Accompagnement PMA et fertilité de référence
Accompagnement PMA et fertilité de référence

Catégorie : Fertilité et PMA

09.04.24

L'infertilité inexpliquée peut-elle être d'ordre psychologique ?

Au fil des années, et pour l'avoir vécu, j'ai pu constater à quel point l'infertilité inexpliquée est une épreuve particulièrement difficile à traverser pour les couples qui y sont confrontés. Lorsque tous les bilans médicaux sont normaux mais que la grossesse tant désirée ne survient pas malgré des rapports sexuels réguliers, il est légitime de s'interroger sur une possible origine psychologique à ces difficultés à concevoir. Une même question traverse de nombreuses femmes confrontées à cette infertilité inexpliquée : "et si le problème était dans ma tête ?". C'est à cette interrogation que nous allons tenter de répondre dans cet article.

Infertilité inexpliquée : de quoi parle-t-on exactement ?

On parle d'infertilité lorsqu'un couple n'arrive pas à obtenir une grossesse après 12 mois de rapports sexuels réguliers sans contraception. C'est une situation très déstabilisante pour les couples concernés. Ne pas avoir d'explication rationnelle, ne pas savoir pourquoi ce bébé tant désiré ne vient pas, c'est une véritable souffrance qui s'ajoute à celle de ne pas réussir à concevoir.

Face à ce constat, certains praticiens évoquent la possibilité de blocages psychologiques qui pourraient inconsciemment freiner la survenue d'une grossesse. On entend alors parler d'infertilité psychologique...

Mais l'infertilité psychologique existe-t-elle ?

La question de l'existence d'une infertilité d'origine purement psychologique reste controversée dans le milieu médical. S'il est indéniable que des facteurs psychologiques comme le stress, l'anxiété ou des traumatismes passés peuvent impacter négativement la fertilité, il serait réducteur et culpabilisant de penser que l'infertilité inexpliquée est uniquement "dans la tête". Cela viendrait légitimer toutes ces phrases insupportables que l'on entend bien trop souvent : " cela viendra lorsque tu arrêteras d'y penser", " partez en vacances ça va marcher"...

En réalité, les causes d'infertilité sont toujours multifactorielles, résultant d'une combinaison complexe de facteurs biologiques, environnementaux et psychologiques. Ne pas avoir d'explication rationnelle à ses difficultés à concevoir est une source de souffrance supplémentaire.

Plutôt que de parler d'infertilité psychologique, il serait donc plus juste d'évoquer l'impact des facteurs psychologiques sur la fertilité. Ces facteurs ne sont qu'une partie du puzzle et ne doivent pas occulter les causes médicales ou même environnementales. Une prise en charge globale, tant sur le plan physique que psychique, est essentielle pour accompagner au mieux les personnes confrontées à l'infertilité.

L'infertilité inexpliquée, une cause d'infertilité "fourre-tout" lorsque la médecine arrive à ses limites

Si la prise en compte des facteurs psychologiques dans le parcours d'infertilité est essentielle, la tentation est grande de faire de l'infertilité dite "inexpliquée" une cause fourre-tout quand aucune explication médicale n'est trouvée.

Pourtant, même lorsque les bilans médicaux sont normaux et que la science n'identifie pas d'entrave médicale à la fertilité, cela ne signifie pas pour autant que la cause de l'infertilité est psychologique. De nombreuses zones d'ombre subsistent et les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas toujours d'expliquer l'absence de grossesse. N'oublions pas que la fertilité a encore bien des mystères et qu'à situation égale, les chances de tomber enceinte ne le sont pas. Des carences micro nutritionnelles (comme l'iode, la vitamine d...) peuvent être contreproductives, le système immunitaire peut être en cause ou encore des bilans plus poussés de tyroïdes peuvent être nécessaires et parfois oui, des blocages inconscients peuvent entraver le chemin d'une maternité.

Les facteurs psychologiques peuvent-ils impacter la fertilité ?

S'il est vrai que le psychisme joue un rôle important dans le fonctionnement de notre corps, il serait réducteur et culpabilisant de penser que l'infertilité inexpliquée est uniquement d'origine psychologique. Pour autant, on ne peut nier l'influence de certains facteurs émotionnels et psychologiques sur les chances de concevoir :

  • Le stress et la charge mentale du quotidien peuvent perturber l'équilibre hormonal et l'ovulation chez la femme.
  • Des traumatismes passés non résolus (abus, violences, deuils...) peuvent inconsciemment bloquer le processus de procréation, par peur de revivre une expérience douloureuse.
  • Une enfance malheureuse, un manque d'amour parental peuvent créer des blessures profondes et des difficultés à s'autoriser à devenir parent à son tour.
  • Des conflits dans le couple, des non-dits, un désir d'enfant non partagé sont aussi des freins possibles.
  • La pression sociale et familiale autour du projet d'enfant est une source de stress supplémentaire.

Tous ces éléments, parfois inconscients, peuvent effectivement avoir un impact sur la fertilité et rendre le parcours vers la parentalité plus complexe. Cependant, il est crucial de se rappeler que l'infertilité a des causes multifactorielles. Les aspects psychologiques ne constituent qu'une partie du puzzle, tout comme les facteurs médicaux, environnementaux ou génétiques. Le bien-être mental, comme tout aspect de notre santé, peut être travaillé, éclairé et amélioré. Vous n'êtes pas dépourvu de solutions face à cette situation, et il est tout à fait possible de surmonter ces blocages inconscients !

Comment surmonter la dimension psychologique de l'infertilité inexpliquée ?

Même si elle n'explique pas tout, la souffrance psychologique liée à l'infertilité est bien réelle et il est important de la prendre en compte. Voici quelques pistes pour vous aider à traverser cette épreuve sur le plan émotionnel :

  • Osez en parler autour de vous, ne restez pas isolés. Le soutien de vos proches est précieux. Des associations et des groupes de parole existent aussi pour partager votre vécu avec d'autres couples concernés.
  • N'hésitez pas à consulter un thérapeute spécialisé en infertilité. Il pourra vous aider à mettre des mots sur vos émotions, à identifier d'éventuels blocages et à trouver des ressources pour mieux vivre cette période difficile.
  • Prenez soin de votre couple, communiquez, soutenez-vous mutuellement. L'infertilité est une épreuve qui peut souder ou fragiliser votre relation. Un suivi psychologique peut être bénéfique pour traverser cela ensemble.
  • Accordez-vous des moments de détente et de lâcher-prise, loin des courbes de température et des rendez-vous médicaux. Trouvez des activités ressourçantes qui vous font du bien.
  • Faites confiance à votre corps et à votre parcours. Votre chemin vers la parentalité est unique. Avoir recours à une aide médicale à la procréation comme la FIV n'est pas un échec, c'est une chance supplémentaire de réaliser votre rêve.

La thérapie NMO-EMDR pour résoudre les blocages psychologiques

Parmi les différentes approches thérapeutiques proposées aux personnes souffrant d'infertilité, la NMO-EMDR (Neurothérapie par les Mouvements Oculaires) apparaît comme une piste intéressante pour résoudre certains blocages psychologiques.

L'objectif est d'aider les patientes à identifier et à dépasser d'éventuels blocages inconscients liés à leur histoire personnelle : traumatismes passés non résolus, blessures d'enfance, peurs inconscientes de la maternité....

