Accompagnement PMA et fertilité de référence
Accompagnement PMA et fertilité de référence

Blog pma : témoignages et conseils fertilité

Vous trouverez sur ce blog PMA des articles et des témoignages pour vous accompagner au quotidien dans votre parcours de procréation médicalement assistée (PMA) et de fertilité.
Et parce que chaque histoire est unique, n’hésitez pas à me faire part de la vôtre.
10.12.24

PMA : 10 questions fréquentes que vous n’osez pas poser

Le parcours de procréation médicalement assistée (PMA) peut soulever de nombreuses questions et inquiétudes. Certaines sont souvent posées aux spécialistes, tandis que d’autres restent taboues ou jugées trop personnelles. Cet article répond aux questions fréquentes sur la PMA, pour vous apporter des réponses concrètes et rassurantes.

Quels sont les taux de réussite en PMA ?

Les taux de réussite en PMA dépendent de nombreux facteurs :

  • Âge.
  • Qualité des ovocytes et des spermatozoïdes.
  • Pathologies éventuelles.

En moyenne :

  • FIV : Environ 25 à 30 % de réussite par tentative.
  • Insémination artificielle : 10 à 15 % par cycle.

Avec des protocoles personnalisés et un suivi adapté, ces chiffres peuvent augmenter.

Combien de temps dure un parcours PMA ?

La durée d’un parcours PMA varie en fonction des protocoles et des résultats :

  • Une stimulation ovarienne dure généralement 10 à 14 jours.
  • Une tentative de FIV (de la stimulation au transfert) prend environ 1 mois.
  • Le parcours global peut durer plusieurs mois, voire des années, en cas d’échecs ou de multiples tentatives.

Est-ce que les traitements hormonaux vont me faire changer ?

Les traitements hormonaux en PMA peuvent entraîner des effets secondaires, comme :

  • Sautes d’humeur.
  • Fatigue accrue.
  • Gonflements.

Ces effets sont souvent transitoires et disparaissent à l’arrêt des traitements. Il est essentiel de rester à l’écoute de votre corps et de consulter votre médecin en cas de doute.

Comment gérer l’attente après un transfert ?

La période entre le transfert d’embryon et le test sanguin est souvent perçue comme interminable. Voici quelques conseils pour mieux gérer cette attente après un transfert :

    • Adoptez une routine apaisante : yoga, méditation, marche douce.
    • Occupez votre esprit : prévoyez un programme réconfortant durant ces deux semaines : activités créatives, films, livres, théâtre, voir des amis...
    • Autorisez vous à ressentir : il est normal de passer par des hauts et des bas.

Est-ce que la PMA peut impacter ma santé à long terme ?

Les traitements hormonaux en PMA peuvent avoir des effets secondaires à court terme, comme :

  • Fatigue.
  • Variations d’humeur.

À long terme, aucune étude sérieuse n’a démontré de risques majeurs pour la santé liés à la PMA. Un suivi médical régulier reste recommandé.

Est-ce que le stress peut réduire mes chances de tomber enceinte ?

Le stress en PMA n’est pas une cause directe d’infertilité, mais il peut affecter votre bien-être global et, par extension, vos chances de réussite. Pour mieux le gérer :

  • Intégrez des moments de détente dans votre quotidien.
  • Faites-vous accompagner par un professionnel si nécessaire.

Comment préserver mon couple dans ce parcours PMA?

La PMA peut mettre le couple à l’épreuve. Voici quelques conseils pour préserver votre relation :

  • Communiquez : partagez vos émotions et vos ressentis avec votre partenaire.
  • Prenez des moments à deux : sortez de la routine médicale pour vous recentrer sur votre relation.
  • Soyez indulgents : ce parcours est exigeant pour chacun.

Dois-je changer mon alimentation ou prendre des compléments alimentaires ?

Adopter une alimentation équilibrée et considérer certains compléments alimentaires peut optimiser vos chances. Consultez un professionnel (médecin ou naturopathe) pour établir un protocole adapté à vos besoins à partir de votre bilan de fertilité.

Que faire après un échec en PMA ?

Les échecs en PMA sont fréquents, mais ils ne signifient pas que tout est perdu. Après une tentative infructueuse :

  • Un bilan complet est réalisé pour ajuster le protocole.
  • Les spécialistes peuvent proposer des solutions alternatives (don d’ovocytes, techniques complémentaires).

Comment savoir quand arrêter mon parcours PMA?

Décider d’arrêter un parcours PMA est une décision profondément personnelle. Posez-vous ces questions :

  • Ai-je exploré toutes les options disponibles ?
  • Est-ce que ce parcours me coûte trop émotionnellement ?
  • Suis-je prête à envisager d’autres projets de vie ?

Prendre cette décision ne signifie pas un échec, mais un choix courageux pour préserver votre bien-être.

Le parcours PMA est unique à chaque femme, mais les doutes et les émotions sont souvent partagés. Si vous ressentez le besoin de soutien, n’hésitez pas à chercher des espaces d’écoute bienveillants ou à vous entourer de professionnels capables de vous accompagner. Vous êtes plus forte que vous ne le pensez, et chaque étape vous rapproche un peu plus de votre projet.

Le parcours de procréation médicalement assistée (PMA) peut soulever de nombreuses questions et inquiétudes. Certaines sont souvent posées aux spécialistes, tandis que d’autres restent taboues ou jugées tr...

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10.12.24

Bilan de fertilité : pourquoi et comment bien se préparer ?

Le bilan de fertilité est une étape essentielle pour comprendre et optimiser ses chances de concevoir un enfant. Il permet d’identifier les causes potentielles d’infertilité et de proposer un accompagnement médical adapté. Que vous soyez en préconception ou dans le cadre d’une PMA (procréation médicalement assistée), voici tout ce que vous devez savoir pour aborder sereinement ce bilan.

Pourquoi réaliser un bilan de fertilité ?

Le bilan de fertilité permet d’évaluer la santé reproductive de l’homme et de la femme. Il aide à comprendre les causes des difficultés à concevoir, d'agir rapidement face à des facteurs influençant la fertilité, et de personnaliser son parcours médical ou naturel pour maximiser ses chances. C’est le point de départ lorsque vous vous tournez vers un médecin spécialisé en fertilité.

Ce bilan vous permet de :

Comprendre votre situation

Le bilan de fertilité permet de comprendre les difficultés à concevoir, car l’infertilité peut concerner autant les hommes que les femmes. En France, 1 couple sur 6 rencontres des difficultés à concevoir, et le bilan est la première étape pour identifier la cause.

Agir rapidement

La bonne nouvelle, c’est qu’une fois qu’on a compris, on peut agir. Réaliser un bilan permet de ne pas perdre de temps et d’envisager des solutions médicales adaptées si nécessaire. Il vous oriente vers la solution la plus adéquate en fonction de ce que révèlera ce bilan, pour mettre toutes les chances de votre côté.

Personnaliser son parcours

Les résultats du bilan de fertilité guident les choix médicaux, qu’il s’agisse de traitements, de complémentation ou d’accompagnement en PMA. Vous aurez aussi des clés pour agir par vous-même, en vous faisant accompagner par une naturopathe par exemple, en adaptant vos protocoles de compléments alimentaires en fonction de votre situation. Souvent redouté, ce bilan est pourtant un grand pas en avant pour améliorer vos chances de conception.

Quels sont les bilans et examens exploratoires ?

Plusieurs examens et bilans sanguins peuvent être prescrits afin d'évaluer et réaliser un diagnostic de votre fertilité.

Le bilan de fertilité pour la femme

Les examens exploratoires comprennent des examens de bases, les plus courant, et des examens plus poussés lorsque que le corps médical à besoin de plus d'informations pour poser un diagnostic précis.

Les examens de base

  • Bilan hormonal : Il évalue le fonctionnement des ovaires et la régularité de votre cycle menstruel. Il permet de mettre en évidence votre équilibre hormonal et de réguler un éventuel déséquilibre. Il évalue aussi votre réserve ovarienne.
  • Imagerie médicale : Une échographie pelvienne est réalisé pour observer les ovaires, l’endomètre et l’utérus, et pour relever d’éventuels symptômes ou anomalies.
  • Exploration des trompes : Hystérosalpingographie pour détecter des obstructions ou malformations des trompes de Fallope, qui peuvent empêcher une grossesse naturelle.

La recherche infectieuse

  • Analyse des antécédents et recherche d’infections pouvant impacter la fertilité (ex. : chlamydia).

Les examens plus avancés :

  • La coelioscopie : Aussi appelée laparoscopie, elle est une procédure chirurgicale utilisée pour examiner et traiter les organes de la cavité pelvienne et abdominale. Elle est souvent réalisée dans le cadre d’un bilan de fertilité lorsque des anomalies suspectées ne peuvent pas être détectées avec des examens non invasifs.
  • L'hystéroscopie diagnostic ou chirurgicale : L’hystéroscopie est une technique qui consiste à examiner l’intérieur de l’utérus à l’aide d’une caméra insérée par le col de l’utérus. Elle peut être diagnostique ou chirurgicale. Elle être réalisé pour visualiser la cavité utérine ou traiter les anomalies détectées.

Pour l’homme

Après avoir exploré les examens destinés aux femmes, intéressons-nous maintenant aux bilans spécifiques pour les hommes, essentiels pour compléter une évaluation globale de la fertilité du couple.

Analyse du sperme

  • Spermogramme : Il permet d’évaluer la qualité, la morphologie, la quantité et la mobilité des spermatozoïdes.
  • Test de migration-survie (TMS) : Évaluer la capacité des spermatozoïdes à migrer et à survivre dans un milieu simulant les conditions naturelles.

Examens complémentaires

  • Échographie testiculaire : Cet examen permet de rechercher s’il y a une varicocèle ou d’obstruction.
  • Bilan hormonal : Pour vérifier les niveaux de testostérone et d’autres hormones liées à la spermatogenèse.

Maintenant que nous avons vu quels sont les principaux examens réalisés lors du bilan de fertilité, nous allons voir comment s'y préparer.

Comment se préparer au bilan de fertilité ?

Cette phase exploratoire est importante et nécessite de s'y préparer du mieux possible pour avancer sereinement dans son projet bébé. Voici quelques recommandations si vous êtes à cette étape de votre parcours de préconception.

Pour la femme

  • Planifiez vos rendez-vous : Votre médecin vous prescrira des examens en fonction des jours de votre cycle (pour obtenir des taux fiables et précis de vos hormones ou avoir une meilleure visibilité en imagerie). Calculer vos cycles peut être utile pour anticiper le calendrier et les prochaines échéances. Cela peut apaiser un peu la charge mentale.
  • Préparez vos questions pour votre médecin : Lors du rendez-vous, il n’est pas rare que, prise par le temps, la pression ou le stress, que l’on oublie de poser des questions importantes. Préparer sa liste de questions à poser en amont du rendez-vous médical est une bonne technique pour ne rien oublier et ressortir avec tous les éléments dont on a besoin. Et n’oubliez pas, il n’y a pas de question bête. C’est votre parcours et votre corps, alors autorisez vous à questionner autant que nécessaire.
  • Préserver vos ressources et votre énergie : Le parcours de préconception, c’est un peu comme une course à pied. Il ne faut pas partir trop vite pour avoir de l’énergie pour atteindre la lignée d’arrivée. Alors on se préserve, on s’économise pour les prochaines étapes. Prenez soin de vous et rechargez vos réserves avec ce qui vous fait du bien.

Pour l’homme

  • Respectez une abstinence de 2 à 7 jours avant le spermogramme : C’est essentiel pour garantir la fiabilité des examens.
  • Maintenez une bonne hygiène de vie et évitez les facteurs de stress : Vous aussi, vous avez un rôle important à jouer dans ce projet bébé. Veillez à votre alimentation, votre sommeil et votre activité sportive. Cela soutiendra aussi votre partenaire dans ces étapes.
  • Exprimez vos ressentis : Vous avez aussi le droit d’être stressé, d’avoir des questions, ou d’être anxieux. Trouvez des espaces pour libérer vos émotions et faites-vous aider si vous en ressentez le besoin.

Conseils pour mieux vivre cette étape

Passer le cap de la consultation spécialisée et du bilan de fertilité, n'est pas toujours simple psychologiquement. Cela nous renvoie au début de la médicalisation de notre parcours de préconception et ce n'est pas vraiment ce dont on avait rêvé ou imaginé. Alors voici quelques conseils pour mieux vivre l'attente et ce parcours de préconception.

