Accompagnement PMA et fertilité de référence
Accompagnement PMA et fertilité de référence

Blog pma : témoignages et conseils fertilité

Vous trouverez sur ce blog PMA des articles et des témoignages pour vous accompagner au quotidien dans votre parcours de procréation médicalement assistée (PMA) et de fertilité.
Et parce que chaque histoire est unique, n’hésitez pas à me faire part de la vôtre.
20.01.23

Augmenter la fertilité de la femme grâce à un bon état de santé

Comment augmenter la fertilité de la femme ? Il me parait essentiel pour la femme en désir d’enfant, de mettre en place et à la bonne place, les diverses pièces du puzzle qui vont s’emboîter les unes aux autres, afin de parvenir, AVANT la conception, à un état de bonne santé globale, le meilleur possible, pour accueillir un petit être en soi et lui permettre un développement optimal.

Pour augmenter la fertilité de la femme, le traitement des carences micro nutritionnelles liées à la prise de pilule [1] au long cours est une des pièces de ce puzzle de prise en charge holistique, personnalisée de la femme, que je souhaite pour chacune d’entre vous.

Cette façon de comprendre et d’aborder, non pas la maladie seulement, mais l’être en demande, en attente, en face de soi, n’est pas nouvelle dans l’histoire de la médecine. Elle est le pilier de certaines médecines traditionnelles qui ont traversé les temps, les médecines chinoise, tibétaine, ayurvédique, japonaise... et plus proche de nous, l’homéopathie, si méchamment et injustement décriée.

Toute médecine holistique prend en compte, la globalité de l’être, dans le respect de son individualité et de son histoire (personnelle, familiale, sociale…) et dans un concept d’alliance thérapeutique entre le médecin et la femme qui consulte. Découvrez aussi le lien entre psychogénéalogie et grossesse.

Je vais être écoutée. Je vais pouvoir poser des questions (préparez-les). Je vais me sentir respectée. Je ne vais pas être infériorisée, « horizontalisée » mais « verticalisée »…

C’est dans cet état d’esprit que vous allez pouvoir aborder la consultation de préparation à la conception avec toute médecine holistique.

Une étude américaine [2] de 2016, a montré le lien entre trop de stress maternel AVANT la conception et un petit poids de naissance du bébé et aussi par la suite sur des perturbations de la gestion du stress chez l’enfant.

Les auteurs concluent leur article de la façon suivante : "Améliorer sa santé avant la conception peut conduire à une meilleure santé globale… Les femmes devraient traiter leur dépression, évaluer et traiter leur stress, être physiquement actives et arrêter de fumer. Toutes ces choses qui créent un climat optimal et une meilleure vie pour la future mère devraient être mises en place avant de prévoir une grossesse ".

Et je me permets d’ajouter : " surtout après une prise prolongée de pilule ".

Il va s’agir de faire un état des lieux, un constat de ce qu’est le terrain, de ce que sont les besoins de la femme en désir d’enfant, avant la conception.

Gestion du stress, alimentation, exercice physique, état micro nutritionnel, addictions (tabac, alcool, drogues…) tout doit être passé en revue afin de mettre en place une prise en charge globale amenant à un meilleur état de santé de la femme en désir d’enfant.

Je vais maintenant commencer à aborder le sujet des perturbations micronutritionnelles liées à la prise de pilule, au long cours, soit « plus de six mois ». Il s’agit le plus souvent de carences, et plus rarement d’excès, en divers minéraux, vitamines et molécules complexes antioxydantes.

 

Quels sont les impacts de la pilule sur les carences micronutrionnelles ?

Vous trouverez toutes les réponses à ces questions dans mon dernier ouvrage, « Pilule ou pas pilule ? ». Certaines de ces carences micronutritionnelles mises en évidence dès les années 1960, figuraient déjà dans l’ouvrage du Dr Ellen Grant, gynécologue anglaise ayant participé à l’élaboration des premières pilules contraceptives, publié en anglais en 1985[3] et en français en 1988[4].

Je vais vous expliquer l’essentiel. Les hormones qui constituent ce qu’on appelle habituellement la pilule sont de deux types : les oestrogènes (éthinyl-estradiol le plus souvent) et les progestatifs. Le plus souvent ingérés par la bouche, elles passent dans le sang puis à deux reprises dans le foie, grande usine de détoxication et d’élimination des molécules chimiques indésirables.

Ces hormones de synthèse induisent en cascade, un certain nombre d’effets métaboliques négatifs, dont la perturbation de facteurs de coagulation. Divers systèmes enzymatiques et leurs cofacteurs, comme les vitamines B6, B9 et le magnésium notamment, sont ainsi activés et utilisés pour les éliminer au lieu de servir au métabolisme habituel, créant des carences néfastes à tout l’organisme.

