Accompagnement PMA et fertilité de référence
Accompagnement PMA et fertilité de référence

Blog pma : témoignages et conseils fertilité

Vous trouverez sur ce blog PMA des articles et des témoignages pour vous accompagner au quotidien dans votre parcours de procréation médicalement assistée (PMA) et de fertilité.
Et parce que chaque histoire est unique, n’hésitez pas à me faire part de la vôtre.
07.03.24

Faire face à la déception en parcours PMA : mes conseils pour avancer

Aujourd'hui, je souhaite aborder avec vous un sujet qui me tient particulièrement à cœur : la déception en parcours PMA et comment y faire face. En tant que thérapeute ayant moi-même vécu un parcours PMA, je sais à quel point ce chemin peut être semé d'embûches et d'épreuves.

Les échecs, les fausses joies, l'attente interminable... Tout cela peut profondément ébranler notre moral et notre confiance. Mais je suis là pour vous dire qu'il ne faut pas perdre espoir. Avec de la persévérance, du soutien et les bons outils, il est possible de surmonter ces moments difficiles et de continuer à avancer vers son rêve de bébé. Laissez-moi partager avec vous quelques conseils, du fond du cœur.

Accepter et exprimer ses émotions

Quand on vit une déception en parcours PMA, que ce soit un échec de FIV, une fausse couche ou tout autre revers, le choc émotionnel est immense. Tristesse, colère, injustice, désespoir... Un véritable tsunami de sentiments douloureux nous submerge.

Mon premier conseil est d'accueillir et d'exprimer ces émotions, aussi pénibles soient-elles. Pleurer, crier, parler de sa souffrance à son conjoint ou à ses proches. Mettre des mots sur ce qu'on traverse est essentiel pour commencer à digérer le choc. Gardez à l'esprit qu'avoir ces réactions est parfaitement normal et légitime après une telle déception. Vous avez le droit d'être en colère contre l'univers entier ! L'important est de ne pas rester seule avec sa peine et de trouver SON moyen d'évacuer.

Si vous avez du mal à vous confier à vos proches, n'hésitez pas à solliciter l'aide d'un professionnel (thérapeute, psychologue, groupe de parole...). Il est parfois plus simple de parler à quelqu'un que l'on connait pas. Être écouté et compris est précieux dans ces moments-là.

Prendre soin de soi et de son couple

Après un échec, on a souvent tendance à tout remettre en question, à culpabiliser, à se sentir responsable. "Qu'est-ce que j'ai fait de travers ? Pourquoi ça n'a pas marché pour nous ?" La spirale négative s'installe vite. Pour contrer cela, il est primordial de prendre soin de soi et de son couple.

Accordez-vous des moments de détente, de plaisir, loin des tracas de la PMA. Un week-end en amoureux, des sorties entre amis, des activités qui vous ressourcent... Tout ce qui peut vous changer les idées et vous rappeler qu'il y a une vie à côté des traitements. Votre couple en sortira renforcé.

Veillez aussi à communiquer régulièrement avec votre partenaire sur ce que vous vivez. Chacun réagit différemment face aux épreuves et il est important de comprendre le ressenti de l'autre, sans jugement. Vous êtes une équipe, plus soudée que jamais pour affronter cette tempête. Alors prenez soin l'un de l'autre, soutenez-vous, réconfortez-vous mutuellement. Votre amour est votre plus grande force.

[Note : je vous propose de lister 10 choses que vous aimez le plus faire dans votre vie seule, ou en couple, et d'en planifier quelques unes]

Garder espoir malgré tout

Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais essayez de ne pas perdre espoir, même quand tout semble noir. Rappelez-vous pourquoi vous vous êtes lancés dans ce parcours PMA : votre désir profond de fonder une famille. Ce rêve est toujours là, bien vivant en vous, malgré les obstacles.

Chaque échec, chaque déception est certes une épreuve terrible, mais c'est aussi une étape de plus vers la victoire. Vous avez déjà fait preuve de tant de courage, de détermination, de ténacité pour en arriver là. Continuez à y croire, à avoir confiance en vous.

Personnellement, ce qui m'a aidé à tenir le coup, c'est de me projeter dans l'avenir, d'imaginer notre vie future avec notre enfant. Je visualisais les bons moments à venir : les premiers sourires, les câlins, les fous rires... Cela me redonnait de l'énergie pour continuer le combat. Alors accrochez-vous à vos rêves les plus fous et laissez-les vous porter.

Rejoignez un groupe de soutien

Traverser un parcours PMA peut être une expérience très solitaire et isolante. On a souvent l'impression que personne ne peut comprendre ce qu'on vit, ce qu'on ressent. C'est pourquoi je vous encourage vivement à rejoindre un groupe de soutien, que ce soit en ligne ou en présentiel.

Échanger avec d'autres personnes qui vivent la même chose que vous, partager vos doutes, vos peurs, vos espoirs, ça fait un bien fou. Vous vous sentirez moins seule, mieux comprise. Et puis c'est aussi l'occasion de glaner de précieux conseils, des témoignages inspirants qui vous aideront à garder espoir.

Il existe de nombreuses communautés sur les réseaux sociaux dédiées à la PMA. N'hésitez pas à les rejoindre, à participer aux discussions, à poser vos questions. Vous verrez, c'est un vrai soulagement de se sentir épaulée et soutenue dans cette épreuve. Alors osez franchir le pas, vous ne le regretterez pas !

Ne vous renfermez pas sur vous-même

Quand on enchaîne les déceptions en PMA, c'est tentant de se replier sur soi, de s'isoler pour se protéger. On n'a plus envie de voir du monde, de faire des projets, de s'ouvrir aux autres. On a parfois besoin de ces moments "down" pour se relever.

Restez connectée à vos envies, à votre vie, continuer à avoir une vie sociale, des loisirs, c'est essentiel pour ne pas sombrer. Ce parcours ne vous définit pas, vous êtes bien plus que ça et restez y connectée. Vos amis, votre famille sont là pour vous, même s'ils ne comprennent pas toujours ce que vous traversez. Laissez-les vous entourer, vous changer les idées, vous remonter le moral.

Et puis sortez, bougez, faites-vous plaisir ! Allez au cinéma, au restaurant, pratiquez une activité que vous aimez... Bref, continuez à vivre malgré les difficultés. Votre bien-être mental en dépend. Alors ne vous laissez pas enfermer dans votre chagrin, gardez un lien avec l'extérieur. Vous en ressortirez plus fort.

Envisagez la thérapie NMO-EMDR

Si malgré tous vos efforts, vous vous sentez submergée par des émotions négatives liées à votre parcours PMA, je vous invite à envisager la thérapie NMO-EMDR. C'est une approche innovante et très efficace pour traiter les chocs émotionnels et les traumatismes.

Le principe est d'utiliser des mouvements oculaires et des stimulations bilatérales pour "retraiter" les souvenirs douloureux et apaiser les symptômes associés (anxiété, stress post-traumatique...). En quelques séances, on peut voir une nette amélioration de son état psychologique.

Personnellement, l'EMDR m'a beaucoup aidé à traverser mon parcours PMA et à conserver un équilibre émotionnel. Je me suis sentie comme libérée d'un poids, plus sereine pour continuer mon parcours. Aujourd'hui, c'est une méthode que j'utilise au quotidien dans mon travail de thérapeute PMA. Alors si vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à prendre rendez-vous pour discuter de cette thérapie avec moi. C'est un merveilleux outil pour vous reconstruire et aller de l'avant.

Faire face à la déception en parcours PMA : Conclusion

Je sais que vivre une déception en parcours PMA est une épreuve d'une violence inouïe. J'en ai fait l'amère expérience et mon cœur saigne pour chacun d'entre vous qui traversez cela. Mais je veux que vous sachiez que vous n'êtes pas seuls. Toute une communauté de guerriers et guerrières de la PMA est là pour vous épauler, vous comprendre, vous soutenir.

Alors oui, le chemin est long, parsemé d'embûches et de chagrins. Mais je vous promets que vous ressortirez grandie de tout cela, plus forte, plus résiliente, et avec je l'espère, votre plus grand rêve dans vos bras.

Aujourd'hui, je souhaite aborder avec vous un sujet qui me tient particulièrement à cœur : la déception en parcours PMA et comment y faire face. En tant que thérapeute ayant moi-même vécu un parcours PMA, je sais à quel po...

Voir plus
06.03.24

Infertilité et dépression : comment faire face et surmonter son stress ?

Le chemin vers la parentalité n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Lorsqu'il se conjugue avec l'infertilité, ce chemin peut devenir de plus en plus sinueux pour de nombreux couples, dont le stress et l'anxiété peut parfois mener un des partenaires jusqu'à un état de dépression. Mais rassurez-vous, vous n'êtes pas seuls ! En tant que thérapeute spécialisée, je suis là pour vous guider à travers ces défis émotionnels et vous aider à retrouver l'espoir mais surtout l'envie de reprendre le pas sur votre vie, car ce parcours ne vous définit pas. Vous êtes bien plus que ça ! Ensemble, nous explorerons les symptômes, les traitements et les stratégies pour surmonter le stress lié à l'infertilité et à la dépression.

Les symptômes de l'infertilité et de la dépression

Commençons par comprendre les signes avant-coureurs de ces deux conditions. L'infertilité se manifeste souvent par l'absence de grossesse malgré des rapports sexuels réguliers pendant au moins un an. Chez la femme, des cycles menstruels irréguliers, des règles douloureuses ou une absence de règles peuvent être des indicateurs d'alerte pour consulter un médecin spécialiste et débuter des examens. Chez l'homme, une dysfonction érectile ou des douleurs testiculaires peuvent survenir.

Quant à la dépression, elle se caractérise par une tristesse persistante, une perte d'intérêt pour les activités autrefois plaisantes, des troubles du sommeil et de l'appétit, une fatigue constante, des difficultés de concentration et, dans les cas les plus graves, des idées noires. Lorsque ces symptômes sont trop persistant et s'installent dans la durée, il est important de se faire aider.

Les traitements disponibles

Heureusement, de nombreuses options s'offrent à vous pour traiter l'infertilité d'une part et la dépression, d'autre part. Je vous encourage à consulter un médecin spécialisé en infertilité et en médecine de la reproduction lorsque les tentatives d'essais naturels sont infructueuses depuis plusieurs mois (6 mois lorsque la femme à plus de 45 ans , un an pour les femmes de moins de 35 ans), ou lorsque vous avez connaissance d'une pathologie avérée comme le SPOK ou endométriose... Ce médecin pourra vous orienter vers des solutions adaptées. Pour l'infertilité féminine, on peut envisager des traitements hormonaux comme le citrate de clomifène ou les injections de gonadotrophines pour stimuler l'ovulation. La chirurgie peut également être une solution en cas d'obstruction des trompes ou d'endométriose.

Pour l'infertilité masculine, des médicaments ou une thérapie comportementale peuvent aider en cas de troubles de l'éjaculation, tandis qu'une chirurgie pourrait corriger un varicocèle ou d'autres problèmes.

Quant à la dépression, la psychothérapie, notamment la thérapie cognitivo-comportementale, peut être un allié efficace pour surmonter ce défi et ces montagnes russes émotionnelles auxquelles les couples sont confrontés.. N'ayez pas peur d'en discuter avec votre médecin ou de consulter un professionnel qualifié pour vous accompagner.

Stratégies pour gérer le stress

Avant d'envisager des traitement médicaux, il est crucial d'adopter des stratégies saines pour gérer le stress lié à l'infertilité et à la dépression. Voici quelques pistes à explorer :

La méditation et la pleine conscience

Pratiquer la méditation ou les exercices de pleine conscience vous aidera à vous ancrer dans l'instant présent et à apaiser votre esprit. Accordez-vous quelques minutes par jour pour respirer profondément et laisser vos pensées s'écouler sans jugement.

L'exercice physique

Une activité physique régulière, même modérée, est un excellent exutoire pour évacuer le stress et booster votre humeur grâce à la libération d'endorphines. Choisissez une activité que vous aimez, comme la marche, la danse ou le yoga, et faites-en une habitude.

Une alimentation équilibrée

Ce que vous mangez a un impact direct sur votre bien-être physique et mental. Privilégiez une alimentation riche en fruits, légumes, protéines maigres et bonnes graines pour vous sentir plus énergique et positive.

Le soutien émotionnel

N'hésitez pas à partager vos émotions avec votre partenaire, vos proches ou un professionnel de la santé mentale. Rejoindre un groupe de soutien pour couples confrontés à l'infertilité peut également être d'un grand réconfort.

La déculpabilisation

Je sais à quel point il peut être facile de se sentir coupable ou inadéquat face à l'infertilité. Mais rappelez-vous que ce n'est pas de votre faute. L'infertilité est une condition médicale comme une autre, et vous n'avez pas à en avoir honte. Soyez indulgents envers vous-mêmes et concentrez-vous sur les solutions plutôt que sur les problèmes.

Le soutien des groupes

Les groupes de soutien pour couples infertiles sont une véritable bouée de sauvetage. Vous y rencontrerez des personnes qui traversent les mêmes épreuves que vous, et vous pourrez partager vos expériences, vos craintes et vos espoirs dans un environnement bienveillant et non jugeant.

Les thérapies courtes

Parfois, quelques séances de thérapie ciblée peuvent être réellement soutenantes. La thérapie de couple, par exemple, vous aidera à communiquer plus efficacement avec votre partenaire et à affronter cette épreuve ensemble. La thérapie cognitive-comportementale, quant à elle, vous donnera des outils pour repenser vos schémas de pensée négatifs.

Une autre approche intéressante est la NMO, ou neurothérapie par les mouvements oculaires. Cette technique brève vise à traiter les traumatismes émotionnels et les troubles anxieux, deux problématiques souvent liées à l'infertilité et à la dépression.

La NMO pour les traumatismes émotionnels

Le parcours de l'infertilité peut être émaillé d'expériences douloureuses et traumatisantes, comme des fausses couches ou des échecs de fécondation in vitro. La NMO permet de retraiter ces souvenirs douloureux en stimulant les mouvements oculaires pendant que vous vous focalisez sur l'événement traumatique. Cela aide à désensibiliser le cerveau et à réduire la charge émotionnelle associée au traumatisme.

La NMO pour les troubles anxieux

L'infertilité et la dépression sont souvent accompagnées d'une anxiété importante. La NMO peut vous aider à gérer cette anxiété en reprogrammant les schémas de pensées négatives et les croyances limitantes qui l'alimentent. En quelques séances, vous apprendrez à remplacer ces pensées anxiogènes par des réflexions plus positives et apaisantes.

L'avantage de la NMO est qu'elle est généralement plus rapide et moins confrontante que d'autres formes de psychothérapie. Vous n'avez pas à revivre en détail vos traumatismes ou à vous plonger dans de longues analyses sur votre vie. La NMO agit directement sur le cerveau pour désensibiliser et reprogrammer les schémas émotionnels et cognitifs problématiques. C'est une thérapie tournée vers l'avenir, et pas vers le passé.

N'hésitez donc pas à explorer cette option si vous ressentez le besoin d'un soutien ciblé pour surmonter les traumatismes et l'anxiété liés à votre parcours d'infertilité. Thérapeute formée à la NMO, je peux vous guider à travers ce processus apaisant et libérateur (plus d'infos ici)

Conclusion

Je sais combien l'infertilité est complexe émotionnellement et des symptômes dépressifs peuvent survenir. Mais rappelez-vous que vous n'êtes pas seuls. En adoptant les bonnes stratégies, en vous entourant d'un réseau de soutien et en restant ouverts aux thérapies disponibles, vous pouvez surmonter ces défis et retrouver le pouvoir et l'épanouissement dans vitre vie. Prenez soin de vous, et n'hésitez pas à me contacter si vous avez besoin d'aide supplémentaire.

Le chemin vers la parentalité n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Lorsqu'il se conjugue avec l'infertilité, ce chemin peut devenir de plus en plus sinueux pour de nombreux couples, dont le stress et l'anxiété peu...

Voir plus
07.02.24

13 traitements naturels du SOPK à essayer

Si vous souffrez du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et cherchez des solutions naturelles, ne cherchez pas plus loin. Bien qu'il n'existe pas de traitement universel pour le SOPK, une variété de remèdes naturels peuvent aider à atténuer les symptômes. Gardez à l'esprit que ces traitements ne sont pas magiques et leur efficacité varie d'une personne à l'autre. Découvrez ci-dessous quelques astuces simples qui pourraient améliorer votre bien-être.

Vous êtes atteintes de SOPK et souhaitez avoir un bébé ? Découvrez le protocole naturo SOPK sur la plateforme d'Odyssée Fertile : guide alimentaire, choix des compléments alimentaires, gestion du stress. Plus de 12 pages de guides spécialisés rédigé par notre naturopathe.

1. Adopter un régime alimentaire à faible indice glycémique

13 traitements naturels du SOPK à essayer

Les aliments à faible indice glycémique sont bénéfiques pour stabiliser la glycémie et atténuer les symptômes du SOPK. Optez pour des aliments riches en fibres tels que les légumes et les céréales complètes, recommandés dans ce type de régime.

