisse entendre que la solution est simple : il suffirait de résoudre le blocage psychologique pour que la conception advienne naturellement. C'est une vision réductrice qui fait porter la responsabilité de l'infertilité sur les épaules du couple, et en particulier de la femme. Si elle ne tombe pas enceinte, ce serait de sa faute, car elle n'arrive pas à se libérer de ses freins psychologiques. C'est une pression énorme qui s'ajoute à une situation déjà très éprouvante.

Par ailleurs, même si le stress et les facteurs psychologiques peuvent effectivement jouer un rôle dans l'infertilité, ce n'est jamais la seule cause. Les couples infertiles sont souvent suivis par des spécialistes qui prennent en compte tous les aspects de leur situation, y compris la dimension émotionnelle. Ils n'ont pas besoin qu'on leur suggère des pistes qu'ils ont probablement déjà explorées avec leurs médecins.

L'infertilité est un sujet sensible car elle touche à ce qu'il y a de plus intime : le désir d'enfant, la féminité, la virilité. C'est une épreuve qui ébranle l'identité et les projets de vie. En plus de l'impact émotionnel, les parcours médicaux sont souvent lourds et éprouvants. Alors face à un proche infertile, la meilleure chose à faire est souvent d'écouter avec bienveillance et de se montrer disponible. Chaque mot compte, alors choisissez-les avec douceur et délicatesse.

L'infertilité est une épreuve douloureuse pour de nombreux couples. Si vous avez une amie ou un proche qui traverse cette situation, vous voulez sûrement la soutenir de votre mieux. Mais parfoi...

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09.04.24

L'infertilité inexpliquée peut-elle être d'ordre psychologique ?

Au fil des années, et pour l'avoir vécu, j'ai pu constater à quel point l'infertilité inexpliquée est une épreuve particulièrement difficile à traverser pour les couples qui y sont confrontés. Lorsque tous les bilans médicaux sont normaux mais que la grossesse tant désirée ne survient pas malgré des rapports sexuels réguliers, il est légitime de s'interroger sur une possible origine psychologique à ces difficultés à concevoir. Une même question traverse de nombreuses femmes confrontées à cette infertilité inexpliquée : "et si le problème était dans ma tête ?". C'est à cette interrogation que nous allons tenter de répondre dans cet article.

Infertilité inexpliquée : de quoi parle-t-on exactement ?

On parle d'infertilité lorsqu'un couple n'arrive pas à obtenir une grossesse après 12 mois de rapports sexuels réguliers sans contraception. C'est une situation très déstabilisante pour les couples concernés. Ne pas avoir d'explication rationnelle, ne pas savoir pourquoi ce bébé tant désiré ne vient pas, c'est une véritable souffrance qui s'ajoute à celle de ne pas réussir à concevoir.

Face à ce constat, certains praticiens évoquent la possibilité de blocages psychologiques qui pourraient inconsciemment freiner la survenue d'une grossesse. On entend alors parler d'infertilité psychologique...

Mais l'infertilité psychologique existe-t-elle ?

La question de l'existence d'une infertilité d'origine purement psychologique reste controversée dans le milieu médical. S'il est indéniable que des facteurs psychologiques comme le stress, l'anxiété ou des traumatismes passés peuvent impacter négativement la fertilité, il serait réducteur et culpabilisant de penser que l'infertilité inexpliquée est uniquement "dans la tête". Cela viendrait légitimer toutes ces phrases insupportables que l'on entend bien trop souvent : " cela viendra lorsque tu arrêteras d'y penser", " partez en vacances ça va marcher"...

En réalité, les causes d'infertilité sont toujours multifactorielles, résultant d'une combinaison complexe de facteurs biologiques, environnementaux et psychologiques. Ne pas avoir d'explication rationnelle à ses difficultés à concevoir est une source de souffrance supplémentaire.

Plutôt que de parler d'infertilité psychologique, il serait donc plus juste d'évoquer l'impact des facteurs psychologiques sur la fertilité. Ces facteurs ne sont qu'une partie du puzzle et ne doivent pas occulter les causes médicales ou même environnementales. Une prise en charge globale, tant sur le plan physique que psychique, est essentielle pour accompagner au mieux les personnes confrontées à l'infertilité.

L'infertilité inexpliquée, une cause d'infertilité "fourre-tout" lorsque la médecine arrive à ses limites

Si la prise en compte des facteurs psychologiques dans le parcours d'infertilité est essentielle, la tentation est grande de faire de l'infertilité dite "inexpliquée" une cause fourre-tout quand aucune explication médicale n'est trouvée.

Pourtant, même lorsque les bilans médicaux sont normaux et que la science n'identifie pas d'entrave médicale à la fertilité, cela ne signifie pas pour autant que la cause de l'infertilité est psychologique. De nombreuses zones d'ombre subsistent et les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas toujours d'expliquer l'absence de grossesse. N'oublions pas que la fertilité a encore bien des mystères et qu'à situation égale, les chances de tomber enceinte ne le sont pas. Des carences micro nutritionnelles (comme l'iode, la vitamine d...) peuvent être contreproductives, le système immunitaire peut être en cause ou encore des bilans plus poussés de tyroïdes peuvent être nécessaires et parfois oui, des blocages inconscients peuvent entraver le chemin d'une maternité.

Les facteurs psychologiques peuvent-ils impacter la fertilité ?

