Accompagnement PMA et fertilité de référence
Accompagnement PMA et fertilité de référence

Catégorie : Fertilité et PMA

19.12.24

Comment les carences en vitamine D impactent la fertilité chez l'homme et la femme ?

La vitamine D, souvent appelée « vitamine du soleil », joue un rôle essentiel dans de nombreuses fonctions de l'organisme, y compris la santé reproductive. Malheureusement, les carences en vitamine D sont courantes et peuvent avoir des conséquences significatives sur la fertilité, tant chez les hommes que chez les femmes. Chez Imane Harmonie, nous sommes engagés à accompagner les femmes et, notamment celles atteintes de troubles hormonaux comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), en leur proposant des solutions adaptées et des compléments alimentaires spécialisés qui répondent à leurs besoins spécifiques.

Qu'est-ce que la vitamine D et pourquoi est-elle importante ?

La vitamine D est une vitamine liposoluble qui contribue à la régulation du calcium et du phosphore, à la santé osseuse et au fonctionnement optimal du système immunitaire. Cependant, son rôle ne s'arrête pas là : elle influence également les hormones et les processus biologiques essentiels à la reproduction. Elle agit comme un modulateur hormonal, jouant un rôle clé dans l'équilibre des systèmes endocriniens et reproductifs.

Les carences en vitamine D : un phénomène courant

De nombreuses personnes souffrent de carences en vitamine D en raison d'une exposition insuffisante au soleil, d'un régime alimentaire pauvre en vitamine D ou de conditions médicales affectant son absorption. Cette carence peut perturber plusieurs fonctions biologiques, y compris celles liées à la fertilité. En Europe, on estime qu'environ 40 % de la population présente un déficit en vitamine D, avec des taux encore plus élevés chez les femmes en âge de procréer.

Les effets des carences en vitamine D sur la fertilité féminine

Chez les femmes, une carence en vitamine D peut affecter directement l'ovulation, la qualité des ovocytes et l'implantation de l'embryon. Plusieurs études ont mis en évidence un lien entre les niveaux de vitamine D et des troubles comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), une des premières causes d'infertilité.

Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) :

La vitamine D joue un rôle clé dans la régulation de l'insuline et des hormones sexuelles. Les femmes souffrant de SOPK présentent souvent des niveaux inférieurs de vitamine D, ce qui peut aggraver les irrégularités menstruelles et réduire les chances de conception. Une étude publiée dans Fertility and Sterility (2011) a montré qu'une supplémentation en vitamine D pouvait améliorer la sensibilité à l'insuline et favoriser un meilleur équilibre hormonal chez ces patientes.

condation in vitro (FIV) :

Des recherches montrent également que des niveaux optimaux de vitamine D augmentent les taux de succès des traitements de FIV. La vitamine D pourrait améliorer la réceptivité de l'endomètre, une étape cruciale pour l'implantation de l'embryon. Une étude menée par Rudick et al. (2012) a révélé que les femmes ayant des niveaux adéquats de vitamine D avaient jusqu'à 33 % plus de chances de réussite lors d'une FIV.

Risque accru de complications :

Les carences en vitamine D chez les femmes enceintes sont également associées à un risque accru de complications, telles que la pré-éclampsie, le diabète gestationnel et un faible poids de naissance. Une méta-analyse publiée dans The BMJ (2017) a confirmé ces liens, soulignant l'importance d'un statut adéquat en vitamine D avant et pendant la grossesse.

Les effets des carences en vitamine D sur la fertilité masculine

Chez les hommes, la vitamine D joue un rôle essentiel dans la production de spermatozoïdes et la qualité du sperme. Les recherches montrent que des niveaux insuffisants de vitamine D peuvent conduire à :

  • Une réduction de la concentration des spermatozoïdes : Les carences en vitamine D peuvent entraîner une diminution du nombre de spermatozoïdes.
  • Une baisse de la mobilité des spermatozoïdes : La vitamine D aide à activer les spermatozoïdes, leur permettant de se déplacer efficacement vers l'ovule. Une étude publiée dans Human Reproduction (2011) a montré que la mobilité des spermatozoïdes était significativement meilleure chez les hommes ayant des taux suffisants de vitamine D.
  • Une augmentation du stress oxydatif : Les niveaux bas de vitamine D sont associés à un stress oxydatif accru, qui peut endommager l'ADN des spermatozoïdes.

Une étude danoise de 2010 a révélé que les hommes ayant des taux de vitamine D dans la plage normale présentaient une meilleure morphologie des spermatozoïdes et une capacité accrue à féconder un ovule. Cela souligne l'importance de cette vitamine dans l'amélioration de la fertilité masculine.

Pourquoi les carences en vitamine D sont-elles si fréquentes ?

Les carences en vitamine D sont souvent dues à plusieurs facteurs combinés :

  1. Manque d'exposition au soleil : Les modes de vie modernes, avec de longues heures passées en intérieur, réduisent considérablement l'exposition aux rayons UV nécessaires à la synthèse de la vitamine D par la peau.
  2. Alimentation inadéquate : Peu d'aliments contiennent naturellement de la vitamine D, et les régimes pauvres en poissons gras ou en produits enrichis augmentent le risque de carence.
  3. Conditions de santé : Certaines maladies, comme les troubles digestifs ou l'obésité, peuvent altérer l'absorption ou le métabolisme de la vitamine D.

Comment optimiser les niveaux de vitamine D ?

Pour prévenir ou corriger une carence en vitamine D, plusieurs stratégies peuvent être mises en place :

  1. Exposition au soleil : Une exposition régulière et modérée au soleil permet à l'organisme de produire de la vitamine D naturellement. Cependant, dans les régions où l'ensoleillement est faible, cela peut ne pas suffire.
  2. Régime alimentaire : Consommer des aliments riches en vitamine D, comme les poissons gras (saumon, maquereau), les œufs et les produits enrichis.
  3. Supplémentation : Les compléments alimentaires, tels que Rising D3, offrent une solution efficace pour combler les carences en vitamine D. Grâce à sa formule d'origine végétale et ses doses adaptées, Rising D3 est idéal pour les femmes atteintes de SOPK, celles en projet de grossesse ou simplement désireuses d'améliorer leur santé

Les carences en vitamine D peuvent avoir un impact significatif sur la fertilité, en influençant la qualité des ovocytes, la réceptivité de l'endomètre et la santé des spermatozoïdes. Pour les couples cherchant à concevoir, assurer des niveaux optimaux de vitamine D est une étape essentielle.