Évitez les aliments transformés et sucrés, car ils peuvent provoquer des pics de sucre dans le sang, perturbant l'équilibre nécessaire pour gérer efficacement le SOPK. Privilégiez une alimentation équilibrée qui favorise la stabilité de votre taux de sucre sanguin.

En intégrant des aliments à faible indice glycémique dans votre alimentation quotidienne, vous pouvez potentiellement réduire l'impact du SOPK sur votre santé globale. Restez consciente des choix alimentaires que vous faites afin d'améliorer progressivement vos symptômes liés au syndrome des ovaires polykystiques.

2. Augmenter l'apport en fibres

Les fibres alimentaires sont essentielles pour réguler la digestion et maintenir un poids santé, ce qui est crucial pour les femmes souffrant du SOPK. Les légumes, fruits, légumineuses et céréales complètes sont d'excellentes sources de fibres à inclure dans votre alimentation quotidienne.

Essayez d'atteindre l'apport recommandé en fibres chaque jour. Cela peut favoriser une meilleure santé hormonale en aidant à contrôler le taux de sucre dans le sang et en favorisant une bonne digestion. Les fibres peuvent également aider à réduire l'inflammation, un problème courant chez les femmes atteintes du SOPK.

En augmentant votre consommation de fibres, vous pouvez améliorer votre sensibilité à l'insuline, ce qui est souvent altérée chez les personnes atteintes du SOPK. De plus, des études montrent que les régimes riches en fibres peuvent contribuer à la perte de poids et au contrôle hormonal chez ces femmes.

Une alimentation riche en fibres peut également aider à réduire les niveaux d'hormones mâles (androgènes) associés au SOPK. En intégrant davantage de sources naturelles de fibres dans vos repas quotidiens, vous soutenez activement votre bien-être global tout en ciblant spécifiquement certains symptômes liés au syndrome des ovaires polykystiques.

3. Intégrer des acides gras oméga-3 dans l'alimentation

Les acides gras oméga-3 offrent des bienfaits anti-inflammatoires qui peuvent aider les femmes souffrant du SOPK.

Les poissons gras comme le saumon, les sardines et les maquereaux sont d'excellentes sources naturelles d'oméga-3.

Pour ceux qui ne consomment pas de poisson, il est possible de se tourner vers des alternatives végétales telles que les graines de chia et l'huile de lin pour obtenir leur dose nécessaire en oméga-3.

En plus de réduire l'inflammation, les acides gras oméga-3 peuvent également contribuer à améliorer la sensibilité à l'insuline chez les femmes atteintes du SOPK.

L'introduction régulière d'aliments riches en oméga-3 dans votre alimentation peut donc être un moyen simple mais efficace pour soutenir votre santé hormonale et inflammatoire si vous êtes concernée par le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

4. Pratiquer une activité physique régulière

L'exercice régulier est bénéfique pour améliorer la sensibilité à l'insuline et maintenir un poids santé. Optez pour des activités telles que la marche, le vélo ou la danse, visant à atteindre au moins 30 minutes d'exercice par jour. Il est crucial de consulter votre médecin avant d'entamer un programme intense.

En pratiquant une activité physique de manière constante, vous favorisez la gestion du SOPK en réduisant les symptômes liés à cette affection. De plus, l'exercice contribue à diminuer le stress et l'anxiété souvent associés au SOPK.

Choisir des exercices qui procurent du plaisir peut augmenter votre motivation et rendre plus agréable le fait de rester actif quotidiennement. Les bienfaits vont au-delà de la simple perte de poids ; ils incluent également une amélioration générale du bien-être mental et physique.

Rappelez-vous que même des changements simples dans vos habitudes quotidiennes peuvent avoir un impact significatif sur votre santé globale lorsque combinés avec une alimentation équilibrée et d'autres traitements naturels contre le SOPK.

5. Gérer le stress par la méditation ou le yoga

Le stress peut exacerber les symptômes du SOPK, d'où l'importance de trouver des moyens pour le gérer. La méditation et le yoga se révèlent être des outils efficaces pour diminuer le stress et favoriser un équilibre hormonal optimal.

Prendre quelques minutes chaque jour pour pratiquer la méditation ou le yoga permet de calmer à la fois l'esprit et le corps. Ces activités peuvent aider à réduire les niveaux de cortisol, une hormone liée au stress, contribuant ainsi à améliorer votre bien-être général en cas de SOPK.

Il est recommandé d'intégrer ces pratiques dans votre routine quotidienne pour bénéficier pleinement de leurs effets positifs sur la gestion du stress associé au syndrome des ovaires polykystiques.

6. Consommer régulièrement de la cannelle pour améliorer la sensibilité à l'insuline

La cannelle peut jouer un rôle crucial dans l'amélioration de la sensibilité à l'insuline chez les femmes souffrant du SOPK, ce qui est essentiel pour réguler les niveaux de sucre dans le sang.

Pour bénéficier des effets positifs de la cannelle, il est recommandé d'en ajouter à vos repas quotidiens tels que les smoothies, yaourts ou céréales.

Il est primordial d'utiliser de la cannelle de qualité afin d'obtenir tous ses bienfaits et toujours consulter votre médecin si vous prenez déjà des médicaments hypoglycémiants pour éviter toute interaction nocive.

En intégrant simplement cet ingrédient naturel dans votre alimentation quotidienne, vous pouvez potentiellement contribuer à améliorer votre santé globale en tant que personne atteinte du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

7. Ajouter des graines de lin à l'alimentation pour équilibrer les hormones

Les graines de lin, riches en lignanes, aident à stabiliser les niveaux hormonaux chez les femmes atteintes du SOPK. En intégrant des graines de lin moulues dans vos smoothies, salades ou yaourts, vous pouvez bénéficier de leurs propriétés régulatrices.

Pour éviter la constipation lors de la consommation de graines de lin, il est crucial d'augmenter votre consommation d'eau. Cela permettra également une meilleure absorption des nutriments contenus dans ces petites graines aux multiples bienfaits.

8. Utiliser l'huile essentielle de menthe poivrée contre l'hyperpilosité

L'huile essentielle de menthe poivrée est bénéfique pour réduire l'hyperpilosité chez les femmes souffrant du SOPK. En diluant quelques gouttes dans une huile porteuse, vous pouvez l'appliquer directement sur les zones concernées.

Il est important de noter qu'il est préférable d'éviter d'utiliser cette huile essentielle pendant la grossesse ou l'allaitement pour garantir la sécurité et le bien-être de la mère et du bébé.

9. Boire du thé vert pour stimuler le métabolisme

Le thé vert est riche en catéchines, des antioxydants qui peuvent aider à augmenter le métabolisme chez les femmes souffrant du SOPK, favorisant ainsi la perte de poids.

Buvez régulièrement du thé vert pour bénéficier de ses effets positifs sur votre métabolisme, mais veillez à ne pas en abuser en raison de sa teneur en caféine.

Si vous suivez un traitement médical, consultez votre médecin avant d'ajouter du thé vert à votre routine quotidienne, car il peut interagir avec certains médicaments.

10. Essayer l'acupuncture pour équilibrer les niveaux hormonaux

L'acupuncture peut aider à rétablir l'équilibre des hormones chez les femmes souffrant du SOPK en stimulant certains points d'énergie dans le corps.

Consultez un acupuncteur qualifié pour évaluer vos symptômes et déterminer si cette méthode peut vous apporter un soulagement complémentaire aux traitements médicaux traditionnels.

Rappelez-vous que l'acupuncture ne doit pas remplacer les traitements conventionnels; elle agit plutôt en synergie avec eux, offrant une approche holistique pour améliorer votre bien-être global.

11. Inclure des probiotiques dans l'alimentation pour améliorer la santé intestinale

Les probiotiques sont bénéfiques pour la santé intestinale des femmes souffrant du SOPK, car ils aident à réduire l'inflammation. Les aliments fermentés tels que le yaourt, la choucroute et le kéfir constituent d'excellentes sources naturelles de probiotiques.

Pour celles qui préfèrent les suppléments, il est recommandé de choisir des produits contenant des souches spécifiques favorisant la santé hormonale.

12. Réduire la consommation de produits laitiers et de viandes rouges

Certains produits laitiers et viandes rouges peuvent aggraver les symptômes du SOPK en raison des hormones ajoutées ou des graisses saturées qu'ils contiennent. Optez pour des alternatives végétales telles que le lait d'amande ou le yaourt au soja pour réduire ces effets néfastes sur votre santé.

Limitez votre consommation de viandes rouges et préférez plutôt des sources plus maigres de protéines, comme le poulet ou le poisson. Ces choix alimentaires peuvent contribuer à améliorer vos symptômes liés au SOPK tout en vous fournissant les nutriments essentiels dont votre corps a besoin.

En remplaçant progressivement les produits laitiers riches en matières grasses par des options végétales plus saines, vous pouvez potentiellement réduire l'inflammation dans votre corps et atténuer certains symptômes du syndrome des ovaires polykystiques. Prendre soin de son alimentation est une étape importante pour gérer cette condition chronique tout en favorisant un mode de vie plus sain.

13. Adopter un mode de vie sans tabac pour réduire les risques associés au SOPK

Le tabagisme peut aggraver les symptômes du SOPK et augmenter le risque de complications liées à cette condition. En arrêtant ou en réduisant votre consommation de tabac, vous pouvez améliorer significativement votre santé globale. Demander l'aide d'un professionnel de la santé est crucial pour trouver des stratégies efficaces afin d'arrêter de fumer.

Envisagez ces faits :

  • Les femmes atteintes du SOPK qui fument ont souvent des niveaux plus élevés d'hormones mâles, ce qui peut exacerber les symptômes comme l'acné et la pilosité excessive.

  • Le tabagisme augmente également le risque de maladies cardiovasculaires chez les femmes souffrant du SOPK, une complication fréquente associée à cette condition.

Prendre la décision d'arrêter de fumer peut non seulement améliorer vos symptômes actuels mais aussi prévenir toute aggravation future due au SOPK. N'hésitez pas à solliciter un soutien professionnel pour entamer ce changement bénéfique pour votre santé.

Remarques Finales

En adoptant ces traitements naturels pour le SOPK, vous prenez des mesures positives pour améliorer votre santé et votre bien-être. L'équilibre alimentaire, l'exercice régulier, la gestion du stress et l'intégration de certains aliments spécifiques peuvent contribuer à atténuer les symptômes du syndrome. N'oubliez pas que la cohérence est la clé du succès. En intégrant progressivement ces conseils dans votre routine quotidienne, vous pourrez observer des changements positifs au fil du temps.

Continuez à vous informer, à écouter votre corps et à adapter ces recommandations à vos besoins individuels. N'oubliez pas que chaque petit pas compte dans votre parcours vers une meilleure santé. Restez motivée et persévérante, et n'hésitez pas à consulter un professionnel de la santé pour un suivi personnalisé. Découvrez aussi ici les accompagnements proposés par l'Odyssée Fertile si vous êtes en parcours PMA.

Si vous souffrez du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et cherchez des solutions naturelles, ne cherchez pas plus loin. Bien qu'il n'existe pas de traitement universel p...

Voir plus
07.02.24

15 méthodes à essayer pour lutter contre les douleurs du SOPK

Si vous souffrez des douleurs du SOPK, ne désespérez pas - nous avons ce qu'il vous faut ! Dans cet article, découvrez des astuces simples mais efficaces pour apaiser ces maux et retrouver un peu de confort au quotidien. Des conseils pratiques qui peuvent faire toute la différence dans votre bien-être. Bien sûr, il n'existe pas de solution "miracle" quand il s'agit de douleurs, ce serait trop facile. Mais il existe beaucoup de façons de lutter contre celle-ci, et les résultats des méthodes varient d'une personne à l'autre. C'est pourquoi je vous encourage à tester beaucoup de choses, et à voir ce qui fonctionne le mieux pour vous. C'est parti !

1. L'acupuncture

L'acupuncture est une méthode de médecine traditionnelle chinoise qui utilise des aiguilles pour soulager les douleurs liées au SOPK. Cette technique vise à stimuler les points d'énergie dans le corps, rétablissant ainsi l'équilibre et atténuant les symptômes du syndrome.

En plus de soulager la douleur, l'acupuncture peut aider à réguler les hormones chez les femmes atteintes du SOPK. En favorisant cet équilibre hormonal, cette pratique peut également contribuer à améliorer la fertilité chez ces femmes.

Cette approche alternative gagne en popularité parmi celles qui cherchent des solutions naturelles pour traiter le SOPK. Elle offre une option non médicamenteuse et complémentaire aux traitements conventionnels, offrant un moyen holistique de gestion des symptômes.

Des études ont montré que l'acupuncture peut réduire le stress et l'anxiété associés au SOPK tout en améliorant la qualité de vie globale des patientes. Cela montre comment cette technique ancienne peut apporter un soutien important aux femmes souffrant de ce syndrome hormonal complexe.

2. La maca

Maca : un complément alimentaire utile pour lutter contre les douleurs du SOPK

La maca, une plante des Andes, est reconnue pour ses propriétés adaptogènes. Elle peut jouer un rôle crucial dans l'équilibre hormonal et la réduction des symptômes du SOPK. Cette plante regorge de nutriments essentiels tels que des vitamines, minéraux et acides aminés.

[ note à ne pas utiliser si vous êtes en projet bébé]

  • Propriétés adaptogènes: La maca est connue pour sa capacité à aider le corps à s'adapter au stress et à réguler les fonctions physiologiques.

  • Équilibre hormonal: En agissant sur les hormones, la maca peut contribuer à atténuer les déséquilibres hormonaux souvent associés au SOPK.

  • Nutriments essentiels: Outre ses effets sur les hormones, la maca apporte une gamme de nutriments bénéfiques pour la santé globale du corps.

En intégrant la maca dans votre alimentation sous forme de poudre ou de complément alimentaire, vous pourriez potentiellement constater une amélioration significative de vos symptômes liés au SOPK. N'oubliez pas d'en parler avec un professionnel de santé avant d'introduire tout nouveau supplément dans votre routine quotidienne.

3. Le gattilier

L'herbe médicinale du gattilier est utilisée depuis des siècles pour traiter les problèmes hormonaux chez les femmes. Elle peut contribuer à réguler le cycle menstruel et à atténuer les douleurs associées au SOPK en stimulant la production de progestérone naturelle dans le corps.

Le gattilier agit en influençant l'hypophyse, une glande située dans le cerveau qui contrôle la production d'hormones. En favorisant un équilibre hormonal adéquat, cette plante aide à réduire certains symptômes du SOPK tels que les règles irrégulières et la douleur pelvienne.

Des études ont montré que le gattilier peut être efficace pour améliorer la fertilité chez les femmes atteintes du SOPK. En régulant les niveaux d'hormones, il favorise un environnement hormonal propice à la conception.

Il est important de noter que bien que le gattilier soit souvent considéré comme sûr, il est recommandé de consulter un professionnel de santé avant de l'ajouter à votre routine, surtout si vous prenez déjà des médicaments ou si vous avez des conditions médicales préexistantes.

4. Les oméga-3

Les oméga-3 sont des acides gras essentiels présents dans des poissons gras comme le saumon et les sardines. Ces acides gras ont des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent aider à réduire l'inflammation associée au SOPK, contribuant ainsi à atténuer les symptômes douloureux de cette condition.

De plus, la consommation régulière d'oméga-3 favorise la santé cardiovasculaire en aidant à maintenir un taux de cholestérol sain et en réduisant le risque de maladies cardiaques. Cette double action bénéfique sur l'inflammation et la santé globale en fait un allié précieux pour les personnes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques.

Intégrer davantage d'oméga-3 dans votre alimentation peut se faire facilement en incluant du poisson gras deux fois par semaine ou en optant pour des compléments d'huile de poisson après consultation avec un professionnel de santé. Ces petites modifications peuvent apporter une grande amélioration dans la gestion des douleurs liées au SOPK tout en soutenant votre bien-être général.

5. Le curcuma

Le curcuma est une épice dotée de propriétés anti-inflammatoires puissantes, idéale pour soulager les douleurs causées par le SOPK. Cette épice contient un composé actif appelé curcumine, reconnu pour ses nombreux bienfaits pour la santé.

  • La curcumine présente dans le curcuma peut aider à réduire l'inflammation, ce qui peut être bénéfique pour les personnes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques.

  • En plus de son effet anti-inflammatoire, le curcuma a démontré des effets positifs sur la régulation des déséquilibres hormonaux souvent associés au SOPK.

  • Des études ont également montré que la consommation régulière de curcuma pourrait contribuer à améliorer la sensibilité à l'insuline chez les femmes atteintes du SOPK.

En intégrant le curcuma dans votre alimentation sous forme d'épice ou même en complément alimentaire, vous pouvez potentiellement profiter de ses effets anti-inflammatoires et hormonaux bénéfiques pour atténuer les symptômes liés au syndrome des ovaires polykystiques.

6. La natation

La natation est une activité physique recommandée pour les femmes souffrant du SOPK, en raison de son faible impact sur les articulations. Elle contribue à maintenir un poids santé en brûlant des calories tout en améliorant la sensibilité à l'insuline, ce qui peut être bénéfique pour les personnes atteintes de cette condition.

