Accompagnement PMA et fertilité de référence
Accompagnement PMA et fertilité de référence

Blog pma : témoignages et conseils fertilité

Vous trouverez sur ce blog PMA des articles et des témoignages pour vous accompagner au quotidien dans votre parcours de procréation médicalement assistée (PMA) et de fertilité.
Et parce que chaque histoire est unique, n’hésitez pas à me faire part de la vôtre.
08.01.24

Quels traitements pour le SOPK ? Tour d'horizon

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) sème le trouble dans la vie d'environ une femme sur dix. Se caractérisant par des irrégularités menstruelles et un déséquilibre hormonal, ce syndrome requiert une stratégie de traitement SOPK multidimensionnelle. En effet, bien que la guérison totale ne soit pas encore une réalité, la gestion des symptômes du SOPK s'avère efficace pour améliorer significativement la qualité de vie des personnes touchées. Ce tour d'horizon se propose de mettre en lumière les différentes approches thérapeutiques pouvant atténuer l'impact de ce syndrome des ovaires polykystiques sur le quotidien des patientes.

Le SOPK n'a aucun traitement curatif connu

Face à l'absence de guérison SOPK, la prise en charge médicale s'oriente principalement vers un traitement symptomatique SOPK. Les patientes sont confrontées à un déséquilibre hormonal, qui se manifeste par des niveaux anormalement élevés d'hormone lutéinisante (LH) et d'androgènes. Cette situation entraîne une série de symptômes complexes, influençant la santé reproductive, le métabolisme, et le bien-être psychologique.

La stratégie thérapeutique repose sur des interventions variées, qui visent non pas la guérison, mais l'amélioration de la qualité de vie à long terme. Les options thérapeutiques sont ajustées au cas par cas, étant donné que les manifestations du SOPK peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre.

  • Correction du cycle menstruel irrégulier
  • Réduction de la symptomatologie hyperandrogénique
  • Contrôle du poids et gestion des risques métaboliques associés
  • Soutien à la fertilité en cas de désir de grossesse
  • Accompagnement psychologique pour répondre aux impacts émotionnels

En l'absence de traitement définitif, l'importance de l'éducation (adoption des bons gestes pour atténuer les effets du syndrome) et du suivi régulier des patientes est primordiale pour le traitement symptomatique efficace du SOPK et pour atténuer les effets du déséquilibre hormonal.

SOPK : Traitements contre les symptômes liés à l’hyperandrogénie

L'hyperandrogénie est une caractéristique centrale du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), ayant un impact conséquent sur la vie des femmes qui en souffrent. Heureusement, plusieurs stratégies thérapeutiques permettent de combattre efficacement ses manifestations, notamment l'hirsutisme (hyperpilosité), contribuant ainsi à améliorer considérablement leur qualité de vie.

Les symptômes de l'hyperandrogénie

Le hirsutisme (hyperpilosité), qui signifie une croissance excessive et indésirable de poils sur le corps et le visage, peut être particulièrement pénible. C'est l'un des grands symptômes de l'hyperandrogénie. Cette condition est souvent traitée avec des méthodes cosmétiques telles que le rasage, l’épilation laser ou les crèmes dépilatoires. Néanmoins, ces techniques nécessitent généralement une application régulière pour maintenir des résultats satisfaisants.

Les médicaments antiandrogènes

Pour une approche plus systémique, les traitements antiandrogènes offrent une alternative thérapeutique prometteuse. La spironolactone, en particulier, est fréquemment prescrite pour ses effets inhibiteurs sur les hormones masculines (attention, ce traitement peut exposer à des risques de complications pendant la grossesse et est donc incompatible avec un désir d'enfant). Il est également possible de se voir prescrire de l'acétate de cyprotérone, dont l'efficacité sur l'hyperpilosité est reconnue (au bout de six mois traitement). Les contraceptifs oraux constituent aussi un pilier dans la réduction des taux d'androgènes et, par extension, dans l'atténuation de l'hyperandrogénie associée au SOPK.

Cuisine méditerranéenne et exercice physique

  • Une alimentation inspirée de la cuisine méditerranéenne, riche en légumes, fruits, céréales complètes, poissons et huile d'olive, peut contribuer à équilibrer le profil hormonal.
  • L'exercice physique, en favorisant la perte de poids et la réduction de la résistance à l'insuline, joue un rôle considérable dans la gestion de l'hyperandrogénie.