S'il est vrai que le psychisme joue un rôle important dans le fonctionnement de notre corps, il serait réducteur et culpabilisant de penser que l'infertilité inexpliquée est uniquement d'origine psychologique. Pour autant, on ne peut nier l'influence de certains facteurs émotionnels et psychologiques sur les chances de concevoir :

  • Le stress et la charge mentale du quotidien peuvent perturber l'équilibre hormonal et l'ovulation chez la femme.
  • Des traumatismes passés non résolus (abus, violences, deuils...) peuvent inconsciemment bloquer le processus de procréation, par peur de revivre une expérience douloureuse.
  • Une enfance malheureuse, un manque d'amour parental peuvent créer des blessures profondes et des difficultés à s'autoriser à devenir parent à son tour.
  • Des conflits dans le couple, des non-dits, un désir d'enfant non partagé sont aussi des freins possibles.
  • La pression sociale et familiale autour du projet d'enfant est une source de stress supplémentaire.

Tous ces éléments, parfois inconscients, peuvent effectivement avoir un impact sur la fertilité et rendre le parcours vers la parentalité plus complexe. Cependant, il est crucial de se rappeler que l'infertilité a des causes multifactorielles. Les aspects psychologiques ne constituent qu'une partie du puzzle, tout comme les facteurs médicaux, environnementaux ou génétiques. Le bien-être mental, comme tout aspect de notre santé, peut être travaillé, éclairé et amélioré. Vous n'êtes pas dépourvu de solutions face à cette situation, et il est tout à fait possible de surmonter ces blocages inconscients !

Comment surmonter la dimension psychologique de l'infertilité inexpliquée ?

Même si elle n'explique pas tout, la souffrance psychologique liée à l'infertilité est bien réelle et il est important de la prendre en compte. Voici quelques pistes pour vous aider à traverser cette épreuve sur le plan émotionnel :

  • Osez en parler autour de vous, ne restez pas isolés. Le soutien de vos proches est précieux. Des associations et des groupes de parole existent aussi pour partager votre vécu avec d'autres couples concernés.
  • N'hésitez pas à consulter un thérapeute spécialisé en infertilité. Il pourra vous aider à mettre des mots sur vos émotions, à identifier d'éventuels blocages et à trouver des ressources pour mieux vivre cette période difficile.
  • Prenez soin de votre couple, communiquez, soutenez-vous mutuellement. L'infertilité est une épreuve qui peut souder ou fragiliser votre relation. Un suivi psychologique peut être bénéfique pour traverser cela ensemble.
  • Accordez-vous des moments de détente et de lâcher-prise, loin des courbes de température et des rendez-vous médicaux. Trouvez des activités ressourçantes qui vous font du bien.
  • Faites confiance à votre corps et à votre parcours. Votre chemin vers la parentalité est unique. Avoir recours à une aide médicale à la procréation comme la FIV n'est pas un échec, c'est une chance supplémentaire de réaliser votre rêve.

La thérapie NMO-EMDR pour résoudre les blocages psychologiques

Parmi les différentes approches thérapeutiques proposées aux personnes souffrant d'infertilité, la NMO-EMDR (Neurothérapie par les Mouvements Oculaires) apparaît comme une piste intéressante pour résoudre certains blocages psychologiques.

L'objectif est d'aider les patientes à identifier et à dépasser d'éventuels blocages inconscients liés à leur histoire personnelle : traumatismes passés non résolus, blessures d'enfance, peurs inconscientes de la maternité....

Bien sûr, cette thérapie ne constitue pas une solution miracle et ne peut se substituer à un suivi médical classique. Mais en complément d'une prise en charge globale, elle offre un espace pour mettre des mots sur ses souffrances et trouver des ressources pour mieux vivre cette épreuve. Un accompagnement précieux pour retrouver confiance en soi, en son corps et en son potentiel de fertilité.

Vous n'êtes pas seule

En conclusion, l'infertilité est une épreuve complexe qui fait intervenir de multiples facteurs, à la fois physiques et psychologiques. Si les causes médicales comme des problèmes au niveau des trompes ou trouble de l'ovulation sont souvent mises en avant, il ne faut pas négliger l'impact des facteurs psychologiques dans l'infertilité, sans pour autant y coller une étiquette d'infertilité psychologique. Le stress, l'anxiété, des traumatismes passés non résolus peuvent inconsciemment bloquer le processus de procréation et compliquer le parcours des couples en âge de procréer.

Pour autant, il serait culpabilisant de penser que l'infertilité inexpliquée est uniquement d'origine psychogène. Quand un couple consulte pour infertilité après 12 mois de rapports réguliers sans contraception et qu'aucune cause n'est identifiée, cela ne signifie pas que le problème est "dans leur tête". Les praticiens doivent faire preuve d'empathie et proposer un accompagnement global, tant sur le plan médical que psychologique pour les soutenir dans ce parcours du combattant.

L'Assistance Médicale à la Procréation (AMP) offre de précieuses chances supplémentaires de concevoir un bébé. Mais elle ne dispense pas d'une prise en charge des aspects émotionnels. Un suivi psychologique avant et pendant le parcours de PMA permet aux membres du couple de mettre des mots sur leur vécu, d'identifier d'éventuels blocages inconscients et de trouver des ressources pour mieux traverser cette période.

En parallèle des traitements, il est essentiel d'adopter une hygiène de vie favorable à la fertilité : gestion du stress, activités de loisirs ressourçantes, diminution de la consommation de tabac... Prendre soin de soi et de son couple est primordial. Avec un accompagnement médical et psychologique adapté, il est possible de surmonter les obstacles et de réaliser son rêve de fonder une famille. Gardez espoir et confiance en votre chemin vers la parentalité.