Chez Imane Harmonie, nous sommes fiers de proposer des solutions adaptées pour aider les femmes à retrouver un équilibre hormonal et améliorer leurs chances de conception. Grâce à nos consultations en naturopathie et à nos compléments alimentaires de qualité, notamment Rising D3, nous offrons une approche globale et innovante pour répondre aux défis de la fertilité. Parce que la santé reproductive commence par des bases solides, ne sous-estimez pas l'importance de la vitamine D pour votre bien-être et votre projet parental.

La vitamine D, souvent appelée « vitamine du soleil », joue un rôle essentiel dans de nombreuses fonctions de l'organisme, y compris la santé reproductive. Malheureusement, les carences en vitamine D sont courantes et peuv...

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10.12.24

PMA : 10 questions fréquentes que vous n’osez pas poser

Le parcours de procréation médicalement assistée (PMA) peut soulever de nombreuses questions et inquiétudes. Certaines sont souvent posées aux spécialistes, tandis que d’autres restent taboues ou jugées trop personnelles. Cet article répond aux questions fréquentes sur la PMA, pour vous apporter des réponses concrètes et rassurantes.

Quels sont les taux de réussite en PMA ?

Les taux de réussite en PMA dépendent de nombreux facteurs :

  • Âge.
  • Qualité des ovocytes et des spermatozoïdes.
  • Pathologies éventuelles.

En moyenne :

  • FIV : Environ 25 à 30 % de réussite par tentative.
  • Insémination artificielle : 10 à 15 % par cycle.

Avec des protocoles personnalisés et un suivi adapté, ces chiffres peuvent augmenter.

Combien de temps dure un parcours PMA ?

La durée d’un parcours PMA varie en fonction des protocoles et des résultats :

  • Une stimulation ovarienne dure généralement 10 à 14 jours.
  • Une tentative de FIV (de la stimulation au transfert) prend environ 1 mois.
  • Le parcours global peut durer plusieurs mois, voire des années, en cas d’échecs ou de multiples tentatives.

Est-ce que les traitements hormonaux vont me faire changer ?

Les traitements hormonaux en PMA peuvent entraîner des effets secondaires, comme :

  • Sautes d’humeur.
  • Fatigue accrue.
  • Gonflements.

Ces effets sont souvent transitoires et disparaissent à l’arrêt des traitements. Il est essentiel de rester à l’écoute de votre corps et de consulter votre médecin en cas de doute.

Comment gérer l’attente après un transfert ?

La période entre le transfert d’embryon et le test sanguin est souvent perçue comme interminable. Voici quelques conseils pour mieux gérer cette attente après un transfert :

    • Adoptez une routine apaisante : yoga, méditation, marche douce.
    • Occupez votre esprit : prévoyez un programme réconfortant durant ces deux semaines : activités créatives, films, livres, théâtre, voir des amis...
    • Autorisez vous à ressentir : il est normal de passer par des hauts et des bas.

Est-ce que la PMA peut impacter ma santé à long terme ?

Les traitements hormonaux en PMA peuvent avoir des effets secondaires à court terme, comme :

  • Fatigue.
  • Variations d’humeur.

À long terme, aucune étude sérieuse n’a démontré de risques majeurs pour la santé liés à la PMA. Un suivi médical régulier reste recommandé.

Est-ce que le stress peut réduire mes chances de tomber enceinte ?

Le stress en PMA n’est pas une cause directe d’infertilité, mais il peut affecter votre bien-être global et, par extension, vos chances de réussite. Pour mieux le gérer :

  • Intégrez des moments de détente dans votre quotidien.
  • Faites-vous accompagner par un professionnel si nécessaire.

Comment préserver mon couple dans ce parcours PMA?

La PMA peut mettre le couple à l’épreuve. Voici quelques conseils pour préserver votre relation :

  • Communiquez : partagez vos émotions et vos ressentis avec votre partenaire.
  • Prenez des moments à deux : sortez de la routine médicale pour vous recentrer sur votre relation.
  • Soyez indulgents : ce parcours est exigeant pour chacun.

Dois-je changer mon alimentation ou prendre des compléments alimentaires ?

Adopter une alimentation équilibrée et considérer certains compléments alimentaires peut optimiser vos chances. Consultez un professionnel (médecin ou naturopathe) pour établir un protocole adapté à vos besoins à partir de votre bilan de fertilité.

Que faire après un échec en PMA ?

Les échecs en PMA sont fréquents, mais ils ne signifient pas que tout est perdu. Après une tentative infructueuse :

  • Un bilan complet est réalisé pour ajuster le protocole.
  • Les spécialistes peuvent proposer des solutions alternatives (don d’ovocytes, techniques complémentaires).

Comment savoir quand arrêter mon parcours PMA?

Décider d’arrêter un parcours PMA est une décision profondément personnelle. Posez-vous ces questions :

  • Ai-je exploré toutes les options disponibles ?
  • Est-ce que ce parcours me coûte trop émotionnellement ?
  • Suis-je prête à envisager d’autres projets de vie ?

Prendre cette décision ne signifie pas un échec, mais un choix courageux pour préserver votre bien-être.

Le parcours PMA est unique à chaque femme, mais les doutes et les émotions sont souvent partagés. Si vous ressentez le besoin de soutien, n’hésitez pas à chercher des espaces d’écoute bienveillants ou à vous entourer de professionnels capables de vous accompagner. Vous êtes plus forte que vous ne le pensez, et chaque étape vous rapproche un peu plus de votre projet.

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10.12.24

Bilan de fertilité : pourquoi et comment bien se préparer ?

Le bilan de fertilité est une étape essentielle pour comprendre et optimiser ses chances de concevoir un enfant. Il permet d’identifier les causes potentielles d’infertilité et de proposer un accompagnement médical adapté. Que vous soyez en préconception ou dans le cadre d’une PMA (procréation médicalement assistée), voici tout ce que vous devez savoir pour aborder sereinement ce bilan.