Une prise en charge multidimensionnelle est donc essentielle pour mieux contrôler l'hyperandrogénie SOPK et ses manifestations, comme l'hirsutisme, et améliorer la qualité de vie des patientes.

SOPK : Traitements pour restaurer les cycles menstruels

Les troubles du cycle menstruel sont une des caractéristiques du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) qui affecte la régularité des règles. Heureusement, diverses options de traitement existent pour aider à rétablir cet équilibre vital pour la santé reproductive.

La pilule contraceptive pour régulariser les règles

L'utilisation de la pilule contraceptive SOPK est une méthode couramment prescrite pour normaliser les cycles menstruels. Elle permet de procurer des saignements artificiels réguliers, contribuant ainsi à prévenir le risque de cancer de l'endomètre, un risque qui peut être accru en l'absence de menstruations fréquentes.

La pilule œstroprogestative si souhait de grossesse

Pour les femmes qui envisagent une grossesse, la pilule œstroprogestative peut constituer une alternative. Cette pilule spécifique associe œstrogène et progestatif et est adaptée pour celles qui souhaitent planifier une grossesse à moyen terme, car elle aide à maintenir un endomètre sain.

Note : rapprochez vous de votre gynécologue pour trouver un contraceptif le plus adapté à vos besoins et envies.

La nutrition

Une alimentation équilibrée est fondamentale pour la régulation des cycles menstruels. Une diète riche en fibres, faible en sucre et en aliments transformés peut aider à stabiliser les niveaux d'insuline, ce qui est crucial pour les patientes SOPK en raison de leur sensibilité à l'insuline et au risque de résistance à celle-ci.

  • Consommation de grains entiers, fruits et légumes
  • Réduction de l'apport en produits sucrés et en aliments raffinés
  • Apport adéquat en protéines pour un équilibre nutritionnel

Note : L'utilisation de compléments alimentaires spécialisés dans le SOPK est une option efficace à envisager pour aider votre démarche de régularisation de vos cycles menstruels. 

SOPK : Traitements pour corriger un surpoids

La gestion du poids est cruciale dans le traitement du SOPK, en raison de la corrélation étroite entre la surcharge pondérale et l'exacerbation des symptômes. Des approches combinant alimentation et activité physique, ainsi que l'utilisation de médicaments spécifiques, se montrent bénéfiques.

Diminution des glucides

Une alimentation faible en glucides s'impose comme une stratégie efficace dans la gestion poids SOPK. Cette approche vise à limiter l'apport en sucres qui, en excès, peuvent augmenter la résistance à l'insuline, un phénomène souvent associé au syndrome.

30 minutes d'exercice par jour

Ici, l'accent est mis sur l'importance de l'activité physique: une demi-heure d'exercice quotidien contribue à un meilleur contrôle du poids et à la réduction de la résistance à l'insuline.

Sur ordonnance, les médicaments antidiabétiques oraux comme la metformine

La metformine, habituellement prescrite pour traiter le diabète de type 2, s'avère également utile dans le cadre du SOPK. Elle aide à combattre la prise de poids en améliorant la sensibilité à l'insuline et, par voie de conséquence, peut participer à la régulation du cycle menstruel et à la diminution des symptômes de l'hyperandrogénie

Note : attention toutefois, s'il est prescrit dans le cadre d'une PMA ou d'un désir de grossesse, il agit sur le taux de vitamine B12 qui est très important pour un projet de grossesse. n'hésitez pas à en parler à votre médecin ou à votre naturopathe.

SOPK : Traitements pour favoriser l'ovulation

Les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et souhaitant concevoir se heurtent souvent à des difficultés d'ovulation. Heureusement, plusieurs options thérapeutiques existent pour stimuler ce processus biologique essentiel. L'objectif étant de retrouver un cycle ovulatoire régulier pour augmenter les chances de grossesse.

Stimulation de l’ovulation

L'une des premières approches envisagées pour la stimulation ovulation SOPK est l'administration de médicaments tels que le citrate de clomifène ou les gonadotrophines. Ces traitements pharmacologiques sont conçus pour induire l'ovulation et sont souvent le premier pas vers la concrétisation du désir de maternité pour les patientes SOPK.