En tant que thérapeute, mon rôle est de vous accompagner sur le chemin de la parentalité en vous aidant à surmonter les défis psychologiques que vous rencontrez, sans jamais vous culpabiliser. Grâce à des outils comme l'EMDR, la NMO-EMDR ou le coaching féminin, je suis là pour vous aider à apaiser votre mental, à libérer votre potentiel de fertilité et à garder espoir.

Rappelez-vous que vous n'êtes pas seuls dans cette épreuve. Des professionnels sont à votre écoute pour vous épauler à chaque étape. Ensemble, nous trouverons les ressources nécessaires pour avancer vers ce bébé que vous désirez tant, à votre rythme et en respectant votre histoire. Gardez confiance, votre parcours a un sens même s'il est parfois douloureux. De beaux jours vous attendent, j'en suis convaincue.

Avec tout mon soutien,

Au fil des années, et pour l'avoir vécu, j'ai pu constater à quel point l'infertilité inexpliquée est une épreuve particulièrement difficile à traverser pour les couples qui y sont confrontés. Lorsque tous les bilans médic...

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08.04.24

Les bienfaits de la thérapie EMDR dans le contexte d'un parcours PMA

Bonjour à toutes ! Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un sujet qui me tient particulièrement à cœur : comment la thérapie EMDR peut vous aider à traverser les montagnes russes émotionnelles d'un parcours PMA. En tant que thérapeute spécialisée dans l'accompagnement des femmes en situation d'infertilité, j'ai pu constater à quel point cette approche innovante pouvait faire une réelle différence. Alors, prêtes à en découvrir tous les bienfaits ? C'est parti !

Qu'est-ce que l'EMDR exactement ?

Avant toute chose, faisons un petit point sur ce qu'est l'EMDR. Derrière cet acronyme un peu barbare se cache une approche thérapeutique révolutionnaire : la Désensibilisation et Retraitement par Mouvements Oculaires. Concrètement, il s'agit d'une thérapie brève qui permet de "digérer" des événements traumatiques en stimulant alternativement le cerveau droit et gauche, notamment par des mouvements oculaires.

Lors d'une séance, on va revisiter ensemble les souvenirs difficiles liés à votre parcours d'infertilité, tout en vous ancrant dans le moment présent grâce à des stimulations bilatérales. Petit à petit, la charge émotionnelle associée à ces événements va diminuer, vous permettant de les intégrer de manière plus sereine.

Les bienfaits de l'EMDR sur le stress et l'anxiété

Comme vous le savez sûrement, un parcours PMA est souvent synonyme de stress et d'anxiété intenses. Entre les traitements, l'attente des résultats, les déceptions parfois... Il y a de quoi se sentir submergée émotionnellement ! C'est là que l'EMDR peut faire des merveilles en vous aidant à mieux gérer votre stress.

Grâce au retraitement des souvenirs difficiles, vous allez progressivement vous libérer de cette anxiété qui vous pèse tant. Fini les nuits d'insomnie à ruminer, les crises d'angoisse à l'approche d'une échographie... Vous apprendrez à accueillir vos émotions avec plus de recul et de sérénité. Un vrai soulagement, croyez-moi !

Retrouver confiance en soi et en son corps

Un parcours d'infertilité met souvent à mal notre confiance en nous et en notre corps. On a l'impression de ne plus le contrôler, de ne plus pouvoir lui faire confiance... L'EMDR va justement vous aider à vous reconnecter positivement à votre corps et à restaurer cette confiance ébranlée.

Au fil des séances, vous allez pouvoir vous défaire de ces pensées négatives qui vous habitent ("mon corps me trahit", "je ne suis pas une vraie femme"...) pour les remplacer par des croyances plus bienveillantes. Votre estime de vous va se renforcer et vous pourrez enfin renouer avec votre corps et votre féminité.

Mieux vivre l'attente et les incertitudes

S'il y a bien une chose qui caractérise un parcours PMA, c'est cette attente interminable rythmée par de nombreuses incertitudes. Une véritable épreuve pour notre moral ! Là encore, l'EMDR a plus d'un tour dans son sac pour vous aider.

En travaillant sur votre capacité à lâcher-prise et à vivre dans le moment présent, cette thérapie va vous permettre d'apprivoiser plus sereinement cette période si particulière. Fini de paniquer dès qu'une pensée négative vous traverse l'esprit, vous apprendrez à les accueillir sans vous laisser envahir. Un changement de perspective salvateur !

Prendre soin de son couple

On le sait, l'infertilité met souvent le couple à rude épreuve. Tensions, incompréhensions, parfois même remise en question de votre projet de vie à deux... Pas facile de préserver son intimité dans ces conditions. Bonne nouvelle, l'EMDR peut aussi vous aider sur ce plan !

En apaisant votre détresse émotionnelle, cette thérapie va vous permettre de faire de la place et vous permettre de vos connecter plus facilement à votre partenaire. Lorsque nous nous sentons mieux avec nous-même, nous nous sentons généralement mieux avec les autres. Vous pourrez communiquer plus sereinement sur ce que vous vivez et retrouver cette complicité parfois mise à mal. De quoi solidifier encore davantage les fondations de votre couple.

Retrouver espoir et projets de vie

Enfin, l'un des plus grands bienfaits de l'EMDR est sans doute de vous aider à vous projeter à nouveau dans l'avenir. Quand on est en plein parcours PMA, on a parfois l'impression que plus rien d'autre n'existe, que notre vie est en suspens...