Pourquoi réaliser un bilan de fertilité ?

Le bilan de fertilité permet d’évaluer la santé reproductive de l’homme et de la femme. Il aide à comprendre les causes des difficultés à concevoir, d'agir rapidement face à des facteurs influençant la fertilité, et de personnaliser son parcours médical ou naturel pour maximiser ses chances. C’est le point de départ lorsque vous vous tournez vers un médecin spécialisé en fertilité.

Ce bilan vous permet de :

Comprendre votre situation

Le bilan de fertilité permet de comprendre les difficultés à concevoir, car l’infertilité peut concerner autant les hommes que les femmes. En France, 1 couple sur 6 rencontres des difficultés à concevoir, et le bilan est la première étape pour identifier la cause.

Agir rapidement

La bonne nouvelle, c’est qu’une fois qu’on a compris, on peut agir. Réaliser un bilan permet de ne pas perdre de temps et d’envisager des solutions médicales adaptées si nécessaire. Il vous oriente vers la solution la plus adéquate en fonction de ce que révèlera ce bilan, pour mettre toutes les chances de votre côté.

Personnaliser son parcours

Les résultats du bilan de fertilité guident les choix médicaux, qu’il s’agisse de traitements, de complémentation ou d’accompagnement en PMA. Vous aurez aussi des clés pour agir par vous-même, en vous faisant accompagner par une naturopathe par exemple, en adaptant vos protocoles de compléments alimentaires en fonction de votre situation. Souvent redouté, ce bilan est pourtant un grand pas en avant pour améliorer vos chances de conception.

Quels sont les bilans et examens exploratoires ?

Plusieurs examens et bilans sanguins peuvent être prescrits afin d'évaluer et réaliser un diagnostic de votre fertilité.

Le bilan de fertilité pour la femme

Les examens exploratoires comprennent des examens de bases, les plus courant, et des examens plus poussés lorsque que le corps médical à besoin de plus d'informations pour poser un diagnostic précis.

Les examens de base

  • Bilan hormonal : Il évalue le fonctionnement des ovaires et la régularité de votre cycle menstruel. Il permet de mettre en évidence votre équilibre hormonal et de réguler un éventuel déséquilibre. Il évalue aussi votre réserve ovarienne.
  • Imagerie médicale : Une échographie pelvienne est réalisé pour observer les ovaires, l’endomètre et l’utérus, et pour relever d’éventuels symptômes ou anomalies.
  • Exploration des trompes : Hystérosalpingographie pour détecter des obstructions ou malformations des trompes de Fallope, qui peuvent empêcher une grossesse naturelle.

La recherche infectieuse

  • Analyse des antécédents et recherche d’infections pouvant impacter la fertilité (ex. : chlamydia).

Les examens plus avancés :

  • La coelioscopie : Aussi appelée laparoscopie, elle est une procédure chirurgicale utilisée pour examiner et traiter les organes de la cavité pelvienne et abdominale. Elle est souvent réalisée dans le cadre d’un bilan de fertilité lorsque des anomalies suspectées ne peuvent pas être détectées avec des examens non invasifs.
  • L'hystéroscopie diagnostic ou chirurgicale : L’hystéroscopie est une technique qui consiste à examiner l’intérieur de l’utérus à l’aide d’une caméra insérée par le col de l’utérus. Elle peut être diagnostique ou chirurgicale. Elle être réalisé pour visualiser la cavité utérine ou traiter les anomalies détectées.

Pour l’homme

Après avoir exploré les examens destinés aux femmes, intéressons-nous maintenant aux bilans spécifiques pour les hommes, essentiels pour compléter une évaluation globale de la fertilité du couple.

Analyse du sperme

  • Spermogramme : Il permet d’évaluer la qualité, la morphologie, la quantité et la mobilité des spermatozoïdes.
  • Test de migration-survie (TMS) : Évaluer la capacité des spermatozoïdes à migrer et à survivre dans un milieu simulant les conditions naturelles.

Examens complémentaires

  • Échographie testiculaire : Cet examen permet de rechercher s’il y a une varicocèle ou d’obstruction.
  • Bilan hormonal : Pour vérifier les niveaux de testostérone et d’autres hormones liées à la spermatogenèse.

Maintenant que nous avons vu quels sont les principaux examens réalisés lors du bilan de fertilité, nous allons voir comment s'y préparer.

Comment se préparer au bilan de fertilité ?

Cette phase exploratoire est importante et nécessite de s'y préparer du mieux possible pour avancer sereinement dans son projet bébé. Voici quelques recommandations si vous êtes à cette étape de votre parcours de préconception.

Pour la femme

  • Planifiez vos rendez-vous : Votre médecin vous prescrira des examens en fonction des jours de votre cycle (pour obtenir des taux fiables et précis de vos hormones ou avoir une meilleure visibilité en imagerie). Calculer vos cycles peut être utile pour anticiper le calendrier et les prochaines échéances. Cela peut apaiser un peu la charge mentale.
  • Préparez vos questions pour votre médecin : Lors du rendez-vous, il n’est pas rare que, prise par le temps, la pression ou le stress, que l’on oublie de poser des questions importantes. Préparer sa liste de questions à poser en amont du rendez-vous médical est une bonne technique pour ne rien oublier et ressortir avec tous les éléments dont on a besoin. Et n’oubliez pas, il n’y a pas de question bête. C’est votre parcours et votre corps, alors autorisez vous à questionner autant que nécessaire.
  • Préserver vos ressources et votre énergie : Le parcours de préconception, c’est un peu comme une course à pied. Il ne faut pas partir trop vite pour avoir de l’énergie pour atteindre la lignée d’arrivée. Alors on se préserve, on s’économise pour les prochaines étapes. Prenez soin de vous et rechargez vos réserves avec ce qui vous fait du bien.