Intervention chirurgicale

Lorsque les traitements médicamenteux ne suffisent pas, des interventions chirurgicales telles que le forage ovarien (ou drilling ovarien) sont une alternative envisageable. Cette technique consiste à détruire au laser les petites zones des ovaires qui produisent excessivement des androgènes, via une procédure de laparoscopie, afin d'améliorer les chances d'ovulation.

Envisager un PMA

En ultime recours, les techniques de procréation médicalement assistée (PMA) comme la fécondation in vitro (FIV) peuvent être proposées. Ces méthodes sont particulièrement pertinentes pour les couples confrontés à une infertilité persistante malgré les diverses stratégies de traitement. La FIV offre ainsi une lueur d'espoir pour les couples désireux de fonder une famille, malgré les défis posés par le SOPK.

Note : pour toutes les femmes atteintes de SOPK, une boîte à outils en ligne dédié aux membres de la communauté d'Odyssée Fertile comprend un protocole naturo dédié au SOPK. Ce protocole permet d'adapter son hygiène de vie, son alimentation et ses compléments alimentaires pour favoriser une grossesse. Découvrez plus de 40 outils crées par des expertes en fertilité et une communauté d'entraide bienveillante.

 

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11.12.23

Comment améliorer la fertilité masculine ?

En France, 1 couple sur 8 en âge de procréer consulte car il rencontre des difficultés à concevoir un enfant. De nombreux facteurs peuvent influencer la fertilité féminine et masculine (découvrez les 6 reflexes à adopter lorsque l'on se lance dans un projet bébé), mais aujourd’hui, on va se pencher sur le cas de ces messieurs en particulier. Pourquoi sont-ils touchés par l’infertilité et quels sont les moyens de pallier cela ? On vous invite à lire la suite de cet article pour le savoir !

 

Baisse de la fertilité masculine: quelles causes ?

 

Les hommes, moins fertiles qu’avant ?

La baisse de la fertilité masculine au cours des cinquante dernières années est un sujet de préoccupation. Cette tendance alarmante est souvent attribuée à divers facteurs, comme les changements environnementaux, l'exposition à certaines substances chimiques tels que les perturbateurs endocriniens, le mode de vie, et le stress. Les causes exactes de cette baisse de fertilité restent un sujet de recherche active, et les scientifiques continuent d'étudier les implications potentielles sur notre santé reproductive. 

 

Une baisse considérable de la qualité du sperme 

La cause la plus fréquente d’infertilité masculine est la baisse de la qualité du sperme des messieurs. Une étude publiée en 2022 démontre qu’en l’espace de 45 ans, la concentration de gamètes dans le sperme a été divisée par deux ! Concrètement, en 1973, on comptait 101 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme, contre 49 millions de nos jours. 

En plus d’avoir moins de “têtards”, les hommes en ont de moins bonne qualité. On remarque que la mobilité des spermatozoïdes a chuté, elle aussi. Selon une étude menée entre 2002 et 2017 par l'endocrinologue Dr. Tiegs, le pourcentage de patients étudiés présentant un nombre total de spermatozoïdes anormaux est passé de 12,4 % à 21,3 %. Rien de très rassurant, on vous l’accorde. 

“A quoi cela est dû ?”, me demanderez-vous. Les scientifiques se posent également la question, et mettent en cause plusieurs facteurs dans la baisse de la fertilité masculine. Parmi eux, les perturbateurs endocriniens.

 

L’impact des perturbateurs endocriniens (pesticides, phtalates etc)

Les perturbateurs endocriniens (PE)  sont des substances d’origine artificielle ou naturelle qui viennent altérer les fonctions de notre système hormonal. Pour faire simple, ces molécules viennent imiter nos hormones naturellement présentes dans notre corps, et viennent donc brouiller les signaux émis par notre système endocrinien. Les conséquences de notre exposition à ces PE : déséquilibre hormonal, hypofertilité voire infertilité, cancers, malformations des appareils génitaux, puberté précoce, etc. La liste est longue et pourtant, non exhaustive… 

Dans les perturbateurs endocriniens, on retrouve les pesticides, phtalates, bisphénol A, téflon, triclosan, parabènes, mais aussi le soja et le lin. Il existe des milliers de perturbateurs endocriniens et notre environnement en est malheureusement saturé ! Une étude a révélé que la pollution de l’air et notre exposition à des pesticides et insecticides augmentaient la fragmentation de l'ADN* des spermatozoïdes de 9,68 % en moyenne.