En vous libérant du poids des traumatismes passés, l'EMDR va vous permettre de vous reconnecter à vos désirs profonds, à ce(ux) qui vous fait vibrer au-delà de votre projet de bébé. Vos rêves vont pouvoir refaire surface et s'ancrer dans du concret. Quelle que soit l'issue de votre parcours, vous saurez que la vie continue et qu'elle est riche de possibles !

Mieux gérer la douleur physique

Au-delà de la souffrance psychologique, un parcours PMA s'accompagne souvent de douleurs physiques liées aux traitements et aux interventions médicales. Injections, ponctions, effets secondaires des hormones... Notre corps est mis à rude épreuve ! L'EMDR peut justement vous aider à mieux apprivoiser ces sensations douloureuses.

En travaillant sur le lien corps-esprit, cette thérapie va vous permettre de vous détacher progressivement de ces douleurs et de les vivre de manière plus sereine. Vous apprendrez à ne plus les laisser prendre toute la place et à mobiliser vos ressources intérieures pour les traverser. Un précieux allié pour prendre soin de vous pendant cette période intense.

Se préparer sereinement à l'arrivée de bébé

Aussi surprenant que cela puisse paraître, il arrive que la grossesse tant attendue soit vécue de manière ambivalente après un parcours PMA. Comme si on n'osait pas encore y croire, de peur d'être déçue... L'EMDR peut vous aider à accueillir pleinement ce bonheur et à créer un lien serein avec votre bébé.

En apaisant vos angoisses et vos traumatismes passés, cette thérapie va vous permettre de vivre pleinement votre grossesse, dans toute sa magie et sa beauté. Vous pourrez vous projeter avec confiance dans votre future vie de maman et tisser une relation sécurisante avec votre enfant, dès les premiers instants. Une belle façon de boucler la boucle de votre parcours !

Prévenir le stress post-traumatique

On le sait moins, mais un parcours PMA peut parfois être à l'origine d'un véritable stress post-traumatique. Flash-backs intrusifs, cauchemars, évitement... Autant de symptômes qui peuvent durablement impacter votre qualité de vie, même une fois votre bébé arrivé. Bonne nouvelle, l'EMDR est justement la thérapie de référence pour traiter ce type de troubles !

En vous aidant à retraiter et à intégrer les événements traumatiques liés à votre parcours, cette approche va vous permettre de vous libérer de ces symptômes envahissants. Vous pourrez ainsi retrouver une vie apaisée et sereine, et savourer pleinement les joies de la maternité. Un nouveau départ bien mérité après toutes ces épreuves !

En conclusion : oser sauter le pas !

Vous l'aurez compris, les bienfaits de l'EMDR dans le cadre d'un parcours PMA sont multiples et précieux. Cette thérapie est un véritable atout pour traverser cette période délicate avec plus de sérénité et en ressortir grandie.

Alors si vous vous sentez submergée, n'hésitez pas à sauter le pas et à vous faire accompagner. Votre bien-être émotionnel est primordial et vous méritez de mettre toutes les chances de votre côté. Faites-vous ce beau cadeau, vous verrez que ça change tout !

Et vous, avez-vous déjà expérimenté l'EMDR dans votre parcours ? Je serai ravie d'avoir vos retours d'expérience en commentaires. Prenez soin de vous !

Bonjour à toutes ! Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un sujet qui me tient particulièrement à cœur : comment la thérapie EMDR peut vous aider à traverser les montagnes russes émotionnelles d'un parcours PMA. En tant...

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08.04.24

La thérapie EMDR a-t-elle des effets indésirables ?

Bonjour les filles ! Ici Célia, votre thérapeute NMO-EMDR 😊 Aujourd'hui, je voulais aborder avec vous un sujet qui soulève souvent des questions : est-ce que la thérapie EMDR peut avoir des effets secondaires ? Vous êtes nombreuses à me demander si cette approche que j'affectionne tant est sans risque. Alors allons-y, explorons ensemble cette question !

Mais au fait, c'est quoi l'EMDR déjà ?

Avant toute chose, un petit rappel pour celles qui ne me connaissent pas encore. L'EMDR (pour "Eye Movement Desensitization and Reprocessing" en anglais) est une psychothérapie qui permet de traiter les traumatismes et chocs émotionnels. Son principe ? Stimuler alternativement le cerveau droit et gauche, souvent par des mouvements oculaires, tout en revivant mentalement l'événement perturbant. Cela permet de retraiter et "digérer" le souvenir traumatique de façon accélérée.

C'est une thérapie brève qui a fait ses preuves, notamment pour soigner les troubles de stress post-traumatique. Et croyez-moi, un parcours d'infertilité et de PMA, ça génère son lot de traumatismes ! Les montagnes russes émotionnelles, les échecs, les fausses joies, les deuils... Tout ça laisse des traces. L'EMDR est alors une formidable alliée pour avancer malgré tout.

Des effets secondaires, vraiment ?

Mais revenons à nos moutons. Comme toute thérapie qui va explorer des souvenirs douloureux, l'EMDR n'est pas une promenade de santé. Il faut s'attendre à ce que des émotions désagréables remontent à la surface pendant et après les séances. C'est normal, c'est le processus de guérison qui opère !