Bien sûr, cette thérapie ne constitue pas une solution miracle et ne peut se substituer à un suivi médical classique. Mais en complément d'une prise en charge globale, elle offre un espace pour mettre des mots sur ses souffrances et trouver des ressources pour mieux vivre cette épreuve. Un accompagnement précieux pour retrouver confiance en soi, en son corps et en son potentiel de fertilité.

Vous n'êtes pas seule

En conclusion, l'infertilité est une épreuve complexe qui fait intervenir de multiples facteurs, à la fois physiques et psychologiques. Si les causes médicales comme des problèmes au niveau des trompes ou trouble de l'ovulation sont souvent mises en avant, il ne faut pas négliger l'impact des facteurs psychologiques dans l'infertilité, sans pour autant y coller une étiquette d'infertilité psychologique. Le stress, l'anxiété, des traumatismes passés non résolus peuvent inconsciemment bloquer le processus de procréation et compliquer le parcours des couples en âge de procréer.

Pour autant, il serait culpabilisant de penser que l'infertilité inexpliquée est uniquement d'origine psychogène. Quand un couple consulte pour infertilité après 12 mois de rapports réguliers sans contraception et qu'aucune cause n'est identifiée, cela ne signifie pas que le problème est "dans leur tête". Les praticiens doivent faire preuve d'empathie et proposer un accompagnement global, tant sur le plan médical que psychologique pour les soutenir dans ce parcours du combattant.

L'Assistance Médicale à la Procréation (AMP) offre de précieuses chances supplémentaires de concevoir un bébé. Mais elle ne dispense pas d'une prise en charge des aspects émotionnels. Un suivi psychologique avant et pendant le parcours de PMA permet aux membres du couple de mettre des mots sur leur vécu, d'identifier d'éventuels blocages inconscients et de trouver des ressources pour mieux traverser cette période.

En parallèle des traitements, il est essentiel d'adopter une hygiène de vie favorable à la fertilité : gestion du stress, activités de loisirs ressourçantes, diminution de la consommation de tabac... Prendre soin de soi et de son couple est primordial. Avec un accompagnement médical et psychologique adapté, il est possible de surmonter les obstacles et de réaliser son rêve de fonder une famille. Gardez espoir et confiance en votre chemin vers la parentalité.

En tant que thérapeute, mon rôle est de vous accompagner sur le chemin de la parentalité en vous aidant à surmonter les défis psychologiques que vous rencontrez, sans jamais vous culpabiliser. Grâce à des outils comme l'EMDR, la NMO-EMDR ou le coaching féminin, je suis là pour vous aider à apaiser votre mental, à libérer votre potentiel de fertilité et à garder espoir.

Rappelez-vous que vous n'êtes pas seuls dans cette épreuve. Des professionnels sont à votre écoute pour vous épauler à chaque étape. Ensemble, nous trouverons les ressources nécessaires pour avancer vers ce bébé que vous désirez tant, à votre rythme et en respectant votre histoire. Gardez confiance, votre parcours a un sens même s'il est parfois douloureux. De beaux jours vous attendent, j'en suis convaincue.

Avec tout mon soutien,

Au fil des années, et pour l'avoir vécu, j'ai pu constater à quel point l'infertilité inexpliquée est une épreuve particulièrement difficile à traverser pour les couples qui y sont confrontés. Lorsque tous les bilans médic...

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08.04.24

Les bienfaits de la thérapie EMDR dans le contexte d'un parcours PMA

Bonjour à toutes ! Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un sujet qui me tient particulièrement à cœur : comment la thérapie EMDR peut vous aider à traverser les montagnes russes émotionnelles d'un parcours PMA. En tant que thérapeute spécialisée dans l'accompagnement des femmes en situation d'infertilité, j'ai pu constater à quel point cette approche innovante pouvait faire une réelle différence. Alors, prêtes à en découvrir tous les bienfaits ? C'est parti !

Qu'est-ce que l'EMDR exactement ?

Avant toute chose, faisons un petit point sur ce qu'est l'EMDR. Derrière cet acronyme un peu barbare se cache une approche thérapeutique révolutionnaire : la Désensibilisation et Retraitement par Mouvements Oculaires. Concrètement, il s'agit d'une thérapie brève qui permet de "digérer" des événements traumatiques en stimulant alternativement le cerveau droit et gauche, notamment par des mouvements oculaires.

Lors d'une séance, on va revisiter ensemble les souvenirs difficiles liés à votre parcours d'infertilité, tout en vous ancrant dans le moment présent grâce à des stimulations bilatérales. Petit à petit, la charge émotionnelle associée à ces événements va diminuer, vous permettant de les intégrer de manière plus sereine.

Les bienfaits de l'EMDR sur le stress et l'anxiété

Comme vous le savez sûrement, un parcours PMA est souvent synonyme de stress et d'anxiété intenses. Entre les traitements, l'attente des résultats, les déceptions parfois... Il y a de quoi se sentir submergée émotionnellement ! C'est là que l'EMDR peut faire des merveilles en vous aidant à mieux gérer votre stress.

Grâce au retraitement des souvenirs difficiles, vous allez progressivement vous libérer de cette anxiété qui vous pèse tant. Fini les nuits d'insomnie à ruminer, les crises d'angoisse à l'approche d'une échographie... Vous apprendrez à accueillir vos émotions avec plus de recul et de sérénité. Un vrai soulagement, croyez-moi !

Retrouver confiance en soi et en son corps

Un parcours d'infertilité met souvent à mal notre confiance en nous et en notre corps. On a l'impression de ne plus le contrôler, de ne plus pouvoir lui faire confiance... L'EMDR va justement vous aider à vous reconnecter positivement à votre corps et à restaurer cette confiance ébranlée.

Au fil des séances, vous allez pouvoir vous défaire de ces pensées négatives qui vous habitent ("mon corps me trahit", "je ne suis pas une vraie femme"...) pour les remplacer par des croyances plus bienveillantes. Votre estime de vous va se renforcer et vous pourrez enfin renouer avec votre corps et votre féminité.

Mieux vivre l'attente et les incertitudes

S'il y a bien une chose qui caractérise un parcours PMA, c'est cette attente interminable rythmée par de nombreuses incertitudes. Une véritable épreuve pour notre moral ! Là encore, l'EMDR a plus d'un tour dans son sac pour vous aider.

En travaillant sur votre capacité à lâcher-prise et à vivre dans le moment présent, cette thérapie va vous permettre d'apprivoiser plus sereinement cette période si particulière. Fini de paniquer dès qu'une pensée négative vous traverse l'esprit, vous apprendrez à les accueillir sans vous laisser envahir. Un changement de perspective salvateur !

Prendre soin de son couple

On le sait, l'infertilité met souvent le couple à rude épreuve. Tensions, incompréhensions, parfois même remise en question de votre projet de vie à deux... Pas facile de préserver son intimité dans ces conditions. Bonne nouvelle, l'EMDR peut aussi vous aider sur ce plan !

En apaisant votre détresse émotionnelle, cette thérapie va vous permettre de faire de la place et vous permettre de vos connecter plus facilement à votre partenaire. Lorsque nous nous sentons mieux avec nous-même, nous nous sentons généralement mieux avec les autres. Vous pourrez communiquer plus sereinement sur ce que vous vivez et retrouver cette complicité parfois mise à mal. De quoi solidifier encore davantage les fondations de votre couple.