Gérez vos émotions

  • Acceptez vos ressentis : Le bilan de fertilité peut être une étape stressante ou chargée d’émotions, notamment à l’approche du diagnostic. Prenez le temps d’accueillir ce qui vient et de vous faire accompagner si la charge émotionnelle est trop importante.
  • Exprimez-vous : Partagez vos doutes ou inquiétudes avec un professionnel, un proche ou dans un groupe de soutien. Trouver un espace d’écoute est essentiel pour avancer plus sereinement. Tout ce qui n’est pas extériorisé est rangé quelque part en vous (découvrez odyssée fertile, un accompagnement holistique pendant votre parcours pma)
  • Restez unis : Si vous êtes en couple, soutenez vous mutuellement. Cette étape est un chemin que vous parcourez ensemble. Prenez du temps à deux, ce projet bébé est avant tout votre histoire d’amour. Si vous vivez ce parcours en solo, trouvez une personne ressource ou un espace (proche, amis, famille, groupe d’entraide) pour partager ce que vous traversez. Vous n’êtes pas seule !

Mettez votre énergie au bon endroit

  • « Lâchez prise » : Fameux concept que l’on met partout mais qui a du sens lorsque que on l’utilise à bon escient. Lâcher prise c’est arrêter de vouloir maîtriser ce qui ne peut pas l’être. Concentrez votre énergie sur ce que vous pouvez contrôler et acceptez de ne pas tout maîtriser. Vous faites de votre mieux chaque jour et, si vous allez bien, le reste suivra.
  • Créez des espaces de détente : Pratiquez des activités relaxantes comme la méditation, la respiration ou le yoga. Accordez-vous des moments de pause pour éviter la surcharge émotionnelle.
  • Continuez à vivre : Ce parcours est exigeant, mais vous avez le droit de profiter de la vie, car la vie c’est maintenant avant tout. Prenez le temps de souffler, de vous accorder du temps seule ou à deux, et de vous faire plaisir.

Trouvez du soutien

  • Rejoignez des groupes dédiés : Échanger dans un cadre bienveillant avec des personnes qui vivent les mêmes étapes que vous peut être d’une grande aide. On ne se sent jamais autant comprise lorsque quelqu’un en face à vécu les mêmes choses que nous [pour en savoir plus sur le groupe de soutien].
  • Consultez un thérapeute spécialisé en pma : Si le stress ou l’anxiété deviennent trop importants, un thérapeute peut vous aider à vous préparer, vous réconcilier avec vos émotions et vous décharger pour avancer sereinement dans votre projet de maternité.

Le bilan de fertilité est une étape clé pour comprendre sa fertilité et avancer vers son projet bébé. Avec une bonne préparation et un accompagnement bienveillant, cette démarche vous rapproche de votre objectif parental.

Le bilan de fertilité est une étape essentielle pour comprendre et optimiser ses chances de concevoir un enfant. Il permet d’identifier les causes potentielles d’infertilité et de proposer un accom...

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24.10.24

Tomber enceinte avec la PMA : quelles chances de succès ?

Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est unique pour chaque couple ou individu, et le temps nécessaire pour tomber enceinte avec la PMA peut varier en fonction de plusieurs facteurs. L'âge de la femme, la cause de l'infertilité, la méthode de PMA utilisée (comme l'insémination artificielle, la FIV ou l'ICSI) et la réponse individuelle aux traitements influencent tous la durée avant d'obtenir une grossesse. Voici un aperçu des éléments clés qui impactent ce délai.

1. Les différentes techniques pour tomber enceinte avec la PMA

Les méthodes de PMA sont variées, chacune ayant des résultats différents en termes de durée et de taux de succès.

  • Insémination artificielle (IA) : Cette technique consiste à introduire des spermatozoïdes directement dans l'utérus au moment de l'ovulation. Cela maximise les chances de conception en rapprochant le spermatozoïde de l'ovule. L'IA est généralement l'une des premières options proposées aux couples ayant des problèmes d'infertilité légère. La procédure est simple et moins invasive que d'autres méthodes de PMA, souvent effectuée en ambulatoire.
  • Fécondation in vitro (FIV) : La FIV est un processus plus complexe. Il commence par une stimulation ovarienne pour obtenir plusieurs ovules, suivie d'une collecte des ovules par une procédure chirurgicale mineure. Les ovules sont ensuite fécondés en laboratoire avec les spermatozoïdes, et les embryons formés sont cultivés avant d'être transférés dans l'utérus. Ce processus peut inclure des étapes supplémentaires comme le choix d'embryons de meilleure qualité pour le transfert ou la congélation des embryons excédentaires pour de futures tentatives.
  • ICSI (Injection Intracytoplasmique de Spermatozoïde) : L'ICSI est une technique spécialisée souvent utilisée lorsque l'infertilité masculine est un facteur. Au lieu de féconder les ovules dans un environnement de culture, un spermatozoïde est injecté directement dans un ovule. Cette méthode améliore les chances de fécondation pour les couples dont les spermatozoïdes présentent des anomalies ou en faible quantité. L'ICSI est souvent intégrée dans un cycle de FIV.

Pour en savoir plus sur la différence entre FIV et Insémination artificielle 

2. Quelles sont mes chances de tomber enceinte avec la PMA ?

Les taux de succès de la PMA dépendent largement de la technique utilisée, de l'âge de la femme et de la cause de l'infertilité :

  • Insémination artificielle : Taux de succès de 10 à 15 % par cycle. Après plusieurs cycles, environ 60 % des femmes parviennent à concevoir avec cette méthode.
  • FIV : Les chances de succès varient selon l'âge. En moyenne, 41 % des couples obtiennent une naissance vivante grâce aux traitements de FIV, ce chiffre prenant en compte les naissances résultant de plusieurs cycles. Les femmes de moins de 35 ans ont un taux de réussite d'environ 40 % par cycle, tandis que ce taux chute à environ 20 % pour celles de plus de 40 ans.
  • ICSI : Les taux de réussite sont comparables à ceux de la FIV, variant de 25 à 30 %.

Il est important de noter que les chances de tomber enceinte avec la PMA augmentent avec le nombre de cycles et un suivi médical attentif. Les études indiquent qu'environ 70 % des couples réussissent à réaliser leur projet parental, que ce soit par la PMA, une conception naturelle ou l'adoption.

3. Facteurs influençant la durée avant une grossesse

Plusieurs facteurs influencent le temps nécessaire pour concevoir avec la PMA :

  • Âge de la femme : L'âge est l'un des facteurs les plus déterminants. Les femmes de moins de 35 ans ont des chances de concevoir plus rapidement, tandis que celles de plus de 40 ans peuvent nécessiter plus de temps et plusieurs cycles.
  • Cause de l'infertilité : Certaines causes, comme des troubles légers de l'ovulation, peuvent être traitées plus rapidement, tandis que des cas plus complexes nécessitent des traitements plus longs.
  • Qualité des ovules et des spermatozoïdes : La qualité des gamètes est essentielle pour la conception. Une bonne réserve ovarienne et des spermatozoïdes de qualité augmentent les chances de succès.
  • Suivi médical : Un bon suivi et des ajustements des traitements peuvent réduire le temps nécessaire pour tomber enceinte avec la PMA.

4. Préparer son corps pour maximiser les chances

La préparation physique et mentale est cruciale pour optimiser les chances de succès en PMA [découvrez les 6 réflexes à adopter lorsqu'on se lance dans un projet bébé] sur Voici quelques conseils:

  • Alimentation équilibrée : Une alimentation riche en nutriments favorables à la fertilité peut améliorer la santé reproductive. Une supplémentation en oméga-3, vitamine D et vitamine B9 sont des bons réflexes à adopter.
  • Gestion du stress : Techniques de relaxation comme la méditation ou le yoga peuvent aider à diminuer le stress, qui peut affecter la fertilité.
  • Activité physique modérée : L'exercice régulier peut contribuer à maintenir un corps sain, ce qui améliore les chances de conception.
  • Arrêt du tabac et de l'alcool : Éliminer ces toxines peut améliorer la qualité des gamètes.

Conclusion

Le temps nécessaire pour tomber enceinte avec la PMA dépend de nombreux facteurs, notamment la technique utilisée, l'âge et l'état de santé du couple. Une bonne préparation physique et mentale est également essentielle pour maximiser vos chances de succès tout au long du parcours PMA.

Sources :

Assistance médicale à la procréation (AMP) · Inserm, La science pour la santé

Quelles sont les chances d'avoir un enfant durant ou après une prise en charge pour FIV ? Une enquête de cohorte rétrospective en France. Numéro thématique. Assistance médicale à la procréation

Agence de la biomédecine - rapport médical et scientifique

Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est unique pour chaque couple ou individu, et le temps nécessaire pour tomber enceinte avec la PMA peut varier en fonction de plusieu...

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17.10.24

Soutien psychologique en PMA : pourquoi est-ce essentiel ?

Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) peut être un chemin complexe, à la fois sur le plan médical et émotionnel. Les épreuves émotionnelles, le stress et les attentes peuvent perturber le bien-être mental, rendant le recours à un soutien psychologique crucial. En tant que thérapeute spécialisée en PMA et praticienne NMO-EMDR, j’accompagne les femmes pour surmonter les défis émotionnels, débloquer les résistances inconscientes et cheminer vers la maternité avec plus de sérénité. Je vous explique ici pourquoi un soutien psychologique en PMA est essentiel.

Pourquoi le soutien psychologique en PMA est crucial pour surmonter les blocages émotionnels

Il peut parfois être difficile de prendre soin de sa santé mentale, car ce domaine reste encore entouré de préjugés, même si les mentalités évoluent. Pourtant, lorsque le mental est en harmonie, le corps peut accomplir bien plus qu’on ne l’imagine. C’est pourquoi un soutien psychologique est essentiel dans ton parcours PMA : il permet de renforcer cette équilibre pour traverser les étapes du désir d'enfant.

Apprendre à accepter les émotions positives et négatives pendant la PMA

La PMA est jalonnée de hauts et de bas, et il est essentiel d'apprendre à accepter ces émotions pour maintenir un équilibre psychologique. Les épreuves du parcours PMA peuvent amener à douter de soi et générer du stress chronique, ce qui nuit à la fois à la santé mentale et à la capacité de conception. Avoir des espaces pour décharger émotionnellement le trop-plein d’émotions est important pour évacuer le stress généré par les étapes du parcours et préserver la confiance en soi et en son corps. Une aide extérieure pourra aussi vous aider à traverser ces émotions, même les plus dures, pour éviter de créer des blocages en tentant de les refouler et en les gardant pour vous.

Comment surmonter l’échec en PMA grâce au soutien psychologique en pma

Les échecs, comme une FIV infructueuse ou une grossesse arrêtée, laissent des traces émotionnelles qui peuvent entraver la suite du parcours. Une étude a montré que le stress associé aux échecs de PMA peut réduire les chances de conception jusqu'à 40 %. La thérapie NMO-EMDR aide à traiter les émotions liées à ces échecs, permettant ainsi de réduire leur impact sur la santé mentale. Par exemple, une patiente que j'ai accompagnée souffrait d'une anxiété intense à l'approche de chaque ponction ovarienne. Grâce à la NMO-EMDR, elle a pu revisiter ses souvenirs douloureux et diminuer significativement son anxiété.

Sources : Infertilité · Inserm, La science pour la santé

L’importance de célébrer les petites victoires dans le parcours PMA

Il est souvent difficile de se réjouir des petites victoires durant la PMA, par crainte de revivre une déception. En thérapie, nous travaillons à reconnaître ces moments de réussite, qu'il s'agisse d'une bonne réponse aux traitements ou d'une amélioration du bien-être général. Célébrer ces étapes renforce la résilience émotionnelle et permet de remplir le réservoir émotionnel de positif. Cette étape est essentielle pour remplir son réservoir d’ondes positives, et avancer sereinement et plus en confiance vers l’avenir.

Débloquer les obstacles émotionnels pour avancer sereinement vers la maternité

Les blocages émotionnels et les croyances limitantes peuvent créer des obstacles invisibles, mais réels, à la conception. Il est donc crucial de les identifier et de les dénouer pour avancer sereinement, grâce à un soutien psychologique spécialisé.