De plus, la natation favorise la relaxation et aide à réduire le stress, offrant ainsi un double avantage aux femmes atteintes du SOPK qui peuvent souvent ressentir des niveaux élevés de stress liés à leur état de santé. Cette combinaison d'avantages physiques et mentaux fait de la natation une option attrayante pour celles qui cherchent à gérer leur syndrome des ovaires polykystiques.

En pratiquant régulièrement la natation, ces femmes peuvent non seulement améliorer leur condition physique mais aussi trouver un soulagement au niveau mental grâce aux effets apaisants de cette activité aquatique. Cela crée un cercle vertueux où le bien-être général est renforcé par une approche holistique axée sur l'exercice physique adapté.

7. L'hypnose

L'hypnose est une technique thérapeutique efficace pour gérer la douleur et le stress associés au SOPK. Elle permet de transformer les pensées négatives en positives, favorisant ainsi une attitude optimiste face à la maladie.

En induisant un état de relaxation profonde, l'hypnose peut significativement améliorer la qualité de vie des personnes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Cette méthode aide à réduire l'anxiété et peut même contribuer à atténuer les symptômes physiques souvent liés au SOPK.

Par le biais de séances régulières avec un hypnothérapeute qualifié, les patientes peuvent apprendre à mieux gérer leur douleur chronique et leur anxiété, ce qui peut impacter positivement leur bien-être général.

Dans certains cas, l'hypnose a montré des résultats prometteurs dans la régulation des cycles menstruels perturbés chez les femmes atteintes du SOPK. Cela souligne son potentiel non seulement pour soulager la souffrance émotionnelle mais aussi pour influencer positivement la santé physique des patientes.

8. La sophrologie

La sophrologie est une méthode de relaxation qui se concentre sur des techniques de respiration, de visualisation et de méditation pour favoriser le bien-être émotionnel.

  • En aidant à réduire le stress et l'anxiété, la sophrologie peut être bénéfique pour les personnes souffrant du SOPK.

  • Cette pratique vise à instaurer un état de calme intérieur et d'équilibre émotionnel, ce qui peut aider à atténuer les douleurs associées au syndrome.

La sophrologie offre un moyen naturel et non invasif pour gérer les symptômes du SOPK en travaillant sur la détente physique et mentale.

9. Les exercices de respiration

Les techniques respiratoires spécifiques sont des alliées précieuses pour apaiser les douleurs du SOPK. Elles favorisent la relaxation, réduisent le stress et améliorent la circulation sanguine, contribuant ainsi à atténuer l'inconfort lié au syndrome.

Pratiquer ces exercices de respiration régulièrement peut offrir un soulagement immédiat aux personnes souffrant du SOPK. Ils peuvent être réalisés discrètement n'importe où et à tout moment, ce qui les rend accessibles dans les moments d'urgence ou de gêne.

Un exemple simple mais efficace est la respiration abdominale : en inspirant profondément par le nez en gonflant le ventre puis en expirant lentement par la bouche, on favorise une meilleure oxygénation du corps et une détente musculaire globale.

D'autres techniques comme la respiration carrée (inspirer sur 4 temps, retenir l'air sur 4 temps, expirer sur 4 temps) ou la cohérence cardiaque (respirer à un rythme précis pour équilibrer le système nerveux) sont également bénéfiques pour calmer les symptômes physiques et émotionnels associés au SOPK.

En intégrant ces exercices simples dans votre routine quotidienne, vous pouvez potentiellement réduire l'intensité des douleurs et améliorer votre bien-être général.

10. Les probiotiques

Les probiotiques sont de bonnes bactéries bénéfiques pour la santé intestinale, présentes dans des aliments fermentés comme le yaourt et la choucroute. Ils peuvent jouer un rôle crucial dans la régulation des hormones chez les femmes atteintes du SOPK.

Ces micro-organismes contribuent à améliorer la digestion en équilibrant la flore intestinale, ce qui peut aider à réduire l'inflammation associée au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Introduire des aliments riches en probiotiques dans votre alimentation quotidienne pourrait donc être bénéfique pour atténuer certains symptômes du SOPK.

Des études ont montré que les probiotiques peuvent influencer positivement divers aspects de la santé, y compris le métabolisme hormonal et l'inflammation. En plus d'une alimentation saine et équilibrée, l'incorporation de ces bonnes bactéries peut constituer une approche naturelle pour soutenir votre bien-être général tout en ciblant spécifiquement les problèmes liés au SOPK.

En conclusion, les probiotiques offrent une solution naturelle potentiellement efficace pour aider à gérer les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), grâce à leur capacité à réguler les hormones, améliorer la digestion et réduire l'inflammation.

11. L'ostéopathie

L'ostéopathie est une approche holistique qui cherche à rétablir l'équilibre naturel du corps en utilisant des techniques manuelles douces. Cette méthode peut être bénéfique pour soulager les douleurs musculaires et articulaires souvent associées au SOPK, offrant un soulagement naturel sans recourir à des médicaments agressifs ou invasifs.

Les ostéopathes travaillent sur la structure du corps, y compris les muscles, les os et les articulations, pour améliorer la circulation sanguine et favoriser la guérison naturelle. En traitant le patient dans sa globalité, cette approche peut aider à réduire les tensions physiques liées au SOPK et à améliorer le bien-être général.

En combinant des manipulations ciblées avec des conseils sur le mode de vie et l'alimentation, l'ostéopathie offre une approche complète pour gérer efficacement les symptômes douloureux du syndrome des ovaires polykystiques. Il s'agit d'une alternative non invasive qui met l'accent sur la capacité innée du corps à se guérir lui-même.

Cette pratique thérapeutique peut constituer un complément précieux aux traitements conventionnels en aidant les patients atteints de SOPK à mieux gérer leurs inconforts physiques tout en favorisant leur bien-être global.

12. L'huile de nigelle

L'huile de nigelle est une huile végétale dotée de propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, idéales pour le SOPK. En application topique ou en complément alimentaire, elle peut contribuer à réduire l'inflammation caractéristique du syndrome et à soulager les douleurs qui y sont associées.

Cette huile précieuse offre un moyen naturel d'apaiser les symptômes inconfortables du SOPK sans recourir à des médicaments plus agressifs. Son utilisation polyvalente permet aux personnes atteintes de ce syndrome de l'intégrer facilement dans leur routine quotidienne.

Grâce à ses effets bénéfiques sur la santé hormonale et inflammatoire, l'huile de nigelle est reconnue pour aider à équilibrer les niveaux hormonaux perturbés chez les femmes atteintes du SOPK. Cela en fait un allié naturel précieux dans la gestion globale des symptômes liés au syndrome.

13. Le magnésium

Le magnésium est un minéral essentiel qui joue un rôle crucial dans de nombreuses fonctions corporelles, y compris la régulation des hormones. Pour les femmes souffrant du SOPK, une supplémentation en magnésium peut contribuer à réduire les crampes musculaires et à améliorer l'humeur.

Il est possible de trouver du magnésium dans certains aliments courants tels que les légumes verts à feuilles (épinards, blettes), les noix (amandes, noix de cajou) et les graines (graines de citrouille, graines de chia).

En incluant ces aliments riches en magnésium dans votre alimentation quotidienne ou en optant pour des compléments alimentaires sous forme de capsules ou de poudre, vous pourriez potentiellement atténuer certains symptômes liés au SOPK et favoriser un meilleur équilibre hormonal.

14. L'alimentation anti-inflammatoire

Un régime axé sur des aliments riches en nutriments et aux propriétés anti-inflammatoires peut réduire l'inflammation liée au SOPK. En favorisant la consommation d'aliments tels que les fruits, légumes, noix, graines de lin ou encore le poisson gras comme le saumon, on peut atténuer les symptômes de cette condition.

De plus, une alimentation anti-inflammatoire ne profite pas seulement à la lutte contre le SOPK mais contribue également à améliorer la santé générale du corps. En incorporant ces aliments dans votre quotidien, vous favorisez un équilibre global propice au bien-être.

Les effets bénéfiques de cette approche nutritionnelle sont soutenus par des études montrant comment certains composants alimentaires peuvent influencer positivement l'inflammation corporelle. Par exemple, les acides gras oméga-3 présents dans les poissons gras ont démontré leur capacité à réduire l'inflammation et ainsi soulager les symptômes du SOPK.

15. Le reiki

Le Reiki est une technique de guérison énergétique qui se concentre sur le rétablissement de l'équilibre des énergies dans le corps. Cette méthode peut être bénéfique pour apaiser le stress, l'anxiété et les douleurs associées au SOPK. En favorisant la relaxation profonde, le Reiki contribue au bien-être mental des personnes atteintes du syndrome.

  • Le Reiki agit en harmonisant les flux d'énergie du corps, aidant ainsi à soulager les tensions physiques et mentales.

  • Des études ont montré que cette pratique alternative peut améliorer la qualité de vie en réduisant les symptômes négatifs tels que la fatigue et les troubles émotionnels.

  • Les séances de Reiki peuvent également aider à renforcer l'estime de soi et à promouvoir un sentiment global de calme intérieur chez les femmes souffrant du SOPK.

En intégrant le Reiki dans leur routine bien-être, certaines personnes constatent une diminution significative des inconforts liés au SOPK tout en cultivant une meilleure connexion avec leur propre corps.

Réflexions Finales

En explorant diverses approches telles que l'acupuncture, la maca, le gattilier et bien d'autres, vous avez pris des mesures positives pour gérer les douleurs du SOPK de manière holistique. Chaque méthode offre des bienfaits uniques qui peuvent contribuer à votre bien-être global. En intégrant ces pratiques dans votre routine, vous pouvez découvrir ce qui fonctionne le mieux pour vous et votre corps.

Continuez à être ouverte à de nouvelles possibilités et à adapter ces solutions à vos besoins individuels. N'oubliez pas que la clé réside dans la cohérence et l'écoute de votre corps. En prenant soin de vous de manière proactive, vous pouvez améliorer votre qualité de vie malgré les défis du SOPK. Restez engagée envers votre santé et n'hésitez pas à consulter des professionnels de la santé pour un soutien supplémentaire. Découvrez également nos accompagnements ici.

Si vous souffrez des douleurs du SOPK, ne désespérez pas - nous avons ce qu'il vous faut ! Dans cet article, découvrez des astuces simples mais efficaces pour apaiser ces maux ...

Voir plus
07.02.24

SOPK et perte de poids : comprendre le lien entre le poids et le SOPK

Dans cet article, nous allons explorer la relation entre le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et la perte de poids. Nous verrons comment le poids peut être affecté par le SOPK et comment cela peut influencer les symptômes de la maladie. Nous aborderons également l'importance de comprendre cette relation pour une gestion efficace du poids chez les femmes atteintes de SOPK.

Comprendre l'insulinorésistance, un des symptômes du SOPK

Pour commencer, nous allons nous pencher sur l'un des symptômes majeurs du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : l'insulinorésistance. L'insulinorésistance est un état dans lequel les cellules du corps ne répondent pas correctement à l'insuline, une hormone essentielle à la régulation du taux de sucre dans le sang.

Chez les femmes atteintes de SOPK, l'insulinorésistance est courante et peut avoir un impact significatif sur le métabolisme et le poids corporel. L'insuline étant moins efficace pour transporter le glucose dans les cellules, cela peut entraîner une augmentation des niveaux de sucre dans le sang, appelée hyperglycémie. L'organisme réagit en produisant davantage d'insuline pour essayer de compenser, ce qui peut conduire à une surproduction de cette hormone.

Cette surproduction d'insuline stimule la production de testoterone, des hormones masculines, ce qui peut entraîner des symptômes tels que l'acné, l'excès de pilosité et les troubles menstruels. De plus, l'insulinorésistance favorise la prise de poids, en particulier au niveau de la région abdominale.

Notons que l'insulinorésistance chez les femmes atteintes de SOPK n'est pas uniquement liée à un excès de poids, bien qu'il puisse être un facteur contributif. Même les femmes atteintes de SOPK ayant un indice de masse corporelle normal peuvent présenter une insulinorésistance. C'est pourquoi il est essentiel de reconnaître ce symptôme et de prendre des mesures pour le gérer.

La gestion de l'insulinorésistance chez les femmes atteintes de SOPK peut se faire par le biais de stratégies telles que l'adoption d'un régime alimentaire équilibré et la pratique régulière d'une activité physique. Un régime alimentaire riche en fibres, en légumes non féculents et en protéines maigres peut aider à stabiliser les niveaux de sucre dans le sang et à améliorer la sensibilité à l'insuline. De plus, des exercices physiques réguliers peuvent contribuer à la régulation du métabolisme et à la perte de poids. On y reviendra plus loin.

SOPK et perte de poids : comprendre le lien entre le poids et le SOPK

La perte de poids ne sert à rien si vous avez le SOPK mais n'êtes pas en surpoids

Il est courant de penser que la perte de poids est la solution pour gérer les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

Cependant, il est faut comprendre que cela ne s'applique pas à toutes les femmes atteintes de SOPK. En effet, si vous avez un indice de masse corporelle normal, perdre du poids n'aidera pas vos symptômes ou votre fertilité.

Le SOPK est une condition hormonale complexe qui entraîne des déséquilibres hormonaux, une résistance à l'insuline et des problèmes métaboliques. Si vous n'êtes pas en surpoids, concentrez-vous sur les autres facteurs.

Déculpabiliser : c'est le SOPK qui cause la prise de poids et non l'inverse !

Donc, le SOPK est une condition hormonale complexe qui perturbe le métabolisme et entraîne (souvent) une prise de poids. L'insulinorésistance, qui est l'un des principaux symptômes du SOPK, rend difficile la perte de poids et la gestion du poids chez les femmes atteintes de cette condition.

En gardant ça à l'esprit, il est important de se rappeler que la prise de poids n'est pas une question de volonté ou de manque de contrôle. Au contraire, il s'agit d'une conséquence directe des déséquilibres hormonaux et métaboliques associés au SOPK. Il est essentiel de se déculpabiliser et de se concentrer sur la gestion des symptômes plutôt que de se focaliser uniquement sur le poids.

La déculpabilisation est un élément crucial dans le parcours des femmes atteintes de SOPK. En comprenant que ce n'est pas leur faute, elles peuvent adopter une approche plus bienveillante envers elles-mêmes et trouver des solutions adaptées pour gérer leur poids et leurs symptômes.

Aussi, soulignons que la prise de poids n'est pas nécessairement un indicateur de la gravité du SOPK. Certaines femmes atteintes de SOPK peuvent présenter un poids normal, tandis que d'autres peuvent être en surpoids ou obèses. Chaque personne est différente et réagit différemment à la condition. La gestion des symptômes et la recherche d'un équilibre hormonal sont des objectifs clés, quel que soit le poids corporel.

En cas de surpoids et de SOPK, voici quelques idées d'ajustements alimentaires pour une perte de poids en douceur

Si vous souffrez du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et que vous êtes en surpoids, il est important de mettre en place des ajustements alimentaires pour favoriser une perte de poids en douceur et durable. Voici quelques idées et stratégies alimentaires qui peuvent vous aider dans votre démarche :

  1. Réduire les sucres ajoutés : Les sucres ajoutés dans les aliments transformés peuvent entraîner une augmentation de l'insuline, ce qui peut aggraver les symptômes du SOPK et rendre la perte de poids plus difficile. Il est donc conseillé de limiter la consommation de sodas, bonbons, pâtisseries et autres produits sucrés.
  2. Augmenter la consommation de légumes : Les légumes sont riches en fibres, en vitamines et en minéraux essentiels. Ils peuvent également vous aider à vous sentir rassasiée plus longtemps, ce qui peut contribuer à une perte de poids progressive et saine. Essayez d'inclure une variété de légumes dans vos repas quotidiens.
  3. Privilégier les protéines maigres : Les protéines sont essentielles pour la santé et peuvent contribuer à la sensation de satiété. Choisissez des sources de protéines maigres comme les poissons, les œufs, les légumineuses et les viandes maigres. La consommation de protéines peut également favoriser la prise de masse musculaire, ce qui peut augmenter votre métabolisme et faciliter la perte de poids.
  4. Veiller à l'équilibre nutritionnel : Il est primordial de veiller à un équilibre nutritionnel adéquat en incluant des sources de glucides complexes comme les céréales complètes et les légumineuses, des graisses saines comme les avocats et les noix, et des aliments riches en micronutriments essentiels comme les fruits et les légumes. Un régime équilibré peut favoriser la perte de poids de manière saine et durable.

Bien sûr, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé ou un nutritionniste pour obtenir des recommandations personnalisées en fonction de vos besoins et de votre condition médicale. Une approche holistique, combinant des ajustements alimentaires, une activité physique adaptée et une gestion du stress peut être la clé pour atteindre vos objectifs de perte de poids dans le cadre du SOPK.

En cas de surpoids et de SOPK, voici quelques idées d'exercices physiques pour une perte de poids en douceur

Dans cette section, nous proposons quelques idées d'exercices physiques adaptés aux femmes atteintes de SOPK et en surpoids qui souhaitent perdre du poids de manière douce et progressive.