Des minéraux, vitamines et molécules antioxydantes essentiels à l’organisme sont ainsi surconsommés du fait de l’ingestion de la pilule. C’est d’autant plus embêtant s’il y a désir de grossesse, le terrain est « miné ».

En 2004, le laboratoire CCD avait mis au point un complexe, Oligobs Optima, spécifiquement formulé pour pallier les carences en vitamines et minéraux secondaires à la prise d’une contraception œstroprogestative. Composé de vitamines B2, B6, B9, B12, C, E, de magnésium, de zinc, de chrome et de sélénium, sa commercialisation a été stoppée en 2006, faute de prescripteurs. Incomplet dans sa composition, c’était quand même mieux que rien.

La prochaine fois, je détaillerai les carences micronutritionnelles et leurs conséquences sur la fertilité, sur le développement du fœtus et sur le déroulement de la grossesse et aussi sur la santé des cellules et celle d’un petit organite cellulaire, la mitochondrie.

Découvrez notre article sur les bons réflexes à adopter lorsque l'on est en projet bébé 

[1] contraception hormonale orale oestroprogestative

[2] Christine M. Guardino, Christine Dunkel Schetter, Darby E. Saxbe, Emma K. Adam, Sharon Landesman Ramey, Madeleine U. Shalowitz.

Diurnal Salivary Cortisol Patterns Prior to Pregnancy Predict Infant Birth Weight, Health Psychology, 2016

http://www.labtestsonline.fr/News/cortisol-et-grossesse.html

[3] bitter pill : how safe is the perfect contraceptive ?, elm tree books

[4] Amère pilule, La vérité sur le contraceptif chimique, Francois-Xavier de Guibert (3e édition), 2008.

Comment augmenter la fertilité de la femme ? Il me parait essentiel pour la femme en désir d’enfant, de mettre en place et à la bonne place, les diverses pièces du puzzle qui vont s’emboîter les unes aux a...

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10.01.23

Témoignage FIV : Quand vouloir un bébé devient un combat

Découvrez le témoignage FIV de Juliette.

Il y a des projets qui commencent parfois, sans que l'on s'attende à ce que ça dure, et que cela prenne la tournure d'un combat.

On s'est rencontrés en 2018, on s'est aimés, on a profité ensemble et puis comme la plupart des amoureux le projet bébé est apparu.

On se laisse le temps, rien ne presse mais on a tous les deux plus de 30 ans, même si on est heureux comme ça, c'est l'âge qui nous pousse.

On espère un enfant, on ne veut surtout pas de jumeaux et de préférence un garçon avec les yeux de son père (comme si on avait le choix !).

Puis un an passe, pas le moindre signe de grossesse. On nous conseille de consulter un spécialiste : "au mieux tout va bien et vous l'aurez vue pour rien".

Le rendez-vous avec le gynécologue

Début 2021, on a rendez-vous avec un gynécologue spécialisé. PMA on ne savait pas ce que cela voulait dire... Les six premiers mois, nous faisons que des examens, sans vraiment comprendre ce que l'on cherche, on suit le mouvement.

Cette phase d'exploration médicale, c'est un peu le flou artistique, puis le diagnostic tombe : "SOPK, trompes HS et une adhérence".

Le surpoids et la cigarette qui s’ajoutent à cela... Je crois qu'à ce moment-là j'ai découvert ce que c'était que de se détester...

Je n'ai jamais eu un amour-propre débordant mais je m'acceptais. Après cette annonce, je me suis maudite. Ce corps, qui ne représente pas ce que je suis vraiment, une sportive, une battante, et surtout le contrôle sur tout.

Suite à l'annonce du diagnostic vient celle du traitement. On nous fait des schémas sur une feuille, on n’y comprend rien, je suis abattue. On repart avec nos ordonnances et un plan mais peu d'optimisme. Notre gynécologue part en congé maternité, soi-disant une collègue reprendra notre dossier, cela n’arrivera jamais.

Les quatre mois qui ont suivi m'ont fait comprendre l'importance d'une bonne prise en charge et d'un bon suivi médical.

Le centre dans lequel j'étais traitée à ce moment-là n'avait en fait aucun suivi, j'ai rencontré un nombre improbable de gynécologues lors de ma surveillance d'ovulation, pour exemple rien que sur une semaine trois échos, trois gynécologues différents avec en supplément des "je ne suis pas d'accord avec ce que le gygy d'avant a décidé".  A chaque fois que je sors de consultation, je suis un peu plus décomposée, un peu plus brisée et un peu moins confiante...chaque piqure est une torture.