Voici les "effets indésirables" les plus fréquents rapportés :

  • Une grande fatigue après la séance, comme vidée émotionnellement. C'est que le cerveau a travaillé dur ! Rien d'alarmant, il suffit de se reposer.
  • Des émotions ou sensations corporelles intenses qui refont surface dans les jours qui suivent. Là encore, c'est bon signe, ça veut dire que le travail de retraitement du traumatisme se poursuit. Mais ça peut être perturbant.
  • Des rêves plus intenses et des réminiscences du trauma entre les séances. Eh oui, l'EMDR bouscule et il faut un temps d'intégration !
  • Une hypersensibilité et des sautes d'humeur passagères. Normal quand on touche à des souvenirs sensibles !

Rien de très inquiétant en soi. Mais il faut être prête à vivre ces quelques obstacles supplémentaires ! L'important est d'en parler avec son thérapeute.

Mais ça en vaut la peine !

Alors oui, la NMO-EMDR peut provoquer un certain inconfort sur le moment. Mais les bénéfices dépassent largement les désagréments passagers ! Parole de thérapeute, mais surtout de femmes qui sont passées par là.

Car une fois les traumatismes "digérés", c'est une véritable libération émotionnelle qui s'opère. Les patientes se sentent plus légères, apaisées. Elles arrivent enfin à prendre du recul sur leur parcours et à ne plus se laisser envahir par les émotions négatives.

L'EMDR permet de se délester des fardeaux émotionnels du passé pour enfin aller de l'avant. Et croyez-moi, c'est précieux quand on est dans un parcours PMA qui nous met à rude épreuve. On a besoin de toutes nos ressources !

Bien sûr, chaque femme réagit différemment. Mais dans l'ensemble, les effets positifs de l'EMDR sont bien supérieurs aux petits désagréments temporaires. C'est un investissement sur soi qui vaut le coup !

Quelques conseils pour mieux vivre l'EMDR

Si vous vous lancez dans l'aventure EMDR, voici quelques conseils pour apprivoiser le processus en douceur :

  • Choisissez bien votre thérapeute. Il est essentiel d'avoir une relation de confiance pour se sentir en sécurité. N'hésitez pas à en rencontrer plusieurs avant de vous décider. Vous pouvez réserver une séance avec moi (ou un appel de découverte) ici.
  • Soyez à l'écoute de vos besoins. Si vous sentez que c'est trop intense, que vous avez besoin de faire une pause, parlez-en ! Un bon thérapeute saura s'adapter à votre rythme.
  • Prévoyez des moments pour vous reposer et vous ressourcer après les séances. C'est important de prendre soin de soi quand on fait un travail thérapeutique.
  • Entourez-vous. Que ce soit votre conjoint, vos amis, votre famille... Il est précieux d'avoir un système de soutien bienveillant. N'hésitez pas à leur expliquer votre démarche.
  • Soyez fière de vous ! Faire une thérapie EMDR, c'est faire preuve de courage et d'un grand désir d'avancer. C'est admirable, alors célébrez chaque petite victoire !

Voilà, vous savez tout ! Bien sûr, chaque accompagnement EMDR est unique. Mais globalement, même si elle provoque quelques remous, cette thérapie est d'une grande aide pour se libérer de ses traumatismes et enfin aller de l'avant. Alors si votre parcours PMA vous pèse trop, n'hésitez pas à sauter le pas ! Je suis là pour vous épauler.

Célia

Votre thérapeute EMDR qui croit en vous ! 💪

Bonjour les filles ! Ici Célia, votre thérapeute NMO-EMDR 😊 Aujourd'hui, je voulais aborder avec vous un sujet qui soulève souvent des questions : est-ce que la thérapie EMDR peut avoir des effets secondaires ? Vous êtes n...

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07.03.24

La neurothérapie par les mouvements oculaires (NMO) : une thérapie courte dérivée de l'EMDR

En tant que thérapeute accompagnant des couples dans leur parcours de procréation médicalement assistée (PMA), je suis confrontée chaque jour aux difficultés émotionnelles et psychologiques que traversent mes patients. Infertilité inexpliquée, échecs de FIV à répétition, fausses couches... Autant d'épreuves qui laissent des traces et peuvent devenir de véritables traumatismes.

C'est pourquoi j'ai choisi d'intégrer la neurothérapie par les mouvements oculaires (NMO) à ma pratique. Cette approche brève, dérivée de l'EMDR, permet de traiter efficacement les chocs émotionnels et de se libérer du poids du passé. Laissez-moi vous expliquer les principes de cette thérapie et les avantages qu'elle présente dans le contexte si particulier de la PMA.

La neurothérapie par mouvements oculaires et son lien avec l'EMDR

La NMO est une technique psychothérapeutique qui utilise la stimulation sensorielle bilatérale, le plus souvent via des mouvements oculaires, pour résoudre rapidement les symptômes liés à des événements du passé. Elle s'inspire directement de l'EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), mise au point dans les années 80 par la psychologue américaine Francine Shapiro.

Le principe est le suivant : en activant alternativement les deux hémisphères cérébraux grâce à des stimulations visuelles, auditives ou tactiles, on facilite le retraitement des souvenirs traumatiques par le cerveau. Les émotions négatives et les sensations perturbantes associées à l'événement s'estompent, permettant de s'en rappeler de manière apaisée.

Concrètement, lors d'une séance, je guide les mouvements oculaires du patient en déplaçant mes doigts devant ses yeux, à son rythme. Cela active le mécanisme naturel de traitement de l'information, comme lors des mouvements oculaires rapides du sommeil paradoxal. Le patient peut ainsi revisiter le souvenir traumatique en toute sécurité et l'intégrer de façon adaptative.

