Accompagnement PMA et fertilité de référence
Accompagnement PMA et fertilité de référence

Catégorie : Santé Bien-être

10.12.24

Bilan de fertilité : pourquoi et comment bien se préparer ?

Le bilan de fertilité est une étape essentielle pour comprendre et optimiser ses chances de concevoir un enfant. Il permet d’identifier les causes potentielles d’infertilité et de proposer un accompagnement médical adapté. Que vous soyez en préconception ou dans le cadre d’une PMA (procréation médicalement assistée), voici tout ce que vous devez savoir pour aborder sereinement ce bilan.

Pourquoi réaliser un bilan de fertilité ?

Le bilan de fertilité permet d’évaluer la santé reproductive de l’homme et de la femme. Il aide à comprendre les causes des difficultés à concevoir, d'agir rapidement face à des facteurs influençant la fertilité, et de personnaliser son parcours médical ou naturel pour maximiser ses chances. C’est le point de départ lorsque vous vous tournez vers un médecin spécialisé en fertilité.

Ce bilan vous permet de :

Comprendre votre situation

Le bilan de fertilité permet de comprendre les difficultés à concevoir, car l’infertilité peut concerner autant les hommes que les femmes. En France, 1 couple sur 6 rencontres des difficultés à concevoir, et le bilan est la première étape pour identifier la cause.

Agir rapidement

La bonne nouvelle, c’est qu’une fois qu’on a compris, on peut agir. Réaliser un bilan permet de ne pas perdre de temps et d’envisager des solutions médicales adaptées si nécessaire. Il vous oriente vers la solution la plus adéquate en fonction de ce que révèlera ce bilan, pour mettre toutes les chances de votre côté.

Personnaliser son parcours

Les résultats du bilan de fertilité guident les choix médicaux, qu’il s’agisse de traitements, de complémentation ou d’accompagnement en PMA. Vous aurez aussi des clés pour agir par vous-même, en vous faisant accompagner par une naturopathe par exemple, en adaptant vos protocoles de compléments alimentaires en fonction de votre situation. Souvent redouté, ce bilan est pourtant un grand pas en avant pour améliorer vos chances de conception.

Quels sont les bilans et examens exploratoires ?

Plusieurs examens et bilans sanguins peuvent être prescrits afin d'évaluer et réaliser un diagnostic de votre fertilité.

Le bilan de fertilité pour la femme

Les examens exploratoires comprennent des examens de bases, les plus courant, et des examens plus poussés lorsque que le corps médical à besoin de plus d'informations pour poser un diagnostic précis.

Les examens de base

  • Bilan hormonal : Il évalue le fonctionnement des ovaires et la régularité de votre cycle menstruel. Il permet de mettre en évidence votre équilibre hormonal et de réguler un éventuel déséquilibre. Il évalue aussi votre réserve ovarienne.
  • Imagerie médicale : Une échographie pelvienne est réalisé pour observer les ovaires, l’endomètre et l’utérus, et pour relever d’éventuels symptômes ou anomalies.
  • Exploration des trompes : Hystérosalpingographie pour détecter des obstructions ou malformations des trompes de Fallope, qui peuvent empêcher une grossesse naturelle.

La recherche infectieuse

  • Analyse des antécédents et recherche d’infections pouvant impacter la fertilité (ex. : chlamydia).

Les examens plus avancés :

  • La coelioscopie : Aussi appelée laparoscopie, elle est une procédure chirurgicale utilisée pour examiner et traiter les organes de la cavité pelvienne et abdominale. Elle est souvent réalisée dans le cadre d’un bilan de fertilité lorsque des anomalies suspectées ne peuvent pas être détectées avec des examens non invasifs.
  • L'hystéroscopie diagnostic ou chirurgicale : L’hystéroscopie est une technique qui consiste à examiner l’intérieur de l’utérus à l’aide d’une caméra insérée par le col de l’utérus. Elle peut être diagnostique ou chirurgicale. Elle être réalisé pour visualiser la cavité utérine ou traiter les anomalies détectées.

Pour l’homme

Après avoir exploré les examens destinés aux femmes, intéressons-nous maintenant aux bilans spécifiques pour les hommes, essentiels pour compléter une évaluation globale de la fertilité du couple.

Analyse du sperme

  • Spermogramme : Il permet d’évaluer la qualité, la morphologie, la quantité et la mobilité des spermatozoïdes.
  • Test de migration-survie (TMS) : Évaluer la capacité des spermatozoïdes à migrer et à survivre dans un milieu simulant les conditions naturelles.

Examens complémentaires

  • Échographie testiculaire : Cet examen permet de rechercher s’il y a une varicocèle ou d’obstruction.
  • Bilan hormonal : Pour vérifier les niveaux de testostérone et d’autres hormones liées à la spermatogenèse.

Maintenant que nous avons vu quels sont les principaux examens réalisés lors du bilan de fertilité, nous allons voir comment s'y préparer.

Comment se préparer au bilan de fertilité ?

Cette phase exploratoire est importante et nécessite de s'y préparer du mieux possible pour avancer sereinement dans son projet bébé. Voici quelques recommandations si vous êtes à cette étape de votre parcours de préconception.

Pour la femme

  • Planifiez vos rendez-vous : Votre médecin vous prescrira des examens en fonction des jours de votre cycle (pour obtenir des taux fiables et précis de vos hormones ou avoir une meilleure visibilité en imagerie). Calculer vos cycles peut être utile pour anticiper le calendrier et les prochaines échéances. Cela peut apaiser un peu la charge mentale.
  • Préparez vos questions pour votre médecin : Lors du rendez-vous, il n’est pas rare que, prise par le temps, la pression ou le stress, que l’on oublie de poser des questions importantes. Préparer sa liste de questions à poser en amont du rendez-vous médical est une bonne technique pour ne rien oublier et ressortir avec tous les éléments dont on a besoin. Et n’oubliez pas, il n’y a pas de question bête. C’est votre parcours et votre corps, alors autorisez vous à questionner autant que nécessaire.
  • Préserver vos ressources et votre énergie : Le parcours de préconception, c’est un peu comme une course à pied. Il ne faut pas partir trop vite pour avoir de l’énergie pour atteindre la lignée d’arrivée. Alors on se préserve, on s’économise pour les prochaines étapes. Prenez soin de vous et rechargez vos réserves avec ce qui vous fait du bien.

Pour l’homme

  • Respectez une abstinence de 2 à 7 jours avant le spermogramme : C’est essentiel pour garantir la fiabilité des examens.
  • Maintenez une bonne hygiène de vie et évitez les facteurs de stress : Vous aussi, vous avez un rôle important à jouer dans ce projet bébé. Veillez à votre alimentation, votre sommeil et votre activité sportive. Cela soutiendra aussi votre partenaire dans ces étapes.
  • Exprimez vos ressentis : Vous avez aussi le droit d’être stressé, d’avoir des questions, ou d’être anxieux. Trouvez des espaces pour libérer vos émotions et faites-vous aider si vous en ressentez le besoin.

Conseils pour mieux vivre cette étape

Passer le cap de la consultation spécialisée et du bilan de fertilité, n'est pas toujours simple psychologiquement. Cela nous renvoie au début de la médicalisation de notre parcours de préconception et ce n'est pas vraiment ce dont on avait rêvé ou imaginé. Alors voici quelques conseils pour mieux vivre l'attente et ce parcours de préconception.

Gérez vos émotions

  • Acceptez vos ressentis : Le bilan de fertilité peut être une étape stressante ou chargée d’émotions, notamment à l’approche du diagnostic. Prenez le temps d’accueillir ce qui vient et de vous faire accompagner si la charge émotionnelle est trop importante.
  • Exprimez-vous : Partagez vos doutes ou inquiétudes avec un professionnel, un proche ou dans un groupe de soutien. Trouver un espace d’écoute est essentiel pour avancer plus sereinement. Tout ce qui n’est pas extériorisé est rangé quelque part en vous (découvrez odyssée fertile, un accompagnement holistique pendant votre parcours pma)
  • Restez unis : Si vous êtes en couple, soutenez vous mutuellement. Cette étape est un chemin que vous parcourez ensemble. Prenez du temps à deux, ce projet bébé est avant tout votre histoire d’amour. Si vous vivez ce parcours en solo, trouvez une personne ressource ou un espace (proche, amis, famille, groupe d’entraide) pour partager ce que vous traversez. Vous n’êtes pas seule !

Mettez votre énergie au bon endroit

  • « Lâchez prise » : Fameux concept que l’on met partout mais qui a du sens lorsque que on l’utilise à bon escient. Lâcher prise c’est arrêter de vouloir maîtriser ce qui ne peut pas l’être. Concentrez votre énergie sur ce que vous pouvez contrôler et acceptez de ne pas tout maîtriser. Vous faites de votre mieux chaque jour et, si vous allez bien, le reste suivra.
  • Créez des espaces de détente : Pratiquez des activités relaxantes comme la méditation, la respiration ou le yoga. Accordez-vous des moments de pause pour éviter la surcharge émotionnelle.
  • Continuez à vivre : Ce parcours est exigeant, mais vous avez le droit de profiter de la vie, car la vie c’est maintenant avant tout. Prenez le temps de souffler, de vous accorder du temps seule ou à deux, et de vous faire plaisir.

Trouvez du soutien

  • Rejoignez des groupes dédiés : Échanger dans un cadre bienveillant avec des personnes qui vivent les mêmes étapes que vous peut être d’une grande aide. On ne se sent jamais autant comprise lorsque quelqu’un en face à vécu les mêmes choses que nous [pour en savoir plus sur le groupe de soutien].
  • Consultez un thérapeute spécialisé en pma : Si le stress ou l’anxiété deviennent trop importants, un thérapeute peut vous aider à vous préparer, vous réconcilier avec vos émotions et vous décharger pour avancer sereinement dans votre projet de maternité.

Le bilan de fertilité est une étape clé pour comprendre sa fertilité et avancer vers son projet bébé. Avec une bonne préparation et un accompagnement bienveillant, cette démarche vous rapproche de votre objectif parental.

Le bilan de fertilité est une étape essentielle pour comprendre et optimiser ses chances de concevoir un enfant. Il permet d’identifier les causes potentielles d’infertilité et de proposer un accom...

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12.07.24

Perturbateurs endocriniens et impacts sur la fertilité : comment s'en protéger

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques qui interfèrent avec le système hormonal, perturbant ainsi les fonctions normales du corps, notamment le système reproducteur. Ces substances omniprésentes se trouvent dans de nombreux produits quotidiens, des emballages plastiques aux produits de nettoyage, en passant par certains aliments. Comprendre leur impact sur la santé, particulièrement sur la fertilité, et adopter des gestes pour les éviter est essentiel pour protéger notre bien-être.

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Qu'est-ce qu'un perturbateur endocrinien ?

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques présentes dans notre environnement quotidien. Ils peuvent interférer avec le système endocrinien, c'est-à-dire le réseau complexe de glandes et d'hormones qui régule de nombreux processus physiologiques, y compris la reproduction.

Exemples de perturbateurs endocriniens courants

Voici quelques exemples de perturbateurs endocriniens fréquemment rencontrés et leurs sources :

  • Bisphénol A (BPA) : Utilisé dans les plastiques alimentaires et les résines époxy.
  • Phtalates : Présents dans les plastifiants, les cosmétiques et les produits de soin personnel.
  • Pesticides : Tels que le DDT et le glyphosate, utilisés en agriculture.
  • PCB : Produits chimiques industriels interdits mais persistants dans l'environnement.
  • Dioxines : Sous-produits de certains processus industriels et de la combustion de déchets.

Où se trouve les perturbateurs endocriniens ?

Les perturbateurs endocriniens peuvent être trouvés dans une variété de produits que nous utilisons tous les jours. Voici quelques sources courantes :

  • Emballages plastiques : Les phtalates et le bisphénol A (BPA) sont couramment utilisés dans les plastiques pour les rendre souples et résistants. Ces substances peuvent migrer dans les aliments et boissons qu'ils contiennent.
  • Produits de nettoyage : De nombreux nettoyants ménagers contiennent des alkylphénols et d'autres PE, qui peuvent se retrouver dans l'air et sur les surfaces domestiques.
  • Cosmétiques : Les parabènes et les phtalates sont souvent présents dans les produits de soin de la peau, les parfums et le maquillage.
  • Aliments transformés : Les résidus de pesticides et les additifs alimentaires peuvent contenir des PE, tout comme les conserves et les emballages alimentaires.
  • Produits ménagers : Les retardateurs de flamme, présents dans les meubles, les textiles et les appareils électroniques, peuvent également agir comme PE.

Il est crucial d'identifier ces sources pour minimiser notre exposition à ces substances nocives.

Perturbateurs endocriniens et impacts sur la fertilité 

Les perturbateurs endocriniens peuvent altérer la fertilité de plusieurs façons :

  1. Déséquilibre hormonal : Les PE peuvent imiter, bloquer ou altérer les niveaux d'hormones naturelles dans le corps. Par exemple, ils peuvent perturber les hormones sexuelles comme les œstrogènes et les androgènes, qui sont cruciales pour le développement et la fonction reproductive.
  2. Altération du développement reproductif : Une exposition aux PE pendant les périodes critiques de développement, comme la grossesse ou la puberté, peut entraîner des anomalies dans le développement des organes reproducteurs. Chez les hommes, cela peut inclure une diminution de la qualité du sperme ou des malformations génitales. Chez les femmes, cela peut conduire à des troubles menstruels et à des anomalies de l'ovulation.
  3. Impact sur la gamétogenèse : Les PE peuvent affecter la production et la qualité des gamètes (spermatozoïdes et ovocytes), ce qui peut réduire les chances de conception.
  4. Endométriose et fibromes utérins : Certaines études suggèrent que l'exposition aux PE est associée à un risque accru de développer des conditions gynécologiques comme l'endométriose et les fibromes utérins, qui peuvent entraver la fertilité.

Les impacts des perturbateurs endocriniens sur la fertilité féminine

Chez les femmes, les perturbateurs endocriniens peuvent perturber le cycle menstruel, réduire la qualité des ovocytes et interférer avec l'implantation de l'embryon. Ils sont également associés à un risque accru de fausses couches, d'endométriose et de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Les PE peuvent altérer la production et la régulation des hormones essentielles à la reproduction, comme l'œstrogène et la progestérone.

Les impacts des perturbateurs endocriniens sur la fertilité masculine

Chez les hommes, les PE peuvent réduire la production de spermatozoïdes, altérer leur qualité et diminuer la motilité. Ils sont aussi liés à des anomalies dans la morphologie des spermatozoïdes et à une diminution des niveaux de testostérone. Ces effets combinés peuvent entraîner une baisse significative de la fertilité masculine.

Comment s'en protéger ?

Pour protéger sa fertilité, voici quelques mesures pratiques pour minimiser l'exposition aux perturbateurs endocriniens :

  1. Choisir des produits sans BPA et phtalates : Utilise des contenants en verre, en acier inoxydable ou en céramique plutôt que des plastiques. Préférer les bouteilles, les bocaux et les tupperwares en verre pour conserver les aliments. Vérifie les étiquettes des produits de soin personnel pour éviter les phtalates.
  2. Opter pour des aliments biologiques : Les produits biologiques sont moins susceptibles de contenir des résidus de pesticides.
  3. Éviter les aliments transformés et en conserve : Privilégie les aliments frais et évite les produits en conserve qui peuvent contenir du BPA. Consommer des aliments frais, biologiques et non transformés autant que possible. Laver et éplucher les fruits et légumes pour réduire les résidus de pesticides.
  4. Aérer ton domicile : Les PE peuvent se trouver dans les poussières domestiques et l'air de ton domicile. Assure-toi de bien ventiler et de nettoyer régulièrement ton intérieur.
  5. Utiliser des produits ménagers naturels : Remplace les produits de nettoyage chimiques par des alternatives naturelles comme le vinaigre et le bicarbonate de soude.
  6. Éviter les plastiques : Utilise des contenants en verre, en acier inoxydable ou en céramique pour les aliments et les boissons. Éviter de chauffer des aliments dans des récipients en plastique
  7. Choisir des produits cosmétiques naturels : Opter pour des produits sans parabènes, phtalates et autres PE. Privilégier les produits certifiés biologiques.
  8. Lire les étiquettes et repérer les faux labels : Apprendre à reconnaître les ingrédients à éviter et repérer les faux labels

Les perturbateurs endocriniens représentent une menace significative pour la fertilité. Leur omniprésence dans notre environnement quotidien rend leur évitement difficile, mais pas impossible. En adoptant des pratiques de vie plus conscientes et en favorisant des choix de produits plus sûrs, il est possible de réduire l'exposition à ces substances nuisibles et de protéger ainsi notre santé reproductive. La prise de conscience et l'éducation sur les perturbateurs endocriniens sont essentielles pour encourager des changements à l'échelle individuelle et sociétale, visant à diminuer leur impact sur notre fertilité et notre santé globale.

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11.12.23

Comment améliorer la fertilité masculine ?

En France, 1 couple sur 8 en âge de procréer consulte car il rencontre des difficultés à concevoir un enfant. De nombreux facteurs peuvent influencer la fertilité féminine et masculine (découvrez les 6 reflexes à adopter lorsque l'on se lance dans un projet bébé), mais aujourd’hui, on va se pencher sur le cas de ces messieurs en particulier. Pourquoi sont-ils touchés par l’infertilité et quels sont les moyens de pallier cela ? On vous invite à lire la suite de cet article pour le savoir !

 

Baisse de la fertilité masculine: quelles causes ?

 

Les hommes, moins fertiles qu’avant ?

La baisse de la fertilité masculine au cours des cinquante dernières années est un sujet de préoccupation. Cette tendance alarmante est souvent attribuée à divers facteurs, comme les changements environnementaux, l'exposition à certaines substances chimiques tels que les perturbateurs endocriniens, le mode de vie, et le stress. Les causes exactes de cette baisse de fertilité restent un sujet de recherche active, et les scientifiques continuent d'étudier les implications potentielles sur notre santé reproductive. 

 

Une baisse considérable de la qualité du sperme 

La cause la plus fréquente d’infertilité masculine est la baisse de la qualité du sperme des messieurs. Une étude publiée en 2022 démontre qu’en l’espace de 45 ans, la concentration de gamètes dans le sperme a été divisée par deux ! Concrètement, en 1973, on comptait 101 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme, contre 49 millions de nos jours. 

En plus d’avoir moins de “têtards”, les hommes en ont de moins bonne qualité. On remarque que la mobilité des spermatozoïdes a chuté, elle aussi. Selon une étude menée entre 2002 et 2017 par l'endocrinologue Dr. Tiegs, le pourcentage de patients étudiés présentant un nombre total de spermatozoïdes anormaux est passé de 12,4 % à 21,3 %. Rien de très rassurant, on vous l’accorde. 

“A quoi cela est dû ?”, me demanderez-vous. Les scientifiques se posent également la question, et mettent en cause plusieurs facteurs dans la baisse de la fertilité masculine. Parmi eux, les perturbateurs endocriniens.

 

L’impact des perturbateurs endocriniens (pesticides, phtalates etc)

Les perturbateurs endocriniens (PE)  sont des substances d’origine artificielle ou naturelle qui viennent altérer les fonctions de notre système hormonal. Pour faire simple, ces molécules viennent imiter nos hormones naturellement présentes dans notre corps, et viennent donc brouiller les signaux émis par notre système endocrinien. Les conséquences de notre exposition à ces PE : déséquilibre hormonal, hypofertilité voire infertilité, cancers, malformations des appareils génitaux, puberté précoce, etc. La liste est longue et pourtant, non exhaustive… 

Dans les perturbateurs endocriniens, on retrouve les pesticides, phtalates, bisphénol A, téflon, triclosan, parabènes, mais aussi le soja et le lin. Il existe des milliers de perturbateurs endocriniens et notre environnement en est malheureusement saturé ! Une étude a révélé que la pollution de l’air et notre exposition à des pesticides et insecticides augmentaient la fragmentation de l'ADN* des spermatozoïdes de 9,68 % en moyenne.

*fragmentation de l’ADN : lésions dans le matériel génétique des spermatozoïdes

Ce qui est encore plus préoccupant, c’est que notre exposition à ces substances nocives ne nuit pas qu’à notre fertilité, mais également à celle de nos enfants, petits enfants, etc. Une étude menée sur des souris par l’Université de Californie a montré que des pères exposés à des perturbateurs endocriniens présents dans les plastiques avaient des risques de voir la santé métabolique de leur progéniture dégradée pendant 2 générations !

Les substances mises en cause tardent à être interdites, malgré les études qui révèlent de plus en plus leur dangerosité avérée. Heureusement, grâce à des gestes simples, on peut réduire la présence de ces perturbateurs endocriniens dans notre environnement et préserver notre fertilité. On vous a listé les meilleurs tips pour que votre Jules prenne soin de sa fertilité (n’hésitez pas à lui partager directement l’article 😉 ) ! 

 

Nos astuces pour booster la fertilité de Monsieur

 

Pratiquer une activité physique régulière 

Faire une activité sportive présente de nombreux bienfaits pour la santé, on ne vous apprend rien. Mais saviez-vous que les hommes qui portaient des charges lourdes dans le cadre de leur travail souffraient moins d’infertilité ? Comparé à des hommes ayant un emploi sédentaire, ils auraient des spermatozoïdes plus nombreux et de meilleure qualité ( 44 % de spermatozoïdes en plus tout de même !) 

Point non négligeable également, l’activité physique permet de maintenir un poids de forme et de lutter contre le surpoids et l’obésité, qui ont également un impact négatif sur la fertilité. Alors, messieurs, portez des charges lourdes, bougez-vous, pour garder un sperme de bonne qualité ! 

 

Arrêter l’alcool 

Dès 5 verres d’alcool par semaine, on observe une dégradation de la qualité et de la quantité des spermatozoïdes. C’est ce qu’a démontré une étude menée sur des hommes danois âgés de 18 à 28 ans. Une consommation même modérée a donc une incidence sur la fertilité masculine. Et forcément, plus la consommation d’alcool augmente, plus les effets sont néfastes. Un homme qui consomme au-delà de 40 verres par semaine a, en moyenne, 33% de spermatozoïdes en moins que les “petits buveurs”. Heureusement, cet effet est réversible ! 3 mois sans alcool, c’est ce qui faut pour que Monsieur renouvelle son stock de spermatozoïdes. Donc si vous avez un projet bébé, on vous conseille de rester à l’eau pour maximiser vos chances !

 

Boire du thé !

Boire de l’eau, c’est bien, mais y ajouter une tasse ou deux de thé, c’est booster la fertilité ! 

Des chercheurs ont observé que les hommes qui boivent du thé au moins 3 jours par semaine avaient une meilleure concentration et un plus grand nombre de spermatozoïdes, comparés à des hommes non-buveurs de thé. Étonnant, n’est-ce pas ? Cela s’explique par la présence d’antioxydants dans le thé, qui sont bénéfiques tant pour la fertilité masculine que féminine. 

 

Ne pas fumer 

Les nombreux perturbateurs endocriniens présents dans la fumée du tabac ont aussi un impact désastreux sur la santé reproductive de votre Jules. Selon une étude datant de 2015, 75% des non-fumeurs avaient une mobilité normale, contre seulement 18% des hommes fumeurs depuis plus de 5 ans !

S’ajoutent à cela des déséquilibres hormonaux, des anomalies dans l’ADN des spermatozoïdes et parfois, des troubles de l’érection. 

Bien sûr, ces effets sont réversibles, alors messieurs, on vous invite à stopper la cigarette ! 

 

Bannir le plastique 

Bisphénol A, phtalates et autres substances nocives pour notre système hormonal se retrouvent dans pleins d’objets du quotidien, sans qu’on en sache rien ! Alors, le mieux, c’est de troquer le plastique avec des alternatives plus saines : 

  • boîtes en plastique et autres tupperwares → contenants en verres
  • ustensiles en plastique → ustensiles en bois ou inox 
  • brosse à dents en plastique → brosse à dents en bambou
  • bouilloire en plastique → bouilloire en verre ou en inox 

Bien sûr, il est difficile de se débarrasser du plastique à 100% , mais chaque petit geste compte ! Et si votre homme cumule ces changements simples avec les autres conseils listés précédemment, il a les clés en mains pour préserver sa fertilité et qui sait, préparer l’arrivée d’un bout de chou dans votre vie.

Et si vous voulez aller plus loin, pourquoi ne pas faire tester les cosmétiques moom à votre homme : ils sont à ce jour les seuls cosmétiques testés et certifiés sans perturbateurs endocriniens. Et devinez quoi ? Ils sont dans des packagings en verre ;). 

 

Cet article a été écrit par Lisa de l’équipe moom

Moom est une marque de cosmétiques bio certifiée sans perturbateurs endocriniens qui lutte contre la présence de perturbateurs endocriniens dans notre quotidien. Elle propose une routine complète pour prendre soin de soi sans risques : gel douche, shampoing, nettoyant, démaquillant, huile et crème hydratante. 

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23.11.23

Equilibre hormonal et fertilité : tout ce qu'il faut savoir

Par l'environnement dans lequel nous évoluons, la cadence des vies que nous menons, le stress, la pollution, les perturbateurs endocriniens, nos hormones sont soumises à rude épreuve. Elles jouent pourtant un immense rôle pour optimiser notre fertilité, garantir notre bien-être physique et émotionnel, et assurer le bon fonctionnement de notre organisme. Alors, ces hormones aux grands rôles, qui sont-elles ? Et pourquoi parle-t-on d'équilibre hormonal lorsque nous parlons de fertilité ?

Lorsque l'on souhaite optimiser sa fertilité, on pense rapidement aux hormones féminines (œstrogènes, progestérone) et pour cause, sans elles, on ne risque pas d'obtenir une grossesse. Mais elles ne sont pas toutes seules ! Le tableau est large et il faut en avoir une vision globale de l'équilibre hormonal pour mettre toutes les chances de notre côté lorsque l'on est en période de préconception. Nous allons voir dans cet article qu'aucune hormone n'agit toute seule dans son coin. Elles sont toutes plus ou moins sous influence des unes et des autres. Ainsi, pour optimiser sa fertilité, l'objectif est bel et bien d'avoir des hormones sexuelles au top, mais il sera parfois nécessaire d'aller travailler sur d'autres pans hormonaux pour que, in fine, les hormones sexuelles puissent effectuer leur travail correctement.

Comprendre l'équilibre hormonal : les clés pour optimiser sa fertilité naturellement

 

L'équilibre essentiel entre œstrogènes et progestérone

L'équilibre œstrogènes / progestérone est un équilibre fragile qui a pourtant toute son importance dans notre bien-être et notre épanouissement. Quand on en vient à parler de fertilité, il est plus que jamais indispensable. Il garantira effectivement une bonne ovulation et une bonne nidation. Les œstrogènes et la progestérone interviennent à tour de rôle au cours du cycle féminin. On aura d'abord les œstrogènes sur le devant de la scène pendant toute la phase folliculaire, puis une fois l'ovule libéré, la progestérone prendra le relais sur la phase lutéale. Chacune avec des rôles bien spécifiques. Ce sont deux hormones qui sont antagonistes et pourtant absolument complémentaires.

Un déséquilibre entre progestérone et œstrogènes se fera ressentir par :

  • Des règles douloureuses, abondantes,
  • Des seins tendus,
  • De la rétention d'eau,
  • De l'irritabilité,
  • Voire de la déprime avant les règles.

Ce sont les signes caractéristiques d'un syndrome prémenstruel et ils sont représentatifs d'un excès d'œstrogènes.

Un excès d'œstrogènes peut se manifester :

  • Lorsque l'on a trop d'œstrogènes circulants, c'est ce qu'on appelle une hyper-oestrogénie.
  • Lorsque l'on manque de progestérone, c'est ce que l'on appelle l'hyper-oestrogénie relative : parce que l'on manque de progestérone, notre corps ressent un trop-plein d'œstrogènes.

 

Le rôle des hormones thyroïdiennes pour optimiser sa fertilité

Les hormones thyroïdiennes sont souvent qualifiées de "chef d'orchestre" de notre métabolisme et de la symphonie hormonale. Dans notre recherche d'optimisation de la fertilité, elles doivent absolument être prises en considération. Les hormones thyroïdiennes sont effectivement essentielles à la synthèse des hormones sexuelles et contribuent à la maturation du follicule. Ainsi, une hypothyroïdie pourrait être responsable de difficultés à ovuler et de cycles anovulatoires. La production des hormones sexuelles dépend du bon fonctionnement thyroïdien, et les hormones sexuelles influencent la conversion thyroïdienne : la progestérone améliore la conversion des hormones thyroïdiennes, les œstrogènes, à contrario, vont la ralentir, donc une hyper-oestrogénie est néfaste à un bon fonctionnement thyroïdien. Ainsi, hormones sexuelles et thyroïdiennes sont étroitement liées dans leur bon fonctionnement.

Une hypothyroïdie pourrait également être corrélée à une augmentation de la prolactine, ce qui aurait pour conséquence d'inhiber l'ovulation. On observe dans ces cas-là des cycles irréguliers et rallongés. Elle peut également diminuer la sensibilité à l'insuline et le transporteur de la testostérone, deux facteurs du SOPK (syndrome des ovaires polykystiques). Les signes cliniques d'une hypothyroïdie sont nombreux et varient d'une personne à l'autre, mais on retrouvera généralement des signes de ralentissement du métabolisme : prise de poids, constipation, extrémités froides, fatigue, perte de cheveux, peau sèche, sautes d'humeur, tristesse, déprime, troubles de la concentration, palpitations...

Une hypothyroïdie sera soit avérée, elle sera alors traitée par un endocrinologue avec la prise d'hormones ; soit frustre, c'est-à-dire que votre TSH reste dans les normes du laboratoire pour autant vous ressentez plusieurs symptômes d'hypothyroïdie. Vous pouvez, dans ce second cas, vous rapprocher d'un naturopathe, d'un médecin fonctionnel ou d'un micronutritionniste qui vous aideront à trouver la cause de cette hypothyroïdie frustre et à la rééquilibrer.