Retrouver espoir et projets de vie

Enfin, l'un des plus grands bienfaits de l'EMDR est sans doute de vous aider à vous projeter à nouveau dans l'avenir. Quand on est en plein parcours PMA, on a parfois l'impression que plus rien d'autre n'existe, que notre vie est en suspens...

En vous libérant du poids des traumatismes passés, l'EMDR va vous permettre de vous reconnecter à vos désirs profonds, à ce(ux) qui vous fait vibrer au-delà de votre projet de bébé. Vos rêves vont pouvoir refaire surface et s'ancrer dans du concret. Quelle que soit l'issue de votre parcours, vous saurez que la vie continue et qu'elle est riche de possibles !

Mieux gérer la douleur physique

Au-delà de la souffrance psychologique, un parcours PMA s'accompagne souvent de douleurs physiques liées aux traitements et aux interventions médicales. Injections, ponctions, effets secondaires des hormones... Notre corps est mis à rude épreuve ! L'EMDR peut justement vous aider à mieux apprivoiser ces sensations douloureuses.

En travaillant sur le lien corps-esprit, cette thérapie va vous permettre de vous détacher progressivement de ces douleurs et de les vivre de manière plus sereine. Vous apprendrez à ne plus les laisser prendre toute la place et à mobiliser vos ressources intérieures pour les traverser. Un précieux allié pour prendre soin de vous pendant cette période intense.

Se préparer sereinement à l'arrivée de bébé

Aussi surprenant que cela puisse paraître, il arrive que la grossesse tant attendue soit vécue de manière ambivalente après un parcours PMA. Comme si on n'osait pas encore y croire, de peur d'être déçue... L'EMDR peut vous aider à accueillir pleinement ce bonheur et à créer un lien serein avec votre bébé.

En apaisant vos angoisses et vos traumatismes passés, cette thérapie va vous permettre de vivre pleinement votre grossesse, dans toute sa magie et sa beauté. Vous pourrez vous projeter avec confiance dans votre future vie de maman et tisser une relation sécurisante avec votre enfant, dès les premiers instants. Une belle façon de boucler la boucle de votre parcours !

Prévenir le stress post-traumatique

On le sait moins, mais un parcours PMA peut parfois être à l'origine d'un véritable stress post-traumatique. Flash-backs intrusifs, cauchemars, évitement... Autant de symptômes qui peuvent durablement impacter votre qualité de vie, même une fois votre bébé arrivé. Bonne nouvelle, l'EMDR est justement la thérapie de référence pour traiter ce type de troubles !

En vous aidant à retraiter et à intégrer les événements traumatiques liés à votre parcours, cette approche va vous permettre de vous libérer de ces symptômes envahissants. Vous pourrez ainsi retrouver une vie apaisée et sereine, et savourer pleinement les joies de la maternité. Un nouveau départ bien mérité après toutes ces épreuves !

En conclusion : oser sauter le pas !

Vous l'aurez compris, les bienfaits de l'EMDR dans le cadre d'un parcours PMA sont multiples et précieux. Cette thérapie est un véritable atout pour traverser cette période délicate avec plus de sérénité et en ressortir grandie.

Alors si vous vous sentez submergée, n'hésitez pas à sauter le pas et à vous faire accompagner. Votre bien-être émotionnel est primordial et vous méritez de mettre toutes les chances de votre côté. Faites-vous ce beau cadeau, vous verrez que ça change tout !

Et vous, avez-vous déjà expérimenté l'EMDR dans votre parcours ? Je serai ravie d'avoir vos retours d'expérience en commentaires. Prenez soin de vous !

Bonjour à toutes ! Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un sujet qui me tient particulièrement à cœur : comment la thérapie EMDR peut vous aider à traverser les montagnes russes émotionnelles d'un parcours PMA. En tant...

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08.04.24

La thérapie EMDR a-t-elle des effets indésirables ?

Bonjour les filles ! Ici Célia, votre thérapeute NMO-EMDR 😊 Aujourd'hui, je voulais aborder avec vous un sujet qui soulève souvent des questions : est-ce que la thérapie EMDR peut avoir des effets secondaires ? Vous êtes nombreuses à me demander si cette approche que j'affectionne tant est sans risque. Alors allons-y, explorons ensemble cette question !

Mais au fait, c'est quoi l'EMDR déjà ?

Avant toute chose, un petit rappel pour celles qui ne me connaissent pas encore. L'EMDR (pour "Eye Movement Desensitization and Reprocessing" en anglais) est une psychothérapie qui permet de traiter les traumatismes et chocs émotionnels. Son principe ? Stimuler alternativement le cerveau droit et gauche, souvent par des mouvements oculaires, tout en revivant mentalement l'événement perturbant. Cela permet de retraiter et "digérer" le souvenir traumatique de façon accélérée.

C'est une thérapie brève qui a fait ses preuves, notamment pour soigner les troubles de stress post-traumatique. Et croyez-moi, un parcours d'infertilité et de PMA, ça génère son lot de traumatismes ! Les montagnes russes émotionnelles, les échecs, les fausses joies, les deuils... Tout ça laisse des traces. L'EMDR est alors une formidable alliée pour avancer malgré tout.

Des effets secondaires, vraiment ?

Mais revenons à nos moutons. Comme toute thérapie qui va explorer des souvenirs douloureux, l'EMDR n'est pas une promenade de santé. Il faut s'attendre à ce que des émotions désagréables remontent à la surface pendant et après les séances. C'est normal, c'est le processus de guérison qui opère !

Voici les "effets indésirables" les plus fréquents rapportés :

  • Une grande fatigue après la séance, comme vidée émotionnellement. C'est que le cerveau a travaillé dur ! Rien d'alarmant, il suffit de se reposer.
  • Des émotions ou sensations corporelles intenses qui refont surface dans les jours qui suivent. Là encore, c'est bon signe, ça veut dire que le travail de retraitement du traumatisme se poursuit. Mais ça peut être perturbant.
  • Des rêves plus intenses et des réminiscences du trauma entre les séances. Eh oui, l'EMDR bouscule et il faut un temps d'intégration !
  • Une hypersensibilité et des sautes d'humeur passagères. Normal quand on touche à des souvenirs sensibles !

Rien de très inquiétant en soi. Mais il faut être prête à vivre ces quelques obstacles supplémentaires ! L'important est d'en parler avec son thérapeute.

Mais ça en vaut la peine !

Alors oui, la NMO-EMDR peut provoquer un certain inconfort sur le moment. Mais les bénéfices dépassent largement les désagréments passagers ! Parole de thérapeute, mais surtout de femmes qui sont passées par là.

Car une fois les traumatismes "digérés", c'est une véritable libération émotionnelle qui s'opère. Les patientes se sentent plus légères, apaisées. Elles arrivent enfin à prendre du recul sur leur parcours et à ne plus se laisser envahir par les émotions négatives.

L'EMDR permet de se délester des fardeaux émotionnels du passé pour enfin aller de l'avant. Et croyez-moi, c'est précieux quand on est dans un parcours PMA qui nous met à rude épreuve. On a besoin de toutes nos ressources !

Bien sûr, chaque femme réagit différemment. Mais dans l'ensemble, les effets positifs de l'EMDR sont bien supérieurs aux petits désagréments temporaires. C'est un investissement sur soi qui vaut le coup !

Quelques conseils pour mieux vivre l'EMDR

Si vous vous lancez dans l'aventure EMDR, voici quelques conseils pour apprivoiser le processus en douceur :

  • Choisissez bien votre thérapeute. Il est essentiel d'avoir une relation de confiance pour se sentir en sécurité. N'hésitez pas à en rencontrer plusieurs avant de vous décider. Vous pouvez réserver une séance avec moi (ou un appel de découverte) ici.
  • Soyez à l'écoute de vos besoins. Si vous sentez que c'est trop intense, que vous avez besoin de faire une pause, parlez-en ! Un bon thérapeute saura s'adapter à votre rythme.
  • Prévoyez des moments pour vous reposer et vous ressourcer après les séances. C'est important de prendre soin de soi quand on fait un travail thérapeutique.
  • Entourez-vous. Que ce soit votre conjoint, vos amis, votre famille... Il est précieux d'avoir un système de soutien bienveillant. N'hésitez pas à leur expliquer votre démarche.
  • Soyez fière de vous ! Faire une thérapie EMDR, c'est faire preuve de courage et d'un grand désir d'avancer. C'est admirable, alors célébrez chaque petite victoire !

Voilà, vous savez tout ! Bien sûr, chaque accompagnement EMDR est unique. Mais globalement, même si elle provoque quelques remous, cette thérapie est d'une grande aide pour se libérer de ses traumatismes et enfin aller de l'avant. Alors si votre parcours PMA vous pèse trop, n'hésitez pas à sauter le pas ! Je suis là pour vous épauler.

Célia

Votre thérapeute EMDR qui croit en vous ! 💪

Bonjour les filles ! Ici Célia, votre thérapeute NMO-EMDR 😊 Aujourd'hui, je voulais aborder avec vous un sujet qui soulève souvent des questions : est-ce que la thérapie EMDR peut avoir des effets secondaires ? Vous êtes n...

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07.03.24

Boostez votre fertilité : Tout sur le complément prénatal

La grossesse conduit à de nombreux bouleversements tant émotionnels que physiques chez la future maman afin de répondre aux besoins du fœtus en développement et pour soutenir la grossesse elle-même. L’organisme de la future maman, doté d’une capacité d'adaptation considérable, s’adapte et augmente progressivement ses besoins nutritionnels. 

Une alimentation saine et équilibrée contribue à la réussite de la grossesse et à la bonne santé du bébé. Bien qu’il ne doive en aucun cas être considéré comme un substitut d’une bonne alimentation, le complément alimentaire prénatal peut parfois s’avérer nécessaire et permettre de compléter les apports nutritionnels de la mère tout en contribuant au succès de la grossesse. 

 

Le complément prénatal : quand et pourquoi ? 

Opter pour une alimentation saine, équilibrée et optimisée avant la grossesse peut augmenter les chances de couvrir les besoins nutritionnels de la future maman pendant la grossesse. 

Néanmoins, en période de conception et au cours de la grossesse, il reste difficile de combler parfaitement l'ensemble des besoins en nutriments essentiels et ce malgré une augmentation de l’apport calorique de la maman (1). En cause, un mode de vie stressant et une alimentation industrialisée qui impactent la qualité et la couverture des besoins nutritionnels de la future maman. 

L'impact du complément prénatal sur nos gamètes

La maturité des gamètes, la fécondation et le développement de l’embryon sont des événements entourant la conception et sensibles aux facteurs environnementaux tels que la biodisponibilité des macro- et micronutriments (2). Ainsi, l’optimisation de l’alimentation associée à une supplémentation alimentaire doit être envisagée dès l’instant où la décision de concevoir est envisagée afin de favoriser la conception. Des études font mention d’une période périconceptionnelle d'environ 5 à 6 mois qui coïnciderait avec la décision de tomber enceinte (3).

De plus, sachant que la maturité des gamètes dans les ovaires/testicules est le reflet du statut nutritionnel de l’individu 3 mois auparavant, il est recommandé d’opter pour un complément prénatal au plus tard 3 mois avant de tenter de concevoir (4). Néanmoins, il n'est jamais trop tard pour commencer la supplémentation ! Son impact sur la conception, le développement embryonnaire et la grossesse ultérieure reste bénéfique à toute étape. 

Conception et complément prénatal

Dès la période de conception, il est crucial de préparer l’organisme de la future maman en enrichissant son alimentation du fait de l’augmentation de ses besoins nutritionnels. 

Il est impossible de prédire le temps qu’il faudra à chaque femme pour tomber enceinte, celui-ci étant propre à chacune d’elle. Néanmoins, en prévision d’une grossesse à venir, il faut souligner l’importance de la supplémentation. A titre d’exemple, compléter son alimentation par un apport en folates (ou vitamine B9 ou acide folique) en amont de la conception permet de prévenir l'apparition de certaines malformations telles que la spina bifida qui se forme dès le 28ème jour de grossesse.

De même, un complément prénatal multivitamines peut aider à prévenir la carence en vitamine A, iode et zinc, fréquente chez les adolescentes et les femmes en âge de procréer (5), ainsi que la carence en magnésium et vitamine D commune à la population générale du fait d’une alimentation trop riche en viande rouge, céréales raffinées, sucres raffinés et produits laitiers riches en matières grasses (6)

Pour la supplémentation en fer, il est préférable de faire des analyses avant de prendre tout complément pour vérifier la nécessité.

Statut nutritionnel dans la santé maternelle et le développement foetal 

L'importance d'un bon statut nutritionnel avant la grossesse tient compte de son impact sur la qualité de l’ovulation, le développement embryonnaire et le déroulement de la grossesse. Des études ont souligné que la prise d’un bon complément alimentaire multivitaminé pendant la période périconceptionnelle est associée à une réduction des risques de complications graves tels que la prééclampsie (7), les anomalies du tube neural et les anomalies des voies urinaires et cardiovasculaires (8)

Par exemple, la supplémentation en folates (vitamine B9) et idéalement en choline au cours de la période périconceptionnelle peut réduire jusqu’à 70% le risque d’anomalies du tube neural (cerveau, colonne vertébrale et/ou moelle épinière) (9), ce qui souligne l'importance de ces nutriments dans la prévention d’anomalies congénitales (10).

De la même façon, une consommation adéquate de poissons gras (20) et en particulier de DHA (21), acide gras oméga 3 essentiel, est associée à un meilleur développement embryonnaire et à une réduction des risques de complications. Des carences en micronutriments tels que le fer, le zinc, l'iode et les vitamines B6, B12 et D en période périconceptionnelle ont été associées à un risque accru de complications pendant la grossesse : problèmes de croissance fœtale (13,14), accouchements prématurés (11, 16, 18, 19) et anomalies placentaires (12, 17). Certaines études ont également rapporté des complications du développement cognitif plus tardives de l’enfant (15)

Finalement, une alimentation équilibrée avant la grossesse est cruciale car elle fournit une gamme de nutriments essentiels à la fois pour la santé maternelle mais surtout pour la santé fœtale. Les habitudes alimentaires riches en fruits, légumes, légumineuses, noix et poissons sont associées à un risque réduit de complications telles que le diabète gestationnel (22), les troubles hypertensifs de la grossesse (23) et les naissances prématurées (24).

Un bon statut nutritionnel avant la grossesse, associé à une supplémentation adéquate en nutriments essentiels et à une alimentation équilibrée, est essentiel pour limiter le risque de complications au cours de la grossesse.

Grossesse et complément prénatal 

Bien que les compléments prénataux ne constituent pas une solution miracle face à l'infertilité, certains nutriments influent sur des mécanismes biologiques de la conception et sont susceptibles d’affecter la fertilité (25)

C’est le cas des folates qui semblent influencer la qualité et la maturation des ovocytes ou encore du zinc qui est impliqué dans l'ovulation et le cycle menstruel. Une association de folates et de zinc va elle avoir un impact sur les follicules, la dégénérescence du corps jaune et l'épaisseur de l'endomètre (26).

De même, la prise de suppléments enrichis en fer peut réduire le risque d'infertilité liée à l'ovulation. Tandis qu’un apport adéquat en vitamine B6 est associé à de meilleures chances de conception (27).

Une étude a montré que les femmes supplémentées en acides gras oméga 3 ont 1,5 fois plus de chances de concevoir que celles n’en prenant pas. La combinaison d’un complément multivitaminé prénatal associé à une supplémentation en acides gras oméga 3 a mis en évidence une hausse de chances de conception 1,3 fois supérieure par rapport à un simple complément multivitaminé (28)

 

Choisir son complément prénatal 

Tous les compléments alimentaires ne se valent pas, c'est pourquoi le choix d’un complément prénatal doit être minutieux ! 

Premièrement, afin de garantir une meilleure absorption des nutriments, ceux-ci doivent être sous forme active, de qualité et biodisponibles. 

Deuxièmement, les doses doivent être adéquates et correspondre aux doses journalières recommandées pour répondre aux besoins nutritionnels spécifiques.

Troisièmement, le complément prénatal doit idéalement contenir de la choline et du DHA, nutriments essentiels aussi bien en période de conception que tout au long de la grossesse.

Pour finir, le complément prénatal doit avoir été testé par un laboratoire afin de garantir l’absence de résidus, de nanoparticules, ou de composés néfastes tels que le dioxyde de titane.

 

Baby Bump, complément prénatal formulé par Jolly Mama, offre une couverture des besoins essentiels spécifiques à la grossesse, avec des doses efficaces et une absorption optimale grâce à des formes actives et biodisponibles de vitamines et minéraux. Il ne remplace pas une bonne alimentation mais est une “assurance” dans cette période si sensible et particulière.

 

Ce qu'il faut retenir sur le complément prénatal

Un statut nutritionnel adéquat est un déterminant majeur de la réussite de la grossesse en cas de désir d’enfant. Une alimentation saine et équilibrée est cruciale même supplémentée d’un complément alimentaire prénatal parfois non négligeable. Il ne faut pas sous-estimer l’importance du statut nutritionnel avant la grossesse qui s’avère aussi important qu’au cours de celle-ci. Des apports nutritionnels adéquats avant la grossesse augmentent les chances de répondre aux besoins pendant la grossesse. 

Cependant, il faut veiller à ne pas prendre de compléments alimentaires sans l’avis d’un praticien de santé spécialisé en nutrition, à bien les choisir et adapter les dosages. Jolly Mama, ce sont des produits de nutrition pour les (futures) mamans, à chacune des étapes clés de leur vie : de la conception au post partum, en passant par la grossesse et l’allaitement.

Des snacks gourmands, des boissons et compléments alimentaires développés avec l’aide d’experts en nutrition et fabriqués dans des laboratoires en France. Mais aussi un accompagnement au travers de consultations, conférences et contenus pour soutenir les (futures) mamans dans leur quotidien et les aider à prendre soin d’elles et de leur santé.

 

Sources 

[1] AVIS de l’ANSES relatif à l'actualisation des repères alimentaires du PNNS pour les femmes enceintes et allaitantes - Juin 2019

[2] Judith Stephenson et al., « Before the beginning: nutrition and lifestyle in the preconception period and its importance for future health », Lancet (London, England) 391, no 10132 (5 mai 2018): 1830‑41, https://doi.org/10.1016/S0140-6736(18)30311-8.

[3] Régine P.M. Steegers-Theunissen et al., « The periconceptional period, reproduction and long-term health of offspring: the importance of one-carbon metabolism », Human Reproduction Update 19, no 6 (1 novembre 2013): 640‑55, https://doi.org/10.1093/humupd/dmt041.

[4] Bold & Bedford. Integrated approaches to infertility, IVF and recurrent miscarriage. 2016 Singing Dragon UK

[5] Caulfield, Laura E., Victoria Elliot, Program in Human Nutrition, the Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, for SPRING. 2015. Nutrition of Adolescent Girls and Women of Reproductive Age in Low- and Middle-Income Countries: Current Context and Scientific Basis for Moving Forward. Arlington, VA: Strengthening Partnerships, Results, and Innovations in Nutrition Globally (SPRING) project. 

[6] Loren Cordain et al., « Origins and Evolution of the Western Diet: Health Implications for the 21st Century », The American Journal of Clinical Nutrition 81, no 2 (février 2005): 341‑54, https://doi.org/10.1093/ajcn.81.2.341.

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[8] Andrew E. Czeizel, Márta Dobó, et Péter Vargha, « Hungarian Cohort-Controlled Trial of Periconceptional Multivitamin Supplementation Shows a Reduction in Certain Congenital Abnormalities », Birth Defects Research. Part A, Clinical and Molecular Teratology 70, no 11 (novembre 2004): 853‑61, https://doi.org/10.1002/bdra.20086.

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[16] Alayne G. Ronnenberg et al., « Preconception B-Vitamin and Homocysteine Status, Conception, and Early Pregnancy Loss », American Journal of Epidemiology 166, no 3 (1 août 2007): 304‑12, https://doi.org/10.1093/aje/kwm078.

[17] I. Cetin, C. Berti, et S. Calabrese, « Role of micronutrients in the periconceptional period », Human Reproduction Update 16, no 1 (1 janvier 2010): 80‑95, https://doi.org/10.1093/humupd/dmp025.

[18] Alayne G. Ronnenberg et al., « Preconception Homocysteine and B Vitamin Status and Birth Outcomes in Chinese Women », The American Journal of Clinical Nutrition 76, no 6 (décembre 2002): 1385‑91, https://doi.org/10.1093/ajcn/76.6.1385.

[19] Alayne G. Ronnenberg et al., « Preconception Homocysteine and B Vitamin Status and Birth Outcomes in Chinese Women », The American Journal of Clinical Nutrition 76, no 6 (décembre 2002): 1385‑91, https://doi.org/10.1093/ajcn/76.6.1385.

[20] Braga DP, Halpern G, Setti AS, Figueira RC, Iaconelli A Jr, Borges E Jr. The impact of food intake and social habits on embryo quality and the likelihood of blastocyst formation. Reprod Biomed Online. 2015;31(1):30–38.

[21] Hammiche F, Vujkovic M, Wijburg W, de Vries JH, Macklon NS, Laven JS, Steegers-Theunissen RP. Increased preconception omega-3 polyunsaturated fatty acid intake improves embryo morphology. Fertil Steril. 2011;95(5):1820–1823. 

[22] Deirdre K Tobias et al., « Prepregnancy adherence to dietary patterns and lower risk of gestational diabetes mellitus123 », The American Journal of Clinical Nutrition 96, no 2 (août 2012): 289‑95, https://doi.org/10.3945/ajcn.111.028266.

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[25] Ella Schaefer et Deborah Nock, « The Impact of Preconceptional Multiple-Micronutrient Supplementation on Female Fertility », Clinical Medicine Insights. Women’s Health 12 (23 avril 2019): 1179562X19843868, https://doi.org/10.1177/1179562X19843868.

[26] I. Cetin, C. Berti, et S. Calabrese, « Role of micronutrients in the periconceptional period », Human Reproduction Update 16, no 1 (1 janvier 2010): 80‑95, https://doi.org/10.1093/humupd/dmp025.

[27] Alayne G. Ronnenberg et al., « Preconception B-Vitamin and Homocysteine Status, Conception, and Early Pregnancy Loss », American Journal of Epidemiology 166, no 3 (1 août 2007): 304‑12, https://doi.org/10.1093/aje/kwm078.

[28]J Stanhiser et al., « Omega-3 fatty acid supplementation and fecundability », Human Reproduction 37, no 5 (1 mai 2022): 1037‑46, https://doi.org/10.1093/humrep/deac027.

La grossesse conduit à de nombreux bouleversements tant émotionnels que physiques chez la future maman afin de répondre aux besoins du fœtus en dévelo...

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07.02.24

13 traitements naturels du SOPK à essayer

Si vous souffrez du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et cherchez des solutions naturelles, ne cherchez pas plus loin. Bien qu'il n'existe pas de traitement universel pour le SOPK, une variété de remèdes naturels peuvent aider à atténuer les symptômes. Gardez à l'esprit que ces traitements ne sont pas magiques et leur efficacité varie d'une personne à l'autre. Découvrez ci-dessous quelques astuces simples qui pourraient améliorer votre bien-être.

Vous êtes atteintes de SOPK et souhaitez avoir un bébé ? Découvrez le protocole naturo SOPK sur la plateforme d'Odyssée Fertile : guide alimentaire, choix des compléments alimentaires, gestion du stress. Plus de 12 pages de guides spécialisés rédigé par notre naturopathe.

1. Adopter un régime alimentaire à faible indice glycémique

13 traitements naturels du SOPK à essayer

Les aliments à faible indice glycémique sont bénéfiques pour stabiliser la glycémie et atténuer les symptômes du SOPK. Optez pour des aliments riches en fibres tels que les légumes et les céréales complètes, recommandés dans ce type de régime.

Évitez les aliments transformés et sucrés, car ils peuvent provoquer des pics de sucre dans le sang, perturbant l'équilibre nécessaire pour gérer efficacement le SOPK. Privilégiez une alimentation équilibrée qui favorise la stabilité de votre taux de sucre sanguin.

En intégrant des aliments à faible indice glycémique dans votre alimentation quotidienne, vous pouvez potentiellement réduire l'impact du SOPK sur votre santé globale. Restez consciente des choix alimentaires que vous faites afin d'améliorer progressivement vos symptômes liés au syndrome des ovaires polykystiques.

2. Augmenter l'apport en fibres

Les fibres alimentaires sont essentielles pour réguler la digestion et maintenir un poids santé, ce qui est crucial pour les femmes souffrant du SOPK. Les légumes, fruits, légumineuses et céréales complètes sont d'excellentes sources de fibres à inclure dans votre alimentation quotidienne.

Essayez d'atteindre l'apport recommandé en fibres chaque jour. Cela peut favoriser une meilleure santé hormonale en aidant à contrôler le taux de sucre dans le sang et en favorisant une bonne digestion. Les fibres peuvent également aider à réduire l'inflammation, un problème courant chez les femmes atteintes du SOPK.

En augmentant votre consommation de fibres, vous pouvez améliorer votre sensibilité à l'insuline, ce qui est souvent altérée chez les personnes atteintes du SOPK. De plus, des études montrent que les régimes riches en fibres peuvent contribuer à la perte de poids et au contrôle hormonal chez ces femmes.

Une alimentation riche en fibres peut également aider à réduire les niveaux d'hormones mâles (androgènes) associés au SOPK. En intégrant davantage de sources naturelles de fibres dans vos repas quotidiens, vous soutenez activement votre bien-être global tout en ciblant spécifiquement certains symptômes liés au syndrome des ovaires polykystiques.

3. Intégrer des acides gras oméga-3 dans l'alimentation

Les acides gras oméga-3 offrent des bienfaits anti-inflammatoires qui peuvent aider les femmes souffrant du SOPK.

Les poissons gras comme le saumon, les sardines et les maquereaux sont d'excellentes sources naturelles d'oméga-3.

Pour ceux qui ne consomment pas de poisson, il est possible de se tourner vers des alternatives végétales telles que les graines de chia et l'huile de lin pour obtenir leur dose nécessaire en oméga-3.

En plus de réduire l'inflammation, les acides gras oméga-3 peuvent également contribuer à améliorer la sensibilité à l'insuline chez les femmes atteintes du SOPK.

L'introduction régulière d'aliments riches en oméga-3 dans votre alimentation peut donc être un moyen simple mais efficace pour soutenir votre santé hormonale et inflammatoire si vous êtes concernée par le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

4. Pratiquer une activité physique régulière

L'exercice régulier est bénéfique pour améliorer la sensibilité à l'insuline et maintenir un poids santé. Optez pour des activités telles que la marche, le vélo ou la danse, visant à atteindre au moins 30 minutes d'exercice par jour. Il est crucial de consulter votre médecin avant d'entamer un programme intense.

En pratiquant une activité physique de manière constante, vous favorisez la gestion du SOPK en réduisant les symptômes liés à cette affection. De plus, l'exercice contribue à diminuer le stress et l'anxiété souvent associés au SOPK.

Choisir des exercices qui procurent du plaisir peut augmenter votre motivation et rendre plus agréable le fait de rester actif quotidiennement. Les bienfaits vont au-delà de la simple perte de poids ; ils incluent également une amélioration générale du bien-être mental et physique.

Rappelez-vous que même des changements simples dans vos habitudes quotidiennes peuvent avoir un impact significatif sur votre santé globale lorsque combinés avec une alimentation équilibrée et d'autres traitements naturels contre le SOPK.

5. Gérer le stress par la méditation ou le yoga

Le stress peut exacerber les symptômes du SOPK, d'où l'importance de trouver des moyens pour le gérer. La méditation et le yoga se révèlent être des outils efficaces pour diminuer le stress et favoriser un équilibre hormonal optimal.

Prendre quelques minutes chaque jour pour pratiquer la méditation ou le yoga permet de calmer à la fois l'esprit et le corps. Ces activités peuvent aider à réduire les niveaux de cortisol, une hormone liée au stress, contribuant ainsi à améliorer votre bien-être général en cas de SOPK.

Il est recommandé d'intégrer ces pratiques dans votre routine quotidienne pour bénéficier pleinement de leurs effets positifs sur la gestion du stress associé au syndrome des ovaires polykystiques.

6. Consommer régulièrement de la cannelle pour améliorer la sensibilité à l'insuline

La cannelle peut jouer un rôle crucial dans l'amélioration de la sensibilité à l'insuline chez les femmes souffrant du SOPK, ce qui est essentiel pour réguler les niveaux de sucre dans le sang.

Pour bénéficier des effets positifs de la cannelle, il est recommandé d'en ajouter à vos repas quotidiens tels que les smoothies, yaourts ou céréales.

Il est primordial d'utiliser de la cannelle de qualité afin d'obtenir tous ses bienfaits et toujours consulter votre médecin si vous prenez déjà des médicaments hypoglycémiants pour éviter toute interaction nocive.

En intégrant simplement cet ingrédient naturel dans votre alimentation quotidienne, vous pouvez potentiellement contribuer à améliorer votre santé globale en tant que personne atteinte du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

7. Ajouter des graines de lin à l'alimentation pour équilibrer les hormones

Les graines de lin, riches en lignanes, aident à stabiliser les niveaux hormonaux chez les femmes atteintes du SOPK. En intégrant des graines de lin moulues dans vos smoothies, salades ou yaourts, vous pouvez bénéficier de leurs propriétés régulatrices.

Pour éviter la constipation lors de la consommation de graines de lin, il est crucial d'augmenter votre consommation d'eau. Cela permettra également une meilleure absorption des nutriments contenus dans ces petites graines aux multiples bienfaits.

8. Utiliser l'huile essentielle de menthe poivrée contre l'hyperpilosité

L'huile essentielle de menthe poivrée est bénéfique pour réduire l'hyperpilosité chez les femmes souffrant du SOPK. En diluant quelques gouttes dans une huile porteuse, vous pouvez l'appliquer directement sur les zones concernées.

Il est important de noter qu'il est préférable d'éviter d'utiliser cette huile essentielle pendant la grossesse ou l'allaitement pour garantir la sécurité et le bien-être de la mère et du bébé.

9. Boire du thé vert pour stimuler le métabolisme

Le thé vert est riche en catéchines, des antioxydants qui peuvent aider à augmenter le métabolisme chez les femmes souffrant du SOPK, favorisant ainsi la perte de poids.

Buvez régulièrement du thé vert pour bénéficier de ses effets positifs sur votre métabolisme, mais veillez à ne pas en abuser en raison de sa teneur en caféine.

Si vous suivez un traitement médical, consultez votre médecin avant d'ajouter du thé vert à votre routine quotidienne, car il peut interagir avec certains médicaments.

10. Essayer l'acupuncture pour équilibrer les niveaux hormonaux

L'acupuncture peut aider à rétablir l'équilibre des hormones chez les femmes souffrant du SOPK en stimulant certains points d'énergie dans le corps.

Consultez un acupuncteur qualifié pour évaluer vos symptômes et déterminer si cette méthode peut vous apporter un soulagement complémentaire aux traitements médicaux traditionnels.

Rappelez-vous que l'acupuncture ne doit pas remplacer les traitements conventionnels; elle agit plutôt en synergie avec eux, offrant une approche holistique pour améliorer votre bien-être global.

11. Inclure des probiotiques dans l'alimentation pour améliorer la santé intestinale

Les probiotiques sont bénéfiques pour la santé intestinale des femmes souffrant du SOPK, car ils aident à réduire l'inflammation. Les aliments fermentés tels que le yaourt, la choucroute et le kéfir constituent d'excellentes sources naturelles de probiotiques.

Pour celles qui préfèrent les suppléments, il est recommandé de choisir des produits contenant des souches spécifiques favorisant la santé hormonale.

12. Réduire la consommation de produits laitiers et de viandes rouges

Certains produits laitiers et viandes rouges peuvent aggraver les symptômes du SOPK en raison des hormones ajoutées ou des graisses saturées qu'ils contiennent. Optez pour des alternatives végétales telles que le lait d'amande ou le yaourt au soja pour réduire ces effets néfastes sur votre santé.

Limitez votre consommation de viandes rouges et préférez plutôt des sources plus maigres de protéines, comme le poulet ou le poisson. Ces choix alimentaires peuvent contribuer à améliorer vos symptômes liés au SOPK tout en vous fournissant les nutriments essentiels dont votre corps a besoin.

En remplaçant progressivement les produits laitiers riches en matières grasses par des options végétales plus saines, vous pouvez potentiellement réduire l'inflammation dans votre corps et atténuer certains symptômes du syndrome des ovaires polykystiques. Prendre soin de son alimentation est une étape importante pour gérer cette condition chronique tout en favorisant un mode de vie plus sain.

13. Adopter un mode de vie sans tabac pour réduire les risques associés au SOPK

Le tabagisme peut aggraver les symptômes du SOPK et augmenter le risque de complications liées à cette condition. En arrêtant ou en réduisant votre consommation de tabac, vous pouvez améliorer significativement votre santé globale. Demander l'aide d'un professionnel de la santé est crucial pour trouver des stratégies efficaces afin d'arrêter de fumer.

Envisagez ces faits :

  • Les femmes atteintes du SOPK qui fument ont souvent des niveaux plus élevés d'hormones mâles, ce qui peut exacerber les symptômes comme l'acné et la pilosité excessive.

  • Le tabagisme augmente également le risque de maladies cardiovasculaires chez les femmes souffrant du SOPK, une complication fréquente associée à cette condition.

Prendre la décision d'arrêter de fumer peut non seulement améliorer vos symptômes actuels mais aussi prévenir toute aggravation future due au SOPK. N'hésitez pas à solliciter un soutien professionnel pour entamer ce changement bénéfique pour votre santé.

Remarques Finales

En adoptant ces traitements naturels pour le SOPK, vous prenez des mesures positives pour améliorer votre santé et votre bien-être. L'équilibre alimentaire, l'exercice régulier, la gestion du stress et l'intégration de certains aliments spécifiques peuvent contribuer à atténuer les symptômes du syndrome. N'oubliez pas que la cohérence est la clé du succès. En intégrant progressivement ces conseils dans votre routine quotidienne, vous pourrez observer des changements positifs au fil du temps.

Continuez à vous informer, à écouter votre corps et à adapter ces recommandations à vos besoins individuels. N'oubliez pas que chaque petit pas compte dans votre parcours vers une meilleure santé. Restez motivée et persévérante, et n'hésitez pas à consulter un professionnel de la santé pour un suivi personnalisé. Découvrez aussi ici les accompagnements proposés par l'Odyssée Fertile si vous êtes en parcours PMA.

Si vous souffrez du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et cherchez des solutions naturelles, ne cherchez pas plus loin. Bien qu'il n'existe pas de traitement universel p...

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11.12.23

Comment améliorer la fertilité masculine ?

En France, 1 couple sur 8 en âge de procréer consulte car il rencontre des difficultés à concevoir un enfant. De nombreux facteurs peuvent influencer la fertilité féminine et masculine (découvrez les 6 reflexes à adopter lorsque l'on se lance dans un projet bébé), mais aujourd’hui, on va se pencher sur le cas de ces messieurs en particulier. Pourquoi sont-ils touchés par l’infertilité et quels sont les moyens de pallier cela ? On vous invite à lire la suite de cet article pour le savoir !

 

Baisse de la fertilité masculine: quelles causes ?

 

Les hommes, moins fertiles qu’avant ?

La baisse de la fertilité masculine au cours des cinquante dernières années est un sujet de préoccupation. Cette tendance alarmante est souvent attribuée à divers facteurs, comme les changements environnementaux, l'exposition à certaines substances chimiques tels que les perturbateurs endocriniens, le mode de vie, et le stress. Les causes exactes de cette baisse de fertilité restent un sujet de recherche active, et les scientifiques continuent d'étudier les implications potentielles sur notre santé reproductive. 

 

Une baisse considérable de la qualité du sperme 

La cause la plus fréquente d’infertilité masculine est la baisse de la qualité du sperme des messieurs. Une étude publiée en 2022 démontre qu’en l’espace de 45 ans, la concentration de gamètes dans le sperme a été divisée par deux ! Concrètement, en 1973, on comptait 101 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme, contre 49 millions de nos jours. 

En plus d’avoir moins de “têtards”, les hommes en ont de moins bonne qualité. On remarque que la mobilité des spermatozoïdes a chuté, elle aussi. Selon une étude menée entre 2002 et 2017 par l'endocrinologue Dr. Tiegs, le pourcentage de patients étudiés présentant un nombre total de spermatozoïdes anormaux est passé de 12,4 % à 21,3 %. Rien de très rassurant, on vous l’accorde. 

“A quoi cela est dû ?”, me demanderez-vous. Les scientifiques se posent également la question, et mettent en cause plusieurs facteurs dans la baisse de la fertilité masculine. Parmi eux, les perturbateurs endocriniens.

 

L’impact des perturbateurs endocriniens (pesticides, phtalates etc)

Les perturbateurs endocriniens (PE)  sont des substances d’origine artificielle ou naturelle qui viennent altérer les fonctions de notre système hormonal. Pour faire simple, ces molécules viennent imiter nos hormones naturellement présentes dans notre corps, et viennent donc brouiller les signaux émis par notre système endocrinien. Les conséquences de notre exposition à ces PE : déséquilibre hormonal, hypofertilité voire infertilité, cancers, malformations des appareils génitaux, puberté précoce, etc. La liste est longue et pourtant, non exhaustive… 

Dans les perturbateurs endocriniens, on retrouve les pesticides, phtalates, bisphénol A, téflon, triclosan, parabènes, mais aussi le soja et le lin. Il existe des milliers de perturbateurs endocriniens et notre environnement en est malheureusement saturé ! Une étude a révélé que la pollution de l’air et notre exposition à des pesticides et insecticides augmentaient la fragmentation de l'ADN* des spermatozoïdes de 9,68 % en moyenne.

*fragmentation de l’ADN : lésions dans le matériel génétique des spermatozoïdes

Ce qui est encore plus préoccupant, c’est que notre exposition à ces substances nocives ne nuit pas qu’à notre fertilité, mais également à celle de nos enfants, petits enfants, etc. Une étude menée sur des souris par l’Université de Californie a montré que des pères exposés à des perturbateurs endocriniens présents dans les plastiques avaient des risques de voir la santé métabolique de leur progéniture dégradée pendant 2 générations !

Les substances mises en cause tardent à être interdites, malgré les études qui révèlent de plus en plus leur dangerosité avérée. Heureusement, grâce à des gestes simples, on peut réduire la présence de ces perturbateurs endocriniens dans notre environnement et préserver notre fertilité. On vous a listé les meilleurs tips pour que votre Jules prenne soin de sa fertilité (n’hésitez pas à lui partager directement l’article 😉 ) ! 

 

Nos astuces pour booster la fertilité de Monsieur

 

Pratiquer une activité physique régulière 

Faire une activité sportive présente de nombreux bienfaits pour la santé, on ne vous apprend rien. Mais saviez-vous que les hommes qui portaient des charges lourdes dans le cadre de leur travail souffraient moins d’infertilité ? Comparé à des hommes ayant un emploi sédentaire, ils auraient des spermatozoïdes plus nombreux et de meilleure qualité ( 44 % de spermatozoïdes en plus tout de même !) 

Point non négligeable également, l’activité physique permet de maintenir un poids de forme et de lutter contre le surpoids et l’obésité, qui ont également un impact négatif sur la fertilité. Alors, messieurs, portez des charges lourdes, bougez-vous, pour garder un sperme de bonne qualité ! 

 

Arrêter l’alcool 

Dès 5 verres d’alcool par semaine, on observe une dégradation de la qualité et de la quantité des spermatozoïdes. C’est ce qu’a démontré une étude menée sur des hommes danois âgés de 18 à 28 ans. Une consommation même modérée a donc une incidence sur la fertilité masculine. Et forcément, plus la consommation d’alcool augmente, plus les effets sont néfastes. Un homme qui consomme au-delà de 40 verres par semaine a, en moyenne, 33% de spermatozoïdes en moins que les “petits buveurs”. Heureusement, cet effet est réversible ! 3 mois sans alcool, c’est ce qui faut pour que Monsieur renouvelle son stock de spermatozoïdes. Donc si vous avez un projet bébé, on vous conseille de rester à l’eau pour maximiser vos chances !

 

Boire du thé !

Boire de l’eau, c’est bien, mais y ajouter une tasse ou deux de thé, c’est booster la fertilité ! 

Des chercheurs ont observé que les hommes qui boivent du thé au moins 3 jours par semaine avaient une meilleure concentration et un plus grand nombre de spermatozoïdes, comparés à des hommes non-buveurs de thé. Étonnant, n’est-ce pas ? Cela s’explique par la présence d’antioxydants dans le thé, qui sont bénéfiques tant pour la fertilité masculine que féminine. 

 

Ne pas fumer 

Les nombreux perturbateurs endocriniens présents dans la fumée du tabac ont aussi un impact désastreux sur la santé reproductive de votre Jules. Selon une étude datant de 2015, 75% des non-fumeurs avaient une mobilité normale, contre seulement 18% des hommes fumeurs depuis plus de 5 ans !

S’ajoutent à cela des déséquilibres hormonaux, des anomalies dans l’ADN des spermatozoïdes et parfois, des troubles de l’érection. 

Bien sûr, ces effets sont réversibles, alors messieurs, on vous invite à stopper la cigarette ! 

 

Bannir le plastique 

Bisphénol A, phtalates et autres substances nocives pour notre système hormonal se retrouvent dans pleins d’objets du quotidien, sans qu’on en sache rien ! Alors, le mieux, c’est de troquer le plastique avec des alternatives plus saines : 

  • boîtes en plastique et autres tupperwares → contenants en verres
  • ustensiles en plastique → ustensiles en bois ou inox 
  • brosse à dents en plastique → brosse à dents en bambou
  • bouilloire en plastique → bouilloire en verre ou en inox 

Bien sûr, il est difficile de se débarrasser du plastique à 100% , mais chaque petit geste compte ! Et si votre homme cumule ces changements simples avec les autres conseils listés précédemment, il a les clés en mains pour préserver sa fertilité et qui sait, préparer l’arrivée d’un bout de chou dans votre vie.

Et si vous voulez aller plus loin, pourquoi ne pas faire tester les cosmétiques moom à votre homme : ils sont à ce jour les seuls cosmétiques testés et certifiés sans perturbateurs endocriniens. Et devinez quoi ? Ils sont dans des packagings en verre ;). 

 

Cet article a été écrit par Lisa de l’équipe moom

Moom est une marque de cosmétiques bio certifiée sans perturbateurs endocriniens qui lutte contre la présence de perturbateurs endocriniens dans notre quotidien. Elle propose une routine complète pour prendre soin de soi sans risques : gel douche, shampoing, nettoyant, démaquillant, huile et crème hydratante. 

Découvrez l’ensemble de la gamme sur leur boutique

 

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