  • Marche : L'une des formes d'exercice les plus accessibles et bénéfiques pour la perte de poids est la marche. Essayez de marcher pendant au moins 30 minutes par jour, de préférence à un rythme soutenu. Vous pouvez commencer par de courtes promenades et augmenter progressivement votre rythme et votre distance.
  • Natation : La natation est un exercice à faible impact qui peut aider à brûler des calories et à renforcer les muscles. En plus de favoriser la perte de poids, la natation peut également contribuer à améliorer la santé cardiovasculaire et la circulation sanguine.
  • Yoga : Le yoga est une pratique qui allie exercices physiques, respiration et méditation. Il peut être bénéfique pour les femmes atteintes de SOPK en aidant à réduire le stress et à améliorer la flexibilité et la force musculaire. Recherchez des cours de yoga adaptés aux débutants ou suivez des vidéos en ligne pour commencer.

Surtout, essayez de choisir des activités qui vous plaisent afin de les intégrer facilement à votre routine quotidienne. Si vous préférez faire du vélo, de la danse ou tout autre sport, n'hésitez pas à les pratiquer. L'essentiel est de rester actif et de trouver des activités que vous appréciez.

Le SOPK est loin d'être uniquement une question de poids

En plus de la prise de poids, les femmes atteintes de SOPK peuvent également souffrir d'autres symptômes tels que l'acné, l'hirsutisme (croissance excessive des poils) et des problèmes de fertilité. Ces symptômes peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie et nécessitent une prise en charge médicale appropriée.

Il est donc réducteur de se concentrer uniquement sur la perte de poids dans le cadre d'un SOPK.

Les bienfaits d'une alimentation anti-inflammatoire

Nous l'avons vu : l'inflammation joue un rôle clé dans les symptômes du SOPK, tels que l'insulinorésistance et la prise de poids. Il est donc essentiel d'adopter une alimentation qui aide à réduire cette inflammation et à gérer les symptômes du syndrome.

Une alimentation anti-inflammatoire se compose principalement d'aliments entiers et non transformés tels que des fruits, des légumes, des céréales complètes, des légumineuses, des noix et des graines. Ces aliments sont riches en antioxydants, en fibres et en nutriments essentiels, ce qui favorise une réduction de l'inflammation dans le corps.

Les bienfaits d'une alimentation anti-inflammatoire pour les femmes atteintes de SOPK sont nombreux. Tout d'abord, cela aide à réduire les niveaux d'insulinorésistance, ce qui améliore la gestion du poids. En réduisant l'inflammation, cela peut également aider à atténuer les symptômes du SOPK tels que les problèmes de peau et les troubles hormonaux.

Voici quelques conseils pour intégrer des aliments anti-inflammatoires dans votre alimentation quotidienne :

  1. Optez pour des fruits et légumes riches en antioxydants, tels que les baies, les épinards, les carottes et les tomates.
  2. Incorporez des aliments riches en acides gras oméga-3, comme les poissons gras (saumon, sardines) et les graines de lin.
  3. Consommez des sources de protéines maigres, comme les légumes, les haricots et les pois chiches.
  4. Privilégiez les céréales complètes plutôt que les céréales raffinées, telles que le riz brun, le quinoa et l'avoine.
  5. Limitez la consommation d'aliments transformés et riches en sucres ajoutés, car ils peuvent favoriser l'inflammation.

En adoptant une alimentation anti-inflammatoire, vous pouvez aider à gérer les symptômes du SOPK de manière naturelle et améliorer votre bien-être général. N'oubliez pas de consulter un professionnel de la santé ou un nutritionniste pour obtenir des conseils personnalisés sur votre alimentation et votre gestion des symptômes.

Quelques aliments connus pour être pro-inflammatoires à éviter

Dans la même logique, il faut essayer d'éviter les aliments pro-inflammatoires qui peuvent aggraver les symptômes du SOPK. Voici quelques aliments courants à éviter :

  • Aliments frits et gras : Les aliments riches en graisses saturées et en acides gras trans peuvent déclencher une réaction inflammatoire dans le corps. Évitez les frites, les aliments panés et les plats préparés.
  • Sucre raffiné : La consommation excessive de sucre raffiné peut augmenter l'inflammation dans le corps. Réduisez votre consommation de boissons sucrées, de bonbons et de pâtisseries.
  • Produits laitiers : Certains produits laitiers, tels que le lait de vache et le fromage, peuvent augmenter l'inflammation chez certaines personnes. Optez pour des alternatives végétales comme le lait d'amande ou de soja.
  • Gluten : Certaines personnes atteintes de SOPK peuvent être sensibles au gluten, ce qui peut provoquer une inflammation. Évitez les aliments contenant du blé, de l'orge et du seigle, et optez pour des alternatives sans gluten.
  • Viande rouge : La viande rouge peut contenir des graisses saturées et des composés pro-inflammatoires. Réduisez votre consommation de viande rouge et privilégiez les sources de protéines maigres comme le poisson, le poulet et les légumineuses.

En évitant ces aliments pro-inflammatoires, vous pouvez contribuer à réduire l'inflammation dans votre corps et à gérer les symptômes du SOPK de manière plus efficace. N'oubliez pas de consulter un professionnel de la santé ou un nutritionniste pour obtenir des conseils personnalisés adaptés à votre situation.

Au bout du compte, perdre du poids veut dire créer un déficit calorique ! Mais on peut y arriver en douceur...

Pour perdre du poids, il est essentiel de créer un déficit calorique, c'est-à-dire consommer moins de calories que celles que notre corps utilise. Non, ne sortez pas votre calculette et votre carnet de notes : il est possible (et souhaitable) d'atteindre ce déficit calorique de manière douce et progressive.

Dans le cas du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), la gestion du poids peut être plus complexe en raison de l'impact de la maladie sur le métabolisme. Cependant, avec les bonnes stratégies, il est possible d'atteindre un déficit calorique adapté.

Pour créer un déficit calorique tout en prenant en compte les particularités du SOPK, il est essentiel de se concentrer sur l'équilibre nutritionnel, la gestion de la glycémie et la satisfaction alimentaire. Il ne s'agit pas simplement de réduire les calories de manière drastique, ce qui peut être néfaste pour la santé et difficile à maintenir sur le long terme.

Il est préférable d'adopter une approche globale qui intègre des aliments sains et nutritifs tout en contrôlant les portions. Cela peut inclure l'augmentation de la consommation de légumes, de fruits, de protéines maigres et de grains entiers, tout en réduisant la consommation d'aliments transformés et d'aliments riches en calories vides.

De plus, il est important d'écouter son corps et de manger selon ses besoins physiques et émotionnels. La satisfaction alimentaire joue un rôle essentiel dans la gestion du poids, car elle permet de se sentir rassasié et satisfait, ce qui réduit les risques de frénésie alimentaire et de reprise de poids. Astuce rapide : essayez de manger plus lentement, et surtout en conscience.

Éviter les régimes "coup de poing" pour un changement durable

Les régimes restrictifs et les méthodes rapides peuvent entraîner des déséquilibres hormonaux et des effets yo-yo, ce qui est particulièrement problématique pour les femmes atteintes de SOPK.

Pour une gestion du poids efficace et durable, il est préférable d'adopter un changement de mode de vie global et équilibré. Cela implique d'apporter des ajustements progressifs à son alimentation et à son activité physique. Plutôt que de se focaliser uniquement sur la perte de poids, il est essentiel de se concentrer sur une approche holistique de la santé et du bien-être.

Des habitudes alimentaires saines et durables, telles qu'une alimentation équilibrée riche en fruits, légumes, protéines maigres et grains entiers, peuvent favoriser une gestion du poids optimale pour les femmes atteintes de SOPK. De plus, l'adoption d'une pratique régulière d'exercices physiques, adaptée à ses capacités et préférences, peut contribuer à renforcer le métabolisme et à améliorer l'équilibre hormonal.

Il est également crucial d'être patiente et d'écouter son corps dans ce processus. Chaque personne est unique, et il est important de trouver des approches personnalisées qui fonctionnent le mieux pour soi. Un soutien médical et professionnel peut également s'avérer bénéfique pour obtenir des conseils et des stratégies adaptées à ses besoins spécifiques. En adoptant une approche globale et durable, il est possible pour les femmes atteintes de SOPK de trouver un équilibre sain et de maintenir leur poids de manière optimale.

Merci d'avoir lu !

J'espère que cet article vous sera utile. Si vous êtes ici car vous suivez une procédure de PMA, sachez que je propose différents accompagnements que vous pouvez trouver ici. À bientot sur Odyssée Fertile !

Dans cet article, nous allons explorer la relation entre le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et la perte de poids. Nous verrons comment le poids peut être affecté par le SOPK et commen...

Voir plus
06.02.24

Quand est-il temps de faire une pause pma?

La Procréation Médicalement Assistée (PMA) représente souvent un parcours semé d'obstacles émotionnels et physiques. Bien que le désir d’enfant soit profond, il est crucial de discerner les signes qui indiquent que notre corps et notre esprit réclament une pause. Souvent, nous ne prenons pas le temps de nous écouter, d’observer les signaux que nous envoie notre corps, et concrètement cela n’aide pas notre projet bébé à se concrétiser.

Vous me direz, comment savoir si j’ai besoin d’une pause ou non ? Une chose est sûre, vous seule savait ce qu’il y a de bons pour vous et votre petite voix intérieure vous donnera surement la bonne réponse. Néanmoins, ce que je peux vous dire en tant que thérapeute et pmette, c’est que faire une pause, c’est tout sauf perdre du temps. Partir en protocole épuisée et déconnectée de son corps n’est pas un terrain des plus fertile pour permettre à la vie de se nicher sereinement.

Si cette décision vous appartient et qu’aucune personne ne pourra décider pour vous, voici quelques signes qui pourront vous aider à prendre votre décision pour savoir si, oui ou non, une pause PMA s’impose.

Pour accompagner votre corps et votre esprit dans ce parcours, découvrez la plateforme en ligne d’Odyssée Fertile.

Un état d’épuisement physique et mental : les signes qui montrent qu’il est temps de faire une pause pma

Il n'est pas rare de se sentir fatiguée, mais lorsque cette fatigue devient un état d'épuisement, c'est un signal d'alarme à ne pas négliger. La fatigue extrême qui dépasse les limites ordinaires peut être un indicateur essentiel pour vous questionner sur la nécessité de s’accorder une pause dans votre parcours PMA. Sophie, partage son expérience : « Les traitements étaient épuisants, mentalement et physiquement. Chaque injection, chaque rendez-vous était comme gravir une montagne. Quand j'ai réalisé que même les petites tâches quotidiennes devenaient insurmontables, j'ai su qu'il était temps de faire une pause pma."

Bien trop souvent, les femmes que je consulte ou qui adhèrent à la communauté arrivent épuisées, avec une baisse totale d’énergie. Parfois, il faudra peu de temps pour se "requinquer", d'autres fois, cette parenthèse dans le parcours PMA sera un peu plus longue. Cependant, cette pause PMA vous reconnecte à la vie, à la vraie vie que vous avez choisie. « Je me retrouve », « je reprends du plaisir en société », « je ne suis plus ce parcours médical », voilà les phrases que j’ai souvent entendu prononcer.

Géraldine partage son expérience de l'épuisement émotionnel : "Le stress était insupportable. Je me réveillais la nuit en pensant aux prochains rendez-vous, aux résultats. Prendre du recul était difficile, mais crucial. La pause m'a permis de respirer et de retrouver un certain équilibre émotionnel."

Voici quelques autres signes qui pourraient s’assimiler à de la fatigue chronique et qui doivent vous alerter si vous vous questionnez sur l’intérêt de faire une pause PMA dans votre parcours.

  • La perte de plaisir dans votre vie quotidienne

Si les activités qui vous plaisaient autrefois ne vous procurent plus de plaisir, cela peut indiquer un épuisement. Une diminution constante de l'énergie peut rendre les tâches quotidiennes difficiles à accomplir.

  • La difficulté de concentration

L'épuisement mental peut se manifester par des difficultés à se concentrer. Une diminution de la capacité à rester concentrée peut être un indicateur de l'épuisement mental lié à la PMA, entre autre.

  • L'irritabilité fréquente et une gestion des émotions difficiles

Des situations autrefois tolérables devenant source d'irritation voire de débordement émotionnel, peuvent indiquer une tension mentale à relever.

  • Le sentiment de découragement

Un sentiment persistant de découragement dans votre parcours de procréation médicalement assistée peut indiquer une fatigue mentale significative, affectant la motivation et la capacité à faire face aux défis de la PMA.

 

La perte de connexion avec son corps

Le corps en parcours PMA est mis à rude épreuve : bilan sanguin, échographie de contrôle, ponction ovarienne, transfert embryonnaire… Souvent, on ne supporte plus cette invasion médicale, et le mental se déconnecte de son corps pour se protéger et mieux supporter ce parcours PMA que l’on subit pour beaucoup. Mais il est important de reprendre possession de son corps pour faire un bébé, de lui donner l’énergie suffisante pour avancer, lui faire confiance, et surtout, ne faire qu'un avec lui (et bientôt deux, je vous le souhaite).

Marie, en parcours PMA, exprime sa déconnexion : "Entre les protocoles, les tests et les traitements, j'ai perdu le contact avec mon corps. Le yoga m'a vraiment aidée à me recentrer. Prendre le temps de pratiquer des activités apaisantes m'a permis de retrouver cette connexion essentielle."

Comment savoir si je suis connectée à mon corps ?

  • La sensation d'étrangeté

Si votre propre corps semble devenir étranger, surtout avec les interventions médicales fréquentes, cela peut entraîner une distanciation émotionnelle.

  • Les troubles du sommeil

L'épuisement physique peut entraîner des troubles du sommeil tels que l'insomnie. Si le repos devient un défi, cela peut aggraver l'épuisement et affecter négativement votre bien-être global.

  • Les difficultés à identifier les besoins physiques

La focalisation sur les traitements peut rendre difficile la reconnaissance des signaux du corps, tels que la faim, la fatigue ou la tension musculaire. Questionnez-vous sur ce que vous ressentez ?

 

Que faire si vous vous retrouvez dans plusieurs des situations évoquées ?

  • Écoutez-vous : prenez du temps pour vous recentrer, en allant dans un lieu qui vous fait du bien, en écoutant de la musique, en vous allongeant, en pratiquant une activité sportive. Tentez de trouver le calme et demandez-vous ce que vous ressentez vraiment.
  • Ne prenez pas de décision hâtive et accordez-vous le temps de la réflexion : que ce soit une pause ou un nouveau protocole, ce n’est pas une petite décision. Il est important d’avancer en conscience, en sachant où vous allez et pourquoi vous y allez maintenant.
  • N’hésitez pas à vous faire aider par un thérapeute si vous ressentez le besoin. Choisissez quelqu'un qui vous inspire confiance et avec qui l'alliance thérapeutique se fait. Cela vous permettra de voir votre situation sous un autre angle, de libérer vos émotions et de refaire le plein d’énergie.
  • Octroyez-vous du temps de qualité avec des activités qui vous nourrissent pour vous reconnecter à vos émotions profondes.
  • Osez vous demander si vous voulez continuer les protocoles ou faire une pause PMA, vous en avez le droit. Le parcours PMA peut être exigeant, tant sur le plan physique que psychologique. S'écouter, reconnaître les signaux de fatigue, de déconnexion est crucial.

Prendre une pause PMA pendant votre parcours n'est pas un signe de faiblesse ou de renoncement, mais plutôt une stratégie proactive pour vous donner toutes les chances de concrétiser votre projet. Il est crucial de comprendre que chaque étape, chaque moment de recul, contribue à favoriser un état d'esprit plus positif et un équilibre essentiel pour accueillir une grossesse, qui demandera elle aussi de l’énergie.

Pour en savoir plus sur Odyssée Fertile

La Procréation Médicalement Assistée (PMA) représente souvent un parcours semé d'obstacles émotionnels et physiques. Bien que le désir d’enfant soit profond, il est crucial de discerner les signes qui indiquent que notre c...

Voir plus
12.01.24

SOPK et fatigue : Gérer l'épuisement lié au syndrome des ovaires polykystiques

Vivre avec le SOPK peut vouloir dire vivre avec une fatigue chronique, un symptôme qui épuise tout autant le corps que l'esprit. Cette fatigue liée au syndrome des ovaires polykystiques n'est pas simplement un manque de sommeil, elle s'infiltre dans chaque aspect de la vie quotidienne, rendant les tâches les plus banales parfois herculéennes. Dans cet article, nous plongeons au cœur du lien entre le SOPK et la fatigue chronique pour vous offrir des stratégies concrètes afin de reprendre le contrôle sur votre niveau d'énergie. Comprenez pourquoi votre corps réagit ainsi et découvrez comment ajuster votre routine et vos habitudes pour atténuer cette lassitude persistante.

Besoin d'un accompagnement en SOPK ? Cliquez ici pour découvrir comment je peux vous aider.

La fatigue, un symptôme du SOPK parmi d'autres

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un syndrome complexe. Elle présente de nombreux symptômes qui peuvent varier d'une femme à l'autre. Parmi ces signes, la fatigue se distingue comme étant particulièrement commune et handicapante pour celles qui en souffrent.

La fatigue liée au SOPK n'est pas juste un sentiment de somnolence après une mauvaise nuit. C'est souvent un épuisement profond qui affecte le quotidien. Les femmes atteintes de SOPK peuvent ressentir un manque d'énergie constant, rendant difficile les activités normales comme aller au travail ou pratiquer leurs loisirs favoris. Les sautes d'humeur sont aussi courantes, ajoutant à l'impression générale de mal-être.