*fragmentation de l’ADN : lésions dans le matériel génétique des spermatozoïdes

Ce qui est encore plus préoccupant, c’est que notre exposition à ces substances nocives ne nuit pas qu’à notre fertilité, mais également à celle de nos enfants, petits enfants, etc. Une étude menée sur des souris par l’Université de Californie a montré que des pères exposés à des perturbateurs endocriniens présents dans les plastiques avaient des risques de voir la santé métabolique de leur progéniture dégradée pendant 2 générations !

Les substances mises en cause tardent à être interdites, malgré les études qui révèlent de plus en plus leur dangerosité avérée. Heureusement, grâce à des gestes simples, on peut réduire la présence de ces perturbateurs endocriniens dans notre environnement et préserver notre fertilité. On vous a listé les meilleurs tips pour que votre Jules prenne soin de sa fertilité (n’hésitez pas à lui partager directement l’article 😉 ) ! 

 

Nos astuces pour booster la fertilité de Monsieur

 

Pratiquer une activité physique régulière 

Faire une activité sportive présente de nombreux bienfaits pour la santé, on ne vous apprend rien. Mais saviez-vous que les hommes qui portaient des charges lourdes dans le cadre de leur travail souffraient moins d’infertilité ? Comparé à des hommes ayant un emploi sédentaire, ils auraient des spermatozoïdes plus nombreux et de meilleure qualité ( 44 % de spermatozoïdes en plus tout de même !) 

Point non négligeable également, l’activité physique permet de maintenir un poids de forme et de lutter contre le surpoids et l’obésité, qui ont également un impact négatif sur la fertilité. Alors, messieurs, portez des charges lourdes, bougez-vous, pour garder un sperme de bonne qualité ! 

 

Arrêter l’alcool 

Dès 5 verres d’alcool par semaine, on observe une dégradation de la qualité et de la quantité des spermatozoïdes. C’est ce qu’a démontré une étude menée sur des hommes danois âgés de 18 à 28 ans. Une consommation même modérée a donc une incidence sur la fertilité masculine. Et forcément, plus la consommation d’alcool augmente, plus les effets sont néfastes. Un homme qui consomme au-delà de 40 verres par semaine a, en moyenne, 33% de spermatozoïdes en moins que les “petits buveurs”. Heureusement, cet effet est réversible ! 3 mois sans alcool, c’est ce qui faut pour que Monsieur renouvelle son stock de spermatozoïdes. Donc si vous avez un projet bébé, on vous conseille de rester à l’eau pour maximiser vos chances !

 

Boire du thé !

Boire de l’eau, c’est bien, mais y ajouter une tasse ou deux de thé, c’est booster la fertilité ! 

Des chercheurs ont observé que les hommes qui boivent du thé au moins 3 jours par semaine avaient une meilleure concentration et un plus grand nombre de spermatozoïdes, comparés à des hommes non-buveurs de thé. Étonnant, n’est-ce pas ? Cela s’explique par la présence d’antioxydants dans le thé, qui sont bénéfiques tant pour la fertilité masculine que féminine. 

 

Ne pas fumer 

Les nombreux perturbateurs endocriniens présents dans la fumée du tabac ont aussi un impact désastreux sur la santé reproductive de votre Jules. Selon une étude datant de 2015, 75% des non-fumeurs avaient une mobilité normale, contre seulement 18% des hommes fumeurs depuis plus de 5 ans !

S’ajoutent à cela des déséquilibres hormonaux, des anomalies dans l’ADN des spermatozoïdes et parfois, des troubles de l’érection. 

Bien sûr, ces effets sont réversibles, alors messieurs, on vous invite à stopper la cigarette ! 

 

Bannir le plastique 

Bisphénol A, phtalates et autres substances nocives pour notre système hormonal se retrouvent dans pleins d’objets du quotidien, sans qu’on en sache rien ! Alors, le mieux, c’est de troquer le plastique avec des alternatives plus saines : 

  • boîtes en plastique et autres tupperwares → contenants en verres
  • ustensiles en plastique → ustensiles en bois ou inox 
  • brosse à dents en plastique → brosse à dents en bambou
  • bouilloire en plastique → bouilloire en verre ou en inox 

Bien sûr, il est difficile de se débarrasser du plastique à 100% , mais chaque petit geste compte ! Et si votre homme cumule ces changements simples avec les autres conseils listés précédemment, il a les clés en mains pour préserver sa fertilité et qui sait, préparer l’arrivée d’un bout de chou dans votre vie.