Déjouer les croyances limitantes et l'inconscient en PMA avec la NMO-EMDR

Les croyances telles que "Je ne serai jamais une bonne mère" ou "Mon corps ne fonctionne pas correctement" peuvent induire un stress latent qui agit comme une barrière émotionnelle. La NMO-EMDR est particulièrement efficace pour déprogrammer ces croyances limitantes en modifiant la perception des événements traumatiques. Par exemple, l'histoire d'une patiente ayant perdu un enfant dans le passé peut inconsciemment bloquer sa progression en PMA, en ravivant une peur de l’échec.

Source : Vos croyances limitantes vous emprisonnent - Psychologue.net

Réaligner tête, cœur et corps pour trouver l'équilibre

Les traitements médicaux intensifs de la PMA peuvent dissocier le mental (tête), les émotions (cœur) et le corps. Une de mes clientes n’était pas en confiance avec son protocole médical et n’avait pas envie de commencer. Pour autant, sa raison (sa tête) lui disait d’y aller alors qu’elle était animée par de la colère et un sentiment d’incompréhension (son cœur). L’anxiété était latente car elle n’était pas alignée avec ce qu’elle faisait. En explorant le volet émotionnel, en cherchant l’origine de sa colère et ses besoins, nous avons réussi à réaligner son mental et ses émotions pour passer à l’action sereinement (le début du protocole). Les approches intégratives, comme le dessin thérapeutique, permettent de reconnecter ces dimensions. Une autre de mes clientes a exprimé son ressenti en dessinant son parcours PMA, révélant des émotions non exprimées liées aux échecs passés, ce qui a favorisé un réalignement intérieur.

Se projeter positivement vers l’avenir en gardant l’espoir dans le parcours PMA

Il ne suffit pas de défaire les blocages et de vider son réservoir émotionnel. Il est tout aussi important de maintenir une vision positive pour traverser les épreuves de la PMA.

Techniques pour remplir son réservoir émotionnel de positif

Les techniques de gratitude et de visualisation aident à renforcer l'espoir en ancrant des émotions constructives, même en période d'incertitude. En thérapie, ces pratiques permettent de se reconnecter à des émotions positives et de cultiver une attitude plus sereine. Avec la NMO-EMDR, nous ancrons des pensées positives de soi pour avancer sereinement et garder confiance même en cas de coup dur.

Préserver l’espoir malgré les difficultés rencontrées en PMA

L’espoir peut s'émousser au fil des échecs répétés, mais il est important de le cultiver pour rester motivé. Les recherches montrent que maintenir un état d'esprit positif peut améliorer les chances de conception en réduisant le stress, ce qui est bénéfique pour la fertilité. La NMO-EMDR, en aidant à renforcer les ressources internes, favorise une vision plus optimiste de l’avenir.

Le soutien psychologique en PMA pour préserver son couple et renforcer les liens

La PMA peut mettre à l'épreuve la solidité du couple. Le soutien psychologique permet de préserver la relation en offrant un espace pour libérer la parole, les émotions, et être dans de meilleures conditions pour retrouver son conjoint.

Comment réussir à communiquer efficacement avec son partenaire

Les défis de la PMA peuvent compliquer la communication dans le couple. La thérapie de couple aide à instaurer une communication plus ouverte et à exprimer les émotions de manière constructive, évitant ainsi l'accumulation de non-dits. Entamer une thérapie seule contribue aussi à l’amélioration des relations, à l’expression de ses sentiments et de ses ressentis dans le parcours. Tout est une affaire de système, si je bouge, mon écosystème bouge avec moi. Le travail que vous entreprendrez se répercutera sur votre partenaire de vie.

Maintenir la complicité du couple au-delà des traitements de fertilité

Il est crucial que le couple continue à exister en dehors des traitements médicaux. Je répète souvent à mes clients qu’ils ne sont pas le parcours PMA. Cette épreuve de vie ne les définit pas. Il est important de se reconnecter à ce qui vous unit, à ce qui vous anime ensemble pour ne pas se perdre en route. Là aussi, le soutien psychologique en PMA peut jouer un rôle important.

Ne pas cesser de vivre : se remettre au centre de son parcours

La PMA ne doit pas être le centre unique de votre vie, même s'il est difficile de lutter contre ce phénomène. Il est essentiel de continuer à se recentrer sur soi-même pour ne pas s’oublier, et rester connectée à qui on est. La thérapie brève peut être utile pour vous reconnecter à qui vous êtes vraiment.

Trouver des moments de bonheur et apprécier les plaisirs du présent

Même dans ce parcours difficile, il est possible de trouver des moments de bonheur et de les apprécier pleinement. Cela permet de relâcher la pression. Je dis souvent à mes clientes : la vie, c’est maintenant. Ce parcours PMA peut être long, et beaucoup de femmes et d’hommes sont en apnée durant des mois, voire des années : plus de plaisirs, plus d’activités, de vacances ou de voyages. On s’éteint à petit feu. Recourir à un soutien psychologique en PMA permet de se reconnecter à ce qui vous fait du bien et de garder le cap de la vie que vous souhaitez mener, tout en le conciliant avec votre désir de maternité.

Maîtriser ce que l’on peut contrôler pour lâcher prise en PMA

Le lâcher-prise est un terme à la mode, souvent mal utilisé dans ce parcours de préconception. Lâcher prise, contrairement à ce que l’on dit, ce n’est pas arrêter d’y penser (arrêtez d’essayer, c’est impossible), c’est mettre son énergie au bon endroit. La thérapie aide à distinguer ce qui est sous son contrôle et ce qui ne l’est pas. Cela permet de se concentrer sur des actions bénéfiques pour soi, comme l'amélioration de l'hygiène de vie et la gestion du stress, ou encore ses plaisirs et activités.

Le soutien psychologique en PMA permet de gérer efficacement les émotions intenses qui surgissent tout au long du parcours. Il aide à développer des stratégies pour faire face aux épreuves, préserver la résilience émotionnelle et améliorer le bien-être global. En tant que thérapeute spécialisée, j’utilise des techniques comme la NMO-EMDR pour aider les femmes à surmonter les blocages émotionnels et à favoriser un cheminement serein vers la maternité.

Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) peut être un chemin complexe, à la fois sur le plan médical et émotionnel. Les épreuves émotionnelles, le stress et les attentes peuvent perturber le bien-être mental,...

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27.09.24

Surmonter des blocages inconscients liés à la maternité

La maternité est un chemin, et pour certaines femmes, ce parcours peut être semé d'embûches émotionnelles et psychologiques. Des blocages inconscients peuvent freiner la conception ou rendre l'expérience de la maternité plus stressante qu'elle ne le devrait. En tant que thérapeute pma, mon travail d'accompagnement se situe majoritairement à ce niveau avec les femmes que j'accompagne. Dans cet article, nous allons explorer ces blocages inconscients liés à la maternité, des situations vécues et proposer des solutions pour les surmonter.

Qu'est-ce qu'un blocage inconscient ?

Un blocage inconscient est une barrière mentale ou émotionnelle dont on n'a pas toujours conscience. Ces blocages peuvent influencer nos pensées, comportements et émotions de manière subtile mais puissante. Dans le cadre de la maternité, ces blocages peuvent interférer avec la capacité à concevoir ou à vivre sereinement une grossesse. Ils peuvent être le résultat d'expériences passées, de croyances profondes ou de peurs refoulées

Les causes des blocages inconscients liés à la maternité

Ces blocages inconscients peuvent avoir plusieurs sources :

Les croyances limitantes :

Certaines croyances profondément ancrées, souvent héritées de la famille ou de la société, peuvent créer des tensions internes. Des idées telles que "Je ne serai jamais une bonne mère" ou "La maternité n’est pas faite pour moi" peuvent, de manière inconsciente, altérer les chances de concevoir ou de vivre pleinement sa grossesse. Ces pensées contradictoires envoient un message au cerveau qui entre en conflit avec le désir conscient de devenir mère. Cependant, il est important de souligner qu'il n'y a pas de déterminisme face au projet de maternité. Il est tout à fait possible de rencontrer des blocages liés à la maternité, tout en tombant enceinte. Travailler sur ces blocages peut non seulement faciliter le processus, mais aussi permettre de vivre une grossesse et une maternité plus épanouies par la suite.

Les expériences traumatisantes :

Les traumatismes émotionnels, comme une fausse couche ou des expériences négatives dans l'enfance, peuvent également créer des blocages inconscients liés à la maternité. Ces événements laissent des traces profondes dans le subconscient, influençant le désir ou la capacité à devenir mère. J'ai, par exemple, accompagné une femme qui, dans sa jeunesse, avait pris la décision d’avorter. Bien que ce choix ait été mûrement réfléchi et adapté à sa situation à l'époque, elle avait refoulé une grande partie de ses émotions liées à cet événement. Des années plus tard, elle en est venue inconsciemment à croire qu'elle ne méritait pas de devenir mère aujourd'hui. Un autre exemple concerne une jeune femme qui avait perdu sa sœur pendant son enfance. Bien qu’elle ait fait son deuil, la douleur ressentie par sa propre mère face à cette perte s'était inscrite profondément en elle. Confrontée à son propre désir de maternité, cette peur réémergeait, ravivant l’angoisse de faire face à la même souffrance.

La peur de l'inconnu :

Devenir mère implique de s’aventurer dans l’inconnu. La peur de perdre sa liberté, de ne pas être à la hauteur, ou de rencontrer des complications pendant la grossesse peut provoquer un stress latent, créant une barrière invisible. Bien que les tabous autour de la maternité commencent à se dissiper, celle-ci reste souvent idéalisée dans notre société. La crainte de ne pas être capable de concilier tous les aspects de sa vie, ou de regretter sa vie d’avant, est un questionnement légitime auquel de nombreuses femmes sont confrontées. Chaque émotion a sa place dans ce processus. Il est alors intéressant de s’interroger : d'où vient cette peur ? Est-elle fondée, et comment négocier avec les parties de soi qui désirent simultanément devenir mère tout en préservant un espace de liberté ?

La pression sociale et familiale :

Les attentes des autres peuvent également entraîner des blocages inconscients liés à la maternité. Se sentir obligée de répondre à la pression sociale ou familiale d’avoir des enfants, sans y être émotionnellement prête, peut générer un conflit intérieur. La pression de donner le premier petit-enfant à la famille ou celle d’avoir une fille alors que les grands-parents n’ont eu que des fils, peut inconsciemment peser sur le projet de maternité. Ces attentes extérieures créent parfois des résistances invisibles qui freinent ou compliquent le processus de conception.

Comment identifier les blocages inconscients liés à la maternité ?

On me demande souvent : "Comment puis-je savoir si j’ai des blocages inconscients liés à la maternité ?" Il est vrai qu’identifier un blocage inconscient peut être difficile, car il est, par définition, caché dans le subconscient. Toutefois, certains signaux peuvent indiquer la présence de ces blocages. Il s'agit de prendre le temps d'observer votre comportement, vos émotions et vos rêves, qui peuvent tous être des indicateurs précieux. Voici quelques pistes pour vous aider à identifier un éventuel blocage inconscient.

Répétition de schémas

Si vous remarquez que vous êtes confrontée aux mêmes obstacles de manière récurrente dans votre parcours de préconception, cela peut signaler un blocage inconscient. Prenons l’exemple d’une femme que j’ai accompagnée. À chaque étape clé de son parcours PMA, elle se retrouvait dans un schéma de procrastination, repoussant sans cesse ses rendez-vous médicaux ou reportant ses décisions concernant les traitements. Malgré son désir fort de tomber enceinte, un mécanisme interne la poussait toujours à ralentir le processus. En explorant son histoire, nous avons découvert qu’elle avait peur de devenir une mère "absente", comme sa propre mère l’avait été pour elle. Ce schéma répétitif cachait donc une angoisse inconsciente liée à son propre vécu.

Émotions intenses

Les émotions sont de puissants indicateurs de ce qui se passe en nous, même à un niveau inconscient. Si vous ressentez des émotions disproportionnées par rapport à la situation, cela peut révéler la présence d’un blocage. Par exemple, une de mes clientes éprouvait une anxiété démesurée avant chaque ponction, à un point où elle devenait physiquement malade. Après avoir exploré cette réaction, elle s'est rendue compte que cela faisait écho à une peur de l'intrusion et de la perte de contrôle liée à une expérience passée où elle avait ressenti une grande vulnérabilité. Chaque étape médicale ramenait inconsciemment cette ancienne peur à la surface, et ces émotions intenses agissaient comme une barrière dans son parcours de préconception.