Je commence à pleurer, beaucoup, beaucoup trop pour mon chéri "si c'est comme ça on arrête tout ! On n'a pas besoin de plus dans notre vie, je ne peux pas te voir comme ça"

La dépression

Les mois passent et toujours rien... Je me déteste, je suis en dépression. Puis en 2022, sous le conseil bienveillant d'une amie, je vais prendre un autre avis chez son gynécologue.

Il reprend tout mon dossier, une heure de rendez-vous, d'écoute et d'échanges. Il ne comprend pas ma prise en charge. "Vous voulez un bébé, vous allez en avoir un Madame". Ce sera donc une FIV avec des embryons congelés.

On refait certains examens, on rencontre un biologiste, on repart pour les stimulations, j'ai des infirmières qui viennent, je suis arrêtée. Les traitements m'épuisent, mais je peux me reposer, tous mes examens sont vus par mon nouveau gynécologue qui est confiant et optimiste. Je suis enfin prise en charge par des gens confiants, et surtout bienveillants, ils m'ont donné un autre rythme, plus sain.

Le 18 mai ponction d'ovocytes, il y en a 22, mais à J5, il n'en reste qu'un seul, mon petit espoir. "Un beau petit" me dit le biologiste, "restez confiant, on n’en a pas besoin de plus pour que ça marche, ça va le faire !!! "

Je vais être mise au repos d'hormones un mois, un cycle complet soit 2 épisodes de règles. Il y a un trop gros risque d'hyper stimulation.

Juillet on reprend la stimulation, le déclenchement et... L'IMPLANTATION.

L'implantation a lieu le 19 juillet à 11h

Ce jour résonne en moi. On part tôt on ne veut surtout pas être en retard. 9h le laboratoire m'appelle "la décongélation s'est bien passée, nous allons pouvoir procéder à la suite du protocole". Nous sommes dans tous les cas déjà sur l'autoroute en ta direction mon tout petit.

L'attente est longue mais ce n'est pas grave, on va être réuni. 11 h, c'est le moment. La procédure est rapide et indolore, une derrière écho de contrôle, on te voit, tu es bien en place, il ne reste plus qu'à attendre le 30 juillet pour faire un test de grossesse.

L'attente du résultat : 12 jours...

Ces 2 ans à côté semblent s'être écoulés en quelques secondes.

Le hasard aura voulu qu'on parte en vacances en amoureux. On s'est régalés. Dans nos têtes tu étais une idée, on a évité le sujet c'est vrai, on savait qu'il fallait attendre donc on a attendu sagement.

Des symptômes sont apparus mais je ne savais pas si c’étaient mes règles qui approchaient ou l'annonce d'une grossesse.

Le jour de test arrive. Cette journée je suis passée par toutes les émotions, stress, angoisse, peur, colère, rage, confiance et BONHEUR.

Le résultat : 17h c'est positif !!!!!

On n’en revient pas, on n'en revient tellement pas que j'ai contacté toutes les connaissances médicales pour être sûr. Il faut attendre encore 15 jours pour la première écho, mon gynécologue est en vacances et nous devons partir en Grèce. 1 mois avant l'échographie, c'est long, et cette question qui tourne :

" Est-ce que ton petit cœur bat ? ".

C'est le 30 août à 19h30 qu'on te verra pour la première fois, 155 battements par minute, tu es bien accroché. Libération tu es avec nous, on rentre officiellement à trois à la maison ce soir mon tout petit.

Je sais que toutes ces procédures, tout ce parcours a tatoué en moi un sentiment d'échec, tous les matins qui ont suivi je me suis demandée si on allait m'annoncer que c'était fini.

Dans mon malheur, je suis chanceuse, mon parcours PMA a été plus court que certaines, il est en bonne voie mais ce n'est pas fini et surtout il n'est toujours pas serein.

Je suis reconnaissante de tout ça, j'aime aujourd'hui encore plus mon conjoint qui a été mon amour, mon ami, mon tout pendant cette période, mais je comprends les couples qui se déchirent et se séparent, je comprends les femmes qui ont ce projet et qui rencontrent elles aussi des difficultés, je comprends ceux qui abandonnent et ceux qui persévèrent.

Ne perdez pas foi et ne vous détestez pas trop.

Il y a des évènements qu'on ne peut pas maîtriser.

Un parcours PMA nous apprend à lâcher prise surtout quand on aime tout contrôler.

Force et courage à vous.

Découvrez aussi le témoignage PMA de Fanny "Comment gérer l'attente interminable ?"

