D'où vient la baisse de la fertilité et de la fécondité ?
« Je viens d’arrêter la pilule que je prenais depuis quelques années car j’ai très envie d’avoir un bébé, le gynéco m’a dit que je pouvais tout de suite essayer de faire ce bébé. »
Je vais vous demander de patienter quelques mois, 3 mois minimum, afin de « préparer le terrain ». Le parallèle avec l’état de la terre (normal, enrichi ou appauvri) est facile à comprendre. Si la terre de votre jardin est travaillée, binée (on casse la croûte superficielle du sol, cela élimine les mauvaises herbes et facilite la pénétration de l’eau vers les racines), elle s’enrichit en oxygène, l’eau est mieux conservée dans le sol. Vous pouvez de plus, lui apporter des nutriments naturels comme la purée d’ortie, le marc de café, les épluchures de légumes et de fruits…
Ainsi, la terre de votre jardin devient vivante et fertile, tout va mieux pousser.
Avant de faire un corolaire entre la qualité de la terre de votre jardin et celle de votre être, avant de parler de votre capacité à concevoir un bébé, je souhaite vous donner quelques explications et vous communiquer certains chiffres.
Deux définitions :
Quelques chiffres objectivent la baisse du taux de fécondité en France :
Seuil de renouvellement des générations | 2,1 |
Taux de fécondité en 2014 | 2 |
Taux de fécondité en 2017 | 1,9 |
Taux de fécondité en 2019 | 1,87 |
Taux de fécondité en 2020 | 1,84 |
Taux de fécondité en 2021 | 1,83 |
La baisse de la fécondité (donc la diminution du nombre de naissances) est multifactorielle, elle est liée :
Année | Age de la femme lors de son premier enfant |
1967 | 24 ans |
2010 | 28 ans |
2015 | 28,5 ans |
2020 | 28,9 ans |
2021 | 30,9 ans |
Ces deux dernières causes sont importantes, vous le verrez au fur et à mesure de mes constatations, explications et propositions.
La baisse de la fertilité (donc la capacité à avoir un enfant) est multifactorielle, elle est liée :
Age | Risque de ne pas pouvoir être mère |
20 ans | 4% |
35 ans | 14% |
40 ans | 35% |
après 45 ans | 80% |
Il existe d’autres facteurs induisant une baisse de la fertilité comme le tabac, le cannabis et d’autres drogues, l’alcool… dont je vous parlerai une prochaine fois. En attendant, essayez de diminuer ou mieux de stopper.
Il me faudra aussi parler d’alimentation, de gestion du stress, de toxicité environnementale, de la nécessité de bouger son corps régulièrement, le sujet est vaste… De nombreux outils existent pour gérer son stress, parmi eux, la sophrologie et la naturopathie sont des aides pouvant réduire votre stress et donc améliorer votre fertilité.
Pour la prochaine fois, je vous ferai découvrir que la prise d’une contraception hormonale orale (oestroprogestative) au long cours, induit des carences micronutritionnelles importantes. Celles-ci peuvent être néfastes à divers niveaux : la fertilité, le développement du fœtus, la santé physique et psychique de la future maman, le déroulement de la grossesse et celui de l’accouchement. Elles sont susceptibles de plus, d’impacter la santé physique et psychique de l’enfant puis celle de l’adulte…(et celle de sa descendance…, là, c’est un autre monde qui s’offre à nous).
Vous souhaitez être accompagnée dans votre parcours PMA ? Contactez Célia Dauphin, Coach Fertilité et Fondatrice d'Odyssée Fertile.
Références bibliographiques :
D'où vient la baisse de la fertilité et de la fécondité ?
« Je viens d’arrêter la pilule que je prenais depuis quelques années car j’ai très envie d’avoir un bébé, le gynéco m’a dit que je pouvais tout...
Le Dr Bérengère Arnal est une gynécologue-obstétricienne installée à Bordeaux durant plus de 35 ans. Elle fonde sa pratique sur une conviction : mettre les médecines conventionnelles – académiques, allopathiques- et complémentaires - pas alternatives et le plus souvent naturelles-, au cœur de la santé de la femme.
Elle propose très rapidement sa vision holistique et intégrative de la gynécologie en intégrant à sa pratique allopathique, la phyto-aromathérapie, l’homéopathie, la micronutrition et une réflexion globale – holistique - de la santé de la femme.
Pendant 13 ans, elle assure une consultation officielle de phytothérapie dans le cadre du service de Gynécologie de l’Hôpital Saint-André.