Les bouleversements hormonaux caractéristiques du SOPK jouent un rôle clé dans ces manifestations. Ils peuvent entraîner non seulement des changements physiques mais également psychologiques tels que dépression et anxiété ; deux conditions pouvant elles-mêmes être sources importantes de fatigue.

Note : cette fatigue n'est pas à négliger. Elle peut impacter votre vie intime, sociale, professionnelle, et votre désir d'enfant. N'hésitez pas à vous rapprocher d'un professionnel si vos ressentez le besoin d'avoir de l'aide.

Il faut cependant noter que si vous ressentez une grande fatigue, cela ne provient pas forcément du seul fait du SOPK. D'autres causes médicales ou modes de vie inadaptés pourraient en être responsables : alimentation pauvre en nutriments essentiels, faible activité physique ou stress chronique par exemple.

Dans ce contexte complexe où plusieurs facteurs s'imbriquent, identifier précisément pourquoi on se sent fatiguée peut s'avérer compliqué sans l'aide d'un professionnel santé compétent.

Pour combattre cette fatigue, diverses stratégies existent :

  • Prendre soin de son sommeil : adopter une routine avant le coucher peut aider à améliorer la qualité du sommeil.

  • Gestion du stress : techniques telles que la sophrologie, l'hypnose ou encore la méditation ou le yoga contribuent réduire tension nerveuse.

  • Alimentation équilibrée : privilégier aliments riches nutriments soutenir niveau énergie corporel.

Nous aborderons ces méthodes plus tard afin de fournir des conseils pratiques destinés à améliorer votre bien-être quotidien face aux défis posés par le SOPK.

Comprendre la différence entre fatigue passagère et fatigue chronique

Avant d’entrer dans le vif du sujet, prenons le temps de distinguer fatigue et fatigue chronique.

La fatigue passagère se caractérise par sa brièveté. Elle survient souvent après des périodes d’effort physique ou mental comme faire du sport, étudier pour un examen ou gérer un événement stressant. Généralement, cette forme de fatigue se résorbe avec du repos adéquat : une bonne nuit de sommeil ou quelques jours de détente suffisent habituellement pour récupérer complètement.

En revanche, lorsque la fatigue s'étend sur plusieurs mois sans amélioration malgré le repos, on peut parler alors d'une fatigue chronique. Cette dernière ne résulte pas seulement d'un excès d'activités mais peut être le symptôme d'une condition médicale sous-jacente, telle que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

Pour les personnes atteintes du SOPK, la fatigue n'est qu'un aspect parmi tant d'autres symptômes possibles. La distinction cruciale ici réside dans la durée et l'influence limitée du repos sur leur état général. Le diagnostic spécifique du syndrome de fatigue chronique, cependant, requiert que cette sensation épuisante soit présente pendant plus de six mois consécutifs sans autre cause identifiable.

Il est donc important pour ceux qui ressentent une grande lassitude sur une longue période sans explication apparente, de consulter un professionnel de santé afin d'évaluer leur situation correctement.

Les troubles du sommeil : causes fréquentes de fatigue en cas de SOPK

La fatigue chronique est donc un symptôme courant chez les personnes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Elle peut être exacerbée par divers troubles du sommeil, qui sont également fréquents chez les individus souffrant de cette condition.

fatigue SOPK

Insomnies et SOPK

Les insomnies représentent une difficulté à s'endormir ou à rester endormie. Elles peuvent avoir un impact majeur sur la qualité de vie des femmes avec SOPK.

Le manque de sommeil affecte l'humeur et augmente le stress. Un bon repos est essentiel pour réguler les hormones, notamment l'insuline. Le déséquilibre hormonal dû au SOPK rend déjà ce contrôle difficile.

Pour combattre l'insomnie :

  • Établissez une routine nocturne relaxante.

  • Réduisez la lumière bleue avant le coucher.

  • Maintenez votre chambre fraîche et confortable.

Un suivi médical peut aussi aider si ces méthodes ne suffisent pas.

Note : vous retrouverez sur la boîte à outils de la communauté d'Odyssée Fertile des conseils en naturopathie pour améliorer le sommeil ainsi que que des audios thérapeutique vous permettant de retrouver le calme avant de dormir.

Sueurs nocturnes et SOPK

Les sueurs nocturnes sont des transpirations excessives pendant le sommeil. Elles perturbent souvent la nuit, entraînant réveils fréquents et des sensations d'inconfort.

Elles peuvent être dues aux fluctuations hormonales caractéristiques du SOPK. Ces changements affectent la thermorégulation corporelle pendant le cycle menstruel.

Pour atténuer les sueurs nocturnes :

  • Utilisez des vêtements légers pour dormir.

  • Choisissez une literie adaptée permettant une bonne aération.

  • Gardez la chambre bien ventilée et surtout froide.

Il est important d'éviter tout facteur aggravant comme l'alcool ou les repas épicés avant le coucher.

Apnées du sommeil et SOPK

L’apnée du sommeil est un trouble où la respiration s'arrête brièvement durant le sommeil. Cela provoque parfois un réveil brutal avec sensation d'étouffement ou de suffocation.

Les femmes atteintes de SOPK ont plus de risques d'avoir ce trouble car beaucoup des symptômes du SOPK sont des facteurs de risque de l’apnée du sommeil.

Un diagnostic est crucial car non traitée, elle peut conduire à des problèmes cardiovasculaires graves.

Des solutions existent :

  1. Perte de poids si nécessaire

  2. Utilisation d'une CPAP (Continuous Positive Airway Pressure)

  3. Chirurgie dans certains cas extrêmes

Pour résumer, les troubles du sommeil jouent un rôle significatif dans l'intensité et la persistance de la fatigue associée au SOPK . Il est donc primordial pour celles qui en souffrent d'accorder une attention particulière à leur hygiène de sommeil, ainsi qu'à rechercher activement traitement adéquat auprès des professionnels santé lorsque cela s'avère nécessaire . En prenant soin mieux gérer ces aspects , on peut espérer améliorer considérablement sa qualité vie quotidienne.

Maintenant, passons à une autre cause de fatigue associée au SOPK : la dépression.

La dépression, une autre cause de fatigue fréquente en SOPK

La dépression est souvent liée au Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK). Ce trouble affecte non seulement la santé physique mais aussi mentale. Les femmes atteintes de SOPK peuvent éprouver des symptômes dépressifs qui contribuent à leur sentiment général de fatigue.

Les signes de la dépression incluent:

  • Un manque d'énergie persistant.

  • Des sentiments constants de tristesse ou un vide émotionnel.

  • Une perte d'intérêt pour les activités habituelles.

Ces symptômes peuvent s'aggraver avec le stress et l'anxiété souvent associés au SOPK. Il est crucial pour ces femmes d'être attentives à ces signaux et de chercher un soutien professionnel si nécessaire.

Impact de la fatigue sur la fertilité

Sur mon site, je parles bien sûr souvent de PMA et donc de problématiques de fertilité (d'ailleurs, je propose divers accompagnements PMA). Prenons donc un peu le temps de parler de l’impact de la fatigue sur la fertilité dans le cadre d’une personne souffrant de SOPK.

Sommeil et poids

Un sommeil réparateur est crucial pour maintenir l'équilibre hormonal. Quand on dort mal, les hormones qui régulent l'appétit sont perturbées. Cela peut mener à des choix alimentaires malsains, comme une préférence pour les aliments sucrés ou gras.

Le manque de sommeil stimule la production de ghreline, l'hormone qui nous donne faim. En même temps, il limite le leptine, celle qui nous signale que nous sommes rassasiés. Ce déséquilibre peut conduire à un gain de poids.

Et justement, le surpoids est bien connue pour affecter négativement la fertilité. Il peut provoquer des irrégularités menstruelles et aggraver les symptômes du SOPK (syndrome des ovaires polykystiques). Le lien entre le sommeil et le poids est donc directement relié à la fertilité féminine.

Cycle Menstruel

Les troubles du cycle menstruel peuvent être exacerbés par un mauvais sommeil. Un déséquilibre hormonal dû au manque de repos affecte souvent ce cycle.

Des cycles irréguliers rendent plus difficile la prédiction de l'ovulation, compliquant ainsi les tentatives de conception. Une bonne hygiène du sommeil pourrait aider à réguler ces cycles en stabilisant les hormones impliquées.

Il est important d'avoir un rythme veille-sommeil constant pour favoriser un environnement hormonal propice à une reproduction saine.

Choix Alimentaires

Nous l’avons vu, la fatigue influence nos choix alimentaires en augmentant notre appétence pour des aliments moins nutritifs mais plus caloriques. Ces habitudes peuvent contribuer au surpoids ou à l'obésité, deux facteurs ayant un impact négatif sur la fertilité.

En choisissant mieux ce qu'on mange et en privilégiant une alimentation équilibrée, on soutient non seulement notre santé générale mais aussi notre potentiel reproductif.

C'est particulièrement vrai chez les femmes souffrant du SOPK où le contrôle du poids joue un rôle clair dans la gestion des symptômes et dans l'amélioration des chances de grossesse réussie.

Conseils pour lutter contre les troubles du sommeil

Hygiène de Sommeil

Une bonne hygiène de sommeil est cruciale. Cela signifie avoir des habitudes qui favorisent un bon repos nocturne.

Dormez à des heures régulières chaque jour. Votre corps aime la routine et se repose mieux avec un horaire constant. Évitez la caféine en fin d'après-midi, car elle peut vous garder éveillé plus tard dans la nuit.

Assurez-vous que votre chambre est calme et confortable. Utilisez des rideaux occultants si nécessaire pour bloquer toute lumière perturbatrice.

Alimentation Saine

Ce que nous mangeons affecte notre sommeil. Une alimentation saine contribue à réduire la fatigue liée au SOPK.

Mangez léger le soir pour éviter les problèmes digestifs qui peuvent perturber le sommeil. Incluez des protéines maigres, des légumes et limitez les sucres rapides avant de dormir.

Buvez suffisamment d'eau tout au long de la journée mais réduisez votre consommation avant le coucher afin de minimiser les réveils nocturnes pour aller aux toilettes.

Activité Physique

L'exercice régulier aide à combattre l'insomnie et améliore la qualité du sommeil chez ceux souffrant du SOPK, aidant à lutter contre la fatigue.

Faites une promenade ou pratiquez une activité physique douce comme le yoga en début de soirée. Évitez les exercices intenses juste avant le coucher car ils peuvent être stimulants plutôt qu’apaisants.

Incorporez également quelques étirements ou techniques de relaxation musculaire dans votre routine pré-couchage pour aider votre corps à se détendre complètement.

L'intérêt des Tisanes pour Améliorer le Sommeil

Les tisanes sont depuis longtemps appréciées pour leurs vertus relaxantes et leur capacité à favoriser un sommeil réparateur. En effet, certaines plantes ont des propriétés sédatives naturelles qui peuvent aider à apaiser l'esprit et détendre le corps, ce qui est essentiel pour glisser dans un état propice au sommeil.

Parmi les tisanes les plus réputées pour améliorer la qualité du sommeil, on trouve la camomille. Cette plante est connue pour ses effets calmants et peut être particulièrement bénéfique pour ceux qui luttent contre l'anxiété ou le stress, deux facteurs qui peuvent souvent perturber le sommeil. La valériane, une autre herbe prisée pour ses propriétés soporifiques, est également utilisée pour traiter l'insomnie.

En outre, la mélisse et le tilleul sont également des choix populaires. La mélisse a un effet calmant sur le système nerveux tandis que le tilleul est souvent recommandé pour ses qualités apaisantes et son aide à induire un sommeil plus profond.

À noter que la consommation de tisanes avant le coucher doit être faite avec modération. Trop de liquide peut entraîner des réveils nocturnes pour aller aux toilettes, ce qui perturbe le cycle du sommeil.

Conseils pour lutter contre la dépression en cas de SOPK

Routine quotidienne

Maintenir une routine quotidienne est essentiel. Cela aide à structurer la journée et à réduire le stress. Commencez par vous lever et vous coucher à des heures régulières.

Planifiez vos repas pour maintenir un régime équilibré. Incluez des fruits, légumes, protéines maigres et grains entiers. Évitez les sucres raffinés qui peuvent aggraver la fatigue.

Incorporez de l'exercice physique dans votre routine quotidienne. Même une courte promenade peut améliorer votre humeur et augmenter votre niveau d'énergie.

Soutien Social

Entourez-vous de personnes bienveillantes qui comprennent le SOPK. Parler avec des amis ou rejoindre un groupe de soutien peut soulager les sentiments d'isolement.

Demandez du soutien lorsque nécessaire, que ce soit auprès de proches ou de professionnels comme un psychologue.

Partagez vos expériences avec d'autres personnes atteintes du SOPK; cela peut fournir du confort et des conseils pratiques.

Gestion du Stress

Apprenez des techniques pour gérer le stress telles que la méditation ou le yoga.

Prenez chaque jour un moment pour faire quelque chose que vous aimez, comme lire ou écouter de la musique.

Considérez les thérapies complémentaires comme l'acupuncture qui peuvent aider certains individus à se détendre.

Thérapies spécialisées pour les femmes atteintes du SOPK en parcours de PMA

Lorsqu'une femme SOPK entame un parcours de procréation médicalement assistée (PMA), elle peut être confrontée à des défis émotionnels et physiques importants. C'est pourquoi des thérapies spécialisées, telle que la naturopathie ou la phytothérapie, sont essentielles pour offrir un accompagnement adapté.

La thérapie NMO-EMDR peut s'avérer particulièrement bénéfique pour les femmes SOPK en PMA. Elle aide à gérer les pensées et émotions négatives, à améliorer l'estime de soi et à réduire le stress, qui peut influencer négativement les chances de conception.

La thérapie de groupe est une autre option précieuse, offrant un espace de soutien où partager expériences et stratégies avec d'autres femmes qui traversent des situations similaires. Le sentiment de communauté et de compréhension mutuelle qui en découle peut être un puissant antidote à l'isolement et à l'anxiété.

L'acupuncture est également utilisée comme thérapie complémentaire en PMA. Elle vise à équilibrer les hormones (progestérone, cortisol, etc.) à améliorer la circulation sanguine vers les organes reproducteurs et à réduire le stress, éléments qui peuvent contribuer à augmenter les chances de réussite de la PMA.

Conclusion

La fatigue associée au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une réalité complexe et multifactorielle qui mérite une attention particulière. Elle peut résulter de troubles du sommeil, de symptômes dépressifs ou d'autres déséquilibres hormonaux intrinsèques à cette condition. Identifier la cause sous-jacente est crucial pour proposer un traitement adapté et améliorer la qualité de vie des personnes affectées. Les stratégies visant à combattre la fatigue incluent l'adoption de bonnes pratiques de sommeil et le soutien psychologique, qui peuvent également influencer positivement la fertilité.

Il est essentiel d'aborder ce sujet avec votre professionnel de santé pour établir un plan personnalisé. N'hésitez pas à demander de l'aide et à explorer les différentes options thérapeutiques disponibles. Votre bien-être mérite toute votre attention. Passez à l'action dès aujourd'hui pour retrouver énergie et vitalité malgré le SOPK.

Vivre avec le SOPK peut vouloir dire vivre avec une fatigue chronique, un symptôme qui épuise tout autant le corps que l'esprit. Cette fatigue liée au syndrome des ovaires polykystiques n'est pas sim...

Voir plus
11.01.24

SOPK et ventre gonflé : Quel rapport ? Quelles solutions ?

Vivre avec le SOPK peut ressembler à un combat quotidien contre son propre corps, surtout quand un ventre gonflé entre en jeu. Cette sensation inconfortable n'est pas seulement une question d'apparence; elle reflète souvent les déséquilibres internes que le syndrome des ovaires polykystiques impose.

Si vous avez déjà senti votre abdomen se transformer en ballon après un repas ou même sans raison apparente, vous savez de quoi je parle. Cet article de blog vise à démêler les causes du ventre gonflé associées au SOPK et à proposer des stratégies concrètes pour y faire face. Nous allons couper court aux mythes et aller droit au but : quel lien entre ne SOPK et le ventre gonflé ? Comment lutter contre ce gonflement ?

Note : besoin d'un accompagnement PMA ? Découvrez mes offres sur mon site.

Le SOPK n’est pas directement lié au ventre gonflé

Le syndrome des ovaires polykystiques, ou SOPK, est une condition complexe affectant les femmes. Il touche de nombreuses femmes à travers le monde. Bien qu'il soit associé à divers symptômes, il est important de noter que le ventre gonflé n'en fait pas partie directement.

Les femmes atteintes de SOPK peuvent connaître des cycles menstruels irréguliers. Ces dérèglements peuvent parfois causer un sentiment de ballonnement. Cela peut mener à une confusion entre les symptômes du SOPK et les sensations éprouvées pendant les périodes hormonales comme les règles.

En outre, certaines personnes confondent la prise de poids avec un ventre qui semble gonflé. Le SOPK peut en effet entraîner une augmentation du poids corporel due aux déséquilibres hormonaux qu'il provoque. Cette prise de poids peut être plus visible dans la région abdominale, donnant l'impression d'un ventre gonflé.