Découvrez le témoignage FIV de Juliette.

Il y a des projets qui commencent parfois, sans que l'on s'attende à ce que ça dure, et que cela prenne la tournure d'un combat.

On s'est rencontrés e...

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12.12.22

Baisse de fertilité et fécondité : les causes de leur diminution

D'où vient la baisse de la fertilité et de la fécondité ?

« Je viens d’arrêter la pilule que je prenais depuis quelques années car j’ai très envie d’avoir un bébé, le gynéco m’a dit que je pouvais tout de suite essayer de faire ce bébé. »

Je vais vous demander de patienter quelques mois, 3 mois minimum, afin de « préparer le terrain ». Le parallèle avec l’état de la terre (normal, enrichi ou appauvri) est facile à comprendre. Si la terre de votre jardin est travaillée, binée (on casse la croûte superficielle du sol, cela élimine les mauvaises herbes et facilite la pénétration de l’eau vers les racines), elle s’enrichit en oxygène, l’eau est mieux conservée dans le sol. Vous pouvez de plus, lui apporter des nutriments naturels comme la purée d’ortie, le marc de café, les épluchures de légumes et de fruits…

Ainsi, la terre de votre jardin devient vivante et fertile, tout va mieux pousser.

Avant de faire un corolaire entre la qualité de la terre de votre jardin et celle de votre être, avant de parler de votre capacité à concevoir un bébé, je souhaite vous donner quelques explications et vous communiquer certains chiffres.

Deux définitions :

  • La fécondité est un fait, celui d’avoir un enfant. Elle se traduit par le nombre d’enfant(s) par femme.
  • La fertilité est une potentialité, celle d’avoir un enfant dans une population en désir d’enfant. Elle est liée à la capacité biologique à concevoir un enfant.

 

Les causes de la baisse de fécondité

Quelques chiffres objectivent la baisse du taux de fécondité en France :

Seuil de renouvellement des générations 2,1
Taux de fécondité en 2014 2
Taux de fécondité en 2017 1,9
Taux de fécondité en 2019 1,87
Taux de fécondité en 2020 1,84
Taux de fécondité en 2021 1,83

La baisse de la fécondité (donc la diminution du nombre de naissances) est multifactorielle, elle est liée :

  • A une diminution du nombre de femmes en âge de procréer, soit entre 20 et 40 ans ainsi qu’à une diminution de leur fécondité. Celle-ci est conditionnée par leur fertilité (et celle du couple) et par un ensemble de comportements sociaux (impact des religions, choix de vie individuels, contraception, politique de natalité…. La fécondité des femmes de 25 à 29 ans est en baisse régulière depuis le début des années 2000. Une baisse récente (depuis 2015) de la fécondité des femmes de 30 à 34 ans a été observée, celle-ci n’est pas en lien avec le niveau socio-culturel des femmes (hormis chez les femmes immigrées dont la fécondité reste stable).
  • A des causes dites générationnelles, l’âge d’obtention du premier enfant étant proche des 31 ans (plus le niveau d’études de la femme est élevé, plus le premier enfant arrive tard)
Année Age de la femme lors de son premier enfant
1967 24 ans
2010 28 ans
2015 28,5 ans
2020 28,9 ans
2021 30,9 ans

 

  • A des causes politico-sociales que je ne développerai pas.
  • A des causes micro-nutritionnelles responsables de surpoids et d’obésité et de carences (plus  rarement d’excès de micronutriments) chez la femme et chez l’homme.
  • A une mauvaise hygiène de vie, chez la femme et chez l’homme (nutrition déséquilibrée, activité physique insuffisante ou absente, trop de stress négatif).

Ces deux dernières causes sont importantes, vous le verrez au fur et à mesure de mes constatations, explications et propositions.

 

Baisse de la fertilité : les causes

La baisse de la fertilité (donc la capacité à avoir un enfant) est multifactorielle, elle est liée :

    • A l’âge de la femme. Elle diminue spontanément à partir de 30 ans chez la femme et plus nettement après 37 ans.  L’avancée en âge est corrélé à une diminution du nombre et de la qualité des ovocytes ainsi qu’à un risque croissant de ne pas être mère.
Age Risque de ne pas pouvoir être mère
20 ans 4%
35 ans 14%
40 ans 35%
après 45 ans 80%

 

  • A l’âge de l’homme. L’âge de la paternité augmente. Le génome des spermatozoïdes est altéré, l’ADN se fragmente, ceci freine la conception, augmente le risque de fausses-couches et les anomalies génétiques dans la descendance.
  • A l’âge du couple. Il y a effet cumulatif de l’âge de la mère et de celui du partenaire.
  • Au mode de vie. 