Une autre femme que j’ai accompagnée se sentait envahie par une tristesse à l'idée d'assister à des annonces de grossesse dans son entourage. Bien que consciente de son désir d’enfant, cette tristesse révélait un profond sentiment d’injustice lié à une ancienne blessure, celle de la perte d'un parent durant son enfance. Cette émotion, toujours présente, bloquait sa capacité à se projeter sereinement dans la maternité.

Rêves récurrents

Les rêves sont souvent une fenêtre ouverte sur notre inconscient. Si vous faites des rêves récurrents liés à la maternité, à la grossesse ou même à votre parcours PMA, cela peut être une invitation de votre subconscient à explorer ces thèmes plus en profondeur. J'ai travaillé avec une femme qui faisait régulièrement des cauchemars où elle perdait son enfant ou n'arrivait pas à le protéger. Ces rêves l'ont alertée sur une peur profondément ancrée de ne pas être capable de garantir la sécurité de son futur enfant. En discutant de son histoire, elle a évoqué des souvenirs de son enfance, marquée par un sentiment d'abandon lié au divorce de ses parents. Ces rêves étaient une manière pour son inconscient d’exprimer ces peurs refoulées, créant ainsi un blocage émotionnel dans son désir de devenir mère.

Une autre cliente se voyait souvent enceinte dans ses rêves, mais chaque fois, elle se retrouvait perdue ou incapable d'accoucher. Ces rêves récurrents reflétaient son sentiment d’impuissance face à l’infertilité et son incapacité à "aboutir" dans son projet. Explorer ces rêves lui a permis de comprendre qu’elle associait inconsciemment la maternité à une réussite personnelle qu’elle croyait ne pas mériter, issue d'une faible estime de soi nourrie par des expériences passées.

Surmonter les blocages inconscients liés à la maternité : les outils thérapeutiques

Heureusement, il existe plusieurs outils et techniques pour surmonter ces blocages inconscients. Ces outils sont efficaces mais l'atteinte de l'objectif ne dépend pas que du thérapeute en face de vous. Vous avez également votre part à jouer pour débloquer et dénouer vos traumatismes ou émotions.

La NMO (Neurothérapie par les Mouvements Oculaires)

La NMO, technique associée à l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), est une méthode de désensibilisation par les mouvements oculaires qui permet de traiter des traumatismes émotionnels profonds. En revisitant des souvenirs douloureux tout en stimulant des mouvements oculaires, cette technique aide à "déprogrammer" les schémas émotionnels limitants. Une femme que j'ai accompagnée ressentait une intense anxiété chaque fois qu’elle devait passer une échographie, ce qui rendait son parcours PMA extrêmement difficile. Grâce à plusieurs séances de NMO, elle a pu travailler sur un traumatisme lié à une intervention médicale vécue dans son enfance, et ainsi réduire significativement son niveau de stress lors des examens médicaux. La NMO permet aussi de diminuer la charge émotionnelle associée à certaines étapes de la PMA, ce qui peut atténuer le stress et l’anxiété de manière durable.

L’hypnose

L’hypnose est un autre outil thérapeutique qui permet d’accéder à l’inconscient et de dénouer des blocages cachés. En état hypnotique, l’esprit est plus réceptif aux suggestions, ce qui facilite l’exploration des peurs et des croyances limitantes qui peuvent être à l’origine des blocages.

Le dessin thérapeutique

Le dessin est un outil puissant qui permet d’exprimer ce qui ne peut pas toujours être dit avec des mots. En dessinant son parcours PMA ou ses ressentis face à la maternité, on peut révéler des blocages inconscients de manière visuelle et intuitive. Une cliente a, par exemple, dessiné un chemin brisé en représentant son parcours PMA. Ce simple dessin a mis en lumière son sentiment d’échec face aux tentatives infructueuses. Nous avons travaillé sur cette image pour reconstruire un chemin plus fluide et plein d’espoir, ce qui lui a permis de modifier son état d’esprit vis-à-vis de son parcours. L'art, par sa nature non verbale, permet de contourner les barrières mentales conscientes et d'explorer les aspects plus profonds de l’inconscient.

L’écriture thérapeutique

L’écriture est une autre méthode pour aller à la rencontre de ses émotions cachées. Rédiger une lettre à soi-même, à son enfant à naître ou à son futur enfant permet de donner une voix aux peurs, aux doutes et aux croyances refoulées. Une femme que j'ai accompagnée a écrit une lettre à son futur enfant dans laquelle elle a exprimé son désespoir face aux échecs successifs de la PMA. À travers cet exercice, elle a pris conscience qu’elle portait en elle la croyance que "l’échec" était inévitable. Ce processus d’écriture lui a permis de libérer cette croyance et d’adopter un regard plus bienveillant sur son parcours. L’écriture thérapeutique ouvre un espace pour libérer des émotions enfouies et pour donner de nouvelles significations à ses expériences.

Les tirages de cartes

Les tirages de cartes peuvent sembler inhabituels dans un contexte thérapeutique, mais ils offrent une approche intuitive pour explorer les blocages inconscients. Les symboles et les messages des cartes permettent de toucher des émotions et des croyances qui ne sont pas toujours accessibles par la parole. Par exemple, lors d’une séance, une cliente a tiré une carte représentant une barrière. En discutant de son interprétation, elle a réalisé qu’elle se sentait "bloquée" par la peur d’échouer à nouveau dans sa prochaine tentative de FIV. Ce tirage a servi de catalyseur pour identifier une peur latente et travailler dessus. Les cartes peuvent ainsi fournir des pistes inattendues pour débloquer des émotions profondes.

Les cercles de paroles

Les cercles de paroles offrent un espace sécurisé où les femmes peuvent partager leurs expériences et émotions avec d’autres qui traversent des situations similaires. Ces moments de partage sont particulièrement puissants pour prendre conscience de blocages inconscients. Une de mes participantes, lors d'un cercle de paroles, a pris conscience pour la première fois de sa peur de décevoir son conjoint en cas d’échec du parcours PMA, simplement en écoutant une autre femme partager un sentiment similaire. Cette prise de conscience lui a permis d'entamer un travail pour alléger la pression qu’elle se mettait inconsciemment. Participer à ces cercles permet de se sentir moins seule et d’ouvrir des portes vers une exploration plus profonde de ses émotions.

Se libérer pour avancer sereinement vers la maternité

Surmonter les blocages inconscients liés à la maternité n'est pas un processus instantané, mais il est tout à fait possible avec les bonnes techniques et un accompagnement adapté. En identifiant et en travaillant sur ces blocages, vous pourrez non seulement vous libérer émotionnellement, mais aussi vous préparer à vivre votre maternité de manière plus sereine et épanouissante.

Chaque femme est unique, et les raisons de ces blocages varient. L’essentiel est de se donner le temps et l’espace pour les explorer et les comprendre, afin d’avancer vers la maternité avec plus de légèreté et de confiance.

Pour plus d'informations : www.odysseefertile.com 

 

 

 

La maternité est un chemin, et pour certaines femmes, ce parcours peut être semé d'embûches émotionnelles et psychologiques. Des blocages inconscients peuvent freiner la conception ou rendre l'expérience d...

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18.09.24

Soutenir son partenaire en PMA : conseils pratiques pour les couples

Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est souvent un véritable marathon émotionnel pour les couples. En plus des défis médicaux, la PMA peut provoquer des tensions au sein de la relation, car chaque partenaire peut vivre cette expérience différemment. Dans cet article, nous allons explorer comment soutenir son partenaire en PMA, de manière bienveillante et efficace pendant cette période délicate, et comment renforcer la relation face aux épreuves de la PMA.

Comprendre les émotions pour soutenir son partenaire en pma

Le parcours PMA est souvent ponctué d’espoirs, de déceptions et de frustrations, autant pour la personne qui subit les traitements médicaux que pour son partenaire. Chacun peut ressentir une série d’émotions très variées, notamment de la tristesse, de l’anxiété, ou même un sentiment d’impuissance. On évoque souvent l’expression de « montages russes émotionnelles », pour qualifier le flux d’émotions que l’on peut ressentir dans ce parcours.

Alors voici quelques clés pour mieux comprendre les émotions de son partenaire :

  • Le stress et l’anxiété : Chaque étape de la PMA est remplie d’incertitudes. Attendre les résultats des examens, des traitements ou des tentatives peut être une véritable source d'anxiété. Vous et votre partenaire pouvez être sujet à des sources de stress, mais peut-être pas aux mêmes étapes du processus. Exemple : Une femme peut être plus stressée à l’approche d’une ponction ou d’un examen, son partenaire lui, peut être d’avantage stressé à l’annonce du diagnostic. Ces différentes façons d’appréhender le parcours PMA peut être aussi sources de stress lorsque l’on ne se sent pas connecté aux émotions de son partenaire.
  • Le sentiment de solitude : Même si le parcours PMA concerne de plus en plus d’hommes et femmes, et même si on traverse parfois cette épreuve à deux, la personne qui subit les traitements peut se sentir seule face aux changements physiques et hormonaux, ainsi qu’aux responsabilités émotionnelles qu’impliquent le processus. Il est fréquent qu’une femme se sente isolée, même si elle est entourée d’amis, de famille et de son partenaire.
  • L'épuisement physique et mental : Les traitements hormonaux, les rendez-vous médicaux fréquents, et l’attente peuvent mener à un épuisement profond. Conjuguer également son parcours avec sa vie professionnelle et ses contraintes peuvent peser lourd et ajouter du stress. Il est important d'en avoir conscience pour offrir un soutien adapté.

Comment soutenir émotionnellement son partenaire

Soutenir son partenaire en PMA ne se résume pas à être présent physiquement, il s'agit aussi de fournir un soutien émotionnel. Voici quelques conseils pour y parvenir :

  • Écouter sans jugement : L’écoute active est essentielle. Offrir à son partenaire un espace pour s'exprimer sans minimiser ses ressentis ou apporter des solutions immédiates permet de libérer les tensions.
  • Exprimer ses propres émotions : Il est tout aussi important de partager ses propres sentiments. Cela permet à son conjoint de se sentir moins seul ou de mieux comprendre certaines réactions ou comportements. Le parcours PMA affecte les deux partenaires, et en parler ensemble renforce la compréhension et la connexion du couple.
  • Créer un dialogue ouvert : Parlez régulièrement de vos ressentis, de vos peurs et de vos espoirs concernant le parcours. L’objectif est de faire de la communication un outil de renforcement du couple, plutôt qu’un sujet d’inquiétude.
  • Respecter le rythme de l'autre : Chacun peut avoir des façons différentes de vivre le parcours PMA. Respecter ces différences, sans forcer son partenaire à réagir comme soi, est crucial pour préserver un équilibre et de pas pressuriser l'autre.

Gérer la pression extérieure

Le parcours PMA est souvent entouré d'attentes et de pressions extérieures, que ce soit de la famille, des amis ou de la société en général. Voici comment aborder cette situation en tant que couple :

  • Fixer des limites claires : Il est important d'établir ensemble ce que vous souhaitez partager avec votre entourage et ce qui relève de votre intimité. Vous n'êtes pas obligés de donner des détails à tout le monde. A vous de fixer votre plan de communication.
  • Éviter les comparaisons : Chaque parcours PMA est singulier. Il peut être tentant de se comparer à d'autres couples, mais cela ne fait qu’ajouter du stress. Concentrez-vous sur votre propre cheminement et vos étapes à franchir.
  • S'accorder des moments de répit : Le parcours PMA peut prendre toute la place dans le quotidien du couple. Il est important de planifier des moments de détente ensemble, loin des préoccupations médicales, pour préserver la complicité et des moments de plaisir seul ou partagé. Vous êtes bien plus que ce parcours médical, ne l'oubliez pas.

Prendre soin de son couple pendant la PMA

La PMA peut être une épreuve qui fragilise la relation. Voici quelques conseils pour préserver et même renforcer le couple pendant cette période difficile :

  • Planifier des moments de qualité : Même si le parcours PMA est intense, prenez le temps de vous retrouver pour des activités agréables en dehors des rendez-vous médicaux. Que ce soit un dîner, une sortie ou une activité relaxante, ces moments contribuent à maintenir la connexion émotionnelle.
  • Prendre soin de l'intimité : Les traitements et le stress peuvent impacter l'intimité physique du couple. Il est important de se rappeler que l’intimité ne se limite pas aux rapports sexuels. Les câlins, les mots doux, et les gestes de tendresse sont tout aussi importants.
  • Chercher un soutien extérieur si nécessaire : N’hésitez pas à consulter un thérapeute de couple ou un professionnel spécialisé dans l’accompagnement des couples en PMA. Cela peut vous offrir un espace neutre pour aborder vos difficultés et vous soutenir mutuellement.