SOPK et ventre gonflé : photo d'une femme avec un ventre gonflé

SOPK, prise de poids et ventre gonflé

Donc, le SOPK n'est pas directement lié aux symptômes du ventre gonflé. Pourtant ventre gonflé et prise de poids vont souvent de pair en cas de SOPK, discutons un peu de cette question.

Prise de Poids

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) peut entraîner une prise de poids, particulièrement autour du ventre. Cette accumulation de graisse abdominale est non seulement frustrante pour l'image corporelle mais augmente également le risque de problèmes de santé.

Les femmes atteintes du SOPK ont souvent un déséquilibre hormonal qui favorise le stockage des graisses dans la région abdominale. La résistance à l'insuline est aussi courante avec le SOPK, ce qui rend difficile pour le corps d'utiliser correctement le sucre provenant des aliments.

Pour contrôler cette prise de poids, il est essentiel d’adopter un régime alimentaire équilibré et sain. Cela inclut la consommation modérée d'aliments riches en calories et en sucres simples.

Alimentation Saine

Une alimentation équilibrée aide non seulement avec le ventre gonflé mais améliore également l'état général lié au SOPK. Introduire davantage d'aliments riches en nutriments dans votre régime quotidien peut avoir un effet positif sur votre santé globale.

Les aliments riches en protéines maigres comme le poulet grillé ou poisson favorisent la sensation de satiété sans ajouter trop de calories supplémentaires qui se traduiraient par une augmentation du tour taille.

De plus, il est conseillé d'introduire dans son alimentation quotidienne des probiotiques naturels, tels que ceux trouvés dans certains yaourts ou kéfir. Ces derniers aident à maintenir un bon équilibre intestinal ce qui peut réduire significativement les sensations désagréables dues aux ballonnements abdominaux fréquemment rencontrées chez celles souffrant du SOPK.

Enfin n’oubliez pas l'eau ! Boire suffisamment permet non seulement une bonne hydratation mais aussi facilite la digestion évitant ainsi certaines causes communes du ballonnement abdominal.

Activité Physique

L'exercice physique régulier ne doit pas être négligé lorsqu'on traite avec un ventre gonflé associé au SOPK. L’exercice aide non seulement à brûler des calories mais stimule également différents processus corporels bénéfiques contre cette maladie hormonale complexe.

Des activités douces comme le yoga ou pilates sont recommandées car elles mettent moins de pression sur vos articulations tout en renforçant vos muscles abdominaux – cela pourrait aider directement à diminuer votre tour taille tout autant qu'à soulager certains symptomes gênants dus au stress liés au syndrome lui-même.

Le ventre gonflé lié aux règles

Le ventre gonflé est un symptôme qui est très classique dans le cycle menstruel. Il est très fréquent qu'il n'y ait simplement aucun rapport entre le ventre gonflé et le SOPK.

Bouleversement Hormonal

Les hormones jouent un rôle clé dans le bien-être du corps féminin. La progestérone, en particulier, monte en flèche après l'ovulation. Ce pic hormonal a pour effet de relaxer les muscles de l'utérus, ce qui est essentiel pour la préparation à une éventuelle grossesse.

Mais cet effet ne se limite pas à l'utérus. Il s'étend également aux intestins, causant un ralentissement des contractions musculaires. Ces contractions sont cruciales pour déplacer le bol alimentaire et maintenir un transit régulier.

Lorsque ce processus est perturbé, les conséquences incluent constipation, gaz et ballonnements. C'est souvent pourquoi on observe un ventre gonflé avant les règles.

Rétention d'Eau

Le cycle menstruel amène avec lui son lot de changements physiques. L'un d'eux est l'accumulation d'eau dans les tissus corporels – phénomène connu sous le nom de rétention d'eau.

Cette accumulation peut être assez marquée au point où elle contribue significativement au gonflement du ventre chez certaines femmes juste avant leurs règles.

Il faut savoir que cette rétention n’est pas alarmante mais plutôt une réponse naturelle du corps aux fluctuations hormonales mensuelles.

  • Elle peut causer inconfort et sensation de lourdeur.

  • Les vêtements peuvent sembler plus serrés autour du ventre.

Syndrome Prémenstruel

Le syndrome prémenstruel (SPM) affecte une grande majorité des femmes en âge reproductif. Parmi ses nombreux symptômes figurent :

  1. Tension mammaire

  2. Fatigue

  3. Maux de tête

  4. Et surtout, le gonflement notable du bas du ventre

Si vous remarquez que votre abdomen devient plus rond quelques jours avant vos menstruations, il y a fort à parier qu'il s'agit là encore des effets classiques du SPM sur votre organisme.

En somme, si vous souffrez déjà du SOPK mentionné précédemment et que vous notez aussi ces symptômes prémenstruels chaque mois, comprenez qu'ils font partie intégrante des variations normales subies par votre corps face aux cycles hormonaux complexes qui régissent la fonction reproductive féminine.

Les solutions pour lutter contre le ventre gonflé

Maintenant que nous savons que le SOPK n'est pas toujours directement lié au ventre gonflé, il est temps de passer au vif du sujet : Comment lutter contre ce gonflement ? En gros, on peut y parvenir notamment en gérant son stress, son sommeil, son alimentation et son activité physique.

Respiration Carrée

La respiration carrée est une technique simple. Elle aide à réduire le stress, souvent responsable (ou participant) du ventre gonflé.

Prenez une inspiration profonde. Comptez jusqu'à quatre silencieusement. Gardez votre souffle pendant quatre secondes. Expirez lentement sur un autre compte de quatre. Enfin, attendez 4 secondes avant de respirer à nouveau.

Cette pratique peut se faire plusieurs fois par jour. Essayez-la surtout lorsque vous vous sentez tendue ou anxieuse.

En plus d'apaiser l'esprit, cette méthode régule la digestion et diminue les ballonnements.

Alimentation Saine

Il est crucial de réduire la consommation de sel et d'aliments ultra-transformés pour diminuer le ventre gonflé lié au SOPK.

Privilégiez les aliments frais et naturels. Ils contiennent moins de sodium et améliorent la digestion. Évitez les plats préparés qui sont souvent riches en additifs alimentaires. Buvez beaucoup d'eau pour aider votre corps à éliminer l'excès de sel. Une bonne hydratation favorise également un bon transit intestinal.

Activité Physique

L'exercice physique joue un rôle essentiel dans la gestion du SOPK et des symptômes associés comme le ventre gonflé.

Choisissez des activités que vous aimez pour rester motivée. L'activité physique régulière contribue à réduire l'inflammation corporelle. Le sport aide aussi à gérer son poids, ce qui peut atténuer les symptômes du SOPK. Rappelez-vous qu'il est important d'éviter l'alcool car il peut aggraver les ballonnements et interférer avec vos efforts sportifs.

Bien-être Mental

Face au SOPK, il est essentiel de ne pas se juger sévèrement en cas de prise de poids ou autres changements physiques indésirables.

Soyez indulgente avec vous-même; chaque personne évolue différemment face aux défis du SOPK. Surveillez votre santé mentale autant que votre santé physique; ils sont étroitement liés. Si nécessaire, n'hésitez pas à chercher un soutien professionnel pour gérer vos émotions autour du SOPK.

Sommeil Réparateur

Un sommeil suffisant a un impact direct sur la lutte contre l'inflammation intestinale pouvant causer un ventre gonflé chez les personnes atteintes du SOPK.

Essayez d'avoir entre sept et huit heures de sommeil par nuit pour optimiser le fonctionnement digestif. Créez une routine nocturne apaisante afin d'améliorer la qualité de votre sommeil: évitez les écrans avant le coucher, prenez une tasse de tisane relaxante ou faites quelques minutes de méditation guidée . Gardez en tête que des nuits reposantes peuvent grandement contribuer à réduire vos symptômes.

Quelques aides complémentaires pour lutter contre le ventre gonflé

Pour finir cet article, j'aimerais partager avec vous quelques pratiques alternatives qui peuvent aider avec le ventre gonflé, même lorsqu'on souffre du SOPK.

Ostéopathie

L'ostéopathie est une méthode de soin qui peut aider. Elle se concentre sur la structure du corps. Un ostéopathe travaille avec ses mains. Il corrige les désalignements dans le corps.

Cette pratique peut réduire la tension et améliorer la circulation. Pour un ventre gonflé, elle cible souvent le système digestif. L'idée est de restaurer l'équilibre et favoriser un meilleur fonctionnement des organes internes.

Des séances régulières peuvent être bénéfiques. Elles aident à diminuer les symptômes comme les ballonnements ou douleurs abdominales.

Naturopathie

La naturopathie propose une approche holistique. Elle utilise des remèdes naturels pour traiter le corps entier, pas seulement les symptômes isolés.

Pour combattre un ventre gonflé lié au SOPK, elle suggère des changements alimentaires et de style de vie. Par exemple, manger plus d'aliments riches en fibres ou boire beaucoup d'eau.

Les suppléments naturels sont aussi utilisés en naturopathie. Ils peuvent inclure des probiotiques ou des herbes spécifiques qui soutiennent la digestion et réduisent l'inflammation.

Il est important de consulter un professionnel qualifié avant tout traitement naturopathique.

Acupuncture

L'acupuncture fait partie de la médecine traditionnelle chinoise (MTC). De fines aiguilles sont insérées dans certains points du corps pour équilibrer l'énergie vitale, appelée Qi (prononcé "tchi").

En cas de SOPK et ventre gonflé, cette technique pourrait soulager par son effet sur l’énergie (oui, on parle bien de soin énergétique ici).

Elle aide à détendre les muscles autour du tube digestif ce qui facilite le passage des aliments et réduit ainsi les gaz et ballonnements.

Un traitement personnalisé par un acupuncteur expérimenté est essentiel pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

Homéopathie

L’homéopathie offre une autre alternative douce contre le ventre gonflée associée au SOPK.

Elle utilise très petites doses de substances végétale, animale ou minérales diluées afin d'induire une réponse curative du corps sans effets secondaires indésirables.

Des remèdes homéoapthiques communs incluent Lycopodium pour indigestion ou Carbo vegetalis pour excès gaz intestinaux.

Demandez conseil à votre praticien avant utilisation.

Conclusion

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et le ventre gonflé peuvent sembler liés, mais comme on l'a vu, la relation n'est pas directe.

Le SOPK peut entraîner une prise de poids et influencer la sensation de ballonnement, surtout pendant les règles. Les solutions existent : alimentation équilibrée, exercice régulier et certaines aides complémentaires. Ces stratégies te permettent de reprendre le contrôle sur ton corps et de te sentir mieux.

À propos du SOPK, un trouble aux multiples facettes

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une affection assez courante qui touche près de 10% des femmes en âge de procréer. Au-delà d'un simple problème de production hormonale et de troubles du cycle menstruel, le SOPK peut avoir de nombreuses autres complications et conséquences sur la santé.

L'une des manifestations fréquentes est une augmentation du taux d'hormones androgènes (ou hormones dites "mâles") comme la testostérone. Cet excès d'androgènes entraîne souvent un hirsutisme (pilosité excessive au visage, sur le ventre ou la poitrine).

À plus long terme, le SOPK peut être associé à des troubles comme le diabète de type 2, l'hypertension artérielle, des difficultés de fertilité ou de mobilité des follicules dans les ovaires. Tous ces facteurs augmentent les risques de complications futures.

C'est pourquoi il est important de consulter rapidement en cas de symptômes évocateurs, afin de confirmer le diagnostic par des examens cliniques et analyses hormonales. Votre médecin pourra ainsi mettre en place un traitement adapté le plus tôt possible (contraception, metforminetechniques de procréation médicalement assistée si besoin...).

En respectant les conseils de votre praticien, vous pourrez ainsi diminuer grandement les conséquences du SOPK à court et long terme.

Vivre avec le SOPK peut ressembler à un combat quotidien contre son propre corps, surtout quand un ventre gonflé entre en jeu. Cette sensation inconfortable n'est pa...

Voir plus
08.01.24

Quels traitements pour le SOPK ? Tour d'horizon

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) sème le trouble dans la vie d'environ une femme sur dix. Se caractérisant par des irrégularités menstruelles et un déséquilibre hormonal, ce syndrome requiert une stratégie de traitement SOPK multidimensionnelle. En effet, bien que la guérison totale ne soit pas encore une réalité, la gestion des symptômes du SOPK s'avère efficace pour améliorer significativement la qualité de vie des personnes touchées. Ce tour d'horizon se propose de mettre en lumière les différentes approches thérapeutiques pouvant atténuer l'impact de ce syndrome des ovaires polykystiques sur le quotidien des patientes.

Le SOPK n'a aucun traitement curatif connu

Face à l'absence de guérison SOPK, la prise en charge médicale s'oriente principalement vers un traitement symptomatique SOPK. Les patientes sont confrontées à un déséquilibre hormonal, qui se manifeste par des niveaux anormalement élevés d'hormone lutéinisante (LH) et d'androgènes. Cette situation entraîne une série de symptômes complexes, influençant la santé reproductive, le métabolisme, et le bien-être psychologique.

La stratégie thérapeutique repose sur des interventions variées, qui visent non pas la guérison, mais l'amélioration de la qualité de vie à long terme. Les options thérapeutiques sont ajustées au cas par cas, étant donné que les manifestations du SOPK peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre.

  • Correction du cycle menstruel irrégulier
  • Réduction de la symptomatologie hyperandrogénique
  • Contrôle du poids et gestion des risques métaboliques associés
  • Soutien à la fertilité en cas de désir de grossesse
  • Accompagnement psychologique pour répondre aux impacts émotionnels

En l'absence de traitement définitif, l'importance de l'éducation (adoption des bons gestes pour atténuer les effets du syndrome) et du suivi régulier des patientes est primordiale pour le traitement symptomatique efficace du SOPK et pour atténuer les effets du déséquilibre hormonal.

SOPK : Traitements contre les symptômes liés à l’hyperandrogénie

L'hyperandrogénie est une caractéristique centrale du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), ayant un impact conséquent sur la vie des femmes qui en souffrent. Heureusement, plusieurs stratégies thérapeutiques permettent de combattre efficacement ses manifestations, notamment l'hirsutisme (hyperpilosité), contribuant ainsi à améliorer considérablement leur qualité de vie.

Les symptômes de l'hyperandrogénie

Le hirsutisme (hyperpilosité), qui signifie une croissance excessive et indésirable de poils sur le corps et le visage, peut être particulièrement pénible. C'est l'un des grands symptômes de l'hyperandrogénie. Cette condition est souvent traitée avec des méthodes cosmétiques telles que le rasage, l’épilation laser ou les crèmes dépilatoires. Néanmoins, ces techniques nécessitent généralement une application régulière pour maintenir des résultats satisfaisants.

Les médicaments antiandrogènes

Pour une approche plus systémique, les traitements antiandrogènes offrent une alternative thérapeutique prometteuse. La spironolactone, en particulier, est fréquemment prescrite pour ses effets inhibiteurs sur les hormones masculines (attention, ce traitement peut exposer à des risques de complications pendant la grossesse et est donc incompatible avec un désir d'enfant). Il est également possible de se voir prescrire de l'acétate de cyprotérone, dont l'efficacité sur l'hyperpilosité est reconnue (au bout de six mois traitement). Les contraceptifs oraux constituent aussi un pilier dans la réduction des taux d'androgènes et, par extension, dans l'atténuation de l'hyperandrogénie associée au SOPK.

Cuisine méditerranéenne et exercice physique

  • Une alimentation inspirée de la cuisine méditerranéenne, riche en légumes, fruits, céréales complètes, poissons et huile d'olive, peut contribuer à équilibrer le profil hormonal.
  • L'exercice physique, en favorisant la perte de poids et la réduction de la résistance à l'insuline, joue un rôle considérable dans la gestion de l'hyperandrogénie.

Une prise en charge multidimensionnelle est donc essentielle pour mieux contrôler l'hyperandrogénie SOPK et ses manifestations, comme l'hirsutisme, et améliorer la qualité de vie des patientes.

SOPK : Traitements pour restaurer les cycles menstruels

Les troubles du cycle menstruel sont une des caractéristiques du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) qui affecte la régularité des règles. Heureusement, diverses options de traitement existent pour aider à rétablir cet équilibre vital pour la santé reproductive.

La pilule contraceptive pour régulariser les règles

L'utilisation de la pilule contraceptive SOPK est une méthode couramment prescrite pour normaliser les cycles menstruels. Elle permet de procurer des saignements artificiels réguliers, contribuant ainsi à prévenir le risque de cancer de l'endomètre, un risque qui peut être accru en l'absence de menstruations fréquentes.

La pilule œstroprogestative si souhait de grossesse

Pour les femmes qui envisagent une grossesse, la pilule œstroprogestative peut constituer une alternative. Cette pilule spécifique associe œstrogène et progestatif et est adaptée pour celles qui souhaitent planifier une grossesse à moyen terme, car elle aide à maintenir un endomètre sain.

Note : rapprochez vous de votre gynécologue pour trouver un contraceptif le plus adapté à vos besoins et envies.