Pour l’homme

  • Respectez une abstinence de 2 à 7 jours avant le spermogramme : C’est essentiel pour garantir la fiabilité des examens.
  • Maintenez une bonne hygiène de vie et évitez les facteurs de stress : Vous aussi, vous avez un rôle important à jouer dans ce projet bébé. Veillez à votre alimentation, votre sommeil et votre activité sportive. Cela soutiendra aussi votre partenaire dans ces étapes.
  • Exprimez vos ressentis : Vous avez aussi le droit d’être stressé, d’avoir des questions, ou d’être anxieux. Trouvez des espaces pour libérer vos émotions et faites-vous aider si vous en ressentez le besoin.

Conseils pour mieux vivre cette étape

Passer le cap de la consultation spécialisée et du bilan de fertilité, n'est pas toujours simple psychologiquement. Cela nous renvoie au début de la médicalisation de notre parcours de préconception et ce n'est pas vraiment ce dont on avait rêvé ou imaginé. Alors voici quelques conseils pour mieux vivre l'attente et ce parcours de préconception.

Gérez vos émotions

  • Acceptez vos ressentis : Le bilan de fertilité peut être une étape stressante ou chargée d’émotions, notamment à l’approche du diagnostic. Prenez le temps d’accueillir ce qui vient et de vous faire accompagner si la charge émotionnelle est trop importante.
  • Exprimez-vous : Partagez vos doutes ou inquiétudes avec un professionnel, un proche ou dans un groupe de soutien. Trouver un espace d’écoute est essentiel pour avancer plus sereinement. Tout ce qui n’est pas extériorisé est rangé quelque part en vous (découvrez odyssée fertile, un accompagnement holistique pendant votre parcours pma)
  • Restez unis : Si vous êtes en couple, soutenez vous mutuellement. Cette étape est un chemin que vous parcourez ensemble. Prenez du temps à deux, ce projet bébé est avant tout votre histoire d’amour. Si vous vivez ce parcours en solo, trouvez une personne ressource ou un espace (proche, amis, famille, groupe d’entraide) pour partager ce que vous traversez. Vous n’êtes pas seule !

Mettez votre énergie au bon endroit

  • « Lâchez prise » : Fameux concept que l’on met partout mais qui a du sens lorsque que on l’utilise à bon escient. Lâcher prise c’est arrêter de vouloir maîtriser ce qui ne peut pas l’être. Concentrez votre énergie sur ce que vous pouvez contrôler et acceptez de ne pas tout maîtriser. Vous faites de votre mieux chaque jour et, si vous allez bien, le reste suivra.
  • Créez des espaces de détente : Pratiquez des activités relaxantes comme la méditation, la respiration ou le yoga. Accordez-vous des moments de pause pour éviter la surcharge émotionnelle.
  • Continuez à vivre : Ce parcours est exigeant, mais vous avez le droit de profiter de la vie, car la vie c’est maintenant avant tout. Prenez le temps de souffler, de vous accorder du temps seule ou à deux, et de vous faire plaisir.

Trouvez du soutien

  • Rejoignez des groupes dédiés : Échanger dans un cadre bienveillant avec des personnes qui vivent les mêmes étapes que vous peut être d’une grande aide. On ne se sent jamais autant comprise lorsque quelqu’un en face à vécu les mêmes choses que nous [pour en savoir plus sur le groupe de soutien].
  • Consultez un thérapeute spécialisé en pma : Si le stress ou l’anxiété deviennent trop importants, un thérapeute peut vous aider à vous préparer, vous réconcilier avec vos émotions et vous décharger pour avancer sereinement dans votre projet de maternité.

Le bilan de fertilité est une étape clé pour comprendre sa fertilité et avancer vers son projet bébé. Avec une bonne préparation et un accompagnement bienveillant, cette démarche vous rapproche de votre objectif parental.

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24.10.24

Tomber enceinte avec la PMA : quelles chances de succès ?

Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est unique pour chaque couple ou individu, et le temps nécessaire pour tomber enceinte avec la PMA peut varier en fonction de plusieurs facteurs. L'âge de la femme, la cause de l'infertilité, la méthode de PMA utilisée (comme l'insémination artificielle, la FIV ou l'ICSI) et la réponse individuelle aux traitements influencent tous la durée avant d'obtenir une grossesse. Voici un aperçu des éléments clés qui impactent ce délai.

1. Les différentes techniques pour tomber enceinte avec la PMA

Les méthodes de PMA sont variées, chacune ayant des résultats différents en termes de durée et de taux de succès.

  • Insémination artificielle (IA) : Cette technique consiste à introduire des spermatozoïdes directement dans l'utérus au moment de l'ovulation. Cela maximise les chances de conception en rapprochant le spermatozoïde de l'ovule. L'IA est généralement l'une des premières options proposées aux couples ayant des problèmes d'infertilité légère. La procédure est simple et moins invasive que d'autres méthodes de PMA, souvent effectuée en ambulatoire.
  • Fécondation in vitro (FIV) : La FIV est un processus plus complexe. Il commence par une stimulation ovarienne pour obtenir plusieurs ovules, suivie d'une collecte des ovules par une procédure chirurgicale mineure. Les ovules sont ensuite fécondés en laboratoire avec les spermatozoïdes, et les embryons formés sont cultivés avant d'être transférés dans l'utérus. Ce processus peut inclure des étapes supplémentaires comme le choix d'embryons de meilleure qualité pour le transfert ou la congélation des embryons excédentaires pour de futures tentatives.
  • ICSI (Injection Intracytoplasmique de Spermatozoïde) : L'ICSI est une technique spécialisée souvent utilisée lorsque l'infertilité masculine est un facteur. Au lieu de féconder les ovules dans un environnement de culture, un spermatozoïde est injecté directement dans un ovule. Cette méthode améliore les chances de fécondation pour les couples dont les spermatozoïdes présentent des anomalies ou en faible quantité. L'ICSI est souvent intégrée dans un cycle de FIV.

Pour en savoir plus sur la différence entre FIV et Insémination artificielle 

2. Quelles sont mes chances de tomber enceinte avec la PMA ?

Les taux de succès de la PMA dépendent largement de la technique utilisée, de l'âge de la femme et de la cause de l'infertilité :

  • Insémination artificielle : Taux de succès de 10 à 15 % par cycle. Après plusieurs cycles, environ 60 % des femmes parviennent à concevoir avec cette méthode.
  • FIV : Les chances de succès varient selon l'âge. En moyenne, 41 % des couples obtiennent une naissance vivante grâce aux traitements de FIV, ce chiffre prenant en compte les naissances résultant de plusieurs cycles. Les femmes de moins de 35 ans ont un taux de réussite d'environ 40 % par cycle, tandis que ce taux chute à environ 20 % pour celles de plus de 40 ans.
  • ICSI : Les taux de réussite sont comparables à ceux de la FIV, variant de 25 à 30 %.

Il est important de noter que les chances de tomber enceinte avec la PMA augmentent avec le nombre de cycles et un suivi médical attentif. Les études indiquent qu'environ 70 % des couples réussissent à réaliser leur projet parental, que ce soit par la PMA, une conception naturelle ou l'adoption.

3. Facteurs influençant la durée avant une grossesse

Plusieurs facteurs influencent le temps nécessaire pour concevoir avec la PMA :

  • Âge de la femme : L'âge est l'un des facteurs les plus déterminants. Les femmes de moins de 35 ans ont des chances de concevoir plus rapidement, tandis que celles de plus de 40 ans peuvent nécessiter plus de temps et plusieurs cycles.
  • Cause de l'infertilité : Certaines causes, comme des troubles légers de l'ovulation, peuvent être traitées plus rapidement, tandis que des cas plus complexes nécessitent des traitements plus longs.
  • Qualité des ovules et des spermatozoïdes : La qualité des gamètes est essentielle pour la conception. Une bonne réserve ovarienne et des spermatozoïdes de qualité augmentent les chances de succès.
  • Suivi médical : Un bon suivi et des ajustements des traitements peuvent réduire le temps nécessaire pour tomber enceinte avec la PMA.

4. Préparer son corps pour maximiser les chances

La préparation physique et mentale est cruciale pour optimiser les chances de succès en PMA [découvrez les 6 réflexes à adopter lorsqu'on se lance dans un projet bébé] sur Voici quelques conseils:

  • Alimentation équilibrée : Une alimentation riche en nutriments favorables à la fertilité peut améliorer la santé reproductive. Une supplémentation en oméga-3, vitamine D et vitamine B9 sont des bons réflexes à adopter.
  • Gestion du stress : Techniques de relaxation comme la méditation ou le yoga peuvent aider à diminuer le stress, qui peut affecter la fertilité.
  • Activité physique modérée : L'exercice régulier peut contribuer à maintenir un corps sain, ce qui améliore les chances de conception.
  • Arrêt du tabac et de l'alcool : Éliminer ces toxines peut améliorer la qualité des gamètes.

Conclusion

Le temps nécessaire pour tomber enceinte avec la PMA dépend de nombreux facteurs, notamment la technique utilisée, l'âge et l'état de santé du couple. Une bonne préparation physique et mentale est également essentielle pour maximiser vos chances de succès tout au long du parcours PMA.

Sources :

Assistance médicale à la procréation (AMP) · Inserm, La science pour la santé

Quelles sont les chances d'avoir un enfant durant ou après une prise en charge pour FIV ? Une enquête de cohorte rétrospective en France. Numéro thématique. Assistance médicale à la procréation

Agence de la biomédecine - rapport médical et scientifique

Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est unique pour chaque couple ou individu, et le temps nécessaire pour tomber enceinte avec la PMA peut varier en fonction de plusieu...

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27.09.24

Surmonter des blocages inconscients liés à la maternité

La maternité est un chemin, et pour certaines femmes, ce parcours peut être semé d'embûches émotionnelles et psychologiques. Des blocages inconscients peuvent freiner la conception ou rendre l'expérience de la maternité plus stressante qu'elle ne le devrait. En tant que thérapeute pma, mon travail d'accompagnement se situe majoritairement à ce niveau avec les femmes que j'accompagne. Dans cet article, nous allons explorer ces blocages inconscients liés à la maternité, des situations vécues et proposer des solutions pour les surmonter.

Qu'est-ce qu'un blocage inconscient ?

Un blocage inconscient est une barrière mentale ou émotionnelle dont on n'a pas toujours conscience. Ces blocages peuvent influencer nos pensées, comportements et émotions de manière subtile mais puissante. Dans le cadre de la maternité, ces blocages peuvent interférer avec la capacité à concevoir ou à vivre sereinement une grossesse. Ils peuvent être le résultat d'expériences passées, de croyances profondes ou de peurs refoulées

Les causes des blocages inconscients liés à la maternité

Ces blocages inconscients peuvent avoir plusieurs sources :

Les croyances limitantes :

Certaines croyances profondément ancrées, souvent héritées de la famille ou de la société, peuvent créer des tensions internes. Des idées telles que "Je ne serai jamais une bonne mère" ou "La maternité n’est pas faite pour moi" peuvent, de manière inconsciente, altérer les chances de concevoir ou de vivre pleinement sa grossesse. Ces pensées contradictoires envoient un message au cerveau qui entre en conflit avec le désir conscient de devenir mère. Cependant, il est important de souligner qu'il n'y a pas de déterminisme face au projet de maternité. Il est tout à fait possible de rencontrer des blocages liés à la maternité, tout en tombant enceinte. Travailler sur ces blocages peut non seulement faciliter le processus, mais aussi permettre de vivre une grossesse et une maternité plus épanouies par la suite.

Les expériences traumatisantes :

Les traumatismes émotionnels, comme une fausse couche ou des expériences négatives dans l'enfance, peuvent également créer des blocages inconscients liés à la maternité. Ces événements laissent des traces profondes dans le subconscient, influençant le désir ou la capacité à devenir mère. J'ai, par exemple, accompagné une femme qui, dans sa jeunesse, avait pris la décision d’avorter. Bien que ce choix ait été mûrement réfléchi et adapté à sa situation à l'époque, elle avait refoulé une grande partie de ses émotions liées à cet événement. Des années plus tard, elle en est venue inconsciemment à croire qu'elle ne méritait pas de devenir mère aujourd'hui. Un autre exemple concerne une jeune femme qui avait perdu sa sœur pendant son enfance. Bien qu’elle ait fait son deuil, la douleur ressentie par sa propre mère face à cette perte s'était inscrite profondément en elle. Confrontée à son propre désir de maternité, cette peur réémergeait, ravivant l’angoisse de faire face à la même souffrance.

La peur de l'inconnu :

Devenir mère implique de s’aventurer dans l’inconnu. La peur de perdre sa liberté, de ne pas être à la hauteur, ou de rencontrer des complications pendant la grossesse peut provoquer un stress latent, créant une barrière invisible. Bien que les tabous autour de la maternité commencent à se dissiper, celle-ci reste souvent idéalisée dans notre société. La crainte de ne pas être capable de concilier tous les aspects de sa vie, ou de regretter sa vie d’avant, est un questionnement légitime auquel de nombreuses femmes sont confrontées. Chaque émotion a sa place dans ce processus. Il est alors intéressant de s’interroger : d'où vient cette peur ? Est-elle fondée, et comment négocier avec les parties de soi qui désirent simultanément devenir mère tout en préservant un espace de liberté ?

La pression sociale et familiale :

Les attentes des autres peuvent également entraîner des blocages inconscients liés à la maternité. Se sentir obligée de répondre à la pression sociale ou familiale d’avoir des enfants, sans y être émotionnellement prête, peut générer un conflit intérieur. La pression de donner le premier petit-enfant à la famille ou celle d’avoir une fille alors que les grands-parents n’ont eu que des fils, peut inconsciemment peser sur le projet de maternité. Ces attentes extérieures créent parfois des résistances invisibles qui freinent ou compliquent le processus de conception.

Comment identifier les blocages inconscients liés à la maternité ?

On me demande souvent : "Comment puis-je savoir si j’ai des blocages inconscients liés à la maternité ?" Il est vrai qu’identifier un blocage inconscient peut être difficile, car il est, par définition, caché dans le subconscient. Toutefois, certains signaux peuvent indiquer la présence de ces blocages. Il s'agit de prendre le temps d'observer votre comportement, vos émotions et vos rêves, qui peuvent tous être des indicateurs précieux. Voici quelques pistes pour vous aider à identifier un éventuel blocage inconscient.

Répétition de schémas

Si vous remarquez que vous êtes confrontée aux mêmes obstacles de manière récurrente dans votre parcours de préconception, cela peut signaler un blocage inconscient. Prenons l’exemple d’une femme que j’ai accompagnée. À chaque étape clé de son parcours PMA, elle se retrouvait dans un schéma de procrastination, repoussant sans cesse ses rendez-vous médicaux ou reportant ses décisions concernant les traitements. Malgré son désir fort de tomber enceinte, un mécanisme interne la poussait toujours à ralentir le processus. En explorant son histoire, nous avons découvert qu’elle avait peur de devenir une mère "absente", comme sa propre mère l’avait été pour elle. Ce schéma répétitif cachait donc une angoisse inconsciente liée à son propre vécu.

Émotions intenses

Les émotions sont de puissants indicateurs de ce qui se passe en nous, même à un niveau inconscient. Si vous ressentez des émotions disproportionnées par rapport à la situation, cela peut révéler la présence d’un blocage. Par exemple, une de mes clientes éprouvait une anxiété démesurée avant chaque ponction, à un point où elle devenait physiquement malade. Après avoir exploré cette réaction, elle s'est rendue compte que cela faisait écho à une peur de l'intrusion et de la perte de contrôle liée à une expérience passée où elle avait ressenti une grande vulnérabilité. Chaque étape médicale ramenait inconsciemment cette ancienne peur à la surface, et ces émotions intenses agissaient comme une barrière dans son parcours de préconception.

Une autre femme que j’ai accompagnée se sentait envahie par une tristesse à l'idée d'assister à des annonces de grossesse dans son entourage. Bien que consciente de son désir d’enfant, cette tristesse révélait un profond sentiment d’injustice lié à une ancienne blessure, celle de la perte d'un parent durant son enfance. Cette émotion, toujours présente, bloquait sa capacité à se projeter sereinement dans la maternité.

Rêves récurrents

Les rêves sont souvent une fenêtre ouverte sur notre inconscient. Si vous faites des rêves récurrents liés à la maternité, à la grossesse ou même à votre parcours PMA, cela peut être une invitation de votre subconscient à explorer ces thèmes plus en profondeur. J'ai travaillé avec une femme qui faisait régulièrement des cauchemars où elle perdait son enfant ou n'arrivait pas à le protéger. Ces rêves l'ont alertée sur une peur profondément ancrée de ne pas être capable de garantir la sécurité de son futur enfant. En discutant de son histoire, elle a évoqué des souvenirs de son enfance, marquée par un sentiment d'abandon lié au divorce de ses parents. Ces rêves étaient une manière pour son inconscient d’exprimer ces peurs refoulées, créant ainsi un blocage émotionnel dans son désir de devenir mère.

Une autre cliente se voyait souvent enceinte dans ses rêves, mais chaque fois, elle se retrouvait perdue ou incapable d'accoucher. Ces rêves récurrents reflétaient son sentiment d’impuissance face à l’infertilité et son incapacité à "aboutir" dans son projet. Explorer ces rêves lui a permis de comprendre qu’elle associait inconsciemment la maternité à une réussite personnelle qu’elle croyait ne pas mériter, issue d'une faible estime de soi nourrie par des expériences passées.

Surmonter les blocages inconscients liés à la maternité : les outils thérapeutiques

Heureusement, il existe plusieurs outils et techniques pour surmonter ces blocages inconscients. Ces outils sont efficaces mais l'atteinte de l'objectif ne dépend pas que du thérapeute en face de vous. Vous avez également votre part à jouer pour débloquer et dénouer vos traumatismes ou émotions.

La NMO (Neurothérapie par les Mouvements Oculaires)

La NMO, technique associée à l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), est une méthode de désensibilisation par les mouvements oculaires qui permet de traiter des traumatismes émotionnels profonds. En revisitant des souvenirs douloureux tout en stimulant des mouvements oculaires, cette technique aide à "déprogrammer" les schémas émotionnels limitants. Une femme que j'ai accompagnée ressentait une intense anxiété chaque fois qu’elle devait passer une échographie, ce qui rendait son parcours PMA extrêmement difficile. Grâce à plusieurs séances de NMO, elle a pu travailler sur un traumatisme lié à une intervention médicale vécue dans son enfance, et ainsi réduire significativement son niveau de stress lors des examens médicaux. La NMO permet aussi de diminuer la charge émotionnelle associée à certaines étapes de la PMA, ce qui peut atténuer le stress et l’anxiété de manière durable.