Se soutenir mutuellement face aux échecs et aux succès

Dans un parcours PMA, il y a des moments de réussite, mais aussi des échecs. Voici quelques pistes pour soutenir son partenaire en pma dans les deux cas :

  • Face aux échecs : Un échec, que ce soit une tentative infructueuse ou une fausse couche, peut provoquer un chagrin immense. Il est essentiel de reconnaître la douleur de l’autre sans chercher à l’atténuer rapidement. Laissez à chacun le temps de faire son deuil et exprimez votre présence inconditionnelle [Retrouvez l'article : faire face à la déception en parcours pma : mes conseils pour avancer].
  • Face aux réussites : Si la PMA aboutit à une grossesse, la joie peut être accompagnée de craintes ou d’incertitudes. Continuez à dialoguer et à soutenir votre partenaire pour qu’elle se sente en sécurité émotionnellement.

Préserver sa propre santé mentale pendant le parcours

Le soutien de son partenaire est essentiel, mais il est tout aussi important de prendre soin de soi pour éviter l’épuisement émotionnel. Voici quelques stratégies pour maintenir son équilibre :

  • Partager la charge émotionnelle : Ne portez pas seul(e) le poids du soutien. Il est important que vous puissiez aussi exprimer vos ressentis et recevoir du soutien, que ce soit de votre partenaire, d’un proche ou d’un thérapeute.
  • Se donner des moments de répit : Accordez-vous des moments pour vous recentrer, que ce soit par des activités relaxantes, du sport ou simplement du temps pour vous-même.
  • S'entourer d'un réseau de soutien : Parler avec d’autres personnes vivant la même situation ou rejoindre un groupe de soutien pour couples en parcours PMA peut vous offrir des ressources précieuses pour mieux vivre cette période.

En conclusion, soutenir son partenaire en PMA demande de la compréhension, de la patience et une communication ouverte. Ce processus, bien que souvent difficile, peut également renforcer les liens du couple et permettre de traverser ensemble ces épreuves avec plus de résilience. En prenant soin l’un de l’autre, vous faites de votre relation un véritable pilier pendant ce parcours vers la parentalité.

Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est souvent un véritable marathon émotionnel pour les couples. En plus des défis médicaux, la PMA peut provoquer des tensions au sein de la relation, car chaque parten...

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12.07.24

Perturbateurs endocriniens et impacts sur la fertilité : comment s'en protéger

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques qui interfèrent avec le système hormonal, perturbant ainsi les fonctions normales du corps, notamment le système reproducteur. Ces substances omniprésentes se trouvent dans de nombreux produits quotidiens, des emballages plastiques aux produits de nettoyage, en passant par certains aliments. Comprendre leur impact sur la santé, particulièrement sur la fertilité, et adopter des gestes pour les éviter est essentiel pour protéger notre bien-être.

[ Pour découvrir la plateforme d'outils pluridisciplinaires pour soutenir ta fertilité ] 

Qu'est-ce qu'un perturbateur endocrinien ?

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques présentes dans notre environnement quotidien. Ils peuvent interférer avec le système endocrinien, c'est-à-dire le réseau complexe de glandes et d'hormones qui régule de nombreux processus physiologiques, y compris la reproduction.

Exemples de perturbateurs endocriniens courants

Voici quelques exemples de perturbateurs endocriniens fréquemment rencontrés et leurs sources :

  • Bisphénol A (BPA) : Utilisé dans les plastiques alimentaires et les résines époxy.
  • Phtalates : Présents dans les plastifiants, les cosmétiques et les produits de soin personnel.
  • Pesticides : Tels que le DDT et le glyphosate, utilisés en agriculture.
  • PCB : Produits chimiques industriels interdits mais persistants dans l'environnement.
  • Dioxines : Sous-produits de certains processus industriels et de la combustion de déchets.

Où se trouve les perturbateurs endocriniens ?

Les perturbateurs endocriniens peuvent être trouvés dans une variété de produits que nous utilisons tous les jours. Voici quelques sources courantes :

  • Emballages plastiques : Les phtalates et le bisphénol A (BPA) sont couramment utilisés dans les plastiques pour les rendre souples et résistants. Ces substances peuvent migrer dans les aliments et boissons qu'ils contiennent.
  • Produits de nettoyage : De nombreux nettoyants ménagers contiennent des alkylphénols et d'autres PE, qui peuvent se retrouver dans l'air et sur les surfaces domestiques.
  • Cosmétiques : Les parabènes et les phtalates sont souvent présents dans les produits de soin de la peau, les parfums et le maquillage.
  • Aliments transformés : Les résidus de pesticides et les additifs alimentaires peuvent contenir des PE, tout comme les conserves et les emballages alimentaires.
  • Produits ménagers : Les retardateurs de flamme, présents dans les meubles, les textiles et les appareils électroniques, peuvent également agir comme PE.

Il est crucial d'identifier ces sources pour minimiser notre exposition à ces substances nocives.

Perturbateurs endocriniens et impacts sur la fertilité 

Les perturbateurs endocriniens peuvent altérer la fertilité de plusieurs façons :

  1. Déséquilibre hormonal : Les PE peuvent imiter, bloquer ou altérer les niveaux d'hormones naturelles dans le corps. Par exemple, ils peuvent perturber les hormones sexuelles comme les œstrogènes et les androgènes, qui sont cruciales pour le développement et la fonction reproductive.
  2. Altération du développement reproductif : Une exposition aux PE pendant les périodes critiques de développement, comme la grossesse ou la puberté, peut entraîner des anomalies dans le développement des organes reproducteurs. Chez les hommes, cela peut inclure une diminution de la qualité du sperme ou des malformations génitales. Chez les femmes, cela peut conduire à des troubles menstruels et à des anomalies de l'ovulation.
  3. Impact sur la gamétogenèse : Les PE peuvent affecter la production et la qualité des gamètes (spermatozoïdes et ovocytes), ce qui peut réduire les chances de conception.
  4. Endométriose et fibromes utérins : Certaines études suggèrent que l'exposition aux PE est associée à un risque accru de développer des conditions gynécologiques comme l'endométriose et les fibromes utérins, qui peuvent entraver la fertilité.

Les impacts des perturbateurs endocriniens sur la fertilité féminine

Chez les femmes, les perturbateurs endocriniens peuvent perturber le cycle menstruel, réduire la qualité des ovocytes et interférer avec l'implantation de l'embryon. Ils sont également associés à un risque accru de fausses couches, d'endométriose et de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Les PE peuvent altérer la production et la régulation des hormones essentielles à la reproduction, comme l'œstrogène et la progestérone.

Les impacts des perturbateurs endocriniens sur la fertilité masculine

Chez les hommes, les PE peuvent réduire la production de spermatozoïdes, altérer leur qualité et diminuer la motilité. Ils sont aussi liés à des anomalies dans la morphologie des spermatozoïdes et à une diminution des niveaux de testostérone. Ces effets combinés peuvent entraîner une baisse significative de la fertilité masculine.

Comment s'en protéger ?

Pour protéger sa fertilité, voici quelques mesures pratiques pour minimiser l'exposition aux perturbateurs endocriniens :

  1. Choisir des produits sans BPA et phtalates : Utilise des contenants en verre, en acier inoxydable ou en céramique plutôt que des plastiques. Préférer les bouteilles, les bocaux et les tupperwares en verre pour conserver les aliments. Vérifie les étiquettes des produits de soin personnel pour éviter les phtalates.
  2. Opter pour des aliments biologiques : Les produits biologiques sont moins susceptibles de contenir des résidus de pesticides.
  3. Éviter les aliments transformés et en conserve : Privilégie les aliments frais et évite les produits en conserve qui peuvent contenir du BPA. Consommer des aliments frais, biologiques et non transformés autant que possible. Laver et éplucher les fruits et légumes pour réduire les résidus de pesticides.
  4. Aérer ton domicile : Les PE peuvent se trouver dans les poussières domestiques et l'air de ton domicile. Assure-toi de bien ventiler et de nettoyer régulièrement ton intérieur.
  5. Utiliser des produits ménagers naturels : Remplace les produits de nettoyage chimiques par des alternatives naturelles comme le vinaigre et le bicarbonate de soude.
  6. Éviter les plastiques : Utilise des contenants en verre, en acier inoxydable ou en céramique pour les aliments et les boissons. Éviter de chauffer des aliments dans des récipients en plastique
  7. Choisir des produits cosmétiques naturels : Opter pour des produits sans parabènes, phtalates et autres PE. Privilégier les produits certifiés biologiques.
  8. Lire les étiquettes et repérer les faux labels : Apprendre à reconnaître les ingrédients à éviter et repérer les faux labels

Les perturbateurs endocriniens représentent une menace significative pour la fertilité. Leur omniprésence dans notre environnement quotidien rend leur évitement difficile, mais pas impossible. En adoptant des pratiques de vie plus conscientes et en favorisant des choix de produits plus sûrs, il est possible de réduire l'exposition à ces substances nuisibles et de protéger ainsi notre santé reproductive. La prise de conscience et l'éducation sur les perturbateurs endocriniens sont essentielles pour encourager des changements à l'échelle individuelle et sociétale, visant à diminuer leur impact sur notre fertilité et notre santé globale.

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques qui interfèrent avec le système hormonal, perturbant ainsi les fonctions normales du corps, notamment le système reproducteur. Ces substances omniprésentes ...

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20.06.24

Comment aider une amie en parcours PMA : conseils pratiques

Le parcours de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) est souvent rempli de défis émotionnels, physiques et psychologiques. Pour une femme en parcours PMA, le soutien de son entourage peut faire une différence significative pour surmonter les épreuves et trouver la force d'avancer vers son projet de devenir mère. Mais comment offrir une aide véritablement bénéfique ? Comment éviter les maladresses dans ce parcours pma déjà si difficile ?

En tant que thérapeute, spécialisée dans l'accompagnement des femmes en parcours PMA, je vais te partager ici quelques conseils concrets pour apporter à ton amie une aide réelle et bienveillante, et te positionner comme personne ressource pour les proches qui vivent ce parcours.

 

Sois présent(e) pour vraiment comprendre ce qu’elle traverse

Lorsqu'on souhaite aider une amie en parcours PMA, il est souvent difficile de savoir comment s'y prendre. Quelles questions peut-on réellement poser ? Risque-t-on d'être trop intrusif ? Et si on ne pose pas de questions, va-t-elle penser qu'on se désintéresse de ce qu'elle vit ? Sommes-nous vraiment légitimes pour l'écouter alors que nous ne connaissons pas ces difficultés nous-mêmes ?

Je suis certaine que tu t'es déjà posé ces questions si une femme ou un couple de ton entourage traverse ce parcours. Voici quelques pistes qui pourraient t'aider :

Prend le temps de l’écouter activement

L'écoute active est cruciale. Ton amie en parcours PMA a besoin de se confier et de partager ses émotions, parce que crois moi elle vit des montagnes russes internes qui nécessitent qu'elle évacue, dans un cadre empathique et bienveillant. Prend le temps de l'écouter sans interruptions, sans jugements. Offre-lui un espace où elle peut vider son sac en toute sécurité, loin des conseils non sollicités. Ce qu’elle ressent n’appelle pas forcément de réponse, mais juste une oreille attentive, une épaule ou des bras pour la soutenir.

Sois présent(e) même dans les moments de silence

Parfois, ton amie n'aura peut-être pas envie de parler. Cela ne signifie pas que tout va bien. Ta présence, même dans ces moments, peut être réconfortante. Parfois, le simple fait de savoir que quelqu'un est là, prêt à écouter quand elle sera prête à parler, suffit à alléger un peu le poids du parcours PMA. N'hésite pas à poser un cadre avec elle pour la mettre à l'aise et lui donner l'opportunité d'échanger, mais aussi de garder le silence si elle le souhaite. Cela peut être une phrase toute simple : " Je suis là si tu as besoin de parler mais aussi là si tu as besoin de te changer les idées et de garder le silence sur ce que tu traverses".