La nutrition

Une alimentation équilibrée est fondamentale pour la régulation des cycles menstruels. Une diète riche en fibres, faible en sucre et en aliments transformés peut aider à stabiliser les niveaux d'insuline, ce qui est crucial pour les patientes SOPK en raison de leur sensibilité à l'insuline et au risque de résistance à celle-ci.

  • Consommation de grains entiers, fruits et légumes
  • Réduction de l'apport en produits sucrés et en aliments raffinés
  • Apport adéquat en protéines pour un équilibre nutritionnel

Note : L'utilisation de compléments alimentaires spécialisés dans le SOPK est une option efficace à envisager pour aider votre démarche de régularisation de vos cycles menstruels. 

SOPK : Traitements pour corriger un surpoids

La gestion du poids est cruciale dans le traitement du SOPK, en raison de la corrélation étroite entre la surcharge pondérale et l'exacerbation des symptômes. Des approches combinant alimentation et activité physique, ainsi que l'utilisation de médicaments spécifiques, se montrent bénéfiques.

Diminution des glucides

Une alimentation faible en glucides s'impose comme une stratégie efficace dans la gestion poids SOPK. Cette approche vise à limiter l'apport en sucres qui, en excès, peuvent augmenter la résistance à l'insuline, un phénomène souvent associé au syndrome.

30 minutes d'exercice par jour

Ici, l'accent est mis sur l'importance de l'activité physique: une demi-heure d'exercice quotidien contribue à un meilleur contrôle du poids et à la réduction de la résistance à l'insuline.

Sur ordonnance, les médicaments antidiabétiques oraux comme la metformine

La metformine, habituellement prescrite pour traiter le diabète de type 2, s'avère également utile dans le cadre du SOPK. Elle aide à combattre la prise de poids en améliorant la sensibilité à l'insuline et, par voie de conséquence, peut participer à la régulation du cycle menstruel et à la diminution des symptômes de l'hyperandrogénie

Note : attention toutefois, s'il est prescrit dans le cadre d'une PMA ou d'un désir de grossesse, il agit sur le taux de vitamine B12 qui est très important pour un projet de grossesse. n'hésitez pas à en parler à votre médecin ou à votre naturopathe.

SOPK : Traitements pour favoriser l'ovulation

Les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et souhaitant concevoir se heurtent souvent à des difficultés d'ovulation. Heureusement, plusieurs options thérapeutiques existent pour stimuler ce processus biologique essentiel. L'objectif étant de retrouver un cycle ovulatoire régulier pour augmenter les chances de grossesse.

Stimulation de l’ovulation

L'une des premières approches envisagées pour la stimulation ovulation SOPK est l'administration de médicaments tels que le citrate de clomifène ou les gonadotrophines. Ces traitements pharmacologiques sont conçus pour induire l'ovulation et sont souvent le premier pas vers la concrétisation du désir de maternité pour les patientes SOPK.

Intervention chirurgicale

Lorsque les traitements médicamenteux ne suffisent pas, des interventions chirurgicales telles que le forage ovarien (ou drilling ovarien) sont une alternative envisageable. Cette technique consiste à détruire au laser les petites zones des ovaires qui produisent excessivement des androgènes, via une procédure de laparoscopie, afin d'améliorer les chances d'ovulation.

Envisager un PMA

En ultime recours, les techniques de procréation médicalement assistée (PMA) comme la fécondation in vitro (FIV) peuvent être proposées. Ces méthodes sont particulièrement pertinentes pour les couples confrontés à une infertilité persistante malgré les diverses stratégies de traitement. La FIV offre ainsi une lueur d'espoir pour les couples désireux de fonder une famille, malgré les défis posés par le SOPK.

Note : pour toutes les femmes atteintes de SOPK, une boîte à outils en ligne dédié aux membres de la communauté d'Odyssée Fertile comprend un protocole naturo dédié au SOPK. Ce protocole permet d'adapter son hygiène de vie, son alimentation et ses compléments alimentaires pour favoriser une grossesse. Découvrez plus de 40 outils crées par des expertes en fertilité et une communauté d'entraide bienveillante.

 

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) sème le trouble dans la vie d'environ une femme sur dix. Se caractérisant par des irrégularités menstruelles et un déséquilibre hormonal, ce syndrome requiert une stratégie de <...>

Voir plus
11.12.23

Comment améliorer la fertilité masculine ?

En France, 1 couple sur 8 en âge de procréer consulte car il rencontre des difficultés à concevoir un enfant. De nombreux facteurs peuvent influencer la fertilité féminine et masculine (découvrez les 6 reflexes à adopter lorsque l'on se lance dans un projet bébé), mais aujourd’hui, on va se pencher sur le cas de ces messieurs en particulier. Pourquoi sont-ils touchés par l’infertilité et quels sont les moyens de pallier cela ? On vous invite à lire la suite de cet article pour le savoir !

 

Baisse de la fertilité masculine: quelles causes ?

 

Les hommes, moins fertiles qu’avant ?

La baisse de la fertilité masculine au cours des cinquante dernières années est un sujet de préoccupation. Cette tendance alarmante est souvent attribuée à divers facteurs, comme les changements environnementaux, l'exposition à certaines substances chimiques tels que les perturbateurs endocriniens, le mode de vie, et le stress. Les causes exactes de cette baisse de fertilité restent un sujet de recherche active, et les scientifiques continuent d'étudier les implications potentielles sur notre santé reproductive. 

 

Une baisse considérable de la qualité du sperme 

La cause la plus fréquente d’infertilité masculine est la baisse de la qualité du sperme des messieurs. Une étude publiée en 2022 démontre qu’en l’espace de 45 ans, la concentration de gamètes dans le sperme a été divisée par deux ! Concrètement, en 1973, on comptait 101 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme, contre 49 millions de nos jours. 

En plus d’avoir moins de “têtards”, les hommes en ont de moins bonne qualité. On remarque que la mobilité des spermatozoïdes a chuté, elle aussi. Selon une étude menée entre 2002 et 2017 par l'endocrinologue Dr. Tiegs, le pourcentage de patients étudiés présentant un nombre total de spermatozoïdes anormaux est passé de 12,4 % à 21,3 %. Rien de très rassurant, on vous l’accorde. 

“A quoi cela est dû ?”, me demanderez-vous. Les scientifiques se posent également la question, et mettent en cause plusieurs facteurs dans la baisse de la fertilité masculine. Parmi eux, les perturbateurs endocriniens.

 

L’impact des perturbateurs endocriniens (pesticides, phtalates etc)

Les perturbateurs endocriniens (PE)  sont des substances d’origine artificielle ou naturelle qui viennent altérer les fonctions de notre système hormonal. Pour faire simple, ces molécules viennent imiter nos hormones naturellement présentes dans notre corps, et viennent donc brouiller les signaux émis par notre système endocrinien. Les conséquences de notre exposition à ces PE : déséquilibre hormonal, hypofertilité voire infertilité, cancers, malformations des appareils génitaux, puberté précoce, etc. La liste est longue et pourtant, non exhaustive… 

Dans les perturbateurs endocriniens, on retrouve les pesticides, phtalates, bisphénol A, téflon, triclosan, parabènes, mais aussi le soja et le lin. Il existe des milliers de perturbateurs endocriniens et notre environnement en est malheureusement saturé ! Une étude a révélé que la pollution de l’air et notre exposition à des pesticides et insecticides augmentaient la fragmentation de l'ADN* des spermatozoïdes de 9,68 % en moyenne.

*fragmentation de l’ADN : lésions dans le matériel génétique des spermatozoïdes

Ce qui est encore plus préoccupant, c’est que notre exposition à ces substances nocives ne nuit pas qu’à notre fertilité, mais également à celle de nos enfants, petits enfants, etc. Une étude menée sur des souris par l’Université de Californie a montré que des pères exposés à des perturbateurs endocriniens présents dans les plastiques avaient des risques de voir la santé métabolique de leur progéniture dégradée pendant 2 générations !

Les substances mises en cause tardent à être interdites, malgré les études qui révèlent de plus en plus leur dangerosité avérée. Heureusement, grâce à des gestes simples, on peut réduire la présence de ces perturbateurs endocriniens dans notre environnement et préserver notre fertilité. On vous a listé les meilleurs tips pour que votre Jules prenne soin de sa fertilité (n’hésitez pas à lui partager directement l’article 😉 ) ! 

 

Nos astuces pour booster la fertilité de Monsieur

 

Pratiquer une activité physique régulière 

Faire une activité sportive présente de nombreux bienfaits pour la santé, on ne vous apprend rien. Mais saviez-vous que les hommes qui portaient des charges lourdes dans le cadre de leur travail souffraient moins d’infertilité ? Comparé à des hommes ayant un emploi sédentaire, ils auraient des spermatozoïdes plus nombreux et de meilleure qualité ( 44 % de spermatozoïdes en plus tout de même !) 

Point non négligeable également, l’activité physique permet de maintenir un poids de forme et de lutter contre le surpoids et l’obésité, qui ont également un impact négatif sur la fertilité. Alors, messieurs, portez des charges lourdes, bougez-vous, pour garder un sperme de bonne qualité ! 

 

Arrêter l’alcool 

Dès 5 verres d’alcool par semaine, on observe une dégradation de la qualité et de la quantité des spermatozoïdes. C’est ce qu’a démontré une étude menée sur des hommes danois âgés de 18 à 28 ans. Une consommation même modérée a donc une incidence sur la fertilité masculine. Et forcément, plus la consommation d’alcool augmente, plus les effets sont néfastes. Un homme qui consomme au-delà de 40 verres par semaine a, en moyenne, 33% de spermatozoïdes en moins que les “petits buveurs”. Heureusement, cet effet est réversible ! 3 mois sans alcool, c’est ce qui faut pour que Monsieur renouvelle son stock de spermatozoïdes. Donc si vous avez un projet bébé, on vous conseille de rester à l’eau pour maximiser vos chances !

 

Boire du thé !

Boire de l’eau, c’est bien, mais y ajouter une tasse ou deux de thé, c’est booster la fertilité ! 

Des chercheurs ont observé que les hommes qui boivent du thé au moins 3 jours par semaine avaient une meilleure concentration et un plus grand nombre de spermatozoïdes, comparés à des hommes non-buveurs de thé. Étonnant, n’est-ce pas ? Cela s’explique par la présence d’antioxydants dans le thé, qui sont bénéfiques tant pour la fertilité masculine que féminine. 

 

Ne pas fumer 

Les nombreux perturbateurs endocriniens présents dans la fumée du tabac ont aussi un impact désastreux sur la santé reproductive de votre Jules. Selon une étude datant de 2015, 75% des non-fumeurs avaient une mobilité normale, contre seulement 18% des hommes fumeurs depuis plus de 5 ans !

S’ajoutent à cela des déséquilibres hormonaux, des anomalies dans l’ADN des spermatozoïdes et parfois, des troubles de l’érection. 

Bien sûr, ces effets sont réversibles, alors messieurs, on vous invite à stopper la cigarette ! 

 

Bannir le plastique 

Bisphénol A, phtalates et autres substances nocives pour notre système hormonal se retrouvent dans pleins d’objets du quotidien, sans qu’on en sache rien ! Alors, le mieux, c’est de troquer le plastique avec des alternatives plus saines : 

  • boîtes en plastique et autres tupperwares → contenants en verres
  • ustensiles en plastique → ustensiles en bois ou inox 
  • brosse à dents en plastique → brosse à dents en bambou
  • bouilloire en plastique → bouilloire en verre ou en inox 

Bien sûr, il est difficile de se débarrasser du plastique à 100% , mais chaque petit geste compte ! Et si votre homme cumule ces changements simples avec les autres conseils listés précédemment, il a les clés en mains pour préserver sa fertilité et qui sait, préparer l’arrivée d’un bout de chou dans votre vie.

Et si vous voulez aller plus loin, pourquoi ne pas faire tester les cosmétiques moom à votre homme : ils sont à ce jour les seuls cosmétiques testés et certifiés sans perturbateurs endocriniens. Et devinez quoi ? Ils sont dans des packagings en verre ;). 

 

Cet article a été écrit par Lisa de l’équipe moom

Moom est une marque de cosmétiques bio certifiée sans perturbateurs endocriniens qui lutte contre la présence de perturbateurs endocriniens dans notre quotidien. Elle propose une routine complète pour prendre soin de soi sans risques : gel douche, shampoing, nettoyant, démaquillant, huile et crème hydratante. 

Découvrez l’ensemble de la gamme sur leur boutique

 

Pour découvrir plus d'articles : 

En France, 1 couple sur 8 en âge de procréer consulte car il rencontre des difficultés à concevoir un enfant. De nombreux facteurs peuvent influencer la fertilité féminine e...

Voir plus
23.11.23

Equilibre hormonal et fertilité : tout ce qu'il faut savoir

Par l'environnement dans lequel nous évoluons, la cadence des vies que nous menons, le stress, la pollution, les perturbateurs endocriniens, nos hormones sont soumises à rude épreuve. Elles jouent pourtant un immense rôle pour optimiser notre fertilité, garantir notre bien-être physique et émotionnel, et assurer le bon fonctionnement de notre organisme. Alors, ces hormones aux grands rôles, qui sont-elles ? Et pourquoi parle-t-on d'équilibre hormonal lorsque nous parlons de fertilité ?

Lorsque l'on souhaite optimiser sa fertilité, on pense rapidement aux hormones féminines (œstrogènes, progestérone) et pour cause, sans elles, on ne risque pas d'obtenir une grossesse. Mais elles ne sont pas toutes seules ! Le tableau est large et il faut en avoir une vision globale de l'équilibre hormonal pour mettre toutes les chances de notre côté lorsque l'on est en période de préconception. Nous allons voir dans cet article qu'aucune hormone n'agit toute seule dans son coin. Elles sont toutes plus ou moins sous influence des unes et des autres. Ainsi, pour optimiser sa fertilité, l'objectif est bel et bien d'avoir des hormones sexuelles au top, mais il sera parfois nécessaire d'aller travailler sur d'autres pans hormonaux pour que, in fine, les hormones sexuelles puissent effectuer leur travail correctement.

Comprendre l'équilibre hormonal : les clés pour optimiser sa fertilité naturellement

 

L'équilibre essentiel entre œstrogènes et progestérone

L'équilibre œstrogènes / progestérone est un équilibre fragile qui a pourtant toute son importance dans notre bien-être et notre épanouissement. Quand on en vient à parler de fertilité, il est plus que jamais indispensable. Il garantira effectivement une bonne ovulation et une bonne nidation. Les œstrogènes et la progestérone interviennent à tour de rôle au cours du cycle féminin. On aura d'abord les œstrogènes sur le devant de la scène pendant toute la phase folliculaire, puis une fois l'ovule libéré, la progestérone prendra le relais sur la phase lutéale. Chacune avec des rôles bien spécifiques. Ce sont deux hormones qui sont antagonistes et pourtant absolument complémentaires.

Un déséquilibre entre progestérone et œstrogènes se fera ressentir par :

  • Des règles douloureuses, abondantes,
  • Des seins tendus,
  • De la rétention d'eau,
  • De l'irritabilité,
  • Voire de la déprime avant les règles.

Ce sont les signes caractéristiques d'un syndrome prémenstruel et ils sont représentatifs d'un excès d'œstrogènes.

Un excès d'œstrogènes peut se manifester :

  • Lorsque l'on a trop d'œstrogènes circulants, c'est ce qu'on appelle une hyper-oestrogénie.
  • Lorsque l'on manque de progestérone, c'est ce que l'on appelle l'hyper-oestrogénie relative : parce que l'on manque de progestérone, notre corps ressent un trop-plein d'œstrogènes.

 

Le rôle des hormones thyroïdiennes pour optimiser sa fertilité

Les hormones thyroïdiennes sont souvent qualifiées de "chef d'orchestre" de notre métabolisme et de la symphonie hormonale. Dans notre recherche d'optimisation de la fertilité, elles doivent absolument être prises en considération. Les hormones thyroïdiennes sont effectivement essentielles à la synthèse des hormones sexuelles et contribuent à la maturation du follicule. Ainsi, une hypothyroïdie pourrait être responsable de difficultés à ovuler et de cycles anovulatoires. La production des hormones sexuelles dépend du bon fonctionnement thyroïdien, et les hormones sexuelles influencent la conversion thyroïdienne : la progestérone améliore la conversion des hormones thyroïdiennes, les œstrogènes, à contrario, vont la ralentir, donc une hyper-oestrogénie est néfaste à un bon fonctionnement thyroïdien. Ainsi, hormones sexuelles et thyroïdiennes sont étroitement liées dans leur bon fonctionnement.

Une hypothyroïdie pourrait également être corrélée à une augmentation de la prolactine, ce qui aurait pour conséquence d'inhiber l'ovulation. On observe dans ces cas-là des cycles irréguliers et rallongés. Elle peut également diminuer la sensibilité à l'insuline et le transporteur de la testostérone, deux facteurs du SOPK (syndrome des ovaires polykystiques). Les signes cliniques d'une hypothyroïdie sont nombreux et varient d'une personne à l'autre, mais on retrouvera généralement des signes de ralentissement du métabolisme : prise de poids, constipation, extrémités froides, fatigue, perte de cheveux, peau sèche, sautes d'humeur, tristesse, déprime, troubles de la concentration, palpitations...