Et si vous voulez aller plus loin, pourquoi ne pas faire tester les cosmétiques moom à votre homme : ils sont à ce jour les seuls cosmétiques testés et certifiés sans perturbateurs endocriniens. Et devinez quoi ? Ils sont dans des packagings en verre ;). 

 

Cet article a été écrit par Lisa de l’équipe moom

Moom est une marque de cosmétiques bio certifiée sans perturbateurs endocriniens qui lutte contre la présence de perturbateurs endocriniens dans notre quotidien. Elle propose une routine complète pour prendre soin de soi sans risques : gel douche, shampoing, nettoyant, démaquillant, huile et crème hydratante. 

Découvrez l’ensemble de la gamme sur leur boutique

 

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23.11.23

Equilibre hormonal et fertilité : tout ce qu'il faut savoir

Par l'environnement dans lequel nous évoluons, la cadence des vies que nous menons, le stress, la pollution, les perturbateurs endocriniens, nos hormones sont soumises à rude épreuve. Elles jouent pourtant un immense rôle pour optimiser notre fertilité, garantir notre bien-être physique et émotionnel, et assurer le bon fonctionnement de notre organisme. Alors, ces hormones aux grands rôles, qui sont-elles ? Et pourquoi parle-t-on d'équilibre hormonal lorsque nous parlons de fertilité ?

Lorsque l'on souhaite optimiser sa fertilité, on pense rapidement aux hormones féminines (œstrogènes, progestérone) et pour cause, sans elles, on ne risque pas d'obtenir une grossesse. Mais elles ne sont pas toutes seules ! Le tableau est large et il faut en avoir une vision globale de l'équilibre hormonal pour mettre toutes les chances de notre côté lorsque l'on est en période de préconception. Nous allons voir dans cet article qu'aucune hormone n'agit toute seule dans son coin. Elles sont toutes plus ou moins sous influence des unes et des autres. Ainsi, pour optimiser sa fertilité, l'objectif est bel et bien d'avoir des hormones sexuelles au top, mais il sera parfois nécessaire d'aller travailler sur d'autres pans hormonaux pour que, in fine, les hormones sexuelles puissent effectuer leur travail correctement.

Comprendre l'équilibre hormonal : les clés pour optimiser sa fertilité naturellement

 

L'équilibre essentiel entre œstrogènes et progestérone

L'équilibre œstrogènes / progestérone est un équilibre fragile qui a pourtant toute son importance dans notre bien-être et notre épanouissement. Quand on en vient à parler de fertilité, il est plus que jamais indispensable. Il garantira effectivement une bonne ovulation et une bonne nidation. Les œstrogènes et la progestérone interviennent à tour de rôle au cours du cycle féminin. On aura d'abord les œstrogènes sur le devant de la scène pendant toute la phase folliculaire, puis une fois l'ovule libéré, la progestérone prendra le relais sur la phase lutéale. Chacune avec des rôles bien spécifiques. Ce sont deux hormones qui sont antagonistes et pourtant absolument complémentaires.

Un déséquilibre entre progestérone et œstrogènes se fera ressentir par :

  • Des règles douloureuses, abondantes,
  • Des seins tendus,
  • De la rétention d'eau,
  • De l'irritabilité,
  • Voire de la déprime avant les règles.

Ce sont les signes caractéristiques d'un syndrome prémenstruel et ils sont représentatifs d'un excès d'œstrogènes.

Un excès d'œstrogènes peut se manifester :

  • Lorsque l'on a trop d'œstrogènes circulants, c'est ce qu'on appelle une hyper-oestrogénie.
  • Lorsque l'on manque de progestérone, c'est ce que l'on appelle l'hyper-oestrogénie relative : parce que l'on manque de progestérone, notre corps ressent un trop-plein d'œstrogènes.