Elle a fait de sa vision intégrale de la santé de la femme, le fer de lance de sa pratique. Plus tard, elle s’est formée en psychothérapie et psychosomatique afin de soigner les maux féminins à travers la recherche d’un équilibre complet, entre l’émotionnel – les maux du cœur - et physique.
Impliquée de longue date dans la vie associative, elle fonde et préside en 1999, l’Association Médicale pour la Promotion de la Phytothérapie à destination des professionnels de santé et du grand public.
Femme engagée, elle crée également « Au sein des Femmes », association dédiée aux femmes atteintes de cancer du sein, qu’elle préside depuis plus de quinze ans et qui est représentée dans différents pays (Belgique, Japon, Maghreb, Sénégal).
Elle consacre une partie de sa carrière à la transmission de son savoir par l’enseignement de cours universitaires ou autres, en médecine et phytothérapie, toujours autour de la santé de la femme, en allant porter sa voix aux quatre coins de la France et au-delà de nos frontières.
Auteure, elle écrit de nombreux ouvrages sur la médecine de la femme, dont deux sur le cancer du sein et tout récemment a publié un livre sur la contraception « pilule ou pas pilule ».
Le Dr Bérengère Arnal, médecin de la femme, conseil en phytothérapie & psychothérapie, me fait l’immense honneur de partager son temps et son savoir en se prêtant à un jeu de questions-réponses au service des femmes en désir d’enfant.
Retrouvez au fil des mois (ou semaine) les conseils du Docteur Bérengère Arnal sur la fertilité.
Vous souhaitez lui poser une question ? N’hésitez pas à nous écrire.
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Le Dr Bérengère Arnal est une gynécologue-obstétricienne installée à Bordeaux durant plus de 35 ans. Elle fonde sa pratique sur une conviction : mettre les médecines conventionnelles – académiques,...
Comment la psychogénéalogie peut-elle être utile dans le cadre d'un parcours PMA ? Et si au moment de chercher à concevoir un enfant et de porter son regard et ses attentes vers le futur, nous regardions plutôt en arrière ?
Oui, juste derrière nous : dans nos lignées. Celles qui ont fait le terreau de notre enfance, celles qui ont tissé nos racines, celles qui ont constitué le fondement de notre personne..
La psychogénéalogie part du constat que nous héritons de nos aïeux bien plus que la couleur de nos cheveux, la forme de notre nez ou le grain de notre peau. Ceux qui sont nés avant nous ont légué un bagage psycho émotionnel puissant dont nous n'avons pas toujours conscience et qui pourtant a laissé une trace en nous. Comprendre cette empreinte, c'est se libérer de sa charge. C'est nous permettre réellement d'aller de l'avant. Refaire du lien avec ses lignées est vital au moment d'enfanter car nous ne sommes jamais le fruit d'une page blanche...
Quelles sont les histoires des parcours de conception avant vous ?
Des fausses couches à répétition sur plusieurs générations ? Des IVG dans le secret pour protéger une blessure émotionnelle forte ? Des choix relationnels contrariés par une famille qui a imposé un conjoint ? Trouve-t-on dans vos arbres des filles-mères ; des vieilles filles ; des mères en souffrance ?
Tous ces vécus ne sont pas déconnectés de vous, au contraire… Ils ont eu des conséquences sur le choix de vie de vos parents vous concernant : sur leurs projections au moment d’enfanter, sur vos fratries et l’écart d’âge entre chaque enfant, sur le choix du prénom que l’on vous a donné. La recherche transgénérationnelle n’a pas besoin de remonter très haut, il suffit de 3 générations pour comprendre.
Et comprendre, c’est la première étape avant de se libérer :
« Parce que j’étais l’ainée je sentais bien que tous les regards de ma famille étaient braqués sur moi pour que j’offre enfin le premier petit enfant ! je viens de comprendre que je n’avais pas le choix que de réussir et ça me paralysait »
« J’ai fait plusieurs fausses couches et avant d’oser en parler dans ma famille j’ignorais complètement que toutes les femmes avaient traversé cette épreuve »
« Quand mes parents m’ont donné mon prénom, j’étais loin de m’imaginer qu’il me reliait à ce point avec une personne de ma famille dont je partage en fait de nombreux points communs ! »
Parce qu’il n’est pas évident de savoir comment s’y prendre pour faire des liens entre son roman familial et sa propre vie, l’accompagnement par une professionnelle en Psychogénéalogie est important.
Retrouvez sur la page de L.i.a.n.e.s – Ludivine Morin des éclairages sur tous ces sujets.
Réservez vos billets pour les ateliers « Les ignées de la fertilité » dédiés à cette thématique tous les mois.
Après chaque atelier, repartez avec des explications précises et des pistes de réflexions concrètes pour faire avancer significativement votre projet de vie.
Découvrez le témoignage PMA d'Elodie concernant le sentiment de colère suite à son échec de grossesse. Vous souhaitez bénéficiez d'un accompagnement PMA sur-mesure ? Contactez Célia Dauphin, Coach Fertilité et Fondatrice d'Odyssée Fertile.
Comment la psychogénéalogie peut-elle être utile dans le cadre d'un parcours PMA ? Et si au moment de chercher à concevoir un enfant et de porter son regard et ses attentes vers le futur, nous regardions p...
Comment vivre un échec de grossesse ? Découvrez le témoignage PMA d'Elodie.
C’est le début de l’été, je suis au baptême de ma filleule. On me demande d’être marraine : je suis honorée, je souris et j’accepte mais j’ai le cœur serré et une boule dans le ventre.
Je culpabilise de ressentir ça. Et ça, c’est de la colère. La colère de l’écran vide.
Ce p***** d’écran d’échographie. Il reste vide depuis bien trop longtemps. Les grossesses, les naissances s’enchaînent, mais pas pour nous.
Je me dirige vers le jardin et la lumière m’éblouit. J’ai du mal à distinguer ce qui est autour de moi. Le blanc laisse place à la couleur : la couleur des couples entourés d’enfants. Il y a beaucoup de monde, beaucoup de rires. Ma gorge se noue, j’ai besoin de crier, mais je ne peux pas. Je reste dans l’ombre. Je dissimule les larmes qui commencent à rouler sur mes joues derrière des lunettes de soleil. Ma colère monte et devient incontrôlable. La triste réalité se heurte à moi : nous sommes le seul couple sans enfant.
Tous jouent, discutent et profitent de la douceur de l’été et de l’événement comme si de rien n’était ; mais moi je suffoque sous ma colère. Quand est-ce que notre tour viendra ? J’ai l’impression d’être mise sur la touche. De regarder la vie des autres avancer mais pas la nôtre. Chaque mois, je fais le deuil de cet embryon qui n’apparaît pas sur l’écran.
Je ne peux pas la montrer alors je choisis de faire exploser ma colère en silence, à l’abri des regards pour ne pas gâcher la fête. Je reprends mes esprits et je redescends. Je remets mes lunettes et mon sourire mais je reste à l’écart car ma colère n’est pas partie. Quelqu’un vient se mettre à côté de moi. Nous n’échangeons pas un mot, mais j’ai l’impression qu’elle a compris ce qui se joue.
Mon regard se pose sur lui, mon homme. Je le vois jouer avec les enfants. Je choisis alors de le rejoindre dans les couleurs de l’été et de laisser l’ombre et ma colère.
Ma colère se transforme en détermination et je me répète en les rejoignant : « Nous serons parents ».
Découvrez aussi le témoignage PMA de Fanny : Comment gérer l'attente interminable durant son parcours PMA ?"
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Comment vivre un échec de grossesse ? Découvrez le témoignage PMA d'Elodie.
C’est le début de l’été, je suis au baptême de ma filleule. On me demande d’être marraine : je suis honorée, je souris et j’accepte mais j’...
Lorsque le diagnostic d'infertilité inexpliquée est posé, les examens menés lors du bilan de fertilité ne montrent aucun obstacle naturel à la procréation. Chez la femme le bilan de fertilité comprend le plus souvent un dosage hormonal, la perméabilité des trompes, une échographie pelvienne, et chez l'hommes, un spermogramme, des échographies de l’appareil génital et des dosages hormonaux. Lorsque l'ensemble de ces examens sont normaux et qu'après un an de rapports intimes aucune grossesse ne survient, on parle alors d'infertilité inexpliquée.
Ce diagnostic d'infertilité inexpliquée est souvent très difficile à accepter pour les personnes qui y sont confrontées, car il renvoi, à tort ou à raison, à un blocage d'ordre psychologique très culpabilisant. Si l'émotionnel peut avoir un rôle à jouer dans les blocages liés à la fertilité, il est aussi possible d'aller trouver des pistes d'actions du côté de l'alimentation ou de la naturopathie pour optimiser ses chances de succès.
Le plus souvent une PMA sera proposée aux couples en situation d'infertilité inexpliquée pour arriver à obtenir une grossesse, alors que le corps est censé pouvoir donner la vie sans l'aide de la médecine : un déchirement pour le cœur et un véritable casse tête pour ces couples qui ne comprennent pas pourquoi ils en arrivent là. Pourquoi subir un protocole alors que rien n'explique une difficulté ? Pourquoi la médecine ne décèle pas d'anomalie ? et si c'est pas le corps qui flanche, c'est la tête ? Pourquoi moi, pourquoi nous ?
Voici ce qui peut se passer dans la tête d'une femme confrontée à l'infertilité inexpliquée. Virginie a connu l'infertilité inexpliquée, elle a traversé ces questions avant de tenir dans ses bras son Raphaël. Elle nous livre son histoire et son ressenti.
Une rencontre, un mariage, un bébé. Les choses sont parfois si simples. Et puis… Des mois d’essais, des mois d’échecs, des examens, beaucoup de larmes. Pas de réponses, à part celles qui te disent que tout va bien. L’incompréhension. C’est ce qui nous a accompagné pendant 3 ans. Trois longues années d’attente, de questionnement, de pourquoi nous et surtout de quand ça marchera ? Contre quoi on se bat ?
D’échecs en échecs, des larmes, des rendez-vous, des protocoles, de l’espoir et du désespoir.
L’infertilité inexpliquée. Celle que personne ne comprend, que personne n’explique, celle qui t’habite et t’abîme.
Et puis la lumière au bout du tunnel : mon Rafaël. Lui qui n’aura répondu à aucune question mais qui aura pansé toutes les blessures.
Alors oui, c’était dur, intense et douloureux. Mais pour lui, pour ça, je recommencerai cent fois.
A toutes celles encore en parcours, croyez en vous. Je sais à quel point c’est dur, mais battez-vous, ne lâchez rien.
Le bonheur est si près.
Voici un beau message d'espoir que nous transmet Virginie.
Découvrez aussi le témoignage FIV de Juliette : "Quand vouloir un bébé devient un combat".
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Source :
(1) https://www.frm.org/recherches-autres-maladies/infertilite/focus-infertilite
Lorsque le diagnostic d'infertilité inexpliquée est posé, les examens menés lors du bilan de fertilité ne montrent...
Fanny nous partage son touchant témoignage PMA : son histoire, ses émotions et ses apprentissages à travers son parcours PMA.
J’ai toujours pris mon temps pour tout dans la vie, et le désir d’enfant a fait le même chemin.
Mais ce à quoi je ne m’attendais pas, c’était le temps que cela aller prendre. L’attente démarre tôt avec les cycles qui s’enchaînent mois par mois, mais rien ne vient…
Heureusement, à 35 ans, on ne vous fait plus trop attendre lorsque bébé tarde à venir. Vient donc le temps des examens, des rendez-vous avec les médecins, et l’angoisse de cette interminable attente avant de savoir ce qu’il se passe. Le diagnostic finit par tomber. Tout d’abord le choc de l’annonce, même si je m’y attendais et heureusement, arrive rapidement une lueur d’espoir avec le parcours de PMA.
Il s’agit alors de revoir la temporalité que l’on s’était donnée pour avoir cet enfant, puisque rien ne se déroule comme on l’avait imaginé.
Les traitements peuvent parfois mettre du temps à démarrer, sont parfois longs, interrompus soudainement, puis repris, les changements de centre de PMA, refaire les dossiers, et le covid qui est passé par-là.
Il faut négocier avec soi-même et prendre son mal en patience. Accepter d’attendre avant de recommencer, attendre d’aller enfin au bout du protocole, et attendre encore après les échecs des tentatives…
L’attente ne se vit pas seule. Elle est rythmée par une succession d’émotions parfois très contradictoires et qui vous épuise moralement : l’espoir, l’impatience, la peur, la déception, les doutes, la joie… De quoi vous rendre folle.
Mais alors comment gérer cette attente interminable ? Ces émotions si contradictoires ?
Je crois que dans les moments les plus douloureux de la vie, c’est finalement ce rapport au temps qu’il faut reconsidérer pour apprendre à le gérer autrement : revenir au moment présent, jour après jour, laisser la vie faire et finalement lui faire confiance.
L’attente m’a appris la sagesse, l’acceptation de ce qui est, tout en restant dans l’action pour mettre toutes les chances de mon côté.
Après tout, tant qu’il y a de la vie, n’y a-t-il pas de l’espoir ?
Découvrez comment la psychogénéalogie peut débloquer des schémas psychologiques pour mieux concevoir.
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Fanny nous partage son touchant témoignage PMA : son histoire, ses émotions et ses apprentissages à travers son parcours PMA.
J’ai toujours pris mon temps pour tout dans la vie, et le désir d’enfant...