Une hypothyroïdie sera soit avérée, elle sera alors traitée par un endocrinologue avec la prise d'hormones ; soit frustre, c'est-à-dire que votre TSH reste dans les normes du laboratoire pour autant vous ressentez plusieurs symptômes d'hypothyroïdie. Vous pouvez, dans ce second cas, vous rapprocher d'un naturopathe, d'un médecin fonctionnel ou d'un micronutritionniste qui vous aideront à trouver la cause de cette hypothyroïdie frustre et à la rééquilibrer.

 

Cortisol et Fertilité : l'impact du stress sur la conception

Le cortisol est l'hormone que l'on associe au stress. C'est effectivement elle qui peut grimper au plafond lorsque l'on rentre en phase de stress prolongé ou chronique. Il nous intéresse ici parce que tout comme nos hormones sexuelles, le cortisol est une hormone stéroïdienne. C'est-à-dire qu'elles ont le même précurseur. Ce précurseur c'est le cholestérol.

Schématiquement :

  • Le cholestérol (grâce aux hormones thyroïdiennes) devient une hormone que l'on appelle la prégnénolone.
  • Cette prégnénolone devient progestérone.

La progestérone devient :

  • Soit cortisol
  • Soit testostérone (4- et la testostérone devient œstrogènes).

Il y a donc une compétition entre la production de cortisol et de testostérone/œstrogènes. Ainsi, un cortisol trop élevé n'est pas du tout souhaitable si l'on veut des taux d'hormones sexuelles suffisants à une bonne fertilité. Apprendre à temporiser son stress et se préserver d'un environnement trop stressant est donc une action clé de manière générale, mais tout particulièrement pour optimiser sa fertilité.

 

Et l'insuline dans tout cela ?

L'insuline est notre hormone de stockage. Elle régule notre taux de sucre dans le sang en permettant après chaque repas à nos cellules d'absorber les glucides qui contribueront à la production d'énergie. Elle est calibrée pour intervenir à chaque repas, mais lorsque les prises alimentaires sont répétées sur la journée ou si les repas sont trop riches en sucres, nos cellules développent une résistance à l'insuline et celle-ci ne peut plus accomplir son rôle correctement. Trop d'insuline réduit la production de FSH (hormone folliculaire) et augmente la production de LH (hormone lutéinisante) avec pour impact une mauvaise qualité des ovules (et du sperme). Elle empêche également le bon développement de la muqueuse utérine qui sera trop fine pour accueillir un embryon. Les ovocytes et la muqueuse utérine ont globalement besoin d'un niveau d'énergie constant pour se développer correctement. C'est pourquoi les fluctuations engendrées par ces dysfonctions des mécanismes de l'insuline auront un impact négatif sur la fertilité.

Aujourd'hui, les troubles hormonaux sont extrêmement fréquents, ils ne sont pourtant pas toujours investigués ou suffisamment investigués. Nos rythmes de vie et l'environnement dans lequel nous évoluons expliquent ces déséquilibres qui touchent de plus en plus de personnes. Ainsi, il est important d'apprendre à préserver et soutenir nos organismes. Nous avons effectivement nos obligations qu'elles soient personnelles, familiales, professionnelles et nous ne pouvons pas les négliger. Cependant, nous pouvons aider nos corps et esprits à être plus adaptables face à ce stress permanent. Nous évoluons dans un environnement pollué où il devient impossible de ne pas être exposés aux différents toxiques. Pour autant, nous pouvons soutenir notre corps en le préservant de cette exposition néfaste et en lui apportant au maximum les nutriments qui l'aideront à fonctionner correctement.

Actions pour optimiser l'équilibre hormonal et favoriser la conception

Optimiser sa fertilité par une hygiène de vie équilibrée

Le premier conseil pour soutenir un bel équilibre hormonal, et vous l'avez compris, une fertilité optimale va être de veiller à vos piliers d'hygiène de vie : alimentation, gestion émotionnelle, activité physique. Cela demande de la détermination et un temps d'ajustement, mais une fois que vous aurez trouvé la formule et l'équilibre qui est juste pour vous, vous sentirez enfin un véritable bien-être s'installer. Cette homéostasie retrouvée est la balance de notre organisme. Lorsque vous sentez que quelque chose ne va pas, revenez toujours aux bases et si vous avez du mal à prendre du recul sur la situation ou que vous avez besoin de conseils, n'hésitez pas à faire appel à un professionnel, vous gagnerez un temps précieux et un grand soutien face aux efforts à fournir.

 

Préserver sa fertilité en évitant les toxiques

Le second conseil sera de ne pas sous-estimer l'impact des perturbateurs endocriniens sur votre organisme. On ne peut malheureusement pas s'en préserver complètement, mais on peut toujours limiter l'exposition. Prêtez une attention particulière à la qualité des aliments que vous choisissez, le traitement le plus naturel possible sera le meilleur. Choisissez des cosmétiques et produits d'hygiène naturels. Des huiles végétales, de l'aloe vera, des argiles, des savons et shampoings simples, au minimum des labels bios qui vous préservent déjà d'une grande quantité de substances. Plus la liste des composants est courte mieux ce sera. Utilisez des produits ménagers simples et naturels. Vinaigre blanc, bicarbonate, argile… si vous devez utiliser un produit spécifique non clean ou agressif pensez à minima à vous protéger avec des gants et/ou un masque. Choisissez votre eau avec soin. Une eau filtrée sera la meilleure solution. Dépoussiérez régulièrement et aérez quotidiennement votre intérieur.

 

Optimiser vos apports en micronutriments pour préserver l'équilibre hormonal

Notre système hormonal a besoin d'une grande diversité de nutriments (précurseurs et co-facteurs) pour fonctionner correctement. Pour apporter ces nutriments en quantité suffisante, cela passera avant toute chose par votre assiette. La diversité alimentaire et la qualité de ces aliments sont indispensables pour apporter une palette de nutriments complète. Mais souvent l'assiette ne suffit pas. C'est pourquoi dans un objectif d'optimisation de la fertilité, mon troisième conseil sera de vous complémenter.

Un multivitamine spécial grossesse car les dosages et besoins ne sont pas les mêmes que dans un multivitamine classique. Dans ce multivitamine, vous retrouverez la majorité des nutriments essentiels à la préparation de votre grossesse. Notamment la fameuse vitamine B9 - assurez-vous qu'elle soit sous une forme assimilable telle que le Quatrefolic.

En plus de ce multivitamine, il vous faudra :

  • Du magnésium.
  • Des oméga 3.
  • De la vitamine D3 (si besoin - et c’est souvent le cas).

En conclusion, ne mettez pas toute votre énergie dans une assiette parfaite ou tous vos espoirs dans un "complément alimentaire miracle". Notre corps est une machine complexe et merveilleuse, qui évolue dans un environnement certain et qui est constamment influencée par nos pensées, nos émotions, nos ressentis. Apprenez à prendre soin de VOUS au vrai sens du terme, dans toutes les dimensions que cela comprend, ce sera la meilleure formule pour votre équilibre hormonal et une fertilité au top !

 

En savoir plus sur Solene : 

www.scnaturopathe.fr

@solene.naturopathe

Rendez-vous à Aix-en-provence ou en visio.

> Resalib : https://www.resalib.fr/praticien/65436-solene-chappuis-rendu-naturopathe-aix-en-provence

 

Découvre aussi nos articles sur :

Par l'environnement dans lequel nous évoluons, la cadence des vies que nous menons, le stress, la pollution, les perturbateurs endocriniens, nos hormones sont soumises à rude épreuve. Elles jouent pourtant...

Voir plus
26.10.23

Comment concilier PMA et travail ?

La procréation médicalement assistée (PMA) constitue une étape cruciale dans la vie de nombreux couples souhaitant fonder une famille. Cependant, le choix de se lancer dans un parcours de PMA peut susciter des préoccupations, en particulier en ce qui concerne la conciliation entre le travail et les exigences des protocoles d'assistance médicale à la procréation. Dans cet article, nous explorerons les défis auxquels sont confrontées les personnes jonglant entre PMA et travail. Nous aborderons également les droits au travail en PMA et partagerons le témoignage de Claire, une femme confrontée à ce défi.

 

Jongler entre PMA et travail : les défis du quotidien

Une planification complexe

Il est difficile, voir quasi impossible de planifier un protocole de PMA en avance, en raison de l'incertitude des rendez-vous médicaux. On ne sait pas quand surviendront les règles, comment le corps réagira au traitement, ni quand auront lieu les échographies de contrôle, la ponction, le transfert ou l'insémination. Organiser son emploi du temps, se coordonner avec son équipe ou informer son employeur devient un casse-tête ou une véritable source d'anxiété. Ce parcours est fait d’impondérable avec lesquels il faut jongler et qui nécessitent d'adapter son quotidien avec les exigences du protocole médical.

Une flexibilité au travail pas toujours possible

Certains emplois offrent une flexibilité, tels que le télétravail ou les horaires flexibles, mais ce n'est pas le cas pour tous. La première solution, qui n’est pas toujours des plus facile, est de discuter avec son employeur de la possibilité d'horaires flexibles, de télétravail ou de congés aménagés pour gérer plus facilement les rendez-vous médicaux et les traitements, lorsque son poste le permet. Bien que de nombreux employeurs soient compréhensifs, ces discussions suscitent de nombreuses appréhensions pour les femmes, qui craignent des représailles. D'après une étude réalisée par la compagnie d’assurances Zurich UK, publiée le 28 octobre 2022, 58% des femmes ne se sentent pas capable d'en parler à leur employeur, 26% craignent que leur implication soient remise en cause, 32% redoute que cela leur coûte leur emploi. Un triste constat sur lequel la loi française est venue légiférer en 2016 (cf. ci-dessous).

Gestion du temps et des priorités nécessaires pour préserver sa santé

Trouver un équilibre entre carrière et parcours de PMA nécessite une gestion efficace du temps et des priorités. Établissez des listes de tâches, organisez votre emploi du temps et identifiez les domaines où vous pouvez déléguer ou demander de l'aide. Il est essentiel d'établir des limites claires entre votre vie professionnelle et personnelle et de pratiquer l'auto-soin pour éviter l'épuisement professionnel et émotionnel. Osez vous demander également si vous avez besoin d'une pause dans le parcours. Surtout faîtes-vous aider si vous en ressentez le besoin ou si la fatigue physique et émotionnel commence à peser : il faut un village pour élever un enfant, pour le concevoir aussi !

C’est parce que cette flexibilité est complexe, que la planification est rude et que des discriminations existent, que le législateur s’est emparé du sujet et a conféré des droits d’absence et une protection contre les discriminations au travail aux femmes en parcours PMA.

 

Vos droits aux absences médicales au travail en Parcours PMA

Que dit la loi sur la conciliation PMA et travail ?

L'article 87 de la loi du 26 janvier 2016 sur la modernisation du système de santé a introduit la possibilité d'obtenir une autorisation d'absence pour des raisons médicales liées à un parcours de PMA. Il est important de noter qu'il n'est pas obligatoire d'informer votre employeur de votre participation à un parcours d'Assistance Médicale à la Procréation (AMP). Cela relève de votre volonté. Certaines femmes arrivent à gérer leur emploi du temps avec leurs rendez-vous et ne sont pas dans l’obligation d’en informer leur patron. Toutefois, nous verrons plus tard que la mise en œuvre de droit nécessite une information.

Cette autorisation d'absence couvre non seulement le temps de déplacement aller-retour, mais aussi la durée de l'examen médical lui-même. Cette période est considérée comme du temps de travail effectif rémunéré, ne nécessitant pas de récupération ultérieure. Cette autorisation s'applique également au conjoint, au partenaire de PACS ou à toute personne vivant en union maritale avec la femme suivant un parcours de PMA.

Cette autorisation s'applique aux femmes ainsi qu'à leur conjoint, leur partenaire de PACS ou toute personne vivant en union maritale avec elles. Pour ces derniers, la limite est fixée à trois absences pour assister aux examens médicaux. L'employeur peut demander au salarié de justifier ses absences au moyen d'un certificat médical précisant l'heure et la date de l'examen.

Comment bénéficier de ce droit au travail en parcours PMA ?

Si vous choisissez de partager cette information avec votre employeur, il est possible de convenir ensemble de la gestion de vos absences dans un cadre de confiance mutuelle.

Vous avez également la possibilité d'adresser une lettre en personne ou en recommandé avec accusé de réception à votre employeur, expliquant votre démarche d'Assistance Médicale à la Procréation et demandant l'utilisation de votre autorisation d'absence, en référence aux articles et à la loi mentionnés précédemment.

Il est strictement interdit à l'employeur de prendre en considération la situation d'un salarié suivant un parcours de PMA pour refuser son embauche, mettre fin à un contrat de travail pendant la période d'essai ou obtenir des informations sur son état de santé (article L. 1225-3-1 du code du travail).

Même si des droits existent, même votre employeur est ouvert, en parler à son entreprise est une décision difficile. Ce sujet est intime, nous rend parfois vulnérable et se mettre à nue dans un contexte de travail peut devenir un véritable défi. Claire a décidé de partager son expérience et son histoire. Les rendez-vous médicaux et l'attente ont ajouté une complexité à son emploi du temps déjà chargé, entraînant un burn-out. Après avoir demandé de l'aide, Claire a eu une conversation franche avec son supérieur, établissant un plan de gestion des absences. Finalement, son parcours de PMA a abouti, soulignant l'importance de la communication et du soutien au travail.

 

Témoignage de Claire, 37 ans : surmonter le burn-out au travail en parcours PMA

"Mon parcours vers la maternité a été comme beaucoup lorsque l’on passe par la PMA, complexe, avec des hauts et des bas. Jongler entre mon parcours PMA et ma carrière professionnelle ? Une équation complexe, croyez-moi.  Alors que je suivais mes protocoles, je jonglais aussi avec les exigences de ma carrière et mes ambitions professionnelles. La PMA, c'est comme courir un marathon, on y croit de passer la ligne d’arrivée et des fois on n’en est pas sûr. Mais ce qui a rendu cette expérience encore plus intense, c'est le défi de faire cohabiter mon désir d'enfant et ma vie professionnelle. Chaque RDV médical, chaque traitement, chaque attente ont ajouté une dose de complexité à mon agenda déjà chargé, et pesé très lourd sur mes épaules.

Il y avait des jours où j'étais claquée, tant physiquement qu'émotionnellement. Mais hors de question de laisser ça entamer mon professionnalisme. La PMA ajoutait une couche de pression au travail : sourire, compenser les absences, prouver que rien ne changeait...Parfois, je bossais tard pour rattraper le temps perdu, parfois je jonglais avec les e-mails entre deux consultations. J'étais consciente que cette fatigue n'était pas idéale pour mon parcours, mais je me suis accrochée, encore et encore, jusqu'à ce fameux jour... BAM ! J'ai craqué. Trop, c'était trop ! Arrêt maladie, échec de FIV, des absences au travail... C'était une descente aux enfers.

Je voyais tout en noir : je ne pouvais pas être mère, je ne pouvais pas avancer dans ma carrière, j'avais l'impression de ne plus être rien du tout. C'est à ce moment-là que j'ai finalement décidé de demander de l'aide, même si j'aurais dû le faire bien plus tôt. J'ai compris que vouloir être forte tout le temps, prouver aux autres et à moi-même que j'y arrivais seule, ça m'avait fait perdre un temps précieux. La vraie force finalement, c'est aussi d'accepter sa vulnérabilité.

Poussée par mon entourage et après avoir entamé un travail sur moi-même, je savais que je devais parler à mon supérieur. J'appréhendais sa réaction, ses jugements, les décisions qui allaient concerner ma carrière. Mais j'ai rassemblé mon courage et nous avons eu une conversation franche sur ma situation, mes émotions et mes difficultés. Nous avons élaboré un plan pour gérer mes absences lors des rendez-vous médicaux. Quel soulagement ! J'avais l'impression qu'on me retirait un éléphant de 10 tonnes du dos.  Pourquoi m'étais-je infligée une telle pression si longtemps ? Et puis, un jour, le miracle tant attendu s'est produit. Mon parcours PMA a abouti.

Mon message pour tous ceux qui vivent ce parcours, c'est de se rappeler que vous n'êtes pas seul(e)s. La route peut sembler difficile, mais la détermination et la recherche d'équilibre est possible. Osez parler à votre employeur, demandez du soutien, vous faire aider et surtout prenez soin de vous ! Vous êtes la priorité, vous êtes la clé pour franchir la ligne d’arrivée."

 

La conciliation entre travail et PMA peut être difficile, mais avec une planification minutieuse, une communication ouverte et un soutien approprié, il est possible de trouver un équilibre. Chaque parcours de PMA est unique, alors prenez soin de votre bien-être physique et émotionnel tout au long du processus. Avec le bon soutien et une gestion efficace du temps, vous pouvez poursuivre votre carrière tout en réalisant votre rêve de fonder une famille.

Découvrez nos articles :

La procréation médicalement assistée (PMA) constitue une étape cruciale dans la vie de nombreux couples souhaitant fonder une famille. Cependant, le choix de se lancer dans un parcours de PMA peut susciter des préoccupatio...

Voir plus
logo Odyssée Fertile

contact

pour toute demande
Contactez moi
instagramfacebooklinkedin
crosschevron-down linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram