Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est unique pour chaque couple ou individu, et le temps nécessaire pour tomber enceinte avec la PMA peut varier en fonction de plusieurs facteurs. L'âge de la femme, la cause de l'infertilité, la méthode de PMA utilisée (comme l'insémination artificielle, la FIV ou l'ICSI) et la réponse individuelle aux traitements influencent tous la durée avant d'obtenir une grossesse. Voici un aperçu des éléments clés qui impactent ce délai.
Les méthodes de PMA sont variées, chacune ayant des résultats différents en termes de durée et de taux de succès.
Pour en savoir plus sur la différence entre FIV et Insémination artificielle
Les taux de succès de la PMA dépendent largement de la technique utilisée, de l'âge de la femme et de la cause de l'infertilité :
Il est important de noter que les chances de tomber enceinte avec la PMA augmentent avec le nombre de cycles et un suivi médical attentif. Les études indiquent qu'environ 70 % des couples réussissent à réaliser leur projet parental, que ce soit par la PMA, une conception naturelle ou l'adoption.
Plusieurs facteurs influencent le temps nécessaire pour concevoir avec la PMA :
La préparation physique et mentale est cruciale pour optimiser les chances de succès en PMA [découvrez les 6 réflexes à adopter lorsqu'on se lance dans un projet bébé] sur Voici quelques conseils:
Le temps nécessaire pour tomber enceinte avec la PMA dépend de nombreux facteurs, notamment la technique utilisée, l'âge et l'état de santé du couple. Une bonne préparation physique et mentale est également essentielle pour maximiser vos chances de succès tout au long du parcours PMA.
Sources :
Assistance médicale à la procréation (AMP) · Inserm, La science pour la santé
Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est unique pour chaque couple ou individu, et le temps nécessaire pour tomber enceinte avec la PMA peut varier en fonction de plusieu...
Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) peut être un chemin complexe, à la fois sur le plan médical et émotionnel. Les épreuves émotionnelles, le stress et les attentes peuvent perturber le bien-être mental, rendant le recours à un soutien psychologique crucial. En tant que thérapeute spécialisée en PMA et praticienne NMO-EMDR, j’accompagne les femmes pour surmonter les défis émotionnels, débloquer les résistances inconscientes et cheminer vers la maternité avec plus de sérénité. Je vous explique ici pourquoi un soutien psychologique en PMA est essentiel.
Il peut parfois être difficile de prendre soin de sa santé mentale, car ce domaine reste encore entouré de préjugés, même si les mentalités évoluent. Pourtant, lorsque le mental est en harmonie, le corps peut accomplir bien plus qu’on ne l’imagine. C’est pourquoi un soutien psychologique est essentiel dans ton parcours PMA : il permet de renforcer cette équilibre pour traverser les étapes du désir d'enfant.
La PMA est jalonnée de hauts et de bas, et il est essentiel d'apprendre à accepter ces émotions pour maintenir un équilibre psychologique. Les épreuves du parcours PMA peuvent amener à douter de soi et générer du stress chronique, ce qui nuit à la fois à la santé mentale et à la capacité de conception. Avoir des espaces pour décharger émotionnellement le trop-plein d’émotions est important pour évacuer le stress généré par les étapes du parcours et préserver la confiance en soi et en son corps. Une aide extérieure pourra aussi vous aider à traverser ces émotions, même les plus dures, pour éviter de créer des blocages en tentant de les refouler et en les gardant pour vous.
Les échecs, comme une FIV infructueuse ou une grossesse arrêtée, laissent des traces émotionnelles qui peuvent entraver la suite du parcours. Une étude a montré que le stress associé aux échecs de PMA peut réduire les chances de conception jusqu'à 40 %. La thérapie NMO-EMDR aide à traiter les émotions liées à ces échecs, permettant ainsi de réduire leur impact sur la santé mentale. Par exemple, une patiente que j'ai accompagnée souffrait d'une anxiété intense à l'approche de chaque ponction ovarienne. Grâce à la NMO-EMDR, elle a pu revisiter ses souvenirs douloureux et diminuer significativement son anxiété.
Sources : Infertilité · Inserm, La science pour la santé
Il est souvent difficile de se réjouir des petites victoires durant la PMA, par crainte de revivre une déception. En thérapie, nous travaillons à reconnaître ces moments de réussite, qu'il s'agisse d'une bonne réponse aux traitements ou d'une amélioration du bien-être général. Célébrer ces étapes renforce la résilience émotionnelle et permet de remplir le réservoir émotionnel de positif. Cette étape est essentielle pour remplir son réservoir d’ondes positives, et avancer sereinement et plus en confiance vers l’avenir.
Les blocages émotionnels et les croyances limitantes peuvent créer des obstacles invisibles, mais réels, à la conception. Il est donc crucial de les identifier et de les dénouer pour avancer sereinement, grâce à un soutien psychologique spécialisé.
Les croyances telles que "Je ne serai jamais une bonne mère" ou "Mon corps ne fonctionne pas correctement" peuvent induire un stress latent qui agit comme une barrière émotionnelle. La NMO-EMDR est particulièrement efficace pour déprogrammer ces croyances limitantes en modifiant la perception des événements traumatiques. Par exemple, l'histoire d'une patiente ayant perdu un enfant dans le passé peut inconsciemment bloquer sa progression en PMA, en ravivant une peur de l’échec.
Source : Vos croyances limitantes vous emprisonnent - Psychologue.net
Les traitements médicaux intensifs de la PMA peuvent dissocier le mental (tête), les émotions (cœur) et le corps. Une de mes clientes n’était pas en confiance avec son protocole médical et n’avait pas envie de commencer. Pour autant, sa raison (sa tête) lui disait d’y aller alors qu’elle était animée par de la colère et un sentiment d’incompréhension (son cœur). L’anxiété était latente car elle n’était pas alignée avec ce qu’elle faisait. En explorant le volet émotionnel, en cherchant l’origine de sa colère et ses besoins, nous avons réussi à réaligner son mental et ses émotions pour passer à l’action sereinement (le début du protocole). Les approches intégratives, comme le dessin thérapeutique, permettent de reconnecter ces dimensions. Une autre de mes clientes a exprimé son ressenti en dessinant son parcours PMA, révélant des émotions non exprimées liées aux échecs passés, ce qui a favorisé un réalignement intérieur.
Il ne suffit pas de défaire les blocages et de vider son réservoir émotionnel. Il est tout aussi important de maintenir une vision positive pour traverser les épreuves de la PMA.
Les techniques de gratitude et de visualisation aident à renforcer l'espoir en ancrant des émotions constructives, même en période d'incertitude. En thérapie, ces pratiques permettent de se reconnecter à des émotions positives et de cultiver une attitude plus sereine. Avec la NMO-EMDR, nous ancrons des pensées positives de soi pour avancer sereinement et garder confiance même en cas de coup dur.
L’espoir peut s'émousser au fil des échecs répétés, mais il est important de le cultiver pour rester motivé. Les recherches montrent que maintenir un état d'esprit positif peut améliorer les chances de conception en réduisant le stress, ce qui est bénéfique pour la fertilité. La NMO-EMDR, en aidant à renforcer les ressources internes, favorise une vision plus optimiste de l’avenir.
La PMA peut mettre à l'épreuve la solidité du couple. Le soutien psychologique permet de préserver la relation en offrant un espace pour libérer la parole, les émotions, et être dans de meilleures conditions pour retrouver son conjoint.
Les défis de la PMA peuvent compliquer la communication dans le couple. La thérapie de couple aide à instaurer une communication plus ouverte et à exprimer les émotions de manière constructive, évitant ainsi l'accumulation de non-dits. Entamer une thérapie seule contribue aussi à l’amélioration des relations, à l’expression de ses sentiments et de ses ressentis dans le parcours. Tout est une affaire de système, si je bouge, mon écosystème bouge avec moi. Le travail que vous entreprendrez se répercutera sur votre partenaire de vie.
Il est crucial que le couple continue à exister en dehors des traitements médicaux. Je répète souvent à mes clients qu’ils ne sont pas le parcours PMA. Cette épreuve de vie ne les définit pas. Il est important de se reconnecter à ce qui vous unit, à ce qui vous anime ensemble pour ne pas se perdre en route. Là aussi, le soutien psychologique en PMA peut jouer un rôle important.
La PMA ne doit pas être le centre unique de votre vie, même s'il est difficile de lutter contre ce phénomène. Il est essentiel de continuer à se recentrer sur soi-même pour ne pas s’oublier, et rester connectée à qui on est. La thérapie brève peut être utile pour vous reconnecter à qui vous êtes vraiment.
Même dans ce parcours difficile, il est possible de trouver des moments de bonheur et de les apprécier pleinement. Cela permet de relâcher la pression. Je dis souvent à mes clientes : la vie, c’est maintenant. Ce parcours PMA peut être long, et beaucoup de femmes et d’hommes sont en apnée durant des mois, voire des années : plus de plaisirs, plus d’activités, de vacances ou de voyages. On s’éteint à petit feu. Recourir à un soutien psychologique en PMA permet de se reconnecter à ce qui vous fait du bien et de garder le cap de la vie que vous souhaitez mener, tout en le conciliant avec votre désir de maternité.
Le lâcher-prise est un terme à la mode, souvent mal utilisé dans ce parcours de préconception. Lâcher prise, contrairement à ce que l’on dit, ce n’est pas arrêter d’y penser (arrêtez d’essayer, c’est impossible), c’est mettre son énergie au bon endroit. La thérapie aide à distinguer ce qui est sous son contrôle et ce qui ne l’est pas. Cela permet de se concentrer sur des actions bénéfiques pour soi, comme l'amélioration de l'hygiène de vie et la gestion du stress, ou encore ses plaisirs et activités.
Le soutien psychologique en PMA permet de gérer efficacement les émotions intenses qui surgissent tout au long du parcours. Il aide à développer des stratégies pour faire face aux épreuves, préserver la résilience émotionnelle et améliorer le bien-être global. En tant que thérapeute spécialisée, j’utilise des techniques comme la NMO-EMDR pour aider les femmes à surmonter les blocages émotionnels et à favoriser un cheminement serein vers la maternité.
Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) peut être un chemin complexe, à la fois sur le plan médical et émotionnel. Les épreuves émotionnelles, le stress et les attentes peuvent perturber le bien-être mental,...
La maternité est un chemin, et pour certaines femmes, ce parcours peut être semé d'embûches émotionnelles et psychologiques. Des blocages inconscients peuvent freiner la conception ou rendre l'expérience de la maternité plus stressante qu'elle ne le devrait. En tant que thérapeute pma, mon travail d'accompagnement se situe majoritairement à ce niveau avec les femmes que j'accompagne. Dans cet article, nous allons explorer ces blocages inconscients liés à la maternité, des situations vécues et proposer des solutions pour les surmonter.
Un blocage inconscient est une barrière mentale ou émotionnelle dont on n'a pas toujours conscience. Ces blocages peuvent influencer nos pensées, comportements et émotions de manière subtile mais puissante. Dans le cadre de la maternité, ces blocages peuvent interférer avec la capacité à concevoir ou à vivre sereinement une grossesse. Ils peuvent être le résultat d'expériences passées, de croyances profondes ou de peurs refoulées
Ces blocages inconscients peuvent avoir plusieurs sources :
Certaines croyances profondément ancrées, souvent héritées de la famille ou de la société, peuvent créer des tensions internes. Des idées telles que "Je ne serai jamais une bonne mère" ou "La maternité n’est pas faite pour moi" peuvent, de manière inconsciente, altérer les chances de concevoir ou de vivre pleinement sa grossesse. Ces pensées contradictoires envoient un message au cerveau qui entre en conflit avec le désir conscient de devenir mère. Cependant, il est important de souligner qu'il n'y a pas de déterminisme face au projet de maternité. Il est tout à fait possible de rencontrer des blocages liés à la maternité, tout en tombant enceinte. Travailler sur ces blocages peut non seulement faciliter le processus, mais aussi permettre de vivre une grossesse et une maternité plus épanouies par la suite.
Les traumatismes émotionnels, comme une fausse couche ou des expériences négatives dans l'enfance, peuvent également créer des blocages inconscients liés à la maternité. Ces événements laissent des traces profondes dans le subconscient, influençant le désir ou la capacité à devenir mère. J'ai, par exemple, accompagné une femme qui, dans sa jeunesse, avait pris la décision d’avorter. Bien que ce choix ait été mûrement réfléchi et adapté à sa situation à l'époque, elle avait refoulé une grande partie de ses émotions liées à cet événement. Des années plus tard, elle en est venue inconsciemment à croire qu'elle ne méritait pas de devenir mère aujourd'hui. Un autre exemple concerne une jeune femme qui avait perdu sa sœur pendant son enfance. Bien qu’elle ait fait son deuil, la douleur ressentie par sa propre mère face à cette perte s'était inscrite profondément en elle. Confrontée à son propre désir de maternité, cette peur réémergeait, ravivant l’angoisse de faire face à la même souffrance.
Devenir mère implique de s’aventurer dans l’inconnu. La peur de perdre sa liberté, de ne pas être à la hauteur, ou de rencontrer des complications pendant la grossesse peut provoquer un stress latent, créant une barrière invisible. Bien que les tabous autour de la maternité commencent à se dissiper, celle-ci reste souvent idéalisée dans notre société. La crainte de ne pas être capable de concilier tous les aspects de sa vie, ou de regretter sa vie d’avant, est un questionnement légitime auquel de nombreuses femmes sont confrontées. Chaque émotion a sa place dans ce processus. Il est alors intéressant de s’interroger : d'où vient cette peur ? Est-elle fondée, et comment négocier avec les parties de soi qui désirent simultanément devenir mère tout en préservant un espace de liberté ?
Les attentes des autres peuvent également entraîner des blocages inconscients liés à la maternité. Se sentir obligée de répondre à la pression sociale ou familiale d’avoir des enfants, sans y être émotionnellement prête, peut générer un conflit intérieur. La pression de donner le premier petit-enfant à la famille ou celle d’avoir une fille alors que les grands-parents n’ont eu que des fils, peut inconsciemment peser sur le projet de maternité. Ces attentes extérieures créent parfois des résistances invisibles qui freinent ou compliquent le processus de conception.
On me demande souvent : "Comment puis-je savoir si j’ai des blocages inconscients liés à la maternité ?" Il est vrai qu’identifier un blocage inconscient peut être difficile, car il est, par définition, caché dans le subconscient. Toutefois, certains signaux peuvent indiquer la présence de ces blocages. Il s'agit de prendre le temps d'observer votre comportement, vos émotions et vos rêves, qui peuvent tous être des indicateurs précieux. Voici quelques pistes pour vous aider à identifier un éventuel blocage inconscient.
Si vous remarquez que vous êtes confrontée aux mêmes obstacles de manière récurrente dans votre parcours de préconception, cela peut signaler un blocage inconscient. Prenons l’exemple d’une femme que j’ai accompagnée. À chaque étape clé de son parcours PMA, elle se retrouvait dans un schéma de procrastination, repoussant sans cesse ses rendez-vous médicaux ou reportant ses décisions concernant les traitements. Malgré son désir fort de tomber enceinte, un mécanisme interne la poussait toujours à ralentir le processus. En explorant son histoire, nous avons découvert qu’elle avait peur de devenir une mère "absente", comme sa propre mère l’avait été pour elle. Ce schéma répétitif cachait donc une angoisse inconsciente liée à son propre vécu.
Les émotions sont de puissants indicateurs de ce qui se passe en nous, même à un niveau inconscient. Si vous ressentez des émotions disproportionnées par rapport à la situation, cela peut révéler la présence d’un blocage. Par exemple, une de mes clientes éprouvait une anxiété démesurée avant chaque ponction, à un point où elle devenait physiquement malade. Après avoir exploré cette réaction, elle s'est rendue compte que cela faisait écho à une peur de l'intrusion et de la perte de contrôle liée à une expérience passée où elle avait ressenti une grande vulnérabilité. Chaque étape médicale ramenait inconsciemment cette ancienne peur à la surface, et ces émotions intenses agissaient comme une barrière dans son parcours de préconception.
Une autre femme que j’ai accompagnée se sentait envahie par une tristesse à l'idée d'assister à des annonces de grossesse dans son entourage. Bien que consciente de son désir d’enfant, cette tristesse révélait un profond sentiment d’injustice lié à une ancienne blessure, celle de la perte d'un parent durant son enfance. Cette émotion, toujours présente, bloquait sa capacité à se projeter sereinement dans la maternité.
Les rêves sont souvent une fenêtre ouverte sur notre inconscient. Si vous faites des rêves récurrents liés à la maternité, à la grossesse ou même à votre parcours PMA, cela peut être une invitation de votre subconscient à explorer ces thèmes plus en profondeur. J'ai travaillé avec une femme qui faisait régulièrement des cauchemars où elle perdait son enfant ou n'arrivait pas à le protéger. Ces rêves l'ont alertée sur une peur profondément ancrée de ne pas être capable de garantir la sécurité de son futur enfant. En discutant de son histoire, elle a évoqué des souvenirs de son enfance, marquée par un sentiment d'abandon lié au divorce de ses parents. Ces rêves étaient une manière pour son inconscient d’exprimer ces peurs refoulées, créant ainsi un blocage émotionnel dans son désir de devenir mère.
Une autre cliente se voyait souvent enceinte dans ses rêves, mais chaque fois, elle se retrouvait perdue ou incapable d'accoucher. Ces rêves récurrents reflétaient son sentiment d’impuissance face à l’infertilité et son incapacité à "aboutir" dans son projet. Explorer ces rêves lui a permis de comprendre qu’elle associait inconsciemment la maternité à une réussite personnelle qu’elle croyait ne pas mériter, issue d'une faible estime de soi nourrie par des expériences passées.
Heureusement, il existe plusieurs outils et techniques pour surmonter ces blocages inconscients. Ces outils sont efficaces mais l'atteinte de l'objectif ne dépend pas que du thérapeute en face de vous. Vous avez également votre part à jouer pour débloquer et dénouer vos traumatismes ou émotions.
La NMO, technique associée à l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), est une méthode de désensibilisation par les mouvements oculaires qui permet de traiter des traumatismes émotionnels profonds. En revisitant des souvenirs douloureux tout en stimulant des mouvements oculaires, cette technique aide à "déprogrammer" les schémas émotionnels limitants. Une femme que j'ai accompagnée ressentait une intense anxiété chaque fois qu’elle devait passer une échographie, ce qui rendait son parcours PMA extrêmement difficile. Grâce à plusieurs séances de NMO, elle a pu travailler sur un traumatisme lié à une intervention médicale vécue dans son enfance, et ainsi réduire significativement son niveau de stress lors des examens médicaux. La NMO permet aussi de diminuer la charge émotionnelle associée à certaines étapes de la PMA, ce qui peut atténuer le stress et l’anxiété de manière durable.
L’hypnose est un autre outil thérapeutique qui permet d’accéder à l’inconscient et de dénouer des blocages cachés. En état hypnotique, l’esprit est plus réceptif aux suggestions, ce qui facilite l’exploration des peurs et des croyances limitantes qui peuvent être à l’origine des blocages.
Le dessin est un outil puissant qui permet d’exprimer ce qui ne peut pas toujours être dit avec des mots. En dessinant son parcours PMA ou ses ressentis face à la maternité, on peut révéler des blocages inconscients de manière visuelle et intuitive. Une cliente a, par exemple, dessiné un chemin brisé en représentant son parcours PMA. Ce simple dessin a mis en lumière son sentiment d’échec face aux tentatives infructueuses. Nous avons travaillé sur cette image pour reconstruire un chemin plus fluide et plein d’espoir, ce qui lui a permis de modifier son état d’esprit vis-à-vis de son parcours. L'art, par sa nature non verbale, permet de contourner les barrières mentales conscientes et d'explorer les aspects plus profonds de l’inconscient.
L’écriture est une autre méthode pour aller à la rencontre de ses émotions cachées. Rédiger une lettre à soi-même, à son enfant à naître ou à son futur enfant permet de donner une voix aux peurs, aux doutes et aux croyances refoulées. Une femme que j'ai accompagnée a écrit une lettre à son futur enfant dans laquelle elle a exprimé son désespoir face aux échecs successifs de la PMA. À travers cet exercice, elle a pris conscience qu’elle portait en elle la croyance que "l’échec" était inévitable. Ce processus d’écriture lui a permis de libérer cette croyance et d’adopter un regard plus bienveillant sur son parcours. L’écriture thérapeutique ouvre un espace pour libérer des émotions enfouies et pour donner de nouvelles significations à ses expériences.
Les tirages de cartes peuvent sembler inhabituels dans un contexte thérapeutique, mais ils offrent une approche intuitive pour explorer les blocages inconscients. Les symboles et les messages des cartes permettent de toucher des émotions et des croyances qui ne sont pas toujours accessibles par la parole. Par exemple, lors d’une séance, une cliente a tiré une carte représentant une barrière. En discutant de son interprétation, elle a réalisé qu’elle se sentait "bloquée" par la peur d’échouer à nouveau dans sa prochaine tentative de FIV. Ce tirage a servi de catalyseur pour identifier une peur latente et travailler dessus. Les cartes peuvent ainsi fournir des pistes inattendues pour débloquer des émotions profondes.
Les cercles de paroles offrent un espace sécurisé où les femmes peuvent partager leurs expériences et émotions avec d’autres qui traversent des situations similaires. Ces moments de partage sont particulièrement puissants pour prendre conscience de blocages inconscients. Une de mes participantes, lors d'un cercle de paroles, a pris conscience pour la première fois de sa peur de décevoir son conjoint en cas d’échec du parcours PMA, simplement en écoutant une autre femme partager un sentiment similaire. Cette prise de conscience lui a permis d'entamer un travail pour alléger la pression qu’elle se mettait inconsciemment. Participer à ces cercles permet de se sentir moins seule et d’ouvrir des portes vers une exploration plus profonde de ses émotions.
Surmonter les blocages inconscients liés à la maternité n'est pas un processus instantané, mais il est tout à fait possible avec les bonnes techniques et un accompagnement adapté. En identifiant et en travaillant sur ces blocages, vous pourrez non seulement vous libérer émotionnellement, mais aussi vous préparer à vivre votre maternité de manière plus sereine et épanouissante.
Chaque femme est unique, et les raisons de ces blocages varient. L’essentiel est de se donner le temps et l’espace pour les explorer et les comprendre, afin d’avancer vers la maternité avec plus de légèreté et de confiance.
Pour plus d'informations : www.odysseefertile.com
La maternité est un chemin, et pour certaines femmes, ce parcours peut être semé d'embûches émotionnelles et psychologiques. Des blocages inconscients peuvent freiner la conception ou rendre l'expérience d...
Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est souvent un véritable marathon émotionnel pour les couples. En plus des défis médicaux, la PMA peut provoquer des tensions au sein de la relation, car chaque partenaire peut vivre cette expérience différemment. Dans cet article, nous allons explorer comment soutenir son partenaire en PMA, de manière bienveillante et efficace pendant cette période délicate, et comment renforcer la relation face aux épreuves de la PMA.
Le parcours PMA est souvent ponctué d’espoirs, de déceptions et de frustrations, autant pour la personne qui subit les traitements médicaux que pour son partenaire. Chacun peut ressentir une série d’émotions très variées, notamment de la tristesse, de l’anxiété, ou même un sentiment d’impuissance. On évoque souvent l’expression de « montages russes émotionnelles », pour qualifier le flux d’émotions que l’on peut ressentir dans ce parcours.
Alors voici quelques clés pour mieux comprendre les émotions de son partenaire :
Soutenir son partenaire en PMA ne se résume pas à être présent physiquement, il s'agit aussi de fournir un soutien émotionnel. Voici quelques conseils pour y parvenir :
Le parcours PMA est souvent entouré d'attentes et de pressions extérieures, que ce soit de la famille, des amis ou de la société en général. Voici comment aborder cette situation en tant que couple :
La PMA peut être une épreuve qui fragilise la relation. Voici quelques conseils pour préserver et même renforcer le couple pendant cette période difficile :
Dans un parcours PMA, il y a des moments de réussite, mais aussi des échecs. Voici quelques pistes pour soutenir son partenaire en pma dans les deux cas :
Le soutien de son partenaire est essentiel, mais il est tout aussi important de prendre soin de soi pour éviter l’épuisement émotionnel. Voici quelques stratégies pour maintenir son équilibre :
En conclusion, soutenir son partenaire en PMA demande de la compréhension, de la patience et une communication ouverte. Ce processus, bien que souvent difficile, peut également renforcer les liens du couple et permettre de traverser ensemble ces épreuves avec plus de résilience. En prenant soin l’un de l’autre, vous faites de votre relation un véritable pilier pendant ce parcours vers la parentalité.
Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est souvent un véritable marathon émotionnel pour les couples. En plus des défis médicaux, la PMA peut provoquer des tensions au sein de la relation, car chaque parten...
Fertilité et PMASanté Bien-être
Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques qui interfèrent avec le système hormonal, perturbant ainsi les fonctions normales du corps, notamment le système reproducteur. Ces substances omniprésentes se trouvent dans de nombreux produits quotidiens, des emballages plastiques aux produits de nettoyage, en passant par certains aliments. Comprendre leur impact sur la santé, particulièrement sur la fertilité, et adopter des gestes pour les éviter est essentiel pour protéger notre bien-être.
[ Pour découvrir la plateforme d'outils pluridisciplinaires pour soutenir ta fertilité ]
Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques présentes dans notre environnement quotidien. Ils peuvent interférer avec le système endocrinien, c'est-à-dire le réseau complexe de glandes et d'hormones qui régule de nombreux processus physiologiques, y compris la reproduction.
Voici quelques exemples de perturbateurs endocriniens fréquemment rencontrés et leurs sources :
Les perturbateurs endocriniens peuvent être trouvés dans une variété de produits que nous utilisons tous les jours. Voici quelques sources courantes :
Il est crucial d'identifier ces sources pour minimiser notre exposition à ces substances nocives.
Les perturbateurs endocriniens peuvent altérer la fertilité de plusieurs façons :
Chez les femmes, les perturbateurs endocriniens peuvent perturber le cycle menstruel, réduire la qualité des ovocytes et interférer avec l'implantation de l'embryon. Ils sont également associés à un risque accru de fausses couches, d'endométriose et de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Les PE peuvent altérer la production et la régulation des hormones essentielles à la reproduction, comme l'œstrogène et la progestérone.
Chez les hommes, les PE peuvent réduire la production de spermatozoïdes, altérer leur qualité et diminuer la motilité. Ils sont aussi liés à des anomalies dans la morphologie des spermatozoïdes et à une diminution des niveaux de testostérone. Ces effets combinés peuvent entraîner une baisse significative de la fertilité masculine.
Pour protéger sa fertilité, voici quelques mesures pratiques pour minimiser l'exposition aux perturbateurs endocriniens :
Les perturbateurs endocriniens représentent une menace significative pour la fertilité. Leur omniprésence dans notre environnement quotidien rend leur évitement difficile, mais pas impossible. En adoptant des pratiques de vie plus conscientes et en favorisant des choix de produits plus sûrs, il est possible de réduire l'exposition à ces substances nuisibles et de protéger ainsi notre santé reproductive. La prise de conscience et l'éducation sur les perturbateurs endocriniens sont essentielles pour encourager des changements à l'échelle individuelle et sociétale, visant à diminuer leur impact sur notre fertilité et notre santé globale.
Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques qui interfèrent avec le système hormonal, perturbant ainsi les fonctions normales du corps, notamment le système reproducteur. Ces substances omniprésentes ...
Le parcours de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) est souvent rempli de défis émotionnels, physiques et psychologiques. Pour une femme en parcours PMA, le soutien de son entourage peut faire une différence significative pour surmonter les épreuves et trouver la force d'avancer vers son projet de devenir mère. Mais comment offrir une aide véritablement bénéfique ? Comment éviter les maladresses dans ce parcours pma déjà si difficile ?
En tant que thérapeute, spécialisée dans l'accompagnement des femmes en parcours PMA, je vais te partager ici quelques conseils concrets pour apporter à ton amie une aide réelle et bienveillante, et te positionner comme personne ressource pour les proches qui vivent ce parcours.
Lorsqu'on souhaite aider une amie en parcours PMA, il est souvent difficile de savoir comment s'y prendre. Quelles questions peut-on réellement poser ? Risque-t-on d'être trop intrusif ? Et si on ne pose pas de questions, va-t-elle penser qu'on se désintéresse de ce qu'elle vit ? Sommes-nous vraiment légitimes pour l'écouter alors que nous ne connaissons pas ces difficultés nous-mêmes ?
Je suis certaine que tu t'es déjà posé ces questions si une femme ou un couple de ton entourage traverse ce parcours. Voici quelques pistes qui pourraient t'aider :
L'écoute active est cruciale. Ton amie en parcours PMA a besoin de se confier et de partager ses émotions, parce que crois moi elle vit des montagnes russes internes qui nécessitent qu'elle évacue, dans un cadre empathique et bienveillant. Prend le temps de l'écouter sans interruptions, sans jugements. Offre-lui un espace où elle peut vider son sac en toute sécurité, loin des conseils non sollicités. Ce qu’elle ressent n’appelle pas forcément de réponse, mais juste une oreille attentive, une épaule ou des bras pour la soutenir.
Parfois, ton amie n'aura peut-être pas envie de parler. Cela ne signifie pas que tout va bien. Ta présence, même dans ces moments, peut être réconfortante. Parfois, le simple fait de savoir que quelqu'un est là, prêt à écouter quand elle sera prête à parler, suffit à alléger un peu le poids du parcours PMA. N'hésite pas à poser un cadre avec elle pour la mettre à l'aise et lui donner l'opportunité d'échanger, mais aussi de garder le silence si elle le souhaite. Cela peut être une phrase toute simple : " Je suis là si tu as besoin de parler mais aussi là si tu as besoin de te changer les idées et de garder le silence sur ce que tu traverses".
Ton amie reçoit probablement déjà beaucoup de conseils de toutes parts, sans les avoir demandés : « Tu as qu’à partir en vacances", "Tu verras ça viendra tout seul », « Tu as essayé la naturopathie ? » ou encore « Ça viendra quand tu arrêteras d’y penser ! ». Après tout cela, il est important de respecter son espace en évitant d'ajouter à ce flot d'opinions des conseils non sollicités. Si elle a besoin de ton avis, elle saura te le demander. En attendant, ton rôle principal est de lui offrir une oreille attentive et de la soutenir sans la juger.
Souvent, lorsqu'on traverse un parcours de PMA et que les tentatives se multiplient, il devient difficile de "sortir la tête de l'eau". Pour elle, plus rien ne compte autant que ce bébé tant désiré, et ton amie peut avoir tendance à s'oublier. Son esprit est constamment focalisé sur les traitements, les rendez-vous médicaux et les résultats, ce qui peut la submerger et l'empêcher de penser à son propre bien-être.
Dans ces moments-là, il est crucial de lui rappeler l'importance de prendre soin d'elle-même. Encourage-la à se ménager des moments de détente, à s'accorder des pauses pour se ressourcer, et à se souvenir qu'elle est bien plus que ce parcours médical. Parfois, l'accompagner dans une activité relaxante ou simplement être présent(e) pour elle peut faire une énorme différence. En aidant ton amie à retrouver un équilibre, tu l'aideras non seulement à traverser cette période difficile, mais aussi à préserver sa santé mentale et émotionnelle.
Les rendez-vous médicaux, les traitements et l'attente peuvent être épuisants et surtout très contraignants. Propose à ton amie des moments de distraction pour alléger sa charge mentale. Que ce soit une sortie au cinéma, une promenade au parc, ou simplement une soirée tranquille à regarder des films, ces moments peuvent offrir un répit bienvenu, loin du planning des piqûres et des échéances médicales à venir.
Ton amie peut ne pas avoir l'énergie ou la volonté d'organiser des activités sociales. Prend l'initiative de planifier ces moments de détente. Elle appréciera le fait que tu aies pensé à elle et que tu l'aides à sortir de son quotidien stressant.
Lorsque l'on traverse une situation difficile, il peut être complexe pour beaucoup d'entre nous de savoir demander de l'aide, même si nous en avons vraiment besoin. La peur de déranger, de se montrer en situation de faiblesse ou de se confronter aux jugements extérieurs peut nous freiner. Ainsi, il est souvent plus facile de se replier sur soi-même, aggravant ainsi le sentiment d'isolement.
Pour aider efficacement une amie en difficulté, sans qu'elle ait à le demander, il est essentiel de trouver un juste équilibre entre l'offre de soutien et le respect de son intimité. Propose ton aide de manière discrète et empathique. Offrir ton soutien inconditionnel sans imposer ta présence ou tes solutions.
Le parcours PMA est souvent accompagné d'une charge mentale immense. Propose lui de l'aide concrète : faire des courses, préparer un repas, l'accompagner à un rendez-vous médical ou même simplement être là pour une tâche banale. Ces gestes pratiques peuvent alléger son quotidien et lui montrer que tu es là pour elle.
N'attend pas toujours qu'elle demande de l'aide. Montre-toi proactive en suggérant des manières spécifiques de lui apporter du soutien. Cela peut être aussi simple que de lui envoyer un message pour lui demander comment elle va ou de lui apporter son café préféré.
Être présente pour aider une amie en parcours PMA signifie offrir un soutien inconditionnel. Cela implique de l’écouter, de respecter son espace, de proposer des distractions et de l’aider concrètement dans son quotidien. En suivant ces conseils, tu pourras devenir une source précieuse de réconfort et de soutien pour elle durant cette période difficile, et l’aider à traverser un peu plus sereinement cette étape si complexe de sa vie.
Le parcours de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) est souvent rempli de défis émotionnels, physiques et psychologiques. Pour une femme en parcours PMA, le soutien de son entourage peut faire une différence signific...
Une fausse couche est un événement douloureux et souvent traumatisant pour les couples qui en font l'expérience. Outre les aspects physiques et émotionnels immédiats, cet événement peut également avoir des répercussions profondes sur le plan psychologique, tant pour les personnes directement concernées que pour leurs familles plus élargies.
Et c’est bien de cela dont on va parler ici :
- En quoi une fausse couche concerne-t-elle d’autres femmes dans ma famille ?
- En quoi les fausses couches des femmes avant moi peuvent impacter ma grossesse ?
En tant que thérapeute en Psychogénéalogie, j'ai observé comment l'analyse transgénérationnelle peut apporter un éclairage précieux sur les expériences de fausse couche. Dans cet article, nous explorerons les différentes dimensions de ce phénomène à la lumière de la Psychogénéalogie.
L'analyse transgénérationnelle examine les schémas, les traumatismes et les dynamiques familiales qui se transmettent souvent inconsciemment de génération en génération. Dans le contexte d'une fausse couche, cela implique d'explorer les histoires familiales des parents ou des grands parents pour identifier les répétitions dans l’arbre.
Il est fréquent de constater des schémas répétitifs de fausses couches au sein d'une même lignée familiale. Ces répétitions peuvent être le résultat de plusieurs facteurs transgénérationnels, tels que les deuils non résolus, les traumatismes non exprimés ou les secrets de famille. Par exemple, une mère ayant vécu une fausse couche non résolue peut transmettre inconsciemment cette blessure à sa fille, qui pourrait également expérimenter des difficultés similaires.
A ce stade je mets un point d’attention : il ne s’agit pas de dire que nous sommes conditionnés par cette histoire familiale ! En revanche elle impacte fortement ce que nous vivons à l’échelle individuelle.
Pourquoi ? Parce que la famille est un système, et dans une logique systémique, ce qui impacte une personne a forcément des répercussions sur d’autres.
Le monde fonctionne déjà comme un système (une crise qui se passe dans un autre pays a des répercussions sur nous). Dans la famille, cette logique systémique explique justement le glissement d’un traumatisme.
Fausse couche, IMG, enfant mort né… tous ces sujets sont englobés dans le deuil périnatal et concernent inévitablement la lignée.
Quel que soit le stade de la perte, la douleur provient du fait de dire au revoir à l’enfant non rencontré. Cette perte est accompagnée d’un vide physique, or ce vide prend parfois de la place énorme dans l’esprit des parents. D’autant que l’on doit aussi réaliser le deuil de la non parentalisation..
Comme ces non naissances sont mal accompagnées socialement, elles sont souvent cachées dans la famille. D’ailleurs, aucun arbre généalogique ne les mentionne ! C’est pourquoi en Psychogénéalogie on redonne sa place à chaque grossesse en les représentant sur le génogramme (=un arbre généalogique complet).
L’impact direct de chaque non naissance concerne l’accueil de l’enfant suivant. Si les parents sont en plein deuil au moment de la conception de l’enfant suivant, l’enfant peut être chargé de la mission de consoler ses parents ainsi que celle de remplacer le précédent.
En plus de cela, l’enfant qui nait après un deuil périnatal peut se retrouver porteur de projections appartenant plutôt à l’enfant d’avant lui. Ce sont ces enfants très en avance qui ont incarné au plus profond d’eux-mêmes cette croyance (inconsciente) qu’il fallait rattraper l’enfant d’avant.
Et je suis certaine que vous savez de quoi je parle : les personnes qui vivent une fausse couche par exemple ne parlent pas de ce sujet tant que l’enfant suivant n’est pas né. Autrement dit, la boucle du tabou dure encore et encore car on attend que l’enfant qui vit compense l’enfant qui n’a pas vécu. Or c’est bien aux parents de porter leur deuil et non à cet enfant qui nait après ces non naissances…
L'analyse transgénérationnelle offre un cadre pour explorer et comprendre ces schémas familiaux. En identifiant les influences transgénérationnelles, les parents peuvent commencer à travailler sur les blessures émotionnelles qui peuvent contribuer à la récurrence des fausses couches notamment.
Cela dit, quand on retrouve une ou plusieurs expérience(s) de fausses couches dans l’arbre, cela ne veut pas du tout dire que des fausses couches surviendront ensuite si le deuil n’a pas été travaillé. Par contre on pourra avoir dans son corps de femme cette problématique qui vient se loger d’une autre manière : kystes aux ovaires, fibromes, hémorragie de la délivrance etc. indiquant bien une problématique liée au féminin et au traumatisme qui y est associé.
Ce processus d’apaisement implique souvent de reconnaître et d'exprimer les émotions refoulées, de réparer les relations familiales et de trouver un sens à l'expérience de la fausse couche.
En tant que thérapeute en psychogénéalogie, mon rôle est d'aider mes clients à explorer leur histoire familiale, à identifier les schémas transgénérationnels et à trouver des moyens de les transcender. Dans le cas d'une fausse couche, j'encourage mes clientes et leur conjoint à partager leur expérience, à exprimer leurs émotions avec moi mais aussi auprès de leurs familles, à questionner puis à envisager des rituels de réparation qui honorent à la fois leur propre douleur et celle de leurs ancêtres.
Je vous vois venir avec vos inquiétudes légitimes :
Je réponds à toutes vos questions sur mon compte Instagram @l.i.a.n.e.s mais aussi lors de mes interviews pour des podcasts que je relaie sur mon site et sur mes réseaux
Conclusion :
Une fausse couche est un événement complexe qui peut être influencé par des facteurs psychologiques transgénérationnels en plus des aspects physiologiques, physiques ou contextuels. En intégrant l'analyse transgénérationnelle dans le processus thérapeutique, les couples peuvent commencer à apaiser les blessures émotionnelles qui sous-tendent cette expérience douloureuse. En comprenant et en honorant l'histoire familiale, il est possible de trouver un sens et une résilience face à la perte d'une grossesse.
Ressources :
Site web : ludivinemorin.fr
Instagram @l.i.a.n.e.s
Une fausse couche est un événement douloureux et souvent traumatisant pour les couples qui en font l'expérience. Outre les aspects physiques et émotionnels immédiats, cet événement peut également avoir des répercussions pr...
Vous traversez un parcours d'infertilité et les médecins n'arrivent pas à en identifier la cause ? Vous vous sentez perdue, impuissante face à cette situation qui semble vous échapper complètement ? Je comprends votre détresse. L'infertilité inexpliquée est une épreuve terriblement difficile à vivre pour un couple qui désire fonder une famille.
Malheureusement, vous êtes loin d'être seule dans ce cas. Environ 15% des couples suivis en PMA sont concernés par une infertilité idiopathique, c'est-à-dire sans cause apparente. Malgré tous les examens, l'origine du problème reste un mystère. Et c'est bien ça le plus dur : ne pas savoir pourquoi, ne pas pouvoir agir, être dans le flou total.
En tant que femme, on a souvent tendance à se sentir responsable, à culpabiliser. "C'est peut-être dans ma tête", "Je dois être trop stressée", "Mon corps ne fonctionne pas"... Stop ! Il faut arrêter de vous flageller. Une infertilité n'est jamais de la faute de la femme, ni de l'homme d'ailleurs. C'est la faute à pas de chance, un douloureux concours de circonstances. Vous n'y êtes pour rien.
Bien sûr, certains facteurs comme l'âge, le tabac ou le surpoids peuvent jouer un rôle... Et pourtant, bébé ne vient pas. C'est rageant, j'en conviens.
Alors comment faire face à cette incertitude qui vous ronge ? Comment ne pas devenir folle à force de se poser mille questions sans réponse ? Voici quelques pistes, en tant que thérapeute spécialisée dans l'accompagnement des couples infertiles.
La première étape, c'est d'accepter cette absence de réponse, aussi frustrante soit-elle. Vous n'êtes pas responsable, vous n'avez rien fait de mal. C'est juste que parfois, la médecine et la biologie n'expliquent pas tout. Il y a encore beaucoup de zones d'ombre dans les mécanismes complexes qui mènent à une grossesse. Votre cas fait partie de ces mystères non élucidés à ce jour.
Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais essayez de lâcher prise. Arrêtez de chercher à tout prix une explication rationnelle, vous vous épuiserez pour rien. Concentrez-vous plutôt sur ce que vous pouvez maîtriser : votre bien-être au quotidien, votre couple, vos projets. La vie ne s'arrête pas à ce désir d'enfant, même s'il prend une place immense.
Justement, pour vous aider à garder la tête hors de l'eau dans cette tempête, ne restez pas seule. Entourez-vous, parlez de ce que vous vivez à vos proches, sans honte. Et surtout, faites-vous accompagner par des professionnels.
Un suivi psychologique est essentiel pour mettre des mots sur vos émotions et trouver des ressources. En tant que thérapeute NMO-EMDR, je vous recommande vivement cette approche dans votre situation. La Neurothérapie par les Mouvements Oculaires est une technique avancée dérivée de l'EMDR qui permet de traiter les traumatismes et chocs émotionnels.
Et croyez-moi, un parcours d'infertilité inexpliquée est un véritable traumatisme ! Vos émotions sont chamboulées, votre estime de vous en prend un coup, votre vie de couple aussi. Grâce à des séries de mouvements oculaires, la NMO-EMDR va vous aider à "digérer" et dépasser toutes ces blessures.
Concrètement, je vais vous guider pour vous reconnecter à l'événement perturbant (l'annonce du diagnostic, un échec de FIV...), tout en activant alternativement vos deux hémisphères cérébraux par des stimulations visuelles, auditives ou tactiles.
Bien sûr, revivre ces moments douloureux n'est pas une partie de plaisir. Des émotions désagréables peuvent remonter pendant ou après les séances. Mais c'est le processus normal de guérison ! Petit à petit, vous allez vous libérer du poids de ces souvenirs et retrouver confiance en vous, en votre corps, en votre couple. La NMO-EMDR est vraiment une alliée précieuse pour traverser cette épreuve de l'infertilité inexpliquée.
Participer à un groupe d'échanges animé par un professionnel (psychologue, gynécologue, conseiller) peut être d'une grande aide. Cela permet de partager son vécu avec d'autres personnes traversant les mêmes difficultés, dans un climat de bienveillance et de non-jugement.
Les groupes de parole en PMA offrent un espace pour exprimer librement ses émotions, ses doutes, ses espoirs. Échanger avec des pairs aide à se sentir moins seul, à relativiser, à puiser des ressources pour affronter les épreuves. C'est aussi l'occasion d'obtenir des informations et des conseils avisés.
De plus en plus de centres de PMA proposent ces groupes de soutien, en présentiel ou en visioconférence.
Le yoga de la fertilité connaît un succès grandissant. Cette variante du Hatha Yoga combine des postures adaptées au cycle féminin, des exercices de respiration et de la méditation. Son but : favoriser l'équilibre hormonal, stimuler la circulation sanguine dans le bassin et apaiser le stress, ce fameux ennemi de la fertilité.
Selon une étude de Harvard, pratiquer le Fertility Yoga 2 fois par semaine pendant 3 mois multiplierait par 3 les chances de réussite d'une FIV.
Bien sûr, le yoga seul ne fait pas de miracles. Mais en réduisant le stress et en reconnectant la femme à son corps, il est un précieux soutien dans un parcours de PMA. Des cours spécifiques sont proposés dans certains studios ou en ligne. Le livre "Fertility Yoga" de Charlotte Muller, pionnière de la méthode en France, peut aussi vous guider pas à pas.
Je sais à quel point les échecs successifs de PMA sont décourageants. Après plusieurs tentatives infructueuses, l'envie de tout arrêter est grande. Pourtant, la persévérance paie souvent ! De nombreux couples finissent par avoir un enfant après un long parcours semé d'embûches.
Comme Perrine et Sébastien qui témoignent dans La Croix, il faut parfois plusieurs années de traitements pour voir son rêve se réaliser. Leur désir de fonder une famille a été plus fort que tout. Malgré la fatigue physique et psychologique des protocoles à répétition, ils ont tenu bon. Et leurs 3 garçons sont là pour prouver que ça valait le coup !
Bien sûr, il n'y a pas de recette miracle. Chaque couple avance à son rythme, avec ses limites. L'essentiel est de rester soudés et de bien s'entourer. N'hésitez pas à solliciter l'aide de professionnels (médecins, psychologues, associations...) pour vous épauler dans cette épreuve.
Avec un accompagnement bienveillant, vous pourrez petit à petit dépasser vos peurs et vos doutes pour renouveler votre énergie. Car la ténacité est souvent récompensée en PMA ! Même après de multiples échecs, il y a toujours de l'espoir. Alors accrochez-vous à votre beau projet, sans culpabiliser si parfois le découragement vous gagne.
Parallèlement à ce travail sur vous-même, je vous encourage à ouvrir le champ des possibles. Une infertilité inexpliquée ne signifie pas une infertilité définitive. Gardez espoir ! De nombreux couples finissent par concevoir naturellement, parfois plusieurs années après avoir posé le diagnostic. Le temps est votre meilleur allié.
En attendant, vous pouvez aussi envisager un parcours d'Assistance Médicale à la Procréation (PMA). Certes, les traitements sont lourds physiquement et émotionnellement. Mais les techniques ne cessent de s'améliorer. Stimulation ovarienne, insémination, FIV... Discutez des différentes options avec votre médecin, en fonction de votre situation.
Si malgré tout, la PMA ne fonctionne pas, d'autres voies sont possibles pour fonder une famille : l'adoption, le recours à une gestation pour autrui (GPA) à l'étranger, le don d'embryon... Chaque couple choisit son chemin. L'essentiel est de ne pas rester figé dans une quête à tout prix de l'enfant biologique. Votre projet de vie est bien plus large que ça.
Je sais que c'est un deuil très douloureux à faire, celui de la maternité "classique". Mais il ne faut pas le voir comme un échec. C'est une autre histoire à écrire, avec ses joies et ses peines. En tant que professionnelle et femme, je veux vous dire que vous n'êtes pas moins mère si votre enfant ne vient pas de votre ventre. L'amour que vous lui porterez n'en sera pas moins grand et précieux.
Alors si votre parcours d'infertilité inexpliquée doit vous mener vers l'adoption, la GPA ou le don, faites-vous accompagner aussi. Les équipes des centres de PMA sont là pour vous épauler dans cette transition, ce nouveau projet. Des associations de patients sont aussi une ressource formidable pour partager votre vécu avec des personnes qui traversent les mêmes épreuves.
Vous l'aurez compris, le maître-mot face à l'incertitude de l'infertilité inexpliquée est : ne vous isolez pas. Que ce soit auprès de professionnels ou de vos proches, allez chercher du soutien. Cette épreuve est trop lourde à porter seule. Mais ensemble, en activant vos ressources intérieures, vous arriverez à avancer pas après pas. Votre désir d'enfant est légitime et respectable. Battez-vous pour lui donner une chance de se réaliser, d'une manière ou d'une autre.
Je suis Célia, thérapeute NMO-EMDR spécialisée dans l'accompagnement des problématiques d'infertilité et de parcours PMA. Mon rôle est d'être à vos côtés pour vous aider à traverser cette tempête, à ne pas perdre espoir. Vous avez en vous la force et les ressources pour dépasser cette épreuve. Mon job est juste de vous aider à les (re)mobiliser, avec bienveillance et détermination.
Alors si vous vous sentez perdue, découragée par cette incertitude qui pèse sur votre projet de bébé, n'hésitez pas à pousser la porte de mon cabinet. Ensemble, à votre rythme, nous trouverons le chemin vers un nouvel équilibre. L'infertilité inexpliquée n'aura pas le dernier mot, je vous le promets. Gardez confiance. Votre désir d'être mère est plus fort que tout.
Vous traversez un parcours d'infertilité et les médecins n'arrivent pas à en identifier la cause ? Vous vous sentez perdue, impuissante face à cette situation qui semble vous échapper complètement ? Je comprends votre détr...
Vous vous découvrez en situation d'infertilité et vous commencez à vous poser des questions sur les solutions médicales d'assistance à la procréation ? Vous n'êtes pas seule. De nombreux couples sont confrontés à des difficultés pour concevoir un enfant. Heureusement, la médecine a fait de grands progrès ces dernières années et propose aujourd'hui différentes techniques pour vous aider à réaliser votre rêve de devenir parents.
La Procréation Médicalement Assistée (PMA) regroupe l'ensemble des techniques médicales permettant de concevoir un enfant lorsqu'il y a une infertilité. Cela inclut notamment l'insémination artificielle, la fécondation in vitro (FIV), le don de gamètes ou encore l'accueil d'embryon.
L'objectif de la PMA est d'agir sur la reproduction en dehors du cadre naturel, lorsque celle-ci n'est pas possible de façon spontanée. C'est un véritable espoir pour les couples infertiles ou porteurs de maladies graves transmissibles.
En France, les procédures de PMA sont très encadrées par la loi. Elles sont établies au cas par cas pour chaque couple par une équipe médicale pluridisciplinaire spécialisée. Depuis peu, la PMA est accessible à toutes les femmes, qu'elles soient en couple hétérosexuel, homosexuel ou célibataires.