Une thérapie brève et centrée sur le présent

Ce que j'apprécie particulièrement dans la NMO, c'est son caractère bref et focalisé sur l'instant présent. Contrairement à d'autres approches qui nécessitent de longs mois voire des années de thérapie en se replongeant dans le passé, ici on cible directement le cœur du problème : l'empreinte émotionnelle laissée par l'événement perturbant.

En quelques séances seulement, on parvient à désactiver durablement les réactions de stress post-traumatique comme les flashbacks, l'hypervigilance ou l'évitement. Le patient se sent rapidement soulagé et peut se tourner vers l'avenir. C'est un atout précieux quand on sait à quel point un parcours PMA peut être éprouvant et chronophage.

De plus, la NMO ne requiert pas de raconter en détails son vécu ni d'analyser longuement ses émotions. On travaille sur les sensations corporelles, les images mentales et les pensées qui surgissent spontanément pendant les mouvements oculaires. Cela convient bien aux personnes qui ont du mal à mettre des mots sur leur souffrance ou qui ne souhaitent pas s'étendre sur des souvenirs pénibles.

Un outil précieux pour les patients en PMA

Dans ma pratique, je constate chaque jour à quel point la NMO est adaptée aux problématiques rencontrées par les couples infertiles. Les blessures émotionnelles liées à l'infertilité et aux traitements sont nombreuses et profondes, qu'il s'agisse du choc de l'annonce, du sentiment d'injustice, de la perte de contrôle ou encore du deuil d'une grossesse naturelle.

Grâce aux mouvements oculaires, mes patients parviennent à dépasser ces blocages et à retrouver des ressources insoupçonnées. La NMO les aide à accepter leur situation, à lâcher prise sur ce qu'ils ne maîtrisent pas et à mobiliser leur énergie sur ce qui compte vraiment pour eux. Elle leur permet de traverser les tempêtes émotionnelles inhérentes aux traitements, de gérer le stress et de garder espoir.

J'observe également que cette approche facilite grandement le processus de résilience après un échec. Les patients arrivent à prendre du recul, à relativiser et à remobiliser leurs forces pour affronter les tentatives suivantes avec une meilleure stabilité émotionnelle. La NMO accélère la cicatrisation des blessures et redonne aux couples les ressources nécessaires pour poursuivre leur chemin vers la parentalité.

Enfin, je suis frappée par la rapidité avec laquelle les bénéfices de la NMO se manifestent chez mes patients. En quelques séances seulement, ils se sentent plus apaisés, plus confiants et mieux armés pour faire face aux défis de la PMA. Cette thérapie brève et ciblée leur permet de se libérer du poids des traumatismes passés et de se projeter plus sereinement vers l'avenir.

Neurothérapie par mouvements oculaires (NMO) : en résumé

Pour toutes ces raisons, je suis convaincue que la neurothérapie par les mouvements oculaires (NMO), aussi appelée intégration par les mouvements oculaires (IMO) ou thérapie EMDR, a toute sa place dans l'accompagnement des personnes en parcours PMA. Cette thérapie brève basée sur les mouvements des yeux permet de traiter efficacement les traumatismes psychologiques et les difficultés émotionnelles liés à l'infertilité.

En stimulant alternativement les deux hémisphères du cerveau, la NMO active les capacités naturelles d'auto-guérison et de réparation des blessures psychologiques. Elle aide le patient à retraiter et digérer les événements traumatisants, afin de s'en souvenir de manière sereine et apaisée. Les sensations perturbantes et l'anxiété associées aux souvenirs douloureux sont ainsi désactivées durablement.

Cette approche innovante, issue des travaux sur l'EMDR de Francine Shapiro, s'est étendue à de nombreux domaines comme le traitement du syndrome de stress post-traumatique, des addictions ou encore des troubles anxieux. Dans le contexte de la PMA, elle offre un soutien précieux pour traverser cette période éprouvante et en ressortir grandi, libéré du poids des traumatismes passés.

Si vous vous sentez submergé par vos émotions et que votre parcours PMA vous semble insurmontable, je vous invite à découvrir cette technique thérapeutique prometteuse qui s'appuie sur le fonctionnement naturel du cerveau. En quelques séances seulement, la neurothérapie par les mouvements oculaires peut vous aider à reprendre contact avec vos ressources intérieures et à avancer vers votre projet de famille de façon plus sereine.

N'hésitez pas à vous renseigner sur les différentes approches dérivées de l'EMDR comme l'IMO, la RITMO ou la NTMO. En combinant la stimulation neuronale des mouvements oculaires à d'autres outils thérapeutiques comme l'hypnose, la PNL ou les thérapies neuro-corporelles, ils sauront vous accompagner au mieux dans la résolution de vos traumatismes et la libération de votre potentiel d'auto-guérison.

En tant que thérapeute accompagnant des couples dans leur parcours de procréation médicalement assistée (PMA), je suis confrontée chaque jour aux difficultés émotionnelles et psychologiques que traversent mes patients. Inf...

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07.03.24

Boostez votre fertilité : Tout sur le complément prénatal

La grossesse conduit à de nombreux bouleversements tant émotionnels que physiques chez la future maman afin de répondre aux besoins du fœtus en développement et pour soutenir la grossesse elle-même. L’organisme de la future maman, doté d’une capacité d'adaptation considérable, s’adapte et augmente progressivement ses besoins nutritionnels. 

Une alimentation saine et équilibrée contribue à la réussite de la grossesse et à la bonne santé du bébé. Bien qu’il ne doive en aucun cas être considéré comme un substitut d’une bonne alimentation, le complément alimentaire prénatal peut parfois s’avérer nécessaire et permettre de compléter les apports nutritionnels de la mère tout en contribuant au succès de la grossesse. 