Il existe d’autres facteurs induisant une baisse de la fertilité comme le tabac, le cannabis et d’autres drogues, l’alcool… dont je vous parlerai une prochaine fois. En attendant, essayez de diminuer ou mieux de stopper.

Il me faudra aussi parler d’alimentation, de gestion du stress, de toxicité environnementale, de la nécessité de bouger son corps régulièrement, le sujet est vaste… De nombreux outils existent pour gérer son stress, parmi eux, la sophrologie et la naturopathie sont des aides pouvant réduire votre stress et donc améliorer votre fertilité.

Pour la prochaine fois, je vous ferai découvrir que la prise d’une contraception hormonale orale (oestroprogestative) au long cours, induit des carences micronutritionnelles importantes. Celles-ci peuvent être néfastes à divers niveaux : la fertilité, le développement du fœtus, la santé physique et psychique de la future maman, le déroulement de la grossesse et celui de l’accouchement. Elles sont susceptibles de plus, d’impacter la santé physique et psychique de l’enfant puis celle de l’adulte…(et celle de sa descendance…, là, c’est un autre monde qui s’offre à nous).

 

Vous souhaitez être accompagnée dans votre parcours PMA ? Contactez Célia Dauphin, Coach Fertilité et Fondatrice d'Odyssée Fertile.

 

Références bibliographiques :

  • Micronutrition et nutrithérapie de la femme enceinte, Jérôme Manetta, Editions Spart, 2021
  • Pilule ou pas pilule, Bérengère Arnal-Morvan, Editions Thierry Souccar, 2022
  • Impact de la nutrition sur la fertilité : https://jollymama.com/blogs/guide/l-impact-de-la-nutrition-sur-la-fertilite
  • Baisse de la fertilité et de la fécondité : pourquoi ? Amelie.fr https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/sterilite-pma-infertilite/baisse-de-la-fertilite-et-de-la-fecondite-pourquoi

D'où vient la baisse de la fertilité et de la fécondité ?

« Je viens d’arrêter la pilule que je prenais depuis quelques années car j’ai très envie d’avoir un bébé, le gynéco m’a dit que je pouvais tout...

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06.12.22

Docteur Bérengère Arnal : son parcours et ses conseils fertilité

Le Dr Bérengère Arnal est une gynécologue-obstétricienne installée à Bordeaux durant plus de 35 ans. Elle fonde sa pratique sur une conviction : mettre les médecines conventionnelles – académiques, allopathiques- et complémentaires - pas alternatives et le plus souvent naturelles-, au cœur de la santé de la femme.

Elle propose très rapidement sa vision holistique et intégrative de la gynécologie en intégrant à sa pratique allopathique, la phyto-aromathérapie, l’homéopathie, la micronutrition et une réflexion globale – holistique - de la santé de la femme.

Pendant 13 ans, elle assure une consultation officielle de phytothérapie dans le cadre du service de Gynécologie de l’Hôpital Saint-André.

Elle a fait de sa vision intégrale de la santé de la femme, le fer de lance de sa pratique. Plus tard, elle s’est formée en psychothérapie et psychosomatique afin de soigner les maux féminins à travers la recherche d’un équilibre complet, entre l’émotionnel – les maux du cœur - et physique.

Impliquée de longue date dans la vie associative, elle fonde et préside en 1999, l’Association Médicale pour la Promotion de la Phytothérapie à destination des professionnels de santé et du grand public.

Bérengère Arnal, une femme engagée dans la santé de la femme

Femme engagée, elle crée également « Au sein des Femmes », association dédiée aux femmes atteintes de cancer du sein, qu’elle préside depuis plus de quinze ans et qui est représentée dans différents pays (Belgique, Japon, Maghreb, Sénégal).

Elle consacre une partie de sa carrière à la transmission de son savoir par l’enseignement de cours universitaires ou autres, en médecine et phytothérapie, toujours autour de la santé de la femme, en allant porter sa voix aux quatre coins de la France et au-delà de nos frontières.

Auteure, elle écrit de nombreux ouvrages sur la médecine de la femme, dont deux sur le cancer du sein et tout récemment a publié un livre sur la contraception « pilule ou pas pilule ».

Le Dr Bérengère Arnal, médecin de la femme, conseil en phytothérapie & psychothérapie, me fait l’immense honneur de partager son temps et son savoir en se prêtant à un jeu de questions-réponses au service des femmes en désir d’enfant.

Retrouvez au fil des mois (ou semaine) les conseils du Docteur Bérengère Arnal sur la fertilité.

Vous souhaitez lui poser une question ? N’hésitez pas à nous écrire.

 

Vous souhaitez être aidée dans votre parcours PMA ? Contactez Célia Dauphin, Coach Fertilité et Fondatrice d'Odyssée Fertile.

Le Dr Bérengère Arnal est une gynécologue-obstétricienne installée à Bordeaux durant plus de 35 ans. Elle fonde sa pratique sur une conviction : mettre les médecines conventionnelles – académiques,...

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15.11.22

Psychogénéalogie et grossesse : comprendre pour mieux concevoir

Comment la psychogénéalogie peut-elle être utile dans le cadre d'un parcours PMA ? Et si au moment de chercher à concevoir un enfant et de porter son regard et ses attentes vers le futur, nous regardions plutôt en arrière ?

Oui, juste derrière nous : dans nos lignées. Celles qui ont fait le terreau de notre enfance, celles qui ont tissé nos racines, celles qui ont constitué le fondement de notre personne..

Qu'est-ce que la psychogénéalogie ?

La psychogénéalogie part du constat que nous héritons de nos aïeux bien plus que la couleur de nos cheveux, la forme de notre nez ou le grain de notre peau. Ceux qui sont nés avant nous ont légué un bagage psycho émotionnel puissant dont nous n'avons pas toujours conscience et qui pourtant a laissé une trace en nous. Comprendre cette empreinte, c'est se libérer de sa charge. C'est nous permettre réellement d'aller de l'avant. Refaire du lien avec ses lignées est vital au moment d'enfanter car nous ne sommes jamais le fruit d'une page blanche...

Quelles sont les histoires des parcours de conception avant vous ?

Qu’ont vécu les femmes de vos lignées ?

Des fausses couches à répétition sur plusieurs générations ? Des IVG dans le secret pour protéger une blessure émotionnelle forte ? Des choix relationnels contrariés par une famille qui a imposé un conjoint ? Trouve-t-on dans vos arbres des filles-mères ; des vieilles filles ; des mères en souffrance ?

Tous ces vécus ne sont pas déconnectés de vous, au contraire… Ils ont eu des conséquences sur le choix de vie de vos parents vous concernant : sur leurs projections au moment d’enfanter, sur vos fratries et l’écart d’âge entre chaque enfant, sur le choix du prénom que l’on vous a donné. La recherche transgénérationnelle n’a pas besoin de remonter très haut, il suffit de 3 générations pour comprendre.

Et comprendre, c’est la première étape avant de se libérer :

« Parce que j’étais l’ainée je sentais bien que tous les regards de ma famille étaient braqués sur moi pour que j’offre enfin le premier petit enfant ! je viens de comprendre que je n’avais pas le choix que de réussir et ça me paralysait »

« J’ai fait plusieurs fausses couches et avant d’oser en parler dans ma famille j’ignorais complètement que toutes les femmes avaient traversé cette épreuve »

« Quand mes parents m’ont donné mon prénom, j’étais loin de m’imaginer qu’il me reliait à ce point avec une personne de ma famille dont je partage en fait de nombreux points communs ! »

Parce qu’il n’est pas évident de savoir comment s’y prendre pour faire des liens entre son roman familial et sa propre vie, l’accompagnement par une professionnelle en Psychogénéalogie est important.

Retrouvez sur la page de L.i.a.n.e.s – Ludivine Morin des éclairages sur tous ces sujets.

Réservez vos billets pour les ateliers « Les ignées de la fertilité » dédiés à cette thématique tous les mois.

Après chaque atelier, repartez avec des explications précises et des pistes de réflexions concrètes pour faire avancer significativement votre projet de vie.

Découvrez le témoignage PMA d'Elodie concernant le sentiment de colère suite à son échec de grossesse. Vous souhaitez bénéficiez d'un accompagnement PMA sur-mesure ? Contactez Célia Dauphin, Coach Fertilité et Fondatrice d'Odyssée Fertile.

Comment la psychogénéalogie peut-elle être utile dans le cadre d'un parcours PMA ? Et si au moment de chercher à concevoir un enfant et de porter son regard et ses attentes vers le futur, nous regardions p...

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14.11.22

Témoignage : l'échec de la grossesse et le sentiment de colère

Comment vivre un échec de grossesse ? Découvrez le témoignage PMA d'Elodie.

C’est le début de l’été, je suis au baptême de ma filleule. On me demande d’être marraine : je suis honorée, je souris et j’accepte mais j’ai le cœur serré et une boule dans le ventre.

Je culpabilise de ressentir ça. Et ça, c’est de la colère. La colère de l’écran vide.

Ce p***** d’écran d’échographie. Il reste vide depuis bien trop longtemps. Les grossesses, les naissances s’enchaînent, mais pas pour nous. 

Je me dirige vers le jardin et la lumière m’éblouit. J’ai du mal à distinguer ce qui est autour de moi. Le blanc laisse place à la couleur : la couleur des couples entourés d’enfants. Il y a beaucoup de monde, beaucoup de rires. Ma gorge se noue, j’ai besoin de crier, mais je ne peux pas. Je reste dans l’ombre. Je dissimule les larmes qui commencent à rouler sur mes joues derrière des lunettes de soleil. Ma colère monte et devient incontrôlable. La triste réalité se heurte à moi : nous sommes le seul couple sans enfant.

Tous jouent, discutent et profitent de la douceur de l’été et de l’événement comme si de rien n’était ; mais moi je suffoque sous ma colère. Quand est-ce que notre tour viendra ? J’ai l’impression d’être mise sur la touche. De regarder la vie des autres avancer mais pas la nôtre. Chaque mois, je fais le deuil de cet embryon qui n’apparaît pas sur l’écran.

Je ne peux pas la montrer alors je choisis de faire exploser ma colère en silence, à l’abri des regards pour ne pas gâcher la fête. Je reprends mes esprits et je redescends. Je remets mes lunettes et mon sourire mais je reste à l’écart car ma colère n’est pas partie. Quelqu’un vient se mettre à côté de moi. Nous n’échangeons pas un mot, mais j’ai l’impression qu’elle a compris ce qui se joue.

Mon regard se pose sur lui, mon homme. Je le vois jouer avec les enfants. Je choisis alors de le rejoindre dans les couleurs de l’été et de laisser l’ombre et ma colère.

Ma colère se transforme en détermination et je me répète en les rejoignant : « Nous serons parents ».

Découvrez aussi le témoignage PMA de Fanny : Comment gérer l'attente interminable durant son parcours PMA ?"

Vous souhaitez être accompagnée dans votre parcours PMA ? Contactez Célia Dauphin, Coach Fertilité et Fondatrice d'Odyssée Fertile

Comment vivre un échec de grossesse ? Découvrez le témoignage PMA d'Elodie.

C’est le début de l’été, je suis au baptême de ma filleule. On me demande d’être marraine : je suis honorée, je souris et j’accepte mais j’...

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25.09.22

L'infertilité inexpliquée : témoignage sur le parcours PMA

Qu'est-ce que l'infertilité inexpliquée ?

L'infertilité est dite médicalement inexpliquée

Lorsque le diagnostic d'infertilité inexpliquée est posé, les examens menés lors du bilan de fertilité ne montrent aucun obstacle naturel à la procréation. Chez la femme le bilan de fertilité comprend le plus souvent un dosage hormonal, la perméabilité des trompes, une échographie pelvienne, et chez l'hommes, un spermogramme, des échographies de l’appareil génital et des dosages hormonaux. Lorsque l'ensemble de ces examens sont normaux et qu'après un an de rapports intimes aucune grossesse ne survient, on parle alors d'infertilité inexpliquée.

L'infertilité reste inexpliquée dans près de 15 % des cas d'infertilité (1).

Ce diagnostic d'infertilité inexpliquée est souvent très difficile à accepter pour les personnes qui y sont confrontées, car il renvoi, à tort ou à raison, à un blocage d'ordre psychologique très culpabilisant. Si l'émotionnel peut avoir un rôle à jouer dans les blocages liés à la fertilité, il est aussi possible d'aller trouver des pistes d'actions du côté de l'alimentation ou de la naturopathie pour optimiser ses chances de succès.

Le plus souvent une PMA sera proposée aux couples en situation d'infertilité inexpliquée pour arriver à obtenir une grossesse, alors que le corps est censé pouvoir donner la vie sans l'aide de la médecine : un déchirement pour le cœur et un véritable casse tête pour ces couples qui ne comprennent pas pourquoi ils en arrivent là. Pourquoi subir un protocole alors que rien n'explique une difficulté ? Pourquoi la médecine ne décèle pas d'anomalie ? et si c'est pas le corps qui flanche, c'est la tête ? Pourquoi moi, pourquoi nous ?

Voici ce qui peut se passer dans la tête d'une femme confrontée à l'infertilité inexpliquée. Virginie a connu l'infertilité inexpliquée, elle a traversé ces questions avant de tenir dans ses bras son Raphaël. Elle nous livre son histoire et son ressenti.