 

La clé pour aider une amie en parcours PMA : éviter les conseils non sollicités

La maternité suscite toutes sortes de commentaires et de jugements, que ce soit de la part de ceux qui l'ont déjà vécue, de ceux qui attendent l'enfant à venir, ou encore de la société, qui impose souvent l'idée qu'une femme doit "devenir" mère. Ces avis et conseils non sollicités peuvent être particulièrement violents, car ils rappellent sans cesse les difficultés et la condition de celles qui traversent un parcours de PMA.

Si tu souhaites vraiment aider une amie en parcours pma, évite de lui donner des conseils non demandés. Avant de partager une suggestion, demande-lui d'abord si elle est ouverte à recevoir des conseils. Respecter ce besoin de validation est crucial, car cela montre que tu considères ses sentiments et sa situation avec délicatesse et empathie

Respecte son besoin de demander de l’aide

Ton amie reçoit probablement déjà beaucoup de conseils de toutes parts, sans les avoir demandés : « Tu as qu’à partir en vacances", "Tu verras ça viendra tout seul », « Tu as essayé la naturopathie ? » ou encore « Ça viendra quand tu arrêteras d’y penser ! ». Après tout cela, il est important de respecter son espace en évitant d'ajouter à ce flot d'opinions des conseils non sollicités. Si elle a besoin de ton avis, elle saura te le demander. En attendant, ton rôle principal est de lui offrir une oreille attentive et de la soutenir sans la juger.

 

Propose lui des moments de distraction

Souvent, lorsqu'on traverse un parcours de PMA et que les tentatives se multiplient, il devient difficile de "sortir la tête de l'eau". Pour elle, plus rien ne compte autant que ce bébé tant désiré, et ton amie peut avoir tendance à s'oublier. Son esprit est constamment focalisé sur les traitements, les rendez-vous médicaux et les résultats, ce qui peut la submerger et l'empêcher de penser à son propre bien-être.

Dans ces moments-là, il est crucial de lui rappeler l'importance de prendre soin d'elle-même. Encourage-la à se ménager des moments de détente, à s'accorder des pauses pour se ressourcer, et à se souvenir qu'elle est bien plus que ce parcours médical. Parfois, l'accompagner dans une activité relaxante ou simplement être présent(e) pour elle peut faire une énorme différence. En aidant ton amie à retrouver un équilibre, tu l'aideras non seulement à traverser cette période difficile, mais aussi à préserver sa santé mentale et émotionnelle.

Offre-lui des activités pour se changer les idées

Les rendez-vous médicaux, les traitements et l'attente peuvent être épuisants et surtout très contraignants. Propose à ton amie des moments de distraction pour alléger sa charge mentale. Que ce soit une sortie au cinéma, une promenade au parc, ou simplement une soirée tranquille à regarder des films, ces moments peuvent offrir un répit bienvenu, loin du planning des piqûres et des échéances médicales à venir.

Prend l'initiative dans l'organisation

Ton amie peut ne pas avoir l'énergie ou la volonté d'organiser des activités sociales. Prend l'initiative de planifier ces moments de détente. Elle appréciera le fait que tu aies pensé à elle et que tu l'aides à sortir de son quotidien stressant.

 

Offre de l’aide concrète dans son quotidien

Lorsque l'on traverse une situation difficile, il peut être complexe pour beaucoup d'entre nous de savoir demander de l'aide, même si nous en avons vraiment besoin. La peur de déranger, de se montrer en situation de faiblesse ou de se confronter aux jugements extérieurs peut nous freiner. Ainsi, il est souvent plus facile de se replier sur soi-même, aggravant ainsi le sentiment d'isolement.

Pour aider efficacement une amie en difficulté, sans qu'elle ait à le demander, il est essentiel de trouver un juste équilibre entre l'offre de soutien et le respect de son intimité. Propose ton aide de manière discrète et empathique. Offrir ton soutien inconditionnel sans imposer ta présence ou tes solutions.

Allège sa charge mentale

Le parcours PMA est souvent accompagné d'une charge mentale immense. Propose lui de l'aide concrète : faire des courses, préparer un repas, l'accompagner à un rendez-vous médical ou même simplement être là pour une tâche banale. Ces gestes pratiques peuvent alléger son quotidien et lui montrer que tu es là pour elle.

Sois proactive et prête à aider

N'attend pas toujours qu'elle demande de l'aide. Montre-toi proactive en suggérant des manières spécifiques de lui apporter du soutien. Cela peut être aussi simple que de lui envoyer un message pour lui demander comment elle va ou de lui apporter son café préféré.

 

Être présente pour aider une amie en parcours PMA signifie offrir un soutien inconditionnel. Cela implique de l’écouter, de respecter son espace, de proposer des distractions et de l’aider concrètement dans son quotidien. En suivant ces conseils, tu pourras devenir une source précieuse de réconfort et de soutien pour elle durant cette période difficile, et l’aider à traverser un peu plus sereinement cette étape si complexe de sa vie.

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Le parcours de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) est souvent rempli de défis émotionnels, physiques et psychologiques. Pour une femme en parcours PMA, le soutien de son entourage peut faire une différence signific...

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19.06.24

Comment l'analyse transgénérationnelle peut aider à comprendre une fausse couche ?

Une fausse couche est un événement douloureux et souvent traumatisant pour les couples qui en font l'expérience. Outre les aspects physiques et émotionnels immédiats, cet événement peut également avoir des répercussions profondes sur le plan psychologique, tant pour les personnes directement concernées que pour leurs familles plus élargies.

Et c’est bien de cela dont on va parler ici :

- En quoi une fausse couche concerne-t-elle d’autres femmes dans ma famille ?

- En quoi les fausses couches des femmes avant moi peuvent impacter ma grossesse ?

En tant que thérapeute en Psychogénéalogie, j'ai observé comment l'analyse transgénérationnelle peut apporter un éclairage précieux sur les expériences de fausse couche. Dans cet article, nous explorerons les différentes dimensions de ce phénomène à la lumière de la Psychogénéalogie.

L'analyse transgénérationnelle, qu’est-ce que c’est ?

L'analyse transgénérationnelle examine les schémas, les traumatismes et les dynamiques familiales qui se transmettent souvent inconsciemment de génération en génération. Dans le contexte d'une fausse couche, cela implique d'explorer les histoires familiales des parents ou des grands parents pour identifier les répétitions dans l’arbre.

Les influences transgénérationnelles sur une fausse couche :

Il est fréquent de constater des schémas répétitifs de fausses couches au sein d'une même lignée familiale. Ces répétitions peuvent être le résultat de plusieurs facteurs transgénérationnels, tels que les deuils non résolus, les traumatismes non exprimés ou les secrets de famille. Par exemple, une mère ayant vécu une fausse couche non résolue peut transmettre inconsciemment cette blessure à sa fille, qui pourrait également expérimenter des difficultés similaires.

A ce stade je mets un point d’attention : il ne s’agit pas de dire que nous sommes conditionnés par cette histoire familiale ! En revanche elle impacte fortement ce que nous vivons à l’échelle individuelle.

Pourquoi ? Parce que la famille est un système, et dans une logique systémique, ce qui impacte une personne a forcément des répercussions sur d’autres.

Le monde fonctionne déjà comme un système (une crise qui se passe dans un autre pays a des répercussions sur nous). Dans la famille, cette logique systémique explique justement le glissement d’un traumatisme.

Au-delà d'une fausse couche, le deuil périnatal

Fausse couche, IMG, enfant mort né… tous ces sujets sont englobés dans le deuil périnatal et concernent inévitablement la lignée.

Quel que soit le stade de la perte, la douleur provient du fait de dire au revoir à l’enfant non rencontré. Cette perte est accompagnée d’un vide physique, or ce vide prend parfois de la place énorme dans l’esprit des parents. D’autant que l’on doit aussi réaliser le deuil de la non parentalisation..

Comme ces non naissances sont mal accompagnées socialement, elles sont souvent cachées dans la famille. D’ailleurs, aucun arbre généalogique ne les mentionne ! C’est pourquoi en Psychogénéalogie on redonne sa place à chaque grossesse en les représentant sur le génogramme (=un arbre généalogique complet).

Pourquoi ce travail est indispensable ?

L’impact direct de chaque non naissance concerne l’accueil de l’enfant suivant. Si les parents sont en plein deuil au moment de la conception de l’enfant suivant, l’enfant peut être chargé de la mission de consoler ses parents ainsi que celle de remplacer le précédent.

En plus de cela, l’enfant qui nait après un deuil périnatal peut se retrouver porteur de projections appartenant plutôt à l’enfant d’avant lui. Ce sont ces enfants très en avance qui ont incarné au plus profond d’eux-mêmes cette croyance (inconsciente) qu’il fallait rattraper l’enfant d’avant.

Et je suis certaine que vous savez de quoi je parle : les personnes qui vivent une fausse couche par exemple ne parlent pas de ce sujet tant que l’enfant suivant n’est pas né. Autrement dit, la boucle du tabou dure encore et encore car on attend que l’enfant qui vit compense l’enfant qui n’a pas vécu. Or c’est bien aux parents de porter leur deuil et non à cet enfant qui nait après ces non naissances…

L’apaisement à travers l'analyse transgénérationnelle 

L'analyse transgénérationnelle offre un cadre pour explorer et comprendre ces schémas familiaux. En identifiant les influences transgénérationnelles, les parents peuvent commencer à travailler sur les blessures émotionnelles qui peuvent contribuer à la récurrence des fausses couches notamment.

Cela dit, quand on retrouve une ou plusieurs expérience(s) de fausses couches dans l’arbre, cela ne veut pas du tout dire que des fausses couches surviendront ensuite si le deuil n’a pas été travaillé. Par contre on pourra avoir dans son corps de femme cette problématique qui vient se loger d’une autre manière : kystes aux ovaires, fibromes, hémorragie de la délivrance etc. indiquant bien une problématique liée au féminin et au traumatisme qui y est associé.

Ce processus d’apaisement implique souvent de reconnaître et d'exprimer les émotions refoulées, de réparer les relations familiales et de trouver un sens à l'expérience de la fausse couche.

Intégration dans le processus thérapeutique

En tant que thérapeute en psychogénéalogie, mon rôle est d'aider mes clients à explorer leur histoire familiale, à identifier les schémas transgénérationnels et à trouver des moyens de les transcender. Dans le cas d'une fausse couche, j'encourage mes clientes et leur conjoint à partager leur expérience, à exprimer leurs émotions avec moi mais aussi auprès de leurs familles, à questionner puis à envisager des rituels de réparation qui honorent à la fois leur propre douleur et celle de leurs ancêtres.

Je vous vois venir avec vos inquiétudes légitimes :

  • « On ne parle pas de ça dans ma famille ! »
  • « Je n’ai aucune idée des fausses couches au dessus de moi et je ne me sens pas du tout de poser la question !! »
  • « J’ai bien entendu parler de ça mais les personnes concernées ne peuvent ou ne veulent plus répondre… je fais comment maintenant ? »

Je réponds à toutes vos questions sur mon compte Instagram @l.i.a.n.e.s mais aussi lors de mes interviews pour des podcasts que je relaie sur mon site et sur mes réseaux

Conclusion :
Une fausse couche est un événement complexe qui peut être influencé par des facteurs psychologiques transgénérationnels en plus des aspects physiologiques, physiques ou contextuels. En intégrant l'analyse transgénérationnelle dans le processus thérapeutique, les couples peuvent commencer à apaiser les blessures émotionnelles qui sous-tendent cette expérience douloureuse. En comprenant et en honorant l'histoire familiale, il est possible de trouver un sens et une résilience face à la perte d'une grossesse.

Ressources :

Site web : ludivinemorin.fr

Instagram @l.i.a.n.e.s

Une fausse couche est un événement douloureux et souvent traumatisant pour les couples qui en font l'expérience. Outre les aspects physiques et émotionnels immédiats, cet événement peut également avoir des répercussions pr...

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22.05.24

Infertilité inexpliquée : comment gérer l'incertitude ?

Vous traversez un parcours d'infertilité et les médecins n'arrivent pas à en identifier la cause ? Vous vous sentez perdue, impuissante face à cette situation qui semble vous échapper complètement ? Je comprends votre détresse. L'infertilité inexpliquée est une épreuve terriblement difficile à vivre pour un couple qui désire fonder une famille.

Malheureusement, vous êtes loin d'être seule dans ce cas. Environ 15% des couples suivis en PMA sont concernés par une infertilité idiopathique, c'est-à-dire sans cause apparente. Malgré tous les examens, l'origine du problème reste un mystère. Et c'est bien ça le plus dur : ne pas savoir pourquoi, ne pas pouvoir agir, être dans le flou total.