 

Le complément prénatal : quand et pourquoi ? 

Opter pour une alimentation saine, équilibrée et optimisée avant la grossesse peut augmenter les chances de couvrir les besoins nutritionnels de la future maman pendant la grossesse. 

Néanmoins, en période de conception et au cours de la grossesse, il reste difficile de combler parfaitement l'ensemble des besoins en nutriments essentiels et ce malgré une augmentation de l’apport calorique de la maman (1). En cause, un mode de vie stressant et une alimentation industrialisée qui impactent la qualité et la couverture des besoins nutritionnels de la future maman. 

L'impact du complément prénatal sur nos gamètes

La maturité des gamètes, la fécondation et le développement de l’embryon sont des événements entourant la conception et sensibles aux facteurs environnementaux tels que la biodisponibilité des macro- et micronutriments (2). Ainsi, l’optimisation de l’alimentation associée à une supplémentation alimentaire doit être envisagée dès l’instant où la décision de concevoir est envisagée afin de favoriser la conception. Des études font mention d’une période périconceptionnelle d'environ 5 à 6 mois qui coïnciderait avec la décision de tomber enceinte (3).

De plus, sachant que la maturité des gamètes dans les ovaires/testicules est le reflet du statut nutritionnel de l’individu 3 mois auparavant, il est recommandé d’opter pour un complément prénatal au plus tard 3 mois avant de tenter de concevoir (4). Néanmoins, il n'est jamais trop tard pour commencer la supplémentation ! Son impact sur la conception, le développement embryonnaire et la grossesse ultérieure reste bénéfique à toute étape. 

Conception et complément prénatal

Dès la période de conception, il est crucial de préparer l’organisme de la future maman en enrichissant son alimentation du fait de l’augmentation de ses besoins nutritionnels. 

Il est impossible de prédire le temps qu’il faudra à chaque femme pour tomber enceinte, celui-ci étant propre à chacune d’elle. Néanmoins, en prévision d’une grossesse à venir, il faut souligner l’importance de la supplémentation. A titre d’exemple, compléter son alimentation par un apport en folates (ou vitamine B9 ou acide folique) en amont de la conception permet de prévenir l'apparition de certaines malformations telles que la spina bifida qui se forme dès le 28ème jour de grossesse.

De même, un complément prénatal multivitamines peut aider à prévenir la carence en vitamine A, iode et zinc, fréquente chez les adolescentes et les femmes en âge de procréer (5), ainsi que la carence en magnésium et vitamine D commune à la population générale du fait d’une alimentation trop riche en viande rouge, céréales raffinées, sucres raffinés et produits laitiers riches en matières grasses (6)

Pour la supplémentation en fer, il est préférable de faire des analyses avant de prendre tout complément pour vérifier la nécessité.

Statut nutritionnel dans la santé maternelle et le développement foetal 

L'importance d'un bon statut nutritionnel avant la grossesse tient compte de son impact sur la qualité de l’ovulation, le développement embryonnaire et le déroulement de la grossesse. Des études ont souligné que la prise d’un bon complément alimentaire multivitaminé pendant la période périconceptionnelle est associée à une réduction des risques de complications graves tels que la prééclampsie (7), les anomalies du tube neural et les anomalies des voies urinaires et cardiovasculaires (8)

Par exemple, la supplémentation en folates (vitamine B9) et idéalement en choline au cours de la période périconceptionnelle peut réduire jusqu’à 70% le risque d’anomalies du tube neural (cerveau, colonne vertébrale et/ou moelle épinière) (9), ce qui souligne l'importance de ces nutriments dans la prévention d’anomalies congénitales (10).

De la même façon, une consommation adéquate de poissons gras (20) et en particulier de DHA (21), acide gras oméga 3 essentiel, est associée à un meilleur développement embryonnaire et à une réduction des risques de complications. Des carences en micronutriments tels que le fer, le zinc, l'iode et les vitamines B6, B12 et D en période périconceptionnelle ont été associées à un risque accru de complications pendant la grossesse : problèmes de croissance fœtale (13,14), accouchements prématurés (11, 16, 18, 19) et anomalies placentaires (12, 17). Certaines études ont également rapporté des complications du développement cognitif plus tardives de l’enfant (15)

Finalement, une alimentation équilibrée avant la grossesse est cruciale car elle fournit une gamme de nutriments essentiels à la fois pour la santé maternelle mais surtout pour la santé fœtale. Les habitudes alimentaires riches en fruits, légumes, légumineuses, noix et poissons sont associées à un risque réduit de complications telles que le diabète gestationnel (22), les troubles hypertensifs de la grossesse (23) et les naissances prématurées (24).

Un bon statut nutritionnel avant la grossesse, associé à une supplémentation adéquate en nutriments essentiels et à une alimentation équilibrée, est essentiel pour limiter le risque de complications au cours de la grossesse.

Grossesse et complément prénatal 

Bien que les compléments prénataux ne constituent pas une solution miracle face à l'infertilité, certains nutriments influent sur des mécanismes biologiques de la conception et sont susceptibles d’affecter la fertilité (25)

C’est le cas des folates qui semblent influencer la qualité et la maturation des ovocytes ou encore du zinc qui est impliqué dans l'ovulation et le cycle menstruel. Une association de folates et de zinc va elle avoir un impact sur les follicules, la dégénérescence du corps jaune et l'épaisseur de l'endomètre (26).