 

Cortisol et Fertilité : l'impact du stress sur la conception

Le cortisol est l'hormone que l'on associe au stress. C'est effectivement elle qui peut grimper au plafond lorsque l'on rentre en phase de stress prolongé ou chronique. Il nous intéresse ici parce que tout comme nos hormones sexuelles, le cortisol est une hormone stéroïdienne. C'est-à-dire qu'elles ont le même précurseur. Ce précurseur c'est le cholestérol.

Schématiquement :

  • Le cholestérol (grâce aux hormones thyroïdiennes) devient une hormone que l'on appelle la prégnénolone.
  • Cette prégnénolone devient progestérone.

La progestérone devient :

  • Soit cortisol
  • Soit testostérone (4- et la testostérone devient œstrogènes).

Il y a donc une compétition entre la production de cortisol et de testostérone/œstrogènes. Ainsi, un cortisol trop élevé n'est pas du tout souhaitable si l'on veut des taux d'hormones sexuelles suffisants à une bonne fertilité. Apprendre à temporiser son stress et se préserver d'un environnement trop stressant est donc une action clé de manière générale, mais tout particulièrement pour optimiser sa fertilité.

 

Et l'insuline dans tout cela ?

L'insuline est notre hormone de stockage. Elle régule notre taux de sucre dans le sang en permettant après chaque repas à nos cellules d'absorber les glucides qui contribueront à la production d'énergie. Elle est calibrée pour intervenir à chaque repas, mais lorsque les prises alimentaires sont répétées sur la journée ou si les repas sont trop riches en sucres, nos cellules développent une résistance à l'insuline et celle-ci ne peut plus accomplir son rôle correctement. Trop d'insuline réduit la production de FSH (hormone folliculaire) et augmente la production de LH (hormone lutéinisante) avec pour impact une mauvaise qualité des ovules (et du sperme). Elle empêche également le bon développement de la muqueuse utérine qui sera trop fine pour accueillir un embryon. Les ovocytes et la muqueuse utérine ont globalement besoin d'un niveau d'énergie constant pour se développer correctement. C'est pourquoi les fluctuations engendrées par ces dysfonctions des mécanismes de l'insuline auront un impact négatif sur la fertilité.

Aujourd'hui, les troubles hormonaux sont extrêmement fréquents, ils ne sont pourtant pas toujours investigués ou suffisamment investigués. Nos rythmes de vie et l'environnement dans lequel nous évoluons expliquent ces déséquilibres qui touchent de plus en plus de personnes. Ainsi, il est important d'apprendre à préserver et soutenir nos organismes. Nous avons effectivement nos obligations qu'elles soient personnelles, familiales, professionnelles et nous ne pouvons pas les négliger. Cependant, nous pouvons aider nos corps et esprits à être plus adaptables face à ce stress permanent. Nous évoluons dans un environnement pollué où il devient impossible de ne pas être exposés aux différents toxiques. Pour autant, nous pouvons soutenir notre corps en le préservant de cette exposition néfaste et en lui apportant au maximum les nutriments qui l'aideront à fonctionner correctement.

Actions pour optimiser l'équilibre hormonal et favoriser la conception

Optimiser sa fertilité par une hygiène de vie équilibrée

Le premier conseil pour soutenir un bel équilibre hormonal, et vous l'avez compris, une fertilité optimale va être de veiller à vos piliers d'hygiène de vie : alimentation, gestion émotionnelle, activité physique. Cela demande de la détermination et un temps d'ajustement, mais une fois que vous aurez trouvé la formule et l'équilibre qui est juste pour vous, vous sentirez enfin un véritable bien-être s'installer. Cette homéostasie retrouvée est la balance de notre organisme. Lorsque vous sentez que quelque chose ne va pas, revenez toujours aux bases et si vous avez du mal à prendre du recul sur la situation ou que vous avez besoin de conseils, n'hésitez pas à faire appel à un professionnel, vous gagnerez un temps précieux et un grand soutien face aux efforts à fournir.

 

Préserver sa fertilité en évitant les toxiques

Le second conseil sera de ne pas sous-estimer l'impact des perturbateurs endocriniens sur votre organisme. On ne peut malheureusement pas s'en préserver complètement, mais on peut toujours limiter l'exposition. Prêtez une attention particulière à la qualité des aliments que vous choisissez, le traitement le plus naturel possible sera le meilleur. Choisissez des cosmétiques et produits d'hygiène naturels. Des huiles végétales, de l'aloe vera, des argiles, des savons et shampoings simples, au minimum des labels bios qui vous préservent déjà d'une grande quantité de substances. Plus la liste des composants est courte mieux ce sera. Utilisez des produits ménagers simples et naturels. Vinaigre blanc, bicarbonate, argile… si vous devez utiliser un produit spécifique non clean ou agressif pensez à minima à vous protéger avec des gants et/ou un masque. Choisissez votre eau avec soin. Une eau filtrée sera la meilleure solution. Dépoussiérez régulièrement et aérez quotidiennement votre intérieur.

 

Optimiser vos apports en micronutriments pour préserver l'équilibre hormonal

Notre système hormonal a besoin d'une grande diversité de nutriments (précurseurs et co-facteurs) pour fonctionner correctement. Pour apporter ces nutriments en quantité suffisante, cela passera avant toute chose par votre assiette. La diversité alimentaire et la qualité de ces aliments sont indispensables pour apporter une palette de nutriments complète. Mais souvent l'assiette ne suffit pas. C'est pourquoi dans un objectif d'optimisation de la fertilité, mon troisième conseil sera de vous complémenter.

Un multivitamine spécial grossesse car les dosages et besoins ne sont pas les mêmes que dans un multivitamine classique. Dans ce multivitamine, vous retrouverez la majorité des nutriments essentiels à la préparation de votre grossesse. Notamment la fameuse vitamine B9 - assurez-vous qu'elle soit sous une forme assimilable telle que le Quatrefolic.