En tant que femme, on a souvent tendance à se sentir responsable, à culpabiliser. "C'est peut-être dans ma tête", "Je dois être trop stressée", "Mon corps ne fonctionne pas"... Stop ! Il faut arrêter de vous flageller. Une infertilité n'est jamais de la faute de la femme, ni de l'homme d'ailleurs. C'est la faute à pas de chance, un douloureux concours de circonstances. Vous n'y êtes pour rien.

Bien sûr, certains facteurs comme l'âge, le tabac ou le surpoids peuvent jouer un rôle... Et pourtant, bébé ne vient pas. C'est rageant, j'en conviens.

Alors comment faire face à cette incertitude qui vous ronge ? Comment ne pas devenir folle à force de se poser mille questions sans réponse ? Voici quelques pistes, en tant que thérapeute spécialisée dans l'accompagnement des couples infertiles.

Accepter de ne pas savoir

La première étape, c'est d'accepter cette absence de réponse, aussi frustrante soit-elle. Vous n'êtes pas responsable, vous n'avez rien fait de mal. C'est juste que parfois, la médecine et la biologie n'expliquent pas tout. Il y a encore beaucoup de zones d'ombre dans les mécanismes complexes qui mènent à une grossesse. Votre cas fait partie de ces mystères non élucidés à ce jour.

Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais essayez de lâcher prise. Arrêtez de chercher à tout prix une explication rationnelle, vous vous épuiserez pour rien. Concentrez-vous plutôt sur ce que vous pouvez maîtriser : votre bien-être au quotidien, votre couple, vos projets. La vie ne s'arrête pas à ce désir d'enfant, même s'il prend une place immense.

Vous faire accompagner

Justement, pour vous aider à garder la tête hors de l'eau dans cette tempête, ne restez pas seule. Entourez-vous, parlez de ce que vous vivez à vos proches, sans honte. Et surtout, faites-vous accompagner par des professionnels.

Un suivi psychologique est essentiel pour mettre des mots sur vos émotions et trouver des ressources. En tant que thérapeute NMO-EMDR, je vous recommande vivement cette approche dans votre situation. La Neurothérapie par les Mouvements Oculaires est une technique avancée dérivée de l'EMDR qui permet de traiter les traumatismes et chocs émotionnels.

Et croyez-moi, un parcours d'infertilité inexpliquée est un véritable traumatisme ! Vos émotions sont chamboulées, votre estime de vous en prend un coup, votre vie de couple aussi. Grâce à des séries de mouvements oculaires, la NMO-EMDR va vous aider à "digérer" et dépasser toutes ces blessures.

Concrètement, je vais vous guider pour vous reconnecter à l'événement perturbant (l'annonce du diagnostic, un échec de FIV...), tout en activant alternativement vos deux hémisphères cérébraux par des stimulations visuelles, auditives ou tactiles.

Bien sûr, revivre ces moments douloureux n'est pas une partie de plaisir. Des émotions désagréables peuvent remonter pendant ou après les séances. Mais c'est le processus normal de guérison ! Petit à petit, vous allez vous libérer du poids de ces souvenirs et retrouver confiance en vous, en votre corps, en votre couple. La NMO-EMDR est vraiment une alliée précieuse pour traverser cette épreuve de l'infertilité inexpliquée.

Rejoindre un groupe de parole

Participer à un groupe d'échanges animé par un professionnel (psychologue, gynécologue, conseiller) peut être d'une grande aide. Cela permet de partager son vécu avec d'autres personnes traversant les mêmes difficultés, dans un climat de bienveillance et de non-jugement.

Les groupes de parole en PMA offrent un espace pour exprimer librement ses émotions, ses doutes, ses espoirs. Échanger avec des pairs aide à se sentir moins seul, à relativiser, à puiser des ressources pour affronter les épreuves. C'est aussi l'occasion d'obtenir des informations et des conseils avisés.

De plus en plus de centres de PMA proposent ces groupes de soutien, en présentiel ou en visioconférence.

Essayer des approches alternatives comme le Fertility Yoga

Le yoga de la fertilité connaît un succès grandissant. Cette variante du Hatha Yoga combine des postures adaptées au cycle féminin, des exercices de respiration et de la méditation. Son but : favoriser l'équilibre hormonal, stimuler la circulation sanguine dans le bassin et apaiser le stress, ce fameux ennemi de la fertilité.

Selon une étude de Harvard, pratiquer le Fertility Yoga 2 fois par semaine pendant 3 mois multiplierait par 3 les chances de réussite d'une FIV.

Bien sûr, le yoga seul ne fait pas de miracles. Mais en réduisant le stress et en reconnectant la femme à son corps, il est un précieux soutien dans un parcours de PMA. Des cours spécifiques sont proposés dans certains studios ou en ligne. Le livre "Fertility Yoga" de Charlotte Muller, pionnière de la méthode en France, peut aussi vous guider pas à pas.

Persévérer malgré les échecs

Je sais à quel point les échecs successifs de PMA sont décourageants. Après plusieurs tentatives infructueuses, l'envie de tout arrêter est grande. Pourtant, la persévérance paie souvent ! De nombreux couples finissent par avoir un enfant après un long parcours semé d'embûches.

Comme Perrine et Sébastien qui témoignent dans La Croix, il faut parfois plusieurs années de traitements pour voir son rêve se réaliser. Leur désir de fonder une famille a été plus fort que tout. Malgré la fatigue physique et psychologique des protocoles à répétition, ils ont tenu bon. Et leurs 3 garçons sont là pour prouver que ça valait le coup !

Bien sûr, il n'y a pas de recette miracle. Chaque couple avance à son rythme, avec ses limites. L'essentiel est de rester soudés et de bien s'entourer. N'hésitez pas à solliciter l'aide de professionnels (médecins, psychologues, associations...) pour vous épauler dans cette épreuve.

Avec un accompagnement bienveillant, vous pourrez petit à petit dépasser vos peurs et vos doutes pour renouveler votre énergie. Car la ténacité est souvent récompensée en PMA ! Même après de multiples échecs, il y a toujours de l'espoir. Alors accrochez-vous à votre beau projet, sans culpabiliser si parfois le découragement vous gagne.

Explorer d'autres pistes

Parallèlement à ce travail sur vous-même, je vous encourage à ouvrir le champ des possibles. Une infertilité inexpliquée ne signifie pas une infertilité définitive. Gardez espoir ! De nombreux couples finissent par concevoir naturellement, parfois plusieurs années après avoir posé le diagnostic. Le temps est votre meilleur allié.

En attendant, vous pouvez aussi envisager un parcours d'Assistance Médicale à la Procréation (PMA). Certes, les traitements sont lourds physiquement et émotionnellement. Mais les techniques ne cessent de s'améliorer. Stimulation ovarienne, insémination, FIV... Discutez des différentes options avec votre médecin, en fonction de votre situation.

Si malgré tout, la PMA ne fonctionne pas, d'autres voies sont possibles pour fonder une famille : l'adoption, le recours à une gestation pour autrui (GPA) à l'étranger, le don d'embryon... Chaque couple choisit son chemin. L'essentiel est de ne pas rester figé dans une quête à tout prix de l'enfant biologique. Votre projet de vie est bien plus large que ça.

Je sais que c'est un deuil très douloureux à faire, celui de la maternité "classique". Mais il ne faut pas le voir comme un échec. C'est une autre histoire à écrire, avec ses joies et ses peines. En tant que professionnelle et femme, je veux vous dire que vous n'êtes pas moins mère si votre enfant ne vient pas de votre ventre. L'amour que vous lui porterez n'en sera pas moins grand et précieux.

Alors si votre parcours d'infertilité inexpliquée doit vous mener vers l'adoption, la GPA ou le don, faites-vous accompagner aussi. Les équipes des centres de PMA sont là pour vous épauler dans cette transition, ce nouveau projet. Des associations de patients sont aussi une ressource formidable pour partager votre vécu avec des personnes qui traversent les mêmes épreuves.

Le mot de la fin

Vous l'aurez compris, le maître-mot face à l'incertitude de l'infertilité inexpliquée est : ne vous isolez pas. Que ce soit auprès de professionnels ou de vos proches, allez chercher du soutien. Cette épreuve est trop lourde à porter seule. Mais ensemble, en activant vos ressources intérieures, vous arriverez à avancer pas après pas. Votre désir d'enfant est légitime et respectable. Battez-vous pour lui donner une chance de se réaliser, d'une manière ou d'une autre.

Je suis Célia, thérapeute NMO-EMDR spécialisée dans l'accompagnement des problématiques d'infertilité et de parcours PMA. Mon rôle est d'être à vos côtés pour vous aider à traverser cette tempête, à ne pas perdre espoir. Vous avez en vous la force et les ressources pour dépasser cette épreuve. Mon job est juste de vous aider à les (re)mobiliser, avec bienveillance et détermination.

Alors si vous vous sentez perdue, découragée par cette incertitude qui pèse sur votre projet de bébé, n'hésitez pas à pousser la porte de mon cabinet. Ensemble, à votre rythme, nous trouverons le chemin vers un nouvel équilibre. L'infertilité inexpliquée n'aura pas le dernier mot, je vous le promets. Gardez confiance. Votre désir d'être mère est plus fort que tout.

Vous traversez un parcours d'infertilité et les médecins n'arrivent pas à en identifier la cause ? Vous vous sentez perdue, impuissante face à cette situation qui semble vous échapper complètement ? Je comprends votre détr...

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21.05.24

Les différences entre PMA, FIV et insémination artificielle

Vous vous découvrez en situation d'infertilité et vous commencez à vous poser des questions sur les solutions médicales d'assistance à la procréation ? Vous n'êtes pas seule. De nombreux couples sont confrontés à des difficultés pour concevoir un enfant. Heureusement, la médecine a fait de grands progrès ces dernières années et propose aujourd'hui différentes techniques pour vous aider à réaliser votre rêve de devenir parents.

Qu'est-ce que la PMA ?

La Procréation Médicalement Assistée (PMA) regroupe l'ensemble des techniques médicales permettant de concevoir un enfant lorsqu'il y a une infertilité. Cela inclut notamment l'insémination artificielle, la fécondation in vitro (FIV), le don de gamètes ou encore l'accueil d'embryon.

L'objectif de la PMA est d'agir sur la reproduction en dehors du cadre naturel, lorsque celle-ci n'est pas possible de façon spontanée. C'est un véritable espoir pour les couples infertiles ou porteurs de maladies graves transmissibles.

En France, les procédures de PMA sont très encadrées par la loi. Elles sont établies au cas par cas pour chaque couple par une équipe médicale pluridisciplinaire spécialisée. Depuis peu, la PMA est accessible à toutes les femmes, qu'elles soient en couple hétérosexuel, homosexuel ou célibataires. Une fois le bilan de fertilité réalisé, les étapes suivantes sont l'insémination artificielle ou la fécondation in vitro.

L'insémination artificielle

L'insémination artificielle est la technique de PMA la plus simple. Elle consiste à introduire des spermatozoïdes dans l'utérus de la femme au moment de l'ovulation, pour faciliter la rencontre avec l'ovocyte et augmenter les chances de fécondation.

Concrètement, le sperme est d'abord recueilli et préparé en laboratoire. Puis les spermatozoïdes sélectionnés sont injectés directement dans l'utérus à l'aide d'un fin cathéter. L'intervention est rapide et indolore.

L'insémination peut se faire avec le sperme du conjoint ou d'un donneur. Elle est recommandée en cas d'infertilité inexpliquée, de troubles modérés des spermatozoïdes ou de glaire cervicale inadaptée chez la femme. Après 4 tentatives infructueuses, les chances de succès deviennent faibles.

La fécondation in vitro (FIV)

Contrairement à l'insémination artificielle, la fécondation in vitro se déroule entièrement en laboratoire. L'ovocyte et les spermatozoïdes sont d'abord prélevés séparément. Puis ils sont mis en contact dans une éprouvette pour que la fécondation ait lieu.

Une fois que l'ovocyte est fécondé, l'embryon obtenu est cultivé pendant quelques jours avant d'être transféré dans l'utérus de la femme. S'il s'implante correctement, une grossesse débutera.