L'insémination artificielle est la technique de PMA la plus simple. Elle consiste à introduire des spermatozoïdes dans l'utérus de la femme au moment de l'ovulation, pour faciliter la rencontre avec l'ovocyte et augmenter les chances de fécondation.
Concrètement, le sperme est d'abord recueilli et préparé en laboratoire. Puis les spermatozoïdes sélectionnés sont injectés directement dans l'utérus à l'aide d'un fin cathéter. L'intervention est rapide et indolore.
L'insémination peut se faire avec le sperme du conjoint ou d'un donneur. Elle est recommandée en cas d'infertilité inexpliquée, de troubles modérés des spermatozoïdes ou de glaire cervicale inadaptée chez la femme. Après 4 tentatives infructueuses, les chances de succès deviennent faibles.
Contrairement à l'insémination artificielle, la fécondation in vitro se déroule entièrement en laboratoire. L'ovocyte et les spermatozoïdes sont d'abord prélevés séparément. Puis ils sont mis en contact dans une éprouvette pour que la fécondation ait lieu.
Une fois que l'ovocyte est fécondé, l'embryon obtenu est cultivé pendant quelques jours avant d'être transféré dans l'utérus de la femme. S'il s'implante correctement, une grossesse débutera.
Il existe différentes variantes de FIV selon la qualité des spermatozoïdes :
La FIV est indiquée en cas d'infertilité féminine (trompes bouchées, endométriose...), d'infertilité masculine sévère ou d'échec des autres techniques comme l'insémination. C'est un traitement lourd qui nécessite une stimulation ovarienne et une ponction des ovocytes sous anesthésie.
Si la PMA représente un immense espoir, elle comporte aussi certains risques et contraintes qu'il faut connaître avant de se lancer.
Tout d'abord, les traitements de stimulation ovarienne peuvent entraîner des effets secondaires désagréables : prise de poids, sautes d'humeur, gonflement des ovaires... Dans de rares cas, cela peut même conduire à une hyperstimulation sévère nécessitant une hospitalisation.
De plus, les examens répétés comme les échographies et les prises de sang sont souvent vécus comme une contrainte par les couples, en particulier lorsqu'ils doivent se déplacer loin pour se rendre au centre de PMA.
Enfin, malgré tous les efforts fournis, il faut être conscient que la PMA ne fonctionne pas à tous les coups. Les taux de succès varient selon la technique utilisée et l'âge de la femme. L'échec peut être très difficile à vivre psychologiquement.
Au-delà de l'aspect purement médical, un parcours de PMA représente un véritable défi émotionnel pour le couple. L'incertitude, l'attente, les montagnes russes émotionnelles peuvent être épuisantes à supporter au quotidien.
C'est pourquoi il est essentiel de ne pas rester seul et de s'entourer. Votre médecin ou l'équipe du centre de PMA pourront déjà répondre à vos questions et vous guider. N'hésitez pas à leur faire part de vos doutes et inquiétudes.
Il existe aussi de nombreux groupes de parole et de soutien, en ligne (découvrez la communauté Odyssée Fertile ici) ou en présentiel, qui permettent d'échanger avec d'autres personnes vivant la même chose. Partager son vécu et se sentir compris peut faire beaucoup de bien. Certains centres de PMA proposent également des séances gratuites animées par des professionnels.
Enfin, un suivi psychologique individuel ou en couple peut être très bénéfique pour traverser cette épreuve. Le/la psychologue vous aidera à mettre des mots sur vos émotions, à communiquer, à prendre du recul. Son soutien vous permettra de mieux vivre les étapes du parcours.
En parallèle, les thérapies douces comme l'acupuncture, la NMO-EMDR ou l'hypnose peuvent vous aider à mieux gérer votre stress et à vous détendre. Elles sont complémentaires du traitement médical et favorisent un meilleur équilibre corps-esprit.
En conclusion, se lancer dans un parcours de PMA est une décision importante qui doit être mûrement réfléchie. Cela demande un grand investissement personnel, à la fois physique et psychologique. Les différentes techniques comme l'insémination ou la FIV offrent de réelles chances de concrétiser votre projet de bébé, mais le chemin peut être long et semé d'embûches.
Le plus important est de bien vous entourer et de ne pas vivre cela tout seul. N'ayez pas peur de demander de l'aide, que ce soit à vos proches, aux équipes médicales ou à des professionnels du soutien psychologique. Vous avez le droit de souffler, de douter, de craquer parfois. Mais gardez espoir et confiance en vous. Votre bébé est au bout du chemin.
Vous vous découvrez en situation d'infertilité et vous commencez à vous poser des questions sur les solutions médicales d'assistance à la procréation ? Vous n'êtes pas seule. De nombreux couples sont confrontés à des diffi...
Vous êtes engagée dans un parcours de PMA, ou vous envisagez de vous lancer dans cette aventure ? Sachez que vous n'êtes pas seule. De nombreuses femmes vivent cette expérience, avec son lot de défis émotionnels. Dans cet article, nous allons explorer l'importance cruciale du soutien psychologique tout au long de votre parcours PMA, pour vous aider à traverser cette période intense et à garder espoir.
Un parcours de PMA est souvent décrit comme des montagnes russes émotionnelles. Vous oscillez entre l'espoir et la déception, au gré des tentatives et des résultats. Chaque cycle commence par une phase d'anticipation et d'optimisme, portée par le désir profond de donner la vie. Puis vient le temps de l'attente, où l'incertitude peut générer stress et anxiété. Et si le résultat est négatif, c'est une vague de tristesse, de colère parfois, qui peut vous submerger.
Ces hauts et ces bas émotionnels peuvent se répéter pendant des mois, voire des années, jusqu'à ce que votre rêve de maternité se concrétise enfin. Cette instabilité émotionnelle peut être épuisante, tant physiquement que psychologiquement. Vous pouvez vous sentir isolée, incomprise, et avoir l'impression de perdre pied. C'est là que le soutien psychologique prend tout son sens.
Face à cette tempête émotionnelle, il est essentiel de pouvoir compter sur un entourage bienveillant et compréhensif. Votre partenaire, votre famille, vos amis proches peuvent être des piliers sur lesquels vous appuyer. N'hésitez pas à leur exprimer vos besoins, à partager vos ressentis avec ceux en qui vous avez confiance. Leur écoute et leur empathie peuvent être d'un grand réconfort dans les moments difficiles.
Cependant, il est parfois compliqué de se livrer à ses proches sur un sujet aussi intime et douloureux. Vous pouvez avoir peur de les inquiéter, de les lasser avec vos préoccupations. Ou bien vous avez l'impression qu'ils ne peuvent pas vraiment comprendre ce que vous traversez. C'est normal. Le soutien de professionnels peut alors être une ressource précieuse.
En parallèle du soutien médical, il est vivement recommandé de bénéficier d'un accompagnement psychologique adapté pendant votre parcours PMA. Cela peut prendre différentes formes, selon vos besoins et vos affinités.
Certains centres de PMA proposent des consultations avec un psychologue spécialisé. C'est l'occasion d'exprimer vos craintes, de travailler sur votre vécu, dans un cadre bienveillant et confidentiel. Ces échanges peuvent vous aider à mieux gérer vos émotions, à renforcer votre capacité à faire face aux aléas du parcours.
Vous pouvez aussi choisir un suivi thérapeutique en dehors de votre centre. Plusieurs approches sont possibles, des thérapies classiques aux méthodes plus alternatives. L'essentiel est de trouver un thérapeute en qui vous avez confiance, et une approche qui vous convient.
En plus des psychothérapies classiques, il existe de nombreuses autres approches qui peuvent vous apporter un mieux-être pendant votre parcours PMA. Certaines femmes trouvent un grand bénéfice dans les thérapies brèves, comme l'hypnose ou la PNL. Ces méthodes permettent de travailler sur son inconscient, pour dépasser certains blocages et mieux gérer son stress.
D'autres se tournent vers des soins plus énergétiques, comme l'acupuncture, le reiki ou le yoga. Ces pratiques ancestrales visent à rééquilibrer les énergies du corps et de l'esprit. Elles peuvent favoriser une meilleure gestion du stress, et apporter une sensation de détente et d'apaisement.
En ce qui me concerne, j'utilise la thérapie NMO-EMDR pour accompagner les femmes en parcours PMA. Cette approche permet de "reprogrammer" le cerveau, pour l'aider à mieux gérer les émotions intenses et le stress chronique. En quelques séances, il est possible de retrouver un équilibre émotionnel et de renforcer ses ressources intérieures.
La thérapie NMO-EMDR (Neuro-Motrice Oculaire - Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est une approche particulièrement adaptée pour accompagner les femmes en parcours PMA. Cette méthode permet de traiter les traumatismes et les blocages émotionnels en stimulant les connexions neuronales par des mouvements oculaires. En quelques séances, il est possible de diminuer significativement le stress, l'anxiété et les pensées négatives liées au parcours.
La NMO-EMDR aide à renforcer les ressources intérieures, à retrouver confiance en soi et en son corps. Elle permet aussi de se projeter positivement dans l'avenir, en visualisant sereinement les étapes à venir. Cette thérapie douce et rapide est un véritable soutien pour traverser les tempêtes émotionnelles de la PMA, et se préparer à accueillir son bébé dans les meilleures dispositions. Si vous ressentez le besoin d'être accompagnée, n'hésitez pas à vous renseigner sur cette approche innovante et efficace.
Il n'est pas toujours facile d'exprimer à ses proches qu'on ressent le besoin d'un soutien psychologique. On peut avoir peur de les inquiéter, de passer pour quelqu'un de "faible" ou de "fou". Pourtant, il est essentiel de pouvoir communiquer sur ce besoin légitime.
Vous pouvez commencer par expliquer que le parcours PMA est une expérience très intense émotionnellement, et que vous ressentez le besoin d'être accompagnée pour traverser cette épreuve. Rassurez vos proches sur le fait que leur soutien vous est précieux, mais que l'aide d'un professionnel vous semble importante en complément.
N'hésitez pas à partager avec eux des articles ou des témoignages qui évoquent l'importance du soutien psychologique en PMA. Vous pouvez aussi leur proposer de vous accompagner à une séance, s'ils le souhaitent, pour qu'ils comprennent mieux la démarche. L'essentiel est d'exprimer votre besoin avec authenticité et bienveillance, pour que vos proches puissent l'entendre et le respecter.