En plus de ce multivitamine, il vous faudra :

  • Du magnésium.
  • Des oméga 3.
  • De la vitamine D3 (si besoin - et c’est souvent le cas).

En conclusion, ne mettez pas toute votre énergie dans une assiette parfaite ou tous vos espoirs dans un "complément alimentaire miracle". Notre corps est une machine complexe et merveilleuse, qui évolue dans un environnement certain et qui est constamment influencée par nos pensées, nos émotions, nos ressentis. Apprenez à prendre soin de VOUS au vrai sens du terme, dans toutes les dimensions que cela comprend, ce sera la meilleure formule pour votre équilibre hormonal et une fertilité au top !

 

En savoir plus sur Solene : 

www.scnaturopathe.fr

@solene.naturopathe

Rendez-vous à Aix-en-provence ou en visio.

> Resalib : https://www.resalib.fr/praticien/65436-solene-chappuis-rendu-naturopathe-aix-en-provence

 

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Par l'environnement dans lequel nous évoluons, la cadence des vies que nous menons, le stress, la pollution, les perturbateurs endocriniens, nos hormones sont soumises à rude épreuve. Elles jouent pourtant...

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06.10.23

6 réflexes à adopter lorsqu'on se lance dans un projet bébé

Lorsque le désir de fonder une famille se concrétise, adopter quelques réflexes positifs peut grandement optimiser les chances de concevoir et préparer un environnement pour votre projet bébé. Dans cette quête délicate de la conception, la préparation minutieuse du corps et de l'esprit joue un rôle indispensable. Dans cet article, nous partageons les gestes essentiels à adopter afin de mettre toutes les chances de votre côté.

Alimentation équilibrée : les fondements d'une fertilité robuste

Intégrer des oméga-3 dans votre régime alimentaire est bien plus qu'un simple choix nutritionnel. Ces acides gras essentiels, abondants dans les petits poissons gras, les noix et les graines de lin, ont démontré leur capacité à améliorer la qualité des ovules et du sperme. Combinés à une alimentation anti-inflammatoire, riche en baies, épinards et légumes crucifères, ils réduisent l'inflammation corporelle. En minimisant l'inflammation, vous créez un environnement corporel optimal pour la conception, augmentant ainsi vos chances de succès.

Compléments alimentaires essentiels : des nutriments clés

Certains nutriments agissent comme des alliés puissants dans la santé reproductive. La vitamine B9, également connue sous le nom de folate, est essentielle pour augmenter le taux d'implantation des embryons dans l'endomètre. L'iode est un élément vital pour la production d'hormones thyroïdiennes, cruciales pour l'équilibre hormonal. De plus, le magnésium, le zinc et le sélénium jouent un rôle essentiel dans la qualité des ovules et du sperme. En veillant à intégrer des aliments riches en ces nutriments ou en considérant des suppléments, sous la supervision d'un professionnel de la santé, vous donnez à votre corps les outils nécessaires pour une reproduction saine.

Élimination des perturbateurs endocriniens : un environnement sain pour votre projet bébé

Les perturbateurs endocriniens, cachés dans les plastiques, pesticides et produits cosmétiques ou ménagers, peuvent entravés le bon déroulé d’un parcours de préconception. Optez pour des alternatives naturelles et privilégiez les contenants en verre ou en acier inoxydable. Lavez soigneusement vos fruits et légumes pour éliminer les résidus de pesticides, assurant ainsi que votre alimentation est exempte de ces intrus hormonaux. Préférez des produits ménagers tel que le vinaigre blanc, le savon de Marseille ou encore le bicarbonate de soude et des cosmétiques bio. Par cette vigilance, vous nettoyez votre environnement, réduisant ainsi les interférences hormonales et augmentant vos chances de voir se concrétiser votre projet bébé.

Ostéopathie et fertilité : l'importance du système musculo-squelettique

L'ostéopathie peut jouer un rôle crucial dans votre projet bébé. En travaillant sur l'équilibre du système musculo-squelettique, les ostéopathes peuvent réduire le stress physique, remettre en place l’utérus et son fonctionnement, améliorer la circulation sanguine et même optimiser le fonctionnement des organes reproducteurs. Cette approche holistique peut grandement améliorer les chances de conception.

Gestion du stress : équilibre émotionnel pour la fertilité

Le stress, un compagnon fréquent dans nos vies modernes, peut avoir des implications profondes sur la fertilité. Le corps réagit au stress en produisant des hormones telles que le cortisol, qui peuvent perturber le fonctionnement du système reproducteur. C'est pourquoi la gestion du stress est essentielle lorsque vous vous lancer dans un projet bébé. La méditation, le yoga, la thérapie ou tout autre passe-temps relaxant sont des outils puissants pour restaurer l'équilibre émotionnel. Un esprit calme et serein offre à votre corps un terrain fertile pour la conception, créant ainsi un environnement propice à l'arrivée de votre futur bébé.

Hygiène de vie : les habitudes quotidiennes pour la fertilité

Une hygiène de vie saine est le fondement même de la fertilité. Évitez les substances nocives telles que l'alcool, le tabac et les drogues. Limitez la caféine (deux tasses par jours) pour maintenir des niveaux hormonaux stables, favorisant ainsi un environnement optimal pour la conception. Le sommeil régénérant est essentiel, car il permet à votre corps de se réparer et de se régénérer, créant ainsi un terrain fertile pour la conception. De plus, un environnement domestique positif et aimant offre un soutien émotionnel et psychologique, favorisant ainsi le bien-être mental et physique, des éléments cruciaux pour vitre projet bébé.

En adoptant ces pratiques et en accordant une attention particulière à votre santé physique et mentale, vous établissez un environnement optimal pour votre projet bébé. Cette préparation méticuleuse, associée à votre patience, votre amour et votre respect envers votre corps, constitue le fondement essentiel en période de préconception.

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09.05.23

A quoi sert le magnésium dans l'organisme ?