Témoignage PMA : un long parcours semé d'embûches

Récit sur l'infertilité inexpliquée

Une rencontre, un mariage, un bébé. Les choses sont parfois si simples. Et puis… Des mois d’essais, des mois d’échecs, des examens, beaucoup de larmes. Pas de réponses, à part celles qui te disent que tout va bien. L’incompréhension. C’est ce qui nous a accompagné pendant 3 ans. Trois longues années d’attente, de questionnement, de pourquoi nous et surtout de quand ça marchera ? Contre quoi on se bat ?

D’échecs en échecs, des larmes, des rendez-vous, des protocoles, de l’espoir et du désespoir.
L’infertilité inexpliquée. Celle que personne ne comprend, que personne n’explique, celle qui t’habite et t’abîme.
Et puis la lumière au bout du tunnel : mon Rafaël. Lui qui n’aura répondu à aucune question mais qui aura pansé toutes les blessures.
Alors oui, c’était dur, intense et douloureux. Mais pour lui, pour ça, je recommencerai cent fois.

A toutes celles encore en parcours, croyez en vous. Je sais à quel point c’est dur, mais battez-vous, ne lâchez rien.
Le bonheur est si près.

Voici un beau message d'espoir que nous transmet Virginie.

 

Découvrez aussi le témoignage FIV de Juliette : "Quand vouloir un bébé devient un combat".

Besoin d'un accompagnement dans votre parcours PMA ? Contactez Célia Dauphin, Coach Fertilité et Fondatrice d'Odyssée Fertile.

Source :

(1)  https://www.frm.org/recherches-autres-maladies/infertilite/focus-infertilite

Qu'est-ce que l'infertilité inexpliquée ?

L'infertilité est dite médicalement inexpliquée

Lorsque le diagnostic d'infertilité inexpliquée est posé, les examens menés lors du bilan de fertilité ne montrent...

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13.09.22

Témoignage PMA : "Comment gérer cette attente interminable ?"

Fanny nous partage son touchant témoignage PMA : son histoire, ses émotions et ses apprentissages à travers son parcours PMA.

J’ai toujours pris mon temps pour tout dans la vie, et le désir d’enfant a fait le même chemin.

Mais ce à quoi je ne m’attendais pas, c’était le temps que cela aller prendre. L’attente démarre tôt avec les cycles qui s’enchaînent mois par mois, mais rien ne vient…

Heureusement, à 35 ans, on ne vous fait plus trop attendre lorsque bébé tarde à venir. Vient donc le temps des examens, des rendez-vous avec les médecins, et l’angoisse de cette interminable attente avant de savoir ce qu’il se passe. Le diagnostic finit par tomber. Tout d’abord le choc de l’annonce, même si je m’y attendais et heureusement, arrive rapidement une lueur d’espoir avec le parcours de PMA.

Le début du parcours PMA

Il s’agit alors de revoir la temporalité que l’on s’était donnée pour avoir cet enfant, puisque rien ne se déroule comme on l’avait imaginé.

Les traitements peuvent parfois mettre du temps à démarrer, sont parfois longs, interrompus soudainement, puis repris, les changements de centre de PMA, refaire les dossiers, et le covid qui est passé par-là.

Il faut négocier avec soi-même et prendre son mal en patience. Accepter d’attendre avant de recommencer, attendre d’aller enfin au bout du protocole, et attendre encore après les échecs des tentatives…

Témoignage sur l'attente durant le parcours PMA

L’attente ne se vit pas seule. Elle est rythmée par une succession d’émotions parfois très contradictoires et qui vous épuise moralement : l’espoir, l’impatience, la peur, la déception, les doutes, la joie… De quoi vous rendre folle.

Mais alors comment gérer cette attente interminable ? Ces émotions si contradictoires ?
Je crois que dans les moments les plus douloureux de la vie, c’est finalement ce rapport au temps qu’il faut reconsidérer pour apprendre à le gérer autrement : revenir au moment présent, jour après jour, laisser la vie faire et finalement lui faire confiance.

L’attente m’a appris la sagesse, l’acceptation de ce qui est, tout en restant dans l’action pour mettre toutes les chances de mon côté.

Après tout, tant qu’il y a de la vie, n’y a-t-il pas de l’espoir ?

 

Découvrez comment la psychogénéalogie peut débloquer des schémas psychologiques pour mieux concevoir.

Vous souhaitez être bénéficier d'un accompagnement PMA ? Contactez Célia Dauphin, Coach Fertilité et Fondatrice d'Odyssée Fertile.

Fanny nous partage son touchant témoignage PMA : son histoire, ses émotions et ses apprentissages à travers son parcours PMA.

J’ai toujours pris mon temps pour tout dans la vie, et le désir d’enfant...

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