Quand on est en parcours PMA, on peut être confronté à des questions maladroites ou blessantes de la part de son entourage. "Alors, c'est pour quand le bébé ?", "Pourquoi tu ne fais pas ci ou ça ?", "Tu es sûre que c'est une bonne idée de continuer ?"... Autant de remarques qui peuvent vous faire du mal, même si elles partent souvent d'une bonne intention.
Pour préserver votre bien-être émotionnel, il faut parfois poser des limites avec vos proches. Vous pouvez leur expliquer en douceur que certains sujets sont sensibles pour vous en ce moment, et que vous préféreriez ne pas en parler. Ou bien leur dire que vous comprenez leur sollicitude, mais que leurs questions vous mettent parfois mal à l'aise.
N'hésitez pas à être direct et authentique, tout en restant bienveillant. Vous pouvez par exemple leur dire : "Je sais que tu t'inquiètes pour moi, mais cette question me blesse. J'ai besoin de ton soutien, pas de tes conseils." Ou encore : "Quand tu me demandes si je suis enceinte, ça me rappelle douloureusement que ce n'est pas encore le cas. Je préfère qu'on évite d'en parler pour l'instant."
Bref ! En communiquant clairement vos besoins et vos limites, vous aidez vos proches à vous soutenir de la meilleure façon possible. Et vous vous protégez émotionnellement, pour vivre votre parcours PMA le plus sereinement possible.
Quel que soit le type d'accompagnement que vous choisissez, l'essentiel est d'oser demander de l'aide. Votre parcours PMA est une expérience unique et personnelle, mais vous n'avez pas à la vivre seule. Entourez-vous de personnes bienveillantes, de professionnels à votre écoute, qui sauront vous épauler dans cette aventure.
Prendre soin de votre équilibre psychologique, c'est vous donner les meilleures chances de vivre sereinement votre parcours, et d'accueillir votre bébé dans les meilleures conditions. C'est aussi un acte d'amour envers vous-même, une façon de reconnaître la légitimité de vos émotions et l'importance de votre bien-être.
Alors n'hésitez plus, offrez-vous le soutien dont vous avez besoin. Votre parcours PMA est une étape de vie intense, mais avec les bonnes ressources, vous avez toutes les cartes en main pour la traverser avec résilience et en sortir grandie. Gardez espoir, votre bébé est au bout du chemin.
Vous êtes engagée dans un parcours de PMA, ou vous envisagez de vous lancer dans cette aventure ? Sachez que vous n'êtes pas seule. De nombreuses femmes vivent cette expérience, avec son lot de défis émoti...
L'infertilité est une épreuve douloureuse pour de nombreux couples. Si vous avez une amie ou un proche qui traverse cette situation, vous voulez sûrement la soutenir de votre mieux. Mais parfois, même avec les meilleures intentions du monde, on peut blesser par des paroles maladroites. Voici 7 choses à éviter de dire à une femme en parcours d'infertilité, et pourquoi.
Cette phrase, souvent prononcée dans l'intention de rassurer, peut en réalité être très blessante pour une femme qui lutte contre l'infertilité.
Tout d'abord, elle sous-entend que c'est le stress qui empêche la conception, comme si l'infertilité était causée par un simple état d'esprit. Or, l'infertilité est une condition médicale complexe, qui peut avoir de multiples causes physiologiques. Dire à une femme de se détendre, c'est minimiser la réalité de sa situation et la culpabiliser en lui faisant porter la responsabilité de son infertilité.
De plus, cette remarque laisse penser qu'il suffirait de se relaxer pour que le problème se résolve comme par magie. Mais pour la plupart des couples infertiles, le chemin vers la parentalité est long et semé d'embûches. Cela demande des traitements médicaux lourds, des procédures invasives, et beaucoup de patience et de résilience. Suggérer que la solution est simple et à portée de main, c'est nier la complexité de leur parcours.
Enfin, affirmer que "ça va bien finir par arriver", c'est faire une promesse que vous ne pouvez pas tenir. Malheureusement, malgré tous leurs efforts, certains couples n'arriveront jamais à avoir un enfant biologique. Leur laisser croire le contraire, c'est leur donner de faux espoirs et rendre la déception encore plus cruelle.
Alors au lieu de minimiser leur souffrance avec des phrases toutes faites, offrez-leur une écoute bienveillante et sans jugement. Reconnaissez la difficulté de ce qu'ils traversent, et faites-leur savoir que vous êtes là pour eux, quoi qu'il arrive. C'est le plus beau soutien que vous puissiez leur apporter.
L'adoption est un merveilleux projet qui permet à de nombreux enfants de trouver une famille aimante. Mais suggérer l'adoption à un couple en parcours d'infertilité peut être maladroit et blessant, pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, cela peut donner l'impression que vous ne croyez pas en leurs chances d'avoir un enfant biologique. Quand on lutte contre l'infertilité, on s'accroche à l'espoir de porter son enfant, de lui transmettre ses gènes. Même si l'adoption est une option envisageable, elle ne remplace pas ce désir profond. En la suggérant d'emblée, vous niez la légitimité de leur combat.
De plus, l'adoption est un processus long, complexe et éprouvant, tant sur le plan administratif qu'émotionnel. Ce n'est pas une décision qui se prend à la légère, sous l'impulsion d'un conseil extérieur. C'est un cheminement très personnel, qui demande beaucoup de réflexion et de préparation. En posant cette question, vous mettez le couple face à une pression supplémentaire, alors qu'ils ont besoin de cheminer à leur rythme.
Enfin, en présentant l'adoption comme une alternative évidente à l'infertilité, vous minimisez la souffrance du couple. Vous laissez entendre qu'il y a une solution simple à leur problème, et que s'ils ne la saisissent pas, c'est qu'ils s'entêtent pour rien. Or, le deuil de la fertilité est un processus long et douloureux, qui ne peut être balayé d'un revers de main.
Bien sûr, si le couple aborde lui-même le sujet de l'adoption, vous pouvez les écouter et les soutenir dans leur réflexion. Mais évitez d'imposer cette option comme une évidence ou une solution miracle. Respectez leur cheminement, leurs choix, et laissez-les avancer à leur rythme sur ce chemin si personnel qu'est la construction de leur famille.
Quand on veut réconforter un proche qui traverse une épreuve, il peut être tentant de relativiser en disant "ça pourrait être pire". Mais face à l'infertilité, cette remarque est souvent plus blessante qu'autre chose.
Bien sûr, dans l'absolu, il y a toujours une situation plus grave que la sienne. Mais cela ne rend pas pour autant sa souffrance moins légitime ou moins intense. Dire "ça pourrait être pire", c'est minimiser la douleur vécue, comme si elle n'était pas assez importante pour être reconnue.
De plus, cette phrase laisse entendre qu'il faudrait se réjouir de ne pas avoir de problème plus grave, comme si l'infertilité était finalement un moindre mal. Mais pour ceux qui rêvent de fonder une famille, c'est un véritable drame qui remet en question tous leurs projets de vie. Leur dire qu'ils devraient relativiser, c'est nier l'importance de leur désir d'enfant.
Enfin, comparer les souffrances n'a pas de sens et n'apporte aucun réconfort. Chaque épreuve est unique et vécue différemment selon les individus. Ce n'est pas parce que d'autres vivent des choses terribles que la douleur de l'infertilité est moins valable ou plus facile à porter.
Alors au lieu de chercher à minimiser leur peine, accueillez-la avec bienveillance et compassion. Reconnaissez la difficulté de ce qu'ils traversent, sans jugement ni comparaison. Faites-leur savoir que leur souffrance est légitime et que vous êtes là pour les soutenir, quelle que soit l'issue de leur parcours. C'est ce dont ils ont besoin pour se sentir compris et épaulés dans cette épreuve.
Quand on voit un proche souffrir d'infertilité, il est naturel de vouloir l'aider en partageant des conseils ou des expériences positives. Mais suggérer une méthode miracle, même avec les meilleures intentions du monde, peut être contre-productif et blessant.
Tout d'abord, chaque parcours d'infertilité est unique. Les causes sont multiples et souvent complexes, et ce qui a fonctionné pour l'un ne marchera pas nécessairement pour l'autre. En suggérant une solution toute faite, vous laissez entendre que leur problème est simple et que s'ils n'y ont pas pensé, c'est qu'ils ne se donnent pas assez de mal. C'est une forme de jugement qui peut être très culpabilisante.
De plus, les couples infertiles sont généralement très bien informés sur les différentes options qui s'offrent à eux. Ils ont fait de nombreuses recherches, consulté des spécialistes, et sont accompagnés par des professionnels. Ils n'ont pas besoin qu'on leur dise quoi faire, mais plutôt qu'on fasse confiance à leurs choix et qu'on respecte leur expertise sur leur propre situation.
Par ailleurs, partager des "success stories" peut donner de faux espoirs et rendre la déception encore plus cruelle si ça ne fonctionne pas. Chaque annonce de grossesse dans l'entourage est déjà une épreuve pour un couple infertile, car elle ravive leur propre douleur. Alors brandir ces exemples comme des promesses, c'est risquer de les blesser davantage.
Enfin, se focaliser sur les solutions pratiques, c'est occulter la souffrance émotionnelle liée à l'infertilité. Plus que des conseils, les couples ont souvent besoin de se sentir compris et soutenus dans ce qu'ils traversent. Ils ont besoin qu'on reconnaisse la difficulté de leur parcours, sans chercher à tout prix à le "réparer".
Sous-entendre qu'un couple sans enfant a de la chance, c'est minimiser leur souffrance. Bien sûr, avoir des enfants implique des nuits courtes et peu de temps pour soi. Mais pour ceux qui désirent fonder une famille, ces contraintes sont bien peu de choses comparées au bonheur d'être parent. Alors évitez les comparaisons maladroites et concentrez-vous plutôt sur leur ressenti.
Dire à une femme qu'elle a le temps de faire un bébé plus tard, c'est méconnaître la réalité de l'infertilité. Même si l'âge joue effectivement un rôle, des problèmes de fertilité peuvent survenir à tout âge. De plus, cette remarque nie l'urgence du désir d'enfant. Quand on est prêt à fonder une famille, chaque mois compte et l'attente peut être très douloureuse. Plutôt que de relativiser avec l'âge, reconnaissez la légitimité de leur projet et apportez votre soutien.