L’hypnose

L’hypnose est un autre outil thérapeutique qui permet d’accéder à l’inconscient et de dénouer des blocages cachés. En état hypnotique, l’esprit est plus réceptif aux suggestions, ce qui facilite l’exploration des peurs et des croyances limitantes qui peuvent être à l’origine des blocages.

Le dessin thérapeutique

Le dessin est un outil puissant qui permet d’exprimer ce qui ne peut pas toujours être dit avec des mots. En dessinant son parcours PMA ou ses ressentis face à la maternité, on peut révéler des blocages inconscients de manière visuelle et intuitive. Une cliente a, par exemple, dessiné un chemin brisé en représentant son parcours PMA. Ce simple dessin a mis en lumière son sentiment d’échec face aux tentatives infructueuses. Nous avons travaillé sur cette image pour reconstruire un chemin plus fluide et plein d’espoir, ce qui lui a permis de modifier son état d’esprit vis-à-vis de son parcours. L'art, par sa nature non verbale, permet de contourner les barrières mentales conscientes et d'explorer les aspects plus profonds de l’inconscient.

L’écriture thérapeutique

L’écriture est une autre méthode pour aller à la rencontre de ses émotions cachées. Rédiger une lettre à soi-même, à son enfant à naître ou à son futur enfant permet de donner une voix aux peurs, aux doutes et aux croyances refoulées. Une femme que j'ai accompagnée a écrit une lettre à son futur enfant dans laquelle elle a exprimé son désespoir face aux échecs successifs de la PMA. À travers cet exercice, elle a pris conscience qu’elle portait en elle la croyance que "l’échec" était inévitable. Ce processus d’écriture lui a permis de libérer cette croyance et d’adopter un regard plus bienveillant sur son parcours. L’écriture thérapeutique ouvre un espace pour libérer des émotions enfouies et pour donner de nouvelles significations à ses expériences.

Les tirages de cartes

Les tirages de cartes peuvent sembler inhabituels dans un contexte thérapeutique, mais ils offrent une approche intuitive pour explorer les blocages inconscients. Les symboles et les messages des cartes permettent de toucher des émotions et des croyances qui ne sont pas toujours accessibles par la parole. Par exemple, lors d’une séance, une cliente a tiré une carte représentant une barrière. En discutant de son interprétation, elle a réalisé qu’elle se sentait "bloquée" par la peur d’échouer à nouveau dans sa prochaine tentative de FIV. Ce tirage a servi de catalyseur pour identifier une peur latente et travailler dessus. Les cartes peuvent ainsi fournir des pistes inattendues pour débloquer des émotions profondes.

Les cercles de paroles

Les cercles de paroles offrent un espace sécurisé où les femmes peuvent partager leurs expériences et émotions avec d’autres qui traversent des situations similaires. Ces moments de partage sont particulièrement puissants pour prendre conscience de blocages inconscients. Une de mes participantes, lors d'un cercle de paroles, a pris conscience pour la première fois de sa peur de décevoir son conjoint en cas d’échec du parcours PMA, simplement en écoutant une autre femme partager un sentiment similaire. Cette prise de conscience lui a permis d'entamer un travail pour alléger la pression qu’elle se mettait inconsciemment. Participer à ces cercles permet de se sentir moins seule et d’ouvrir des portes vers une exploration plus profonde de ses émotions.

Se libérer pour avancer sereinement vers la maternité

Surmonter les blocages inconscients liés à la maternité n'est pas un processus instantané, mais il est tout à fait possible avec les bonnes techniques et un accompagnement adapté. En identifiant et en travaillant sur ces blocages, vous pourrez non seulement vous libérer émotionnellement, mais aussi vous préparer à vivre votre maternité de manière plus sereine et épanouissante.

Chaque femme est unique, et les raisons de ces blocages varient. L’essentiel est de se donner le temps et l’espace pour les explorer et les comprendre, afin d’avancer vers la maternité avec plus de légèreté et de confiance.

Pour plus d'informations : www.odysseefertile.com 

 

 

 

La maternité est un chemin, et pour certaines femmes, ce parcours peut être semé d'embûches émotionnelles et psychologiques. Des blocages inconscients peuvent freiner la conception ou rendre l'expérience d...

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18.09.24

Soutenir son partenaire en PMA : conseils pratiques pour les couples

Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est souvent un véritable marathon émotionnel pour les couples. En plus des défis médicaux, la PMA peut provoquer des tensions au sein de la relation, car chaque partenaire peut vivre cette expérience différemment. Dans cet article, nous allons explorer comment soutenir son partenaire en PMA, de manière bienveillante et efficace pendant cette période délicate, et comment renforcer la relation face aux épreuves de la PMA.

Comprendre les émotions pour soutenir son partenaire en pma

Le parcours PMA est souvent ponctué d’espoirs, de déceptions et de frustrations, autant pour la personne qui subit les traitements médicaux que pour son partenaire. Chacun peut ressentir une série d’émotions très variées, notamment de la tristesse, de l’anxiété, ou même un sentiment d’impuissance. On évoque souvent l’expression de « montages russes émotionnelles », pour qualifier le flux d’émotions que l’on peut ressentir dans ce parcours.