Le magnésium, Mg, est un macrominéral indispensable au bon fonctionnement de notre organsime, il intervient à de multiples niveaux dans l’organisme. En effet, il intervient dans environ 300 réactions enzymatiques, avec d’autres cofacteurs dont les principaux sont les vitamines B6 et D, la taurine, cofacteur de l’adénosine triphosphate (ATP), qui fournit l’énergie cellulaire, nécessaire à l’activation de toutes les vitamines du groupe B.

Quel est le rôle du magnésium dans le corps humain ?

Le magnésium est indispensable au corps humain, dans divers processus vitaux, comme la production d’énergie cellulaire, la transmission de l’influx nerveux et le relâchement musculaire. Il intervient dans la synthèse des glucides, des lipides, des protéines et des acides nucléiques. Il participe au fonctionnement du système nerveux et permet de contrôler la pression artérielle. Le magnésium a de plus, des propriétés antioxydantes.

Il y a 25 g de magnésium dans l’organisme humain. 99% du magnésium est intracellulaire, 1% extracellulaire. Il est présent pour 50 à 60% dans l’os, pour 20 à 30% dans les muscles et pour 20% dans les tissus mous. Les laboratoires d’analyses médicales recommandent les dosages plasmatique et urinaire (dans les urines de 24h) pour apprécier sa teneur dans l’organisme. Peu de médecins conventionnels pratiquent ce dosage.

L’homéostasie [2] - stabilisation, réglage chez les organismes vivants, de certaines caractéristiques physiologiques - pour ce qui concerne le magnésium, repose entre l’absorption intestinale du magnésium présent dans l’alimentation, le stockage dans l’os, les muscles et les tissus mous et l’excrétion dans les urines.

Quels sont les signes d'une carence en magnésium ?

Un carence en magnésium peut être possible si vous ressentez les symptômes suivants :

  • des maux de tête,
  • des troubles de l’humeur,
  • une irritabilité,
  • de la fatigue physique et psychique,
  • un tressautement des paupières,
  • des douleurs dorsales,
  • une perte de mémoire,
  • une augmentation du risque de phlébite et d’embolie pulmonaire [3]
  • des troubles du sommeil,
  • des anomalies du rythme cardiaque de la tension artérielle,
  • des troubles digestifs, etc.

La prise de trop d’alcool, de café et le stress chronique aggravent le déficit en Mg. Selon certains auteurs, la carence en magnésium serait presque inéluctable ; notamment à cause du stress qui le chasse immédiatement dans les urines et du fait d’une alimentation qui ne peut en couvrir les besoins. Beaucoup de personnes ont des apports insuffisants en magnésium, nous confirme Brigitte Karleskind, auteure du Guide pratique des compléments alimentaires [4] : « en France, près d’une femme sur quatre et un homme sur six manquent de magnésium ».

Or « le magnésium est l’antistress par excellence », poursuit Brigitte Karleskind. « De très nombreux travaux montrent que la carence en magnésium augmente de façon considérable la vulnérabilité au stress. Le magnésium réduit le stress en s’opposant à la montée du cortisol. » Le numéro 31 de février 2022 de la revue « Nature Sciences Santé[5] » qu’elle dirige et écrit en grande partie, traite de trois sujets intéressants pour vous, femme désireuse de concevoir un petit :

  • le cercle vicieux du stress et du magnésium ;
  • la dépression périnatale,
  • quels rôles pour l’alimentation et la micronutrition ;
  • alimentation saine et apports micronutritionnels adaptés pour un bébé en pleine santé.

Vous pouvez vous le procurer via le site de la revue. Découvrez également l'impact des carences micronutritionnelles sur la fertilité.

Quelle est la prescription thérapeutique en cas de carence en magnésium ?

Le magnésium figure dans toutes (ou presque toutes) mes ordonnances avant, pendant, après la grossesse. C'est un complément alimentaire incontournable. Je le conseille le plus souvent, sans faire de bilan sanguin. Je partage l’opinion de mon confrère, Dr Jean-Paul Curtay, nutrithérapeute de référence. « Quelle que soit la thérapie, s’il n’y a pas d’énergie dans les cellules, le patient ne pourra pas guérir, le traitement sera nettement moins efficace » indique-t-il.

Le magnésium est utile en thérapeutique dans toutes les maladies (sauf les pathologies rénales), et ce, d’autant plus qu’elles sont chroniques. Il existe de nombreuses formes de magnésium plus ou moins bio disponibles, plus ou moins laxatives. On privilégiera le citrate de magnésium, le glycérophosphate de magnésium ou le glycinate et bisglycinate de magnésium dans des formulations qui lui associe de la B6 et de la taurine : autour de 300 mg de Mg + 30 mg de vitamine B6 + 500 mg minimum (jusqu’à 3 g) de taurine. Il y aura toujours une forme de magnésium qui vous conviendra. La prescription thérapeutique de magnésium s’assortit du conseil de consommer des aliments riches en Mg et de stopper la prise d’aliments sur-transformés appauvris en Mg.

 

Quels sont les aliments riches en magnésium ?

Les aliments riches en magnésium sont le cacao, les noix du Brésil, les amandes, les graines de tournesol… Par exemple, 100 g d’amandes apportent 268 mg de Mg et couvrent plus des deux tiers des apports journaliers recommandés pour les adultes (300 mg pour une femme). Le chocolat noir, grâce au Mg et aux polyphénols du cacao, est intéressant (et bon !) contre le stress. Des eaux minérales sont riches en Mg : par ordre décroissant de la teneur en magnésium, Rozana, Hépar, Badoit, Contrex, Quezac, Courmayeur…

La prochaine fois, nous aborderons le rôle du magnésium dans la fertilité féminine et dans le déroulement de la grossesse.

 

[1] http://www.supplisson-psy-bordeaux.fr

[2] définie comme « la capacité de l’organisme à s’ajuster constamment aux modifications de l’environnement et à rétablir l’équilibre dont il s’est momentanément écarté »

[3] Dr Marc Schwob, Le Mg, une médecine sur mesure, Leduc, 2015.

[4] 2014, Editions Thierry Souccar

[5] www.nature-sciences-sante.eu

Le magnésium, Mg, est un macrominéral indispensable au bon fonctionnement de notre organsime, il intervient à de multiples niveaux dans l’organisme. En effet, il intervient dans environ 300 réactio...

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