Quand un couple rencontre des difficultés à concevoir, il n'est pas rare d'entendre des remarques du type "Et si c'était psychologique ?". Cette question, souvent posée avec bienveillance, peut en réalité être très culpabilisante et blessante pour les personnes concernées.
Tout d'abord, elle sous-entend que l'infertilité est causée par un blocage mental, comme si c'était "dans la tête". Cela revient à nier la réalité médicale de l'infertilité, qui est une condition complexe pouvant avoir de multiples causes physiologiques (problèmes hormonaux, dysfonctionnement des organes reproducteurs, etc.). En suggérant une origine psychologique, on minimise la dimension physique de leur problème.
De plus, cette remarque laisse entendre que la solution est simple : il suffirait de résoudre le blocage psychologique pour que la conception advienne naturellement. C'est une vision réductrice qui fait porter la responsabilité de l'infertilité sur les épaules du couple, et en particulier de la femme. Si elle ne tombe pas enceinte, ce serait de sa faute, car elle n'arrive pas à se libérer de ses freins psychologiques. C'est une pression énorme qui s'ajoute à une situation déjà très éprouvante.
Par ailleurs, même si le stress et les facteurs psychologiques peuvent effectivement jouer un rôle dans l'infertilité, ce n'est jamais la seule cause. Les couples infertiles sont souvent suivis par des spécialistes qui prennent en compte tous les aspects de leur situation, y compris la dimension émotionnelle. Ils n'ont pas besoin qu'on leur suggère des pistes qu'ils ont probablement déjà explorées avec leurs médecins.
L'infertilité est un sujet sensible car elle touche à ce qu'il y a de plus intime : le désir d'enfant, la féminité, la virilité. C'est une épreuve qui ébranle l'identité et les projets de vie. En plus de l'impact émotionnel, les parcours médicaux sont souvent lourds et éprouvants. Alors face à un proche infertile, la meilleure chose à faire est souvent d'écouter avec bienveillance et de se montrer disponible. Chaque mot compte, alors choisissez-les avec douceur et délicatesse.
L'infertilité est une épreuve douloureuse pour de nombreux couples. Si vous avez une amie ou un proche qui traverse cette situation, vous voulez sûrement la soutenir de votre mieux. Mais parfoi...
Au fil des années, et pour l'avoir vécu, j'ai pu constater à quel point l'infertilité inexpliquée est une épreuve particulièrement difficile à traverser pour les couples qui y sont confrontés. Lorsque tous les bilans médicaux sont normaux mais que la grossesse tant désirée ne survient pas malgré des rapports sexuels réguliers, il est légitime de s'interroger sur une possible origine psychologique à ces difficultés à concevoir. Une même question traverse de nombreuses femmes confrontées à cette infertilité inexpliquée : "et si le problème était dans ma tête ?". C'est à cette interrogation que nous allons tenter de répondre dans cet article.
On parle d'infertilité lorsqu'un couple n'arrive pas à obtenir une grossesse après 12 mois de rapports sexuels réguliers sans contraception. C'est une situation très déstabilisante pour les couples concernés. Ne pas avoir d'explication rationnelle, ne pas savoir pourquoi ce bébé tant désiré ne vient pas, c'est une véritable souffrance qui s'ajoute à celle de ne pas réussir à concevoir.
Face à ce constat, certains praticiens évoquent la possibilité de blocages psychologiques qui pourraient inconsciemment freiner la survenue d'une grossesse. On entend alors parler d'infertilité psychologique...
La question de l'existence d'une infertilité d'origine purement psychologique reste controversée dans le milieu médical. S'il est indéniable que des facteurs psychologiques comme le stress, l'anxiété ou des traumatismes passés peuvent impacter négativement la fertilité, il serait réducteur et culpabilisant de penser que l'infertilité inexpliquée est uniquement "dans la tête". Cela viendrait légitimer toutes ces phrases insupportables que l'on entend bien trop souvent : " cela viendra lorsque tu arrêteras d'y penser", " partez en vacances ça va marcher"...
En réalité, les causes d'infertilité sont toujours multifactorielles, résultant d'une combinaison complexe de facteurs biologiques, environnementaux et psychologiques. Ne pas avoir d'explication rationnelle à ses difficultés à concevoir est une source de souffrance supplémentaire.
Plutôt que de parler d'infertilité psychologique, il serait donc plus juste d'évoquer l'impact des facteurs psychologiques sur la fertilité. Ces facteurs ne sont qu'une partie du puzzle et ne doivent pas occulter les causes médicales ou même environnementales. Une prise en charge globale, tant sur le plan physique que psychique, est essentielle pour accompagner au mieux les personnes confrontées à l'infertilité.
Si la prise en compte des facteurs psychologiques dans le parcours d'infertilité est essentielle, la tentation est grande de faire de l'infertilité dite "inexpliquée" une cause fourre-tout quand aucune explication médicale n'est trouvée.
Pourtant, même lorsque les bilans médicaux sont normaux et que la science n'identifie pas d'entrave médicale à la fertilité, cela ne signifie pas pour autant que la cause de l'infertilité est psychologique. De nombreuses zones d'ombre subsistent et les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas toujours d'expliquer l'absence de grossesse. N'oublions pas que la fertilité a encore bien des mystères et qu'à situation égale, les chances de tomber enceinte ne le sont pas. Des carences micro nutritionnelles (comme l'iode, la vitamine d...) peuvent être contreproductives, le système immunitaire peut être en cause ou encore des bilans plus poussés de tyroïdes peuvent être nécessaires et parfois oui, des blocages inconscients peuvent entraver le chemin d'une maternité.
S'il est vrai que le psychisme joue un rôle important dans le fonctionnement de notre corps, il serait réducteur et culpabilisant de penser que l'infertilité inexpliquée est uniquement d'origine psychologique. Pour autant, on ne peut nier l'influence de certains facteurs émotionnels et psychologiques sur les chances de concevoir :
Tous ces éléments, parfois inconscients, peuvent effectivement avoir un impact sur la fertilité et rendre le parcours vers la parentalité plus complexe. Cependant, il est crucial de se rappeler que l'infertilité a des causes multifactorielles. Les aspects psychologiques ne constituent qu'une partie du puzzle, tout comme les facteurs médicaux, environnementaux ou génétiques. Le bien-être mental, comme tout aspect de notre santé, peut être travaillé, éclairé et amélioré. Vous n'êtes pas dépourvu de solutions face à cette situation, et il est tout à fait possible de surmonter ces blocages inconscients !
Même si elle n'explique pas tout, la souffrance psychologique liée à l'infertilité est bien réelle et il est important de la prendre en compte. Voici quelques pistes pour vous aider à traverser cette épreuve sur le plan émotionnel :
Parmi les différentes approches thérapeutiques proposées aux personnes souffrant d'infertilité, la NMO-EMDR (Neurothérapie par les Mouvements Oculaires) apparaît comme une piste intéressante pour résoudre certains blocages psychologiques.
L'objectif est d'aider les patientes à identifier et à dépasser d'éventuels blocages inconscients liés à leur histoire personnelle : traumatismes passés non résolus, blessures d'enfance, peurs inconscientes de la maternité....
Bien sûr, cette thérapie ne constitue pas une solution miracle et ne peut se substituer à un suivi médical classique. Mais en complément d'une prise en charge globale, elle offre un espace pour mettre des mots sur ses souffrances et trouver des ressources pour mieux vivre cette épreuve. Un accompagnement précieux pour retrouver confiance en soi, en son corps et en son potentiel de fertilité.
En conclusion, l'infertilité est une épreuve complexe qui fait intervenir de multiples facteurs, à la fois physiques et psychologiques. Si les causes médicales comme des problèmes au niveau des trompes ou trouble de l'ovulation sont souvent mises en avant, il ne faut pas négliger l'impact des facteurs psychologiques dans l'infertilité, sans pour autant y coller une étiquette d'infertilité psychologique. Le stress, l'anxiété, des traumatismes passés non résolus peuvent inconsciemment bloquer le processus de procréation et compliquer le parcours des couples en âge de procréer.
Pour autant, il serait culpabilisant de penser que l'infertilité inexpliquée est uniquement d'origine psychogène. Quand un couple consulte pour infertilité après 12 mois de rapports réguliers sans contraception et qu'aucune cause n'est identifiée, cela ne signifie pas que le problème est "dans leur tête". Les praticiens doivent faire preuve d'empathie et proposer un accompagnement global, tant sur le plan médical que psychologique pour les soutenir dans ce parcours du combattant.
L'Assistance Médicale à la Procréation (AMP) offre de précieuses chances supplémentaires de concevoir un bébé. Mais elle ne dispense pas d'une prise en charge des aspects émotionnels. Un suivi psychologique avant et pendant le parcours de PMA permet aux membres du couple de mettre des mots sur leur vécu, d'identifier d'éventuels blocages inconscients et de trouver des ressources pour mieux traverser cette période.
En parallèle des traitements, il est essentiel d'adopter une hygiène de vie favorable à la fertilité : gestion du stress, activités de loisirs ressourçantes, diminution de la consommation de tabac... Prendre soin de soi et de son couple est primordial. Avec un accompagnement médical et psychologique adapté, il est possible de surmonter les obstacles et de réaliser son rêve de fonder une famille. Gardez espoir et confiance en votre chemin vers la parentalité.
En tant que thérapeute, mon rôle est de vous accompagner sur le chemin de la parentalité en vous aidant à surmonter les défis psychologiques que vous rencontrez, sans jamais vous culpabiliser. Grâce à des outils comme l'EMDR, la NMO-EMDR ou le coaching féminin, je suis là pour vous aider à apaiser votre mental, à libérer votre potentiel de fertilité et à garder espoir.
Rappelez-vous que vous n'êtes pas seuls dans cette épreuve. Des professionnels sont à votre écoute pour vous épauler à chaque étape. Ensemble, nous trouverons les ressources nécessaires pour avancer vers ce bébé que vous désirez tant, à votre rythme et en respectant votre histoire. Gardez confiance, votre parcours a un sens même s'il est parfois douloureux. De beaux jours vous attendent, j'en suis convaincue.
Avec tout mon soutien,
Au fil des années, et pour l'avoir vécu, j'ai pu constater à quel point l'infertilité inexpliquée est une épreuve particulièrement difficile à traverser pour les couples qui y sont confrontés. Lorsque tous les bilans médic...