Il existe différentes variantes de FIV selon la qualité des spermatozoïdes :

  • la FIV classique, où environ 100 000 spermatozoïdes sont déposés autour de chaque ovocyte
  • la FIV avec micro-injection (ICSI), où un seul spermatozoïde est injecté directement dans l'ovocyte
  • la FIV après sélection des spermatozoïdes à fort grossissement (IMSI)

La FIV est indiquée en cas d'infertilité féminine (trompes bouchées, endométriose...), d'infertilité masculine sévère ou d'échec des autres techniques comme l'insémination. C'est un traitement lourd qui nécessite une stimulation ovarienne et une ponction des ovocytes sous anesthésie.

Les risques et contraintes de la PMA

Si la PMA représente un immense espoir, elle comporte aussi certains risques et contraintes qu'il faut connaître avant de se lancer.

Tout d'abord, les traitements de stimulation ovarienne peuvent entraîner des effets secondaires désagréables : prise de poids, sautes d'humeur, gonflement des ovaires... Dans de rares cas, cela peut même conduire à une hyperstimulation sévère nécessitant une hospitalisation.

De plus, les examens répétés comme les échographies et les prises de sang sont souvent vécus comme une contrainte par les couples, en particulier lorsqu'ils doivent se déplacer loin pour se rendre au centre de PMA.

Enfin, malgré tous les efforts fournis, il faut être conscient que la PMA ne fonctionne pas à tous les coups. Les taux de succès varient selon la technique utilisée et l'âge de la femme. L'échec peut être très difficile à vivre psychologiquement.

L'importance du soutien psychologique

Au-delà de l'aspect purement médical, un parcours de PMA représente un véritable défi émotionnel pour le couple. L'incertitude, l'attente, les montagnes russes émotionnelles peuvent être épuisantes à supporter au quotidien.

C'est pourquoi il est essentiel de ne pas rester seul et de s'entourer. Votre médecin ou l'équipe du centre de PMA pourront déjà répondre à vos questions et vous guider. N'hésitez pas à leur faire part de vos doutes et inquiétudes.

Il existe aussi de nombreux groupes de parole et de soutien, en ligne (découvrez la communauté Odyssée Fertile ici) ou en présentiel, qui permettent d'échanger avec d'autres personnes vivant la même chose. Partager son vécu et se sentir compris peut faire beaucoup de bien. Certains centres de PMA proposent également des séances gratuites animées par des professionnels.

Enfin, un suivi psychologique individuel ou en couple peut être très bénéfique pour traverser cette épreuve. Le/la psychologue vous aidera à mettre des mots sur vos émotions, à communiquer, à prendre du recul. Son soutien vous permettra de mieux vivre les étapes du parcours.

En parallèle, les thérapies douces comme l'acupuncture, la NMO-EMDR ou l'hypnose peuvent vous aider à mieux gérer votre stress et à vous détendre. Elles sont complémentaires du traitement médical et favorisent un meilleur équilibre corps-esprit.

Conclusion

En conclusion, se lancer dans un parcours de PMA est une décision importante qui doit être mûrement réfléchie. Cela demande un grand investissement personnel, à la fois physique et psychologique. Les différentes techniques comme l'insémination ou la FIV offrent de réelles chances de concrétiser votre projet de bébé, mais le chemin peut être long et semé d'embûches.

Le plus important est de bien vous entourer et de ne pas vivre cela tout seul. N'ayez pas peur de demander de l'aide, que ce soit à vos proches, aux équipes médicales ou à des professionnels du soutien psychologique. Vous avez le droit de souffler, de douter, de craquer parfois. Mais gardez espoir et confiance en vous. Votre bébé est au bout du chemin.

Vous vous découvrez en situation d'infertilité et vous commencez à vous poser des questions sur les solutions médicales d'assistance à la procréation ? Vous n'êtes pas seule. De nombreux couples sont confrontés à des diffi...

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17.05.24

L'importance du soutien psychologique dans le cadre d'un parcours PMA

Vous êtes engagée dans un parcours de PMA, ou vous envisagez de vous lancer dans cette aventure ? Sachez que vous n'êtes pas seule. De nombreuses femmes vivent cette expérience, avec son lot de défis émotionnels. Dans cet article, nous allons explorer l'importance cruciale du soutien psychologique tout au long de votre parcours PMA, pour vous aider à traverser cette période intense et à garder espoir.

Les montagnes russes émotionnelles du parcours PMA

Un parcours de PMA est souvent décrit comme des montagnes russes émotionnelles. Vous oscillez entre l'espoir et la déception, au gré des tentatives et des résultats. Chaque cycle commence par une phase d'anticipation et d'optimisme, portée par le désir profond de donner la vie. Puis vient le temps de l'attente, où l'incertitude peut générer stress et anxiété. Et si le résultat est négatif, c'est une vague de tristesse, de colère parfois, qui peut vous submerger.

Ces hauts et ces bas émotionnels peuvent se répéter pendant des mois, voire des années, jusqu'à ce que votre rêve de maternité se concrétise enfin. Cette instabilité émotionnelle peut être épuisante, tant physiquement que psychologiquement. Vous pouvez vous sentir isolée, incomprise, et avoir l'impression de perdre pied. C'est là que le soutien psychologique prend tout son sens.

L'importance d'un entourage bienveillant

Face à cette tempête émotionnelle, il est essentiel de pouvoir compter sur un entourage bienveillant et compréhensif. Votre partenaire, votre famille, vos amis proches peuvent être des piliers sur lesquels vous appuyer. N'hésitez pas à leur exprimer vos besoins, à partager vos ressentis avec ceux en qui vous avez confiance. Leur écoute et leur empathie peuvent être d'un grand réconfort dans les moments difficiles.

Cependant, il est parfois compliqué de se livrer à ses proches sur un sujet aussi intime et douloureux. Vous pouvez avoir peur de les inquiéter, de les lasser avec vos préoccupations. Ou bien vous avez l'impression qu'ils ne peuvent pas vraiment comprendre ce que vous traversez. C'est normal. Le soutien de professionnels peut alors être une ressource précieuse.

Se faire accompagner par des professionnels

En parallèle du soutien médical, il est vivement recommandé de bénéficier d'un accompagnement psychologique adapté pendant votre parcours PMA. Cela peut prendre différentes formes, selon vos besoins et vos affinités.

Certains centres de PMA proposent des consultations avec un psychologue spécialisé. C'est l'occasion d'exprimer vos craintes, de travailler sur votre vécu, dans un cadre bienveillant et confidentiel. Ces échanges peuvent vous aider à mieux gérer vos émotions, à renforcer votre capacité à faire face aux aléas du parcours.

Vous pouvez aussi choisir un suivi thérapeutique en dehors de votre centre. Plusieurs approches sont possibles, des thérapies classiques aux méthodes plus alternatives. L'essentiel est de trouver un thérapeute en qui vous avez confiance, et une approche qui vous convient.

Explorer différentes approches thérapeutiques

En plus des psychothérapies classiques, il existe de nombreuses autres approches qui peuvent vous apporter un mieux-être pendant votre parcours PMA. Certaines femmes trouvent un grand bénéfice dans les thérapies brèves, comme l'hypnose ou la PNL. Ces méthodes permettent de travailler sur son inconscient, pour dépasser certains blocages et mieux gérer son stress.

D'autres se tournent vers des soins plus énergétiques, comme l'acupuncture, le reiki ou le yoga. Ces pratiques ancestrales visent à rééquilibrer les énergies du corps et de l'esprit. Elles peuvent favoriser une meilleure gestion du stress, et apporter une sensation de détente et d'apaisement.

En ce qui me concerne, j'utilise la thérapie NMO-EMDR pour accompagner les femmes en parcours PMA. Cette approche permet de "reprogrammer" le cerveau, pour l'aider à mieux gérer les émotions intenses et le stress chronique. En quelques séances, il est possible de retrouver un équilibre émotionnel et de renforcer ses ressources intérieures.

La NMO-EMDR, un soutien psychologique idéal pour un parcours PMA

La thérapie NMO-EMDR (Neuro-Motrice Oculaire - Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est une approche particulièrement adaptée pour accompagner les femmes en parcours PMA. Cette méthode permet de traiter les traumatismes et les blocages émotionnels en stimulant les connexions neuronales par des mouvements oculaires. En quelques séances, il est possible de diminuer significativement le stress, l'anxiété et les pensées négatives liées au parcours.

La NMO-EMDR aide à renforcer les ressources intérieures, à retrouver confiance en soi et en son corps. Elle permet aussi de se projeter positivement dans l'avenir, en visualisant sereinement les étapes à venir. Cette thérapie douce et rapide est un véritable soutien pour traverser les tempêtes émotionnelles de la PMA, et se préparer à accueillir son bébé dans les meilleures dispositions. Si vous ressentez le besoin d'être accompagnée, n'hésitez pas à vous renseigner sur cette approche innovante et efficace.

Comment faire comprendre à ses proches qu'on a besoin de soutien psychologique

Il n'est pas toujours facile d'exprimer à ses proches qu'on ressent le besoin d'un soutien psychologique. On peut avoir peur de les inquiéter, de passer pour quelqu'un de "faible" ou de "fou". Pourtant, il est essentiel de pouvoir communiquer sur ce besoin légitime.

Vous pouvez commencer par expliquer que le parcours PMA est une expérience très intense émotionnellement, et que vous ressentez le besoin d'être accompagnée pour traverser cette épreuve. Rassurez vos proches sur le fait que leur soutien vous est précieux, mais que l'aide d'un professionnel vous semble importante en complément.

N'hésitez pas à partager avec eux des articles ou des témoignages qui évoquent l'importance du soutien psychologique en PMA. Vous pouvez aussi leur proposer de vous accompagner à une séance, s'ils le souhaitent, pour qu'ils comprennent mieux la démarche. L'essentiel est d'exprimer votre besoin avec authenticité et bienveillance, pour que vos proches puissent l'entendre et le respecter.

Comment expliquer à ses proches que certaines questions vous blessent

Quand on est en parcours PMA, on peut être confronté à des questions maladroites ou blessantes de la part de son entourage. "Alors, c'est pour quand le bébé ?", "Pourquoi tu ne fais pas ci ou ça ?", "Tu es sûre que c'est une bonne idée de continuer ?"... Autant de remarques qui peuvent vous faire du mal, même si elles partent souvent d'une bonne intention.

Pour préserver votre bien-être émotionnel, il faut parfois poser des limites avec vos proches. Vous pouvez leur expliquer en douceur que certains sujets sont sensibles pour vous en ce moment, et que vous préféreriez ne pas en parler. Ou bien leur dire que vous comprenez leur sollicitude, mais que leurs questions vous mettent parfois mal à l'aise.

N'hésitez pas à être direct et authentique, tout en restant bienveillant. Vous pouvez par exemple leur dire : "Je sais que tu t'inquiètes pour moi, mais cette question me blesse. J'ai besoin de ton soutien, pas de tes conseils." Ou encore : "Quand tu me demandes si je suis enceinte, ça me rappelle douloureusement que ce n'est pas encore le cas. Je préfère qu'on évite d'en parler pour l'instant."

Bref ! En communiquant clairement vos besoins et vos limites, vous aidez vos proches à vous soutenir de la meilleure façon possible. Et vous vous protégez émotionnellement, pour vivre votre parcours PMA le plus sereinement possible.

Osez demander de l'aide

Quel que soit le type d'accompagnement que vous choisissez, l'essentiel est d'oser demander de l'aide. Votre parcours PMA est une expérience unique et personnelle, mais vous n'avez pas à la vivre seule. Entourez-vous de personnes bienveillantes, de professionnels à votre écoute, qui sauront vous épauler dans cette aventure.

Prendre soin de votre équilibre psychologique, c'est vous donner les meilleures chances de vivre sereinement votre parcours, et d'accueillir votre bébé dans les meilleures conditions. C'est aussi un acte d'amour envers vous-même, une façon de reconnaître la légitimité de vos émotions et l'importance de votre bien-être.

Alors n'hésitez plus, offrez-vous le soutien dont vous avez besoin. Votre parcours PMA est une étape de vie intense, mais avec les bonnes ressources, vous avez toutes les cartes en main pour la traverser avec résilience et en sortir grandie. Gardez espoir, votre bébé est au bout du chemin.

Vous êtes engagée dans un parcours de PMA, ou vous envisagez de vous lancer dans cette aventure ? Sachez que vous n'êtes pas seule. De nombreuses femmes vivent cette expérience, avec son lot de défis émoti...

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