De même, la prise de suppléments enrichis en fer peut réduire le risque d'infertilité liée à l'ovulation. Tandis qu’un apport adéquat en vitamine B6 est associé à de meilleures chances de conception (27).

Une étude a montré que les femmes supplémentées en acides gras oméga 3 ont 1,5 fois plus de chances de concevoir que celles n’en prenant pas. La combinaison d’un complément multivitaminé prénatal associé à une supplémentation en acides gras oméga 3 a mis en évidence une hausse de chances de conception 1,3 fois supérieure par rapport à un simple complément multivitaminé (28)

 

Choisir son complément prénatal 

Tous les compléments alimentaires ne se valent pas, c'est pourquoi le choix d’un complément prénatal doit être minutieux ! 

Premièrement, afin de garantir une meilleure absorption des nutriments, ceux-ci doivent être sous forme active, de qualité et biodisponibles. 

Deuxièmement, les doses doivent être adéquates et correspondre aux doses journalières recommandées pour répondre aux besoins nutritionnels spécifiques.

Troisièmement, le complément prénatal doit idéalement contenir de la choline et du DHA, nutriments essentiels aussi bien en période de conception que tout au long de la grossesse.

Pour finir, le complément prénatal doit avoir été testé par un laboratoire afin de garantir l’absence de résidus, de nanoparticules, ou de composés néfastes tels que le dioxyde de titane.

 

Baby Bump, complément prénatal formulé par Jolly Mama, offre une couverture des besoins essentiels spécifiques à la grossesse, avec des doses efficaces et une absorption optimale grâce à des formes actives et biodisponibles de vitamines et minéraux. Il ne remplace pas une bonne alimentation mais est une “assurance” dans cette période si sensible et particulière.

 

Ce qu'il faut retenir sur le complément prénatal

Un statut nutritionnel adéquat est un déterminant majeur de la réussite de la grossesse en cas de désir d’enfant. Une alimentation saine et équilibrée est cruciale même supplémentée d’un complément alimentaire prénatal parfois non négligeable. Il ne faut pas sous-estimer l’importance du statut nutritionnel avant la grossesse qui s’avère aussi important qu’au cours de celle-ci. Des apports nutritionnels adéquats avant la grossesse augmentent les chances de répondre aux besoins pendant la grossesse. 

Cependant, il faut veiller à ne pas prendre de compléments alimentaires sans l’avis d’un praticien de santé spécialisé en nutrition, à bien les choisir et adapter les dosages. Jolly Mama, ce sont des produits de nutrition pour les (futures) mamans, à chacune des étapes clés de leur vie : de la conception au post partum, en passant par la grossesse et l’allaitement.

Des snacks gourmands, des boissons et compléments alimentaires développés avec l’aide d’experts en nutrition et fabriqués dans des laboratoires en France. Mais aussi un accompagnement au travers de consultations, conférences et contenus pour soutenir les (futures) mamans dans leur quotidien et les aider à prendre soin d’elles et de leur santé.

 

Sources 

[1] AVIS de l’ANSES relatif à l'actualisation des repères alimentaires du PNNS pour les femmes enceintes et allaitantes - Juin 2019

[2] Judith Stephenson et al., « Before the beginning: nutrition and lifestyle in the preconception period and its importance for future health », Lancet (London, England) 391, no 10132 (5 mai 2018): 1830‑41, https://doi.org/10.1016/S0140-6736(18)30311-8.

[3] Régine P.M. Steegers-Theunissen et al., « The periconceptional period, reproduction and long-term health of offspring: the importance of one-carbon metabolism », Human Reproduction Update 19, no 6 (1 novembre 2013): 640‑55, https://doi.org/10.1093/humupd/dmt041.

[4] Bold & Bedford. Integrated approaches to infertility, IVF and recurrent miscarriage. 2016 Singing Dragon UK

[5] Caulfield, Laura E., Victoria Elliot, Program in Human Nutrition, the Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, for SPRING. 2015. Nutrition of Adolescent Girls and Women of Reproductive Age in Low- and Middle-Income Countries: Current Context and Scientific Basis for Moving Forward. Arlington, VA: Strengthening Partnerships, Results, and Innovations in Nutrition Globally (SPRING) project. 

[6] Loren Cordain et al., « Origins and Evolution of the Western Diet: Health Implications for the 21st Century », The American Journal of Clinical Nutrition 81, no 2 (février 2005): 341‑54, https://doi.org/10.1093/ajcn.81.2.341.

[7] Janet M. Catov et al., « Association of Periconceptional Multivitamin Use With Reduced Risk of Preeclampsia Among Normal-Weight Women in the Danish National Birth Cohort », American Journal of Epidemiology 169, no 11 (1 juin 2009): 1304‑11, https://doi.org/10.1093/aje/kwp052.

[8] Andrew E. Czeizel, Márta Dobó, et Péter Vargha, « Hungarian Cohort-Controlled Trial of Periconceptional Multivitamin Supplementation Shows a Reduction in Certain Congenital Abnormalities », Birth Defects Research. Part A, Clinical and Molecular Teratology 70, no 11 (novembre 2004): 853‑61, https://doi.org/10.1002/bdra.20086.

[9] Luz Maria De‐Regil et al., « Effects and safety of periconceptional oral folate supplementation for preventing birth defects », The Cochrane Database of Systematic Reviews 2015, no 12 (14 décembre 2015): CD007950, https://doi.org/10.1002/14651858.CD007950.pub3.

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