Alors voici quelques clés pour mieux comprendre les émotions de son partenaire :

  • Le stress et l’anxiété : Chaque étape de la PMA est remplie d’incertitudes. Attendre les résultats des examens, des traitements ou des tentatives peut être une véritable source d'anxiété. Vous et votre partenaire pouvez être sujet à des sources de stress, mais peut-être pas aux mêmes étapes du processus. Exemple : Une femme peut être plus stressée à l’approche d’une ponction ou d’un examen, son partenaire lui, peut être d’avantage stressé à l’annonce du diagnostic. Ces différentes façons d’appréhender le parcours PMA peut être aussi sources de stress lorsque l’on ne se sent pas connecté aux émotions de son partenaire.
  • Le sentiment de solitude : Même si le parcours PMA concerne de plus en plus d’hommes et femmes, et même si on traverse parfois cette épreuve à deux, la personne qui subit les traitements peut se sentir seule face aux changements physiques et hormonaux, ainsi qu’aux responsabilités émotionnelles qu’impliquent le processus. Il est fréquent qu’une femme se sente isolée, même si elle est entourée d’amis, de famille et de son partenaire.
  • L'épuisement physique et mental : Les traitements hormonaux, les rendez-vous médicaux fréquents, et l’attente peuvent mener à un épuisement profond. Conjuguer également son parcours avec sa vie professionnelle et ses contraintes peuvent peser lourd et ajouter du stress. Il est important d'en avoir conscience pour offrir un soutien adapté.

Comment soutenir émotionnellement son partenaire

Soutenir son partenaire en PMA ne se résume pas à être présent physiquement, il s'agit aussi de fournir un soutien émotionnel. Voici quelques conseils pour y parvenir :

  • Écouter sans jugement : L’écoute active est essentielle. Offrir à son partenaire un espace pour s'exprimer sans minimiser ses ressentis ou apporter des solutions immédiates permet de libérer les tensions.
  • Exprimer ses propres émotions : Il est tout aussi important de partager ses propres sentiments. Cela permet à son conjoint de se sentir moins seul ou de mieux comprendre certaines réactions ou comportements. Le parcours PMA affecte les deux partenaires, et en parler ensemble renforce la compréhension et la connexion du couple.
  • Créer un dialogue ouvert : Parlez régulièrement de vos ressentis, de vos peurs et de vos espoirs concernant le parcours. L’objectif est de faire de la communication un outil de renforcement du couple, plutôt qu’un sujet d’inquiétude.
  • Respecter le rythme de l'autre : Chacun peut avoir des façons différentes de vivre le parcours PMA. Respecter ces différences, sans forcer son partenaire à réagir comme soi, est crucial pour préserver un équilibre et de pas pressuriser l'autre.

Gérer la pression extérieure

Le parcours PMA est souvent entouré d'attentes et de pressions extérieures, que ce soit de la famille, des amis ou de la société en général. Voici comment aborder cette situation en tant que couple :

  • Fixer des limites claires : Il est important d'établir ensemble ce que vous souhaitez partager avec votre entourage et ce qui relève de votre intimité. Vous n'êtes pas obligés de donner des détails à tout le monde. A vous de fixer votre plan de communication.
  • Éviter les comparaisons : Chaque parcours PMA est singulier. Il peut être tentant de se comparer à d'autres couples, mais cela ne fait qu’ajouter du stress. Concentrez-vous sur votre propre cheminement et vos étapes à franchir.
  • S'accorder des moments de répit : Le parcours PMA peut prendre toute la place dans le quotidien du couple. Il est important de planifier des moments de détente ensemble, loin des préoccupations médicales, pour préserver la complicité et des moments de plaisir seul ou partagé. Vous êtes bien plus que ce parcours médical, ne l'oubliez pas.

Prendre soin de son couple pendant la PMA

La PMA peut être une épreuve qui fragilise la relation. Voici quelques conseils pour préserver et même renforcer le couple pendant cette période difficile :

  • Planifier des moments de qualité : Même si le parcours PMA est intense, prenez le temps de vous retrouver pour des activités agréables en dehors des rendez-vous médicaux. Que ce soit un dîner, une sortie ou une activité relaxante, ces moments contribuent à maintenir la connexion émotionnelle.
  • Prendre soin de l'intimité : Les traitements et le stress peuvent impacter l'intimité physique du couple. Il est important de se rappeler que l’intimité ne se limite pas aux rapports sexuels. Les câlins, les mots doux, et les gestes de tendresse sont tout aussi importants.
  • Chercher un soutien extérieur si nécessaire : N’hésitez pas à consulter un thérapeute de couple ou un professionnel spécialisé dans l’accompagnement des couples en PMA. Cela peut vous offrir un espace neutre pour aborder vos difficultés et vous soutenir mutuellement.

Se soutenir mutuellement face aux échecs et aux succès

Dans un parcours PMA, il y a des moments de réussite, mais aussi des échecs. Voici quelques pistes pour soutenir son partenaire en pma dans les deux cas :

  • Face aux échecs : Un échec, que ce soit une tentative infructueuse ou une fausse couche, peut provoquer un chagrin immense. Il est essentiel de reconnaître la douleur de l’autre sans chercher à l’atténuer rapidement. Laissez à chacun le temps de faire son deuil et exprimez votre présence inconditionnelle [Retrouvez l'article : faire face à la déception en parcours pma : mes conseils pour avancer].
  • Face aux réussites : Si la PMA aboutit à une grossesse, la joie peut être accompagnée de craintes ou d’incertitudes. Continuez à dialoguer et à soutenir votre partenaire pour qu’elle se sente en sécurité émotionnellement.

Préserver sa propre santé mentale pendant le parcours

Le soutien de son partenaire est essentiel, mais il est tout aussi important de prendre soin de soi pour éviter l’épuisement émotionnel. Voici quelques stratégies pour maintenir son équilibre :

  • Partager la charge émotionnelle : Ne portez pas seul(e) le poids du soutien. Il est important que vous puissiez aussi exprimer vos ressentis et recevoir du soutien, que ce soit de votre partenaire, d’un proche ou d’un thérapeute.
  • Se donner des moments de répit : Accordez-vous des moments pour vous recentrer, que ce soit par des activités relaxantes, du sport ou simplement du temps pour vous-même.
  • S'entourer d'un réseau de soutien : Parler avec d’autres personnes vivant la même situation ou rejoindre un groupe de soutien pour couples en parcours PMA peut vous offrir des ressources précieuses pour mieux vivre cette période.

En conclusion, soutenir son partenaire en PMA demande de la compréhension, de la patience et une communication ouverte. Ce processus, bien que souvent difficile, peut également renforcer les liens du couple et permettre de traverser ensemble ces épreuves avec plus de résilience. En prenant soin l’un de l’autre, vous faites de votre relation un véritable pilier pendant ce parcours vers la parentalité.

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