 

Le rôle des hormones thyroïdiennes pour optimiser sa fertilité

Les hormones thyroïdiennes sont souvent qualifiées de "chef d'orchestre" de notre métabolisme et de la symphonie hormonale. Dans notre recherche d'optimisation de la fertilité, elles doivent absolument être prises en considération. Les hormones thyroïdiennes sont effectivement essentielles à la synthèse des hormones sexuelles et contribuent à la maturation du follicule. Ainsi, une hypothyroïdie pourrait être responsable de difficultés à ovuler et de cycles anovulatoires. La production des hormones sexuelles dépend du bon fonctionnement thyroïdien, et les hormones sexuelles influencent la conversion thyroïdienne : la progestérone améliore la conversion des hormones thyroïdiennes, les œstrogènes, à contrario, vont la ralentir, donc une hyper-oestrogénie est néfaste à un bon fonctionnement thyroïdien. Ainsi, hormones sexuelles et thyroïdiennes sont étroitement liées dans leur bon fonctionnement.

Une hypothyroïdie pourrait également être corrélée à une augmentation de la prolactine, ce qui aurait pour conséquence d'inhiber l'ovulation. On observe dans ces cas-là des cycles irréguliers et rallongés. Elle peut également diminuer la sensibilité à l'insuline et le transporteur de la testostérone, deux facteurs du SOPK (syndrome des ovaires polykystiques). Les signes cliniques d'une hypothyroïdie sont nombreux et varient d'une personne à l'autre, mais on retrouvera généralement des signes de ralentissement du métabolisme : prise de poids, constipation, extrémités froides, fatigue, perte de cheveux, peau sèche, sautes d'humeur, tristesse, déprime, troubles de la concentration, palpitations...

Une hypothyroïdie sera soit avérée, elle sera alors traitée par un endocrinologue avec la prise d'hormones ; soit frustre, c'est-à-dire que votre TSH reste dans les normes du laboratoire pour autant vous ressentez plusieurs symptômes d'hypothyroïdie. Vous pouvez, dans ce second cas, vous rapprocher d'un naturopathe, d'un médecin fonctionnel ou d'un micronutritionniste qui vous aideront à trouver la cause de cette hypothyroïdie frustre et à la rééquilibrer.

 

Cortisol et Fertilité : l'impact du stress sur la conception

Le cortisol est l'hormone que l'on associe au stress. C'est effectivement elle qui peut grimper au plafond lorsque l'on rentre en phase de stress prolongé ou chronique. Il nous intéresse ici parce que tout comme nos hormones sexuelles, le cortisol est une hormone stéroïdienne. C'est-à-dire qu'elles ont le même précurseur. Ce précurseur c'est le cholestérol.

Schématiquement :

  • Le cholestérol (grâce aux hormones thyroïdiennes) devient une hormone que l'on appelle la prégnénolone.
  • Cette prégnénolone devient progestérone.

La progestérone devient :

  • Soit cortisol
  • Soit testostérone (4- et la testostérone devient œstrogènes).

Il y a donc une compétition entre la production de cortisol et de testostérone/œstrogènes. Ainsi, un cortisol trop élevé n'est pas du tout souhaitable si l'on veut des taux d'hormones sexuelles suffisants à une bonne fertilité. Apprendre à temporiser son stress et se préserver d'un environnement trop stressant est donc une action clé de manière générale, mais tout particulièrement pour optimiser sa fertilité.

 

Et l'insuline dans tout cela ?

L'insuline est notre hormone de stockage. Elle régule notre taux de sucre dans le sang en permettant après chaque repas à nos cellules d'absorber les glucides qui contribueront à la production d'énergie. Elle est calibrée pour intervenir à chaque repas, mais lorsque les prises alimentaires sont répétées sur la journée ou si les repas sont trop riches en sucres, nos cellules développent une résistance à l'insuline et celle-ci ne peut plus accomplir son rôle correctement. Trop d'insuline réduit la production de FSH (hormone folliculaire) et augmente la production de LH (hormone lutéinisante) avec pour impact une mauvaise qualité des ovules (et du sperme). Elle empêche également le bon développement de la muqueuse utérine qui sera trop fine pour accueillir un embryon. Les ovocytes et la muqueuse utérine ont globalement besoin d'un niveau d'énergie constant pour se développer correctement. C'est pourquoi les fluctuations engendrées par ces dysfonctions des mécanismes de l'insuline auront un impact négatif sur la fertilité.

Aujourd'hui, les troubles hormonaux sont extrêmement fréquents, ils ne sont pourtant pas toujours investigués ou suffisamment investigués. Nos rythmes de vie et l'environnement dans lequel nous évoluons expliquent ces déséquilibres qui touchent de plus en plus de personnes. Ainsi, il est important d'apprendre à préserver et soutenir nos organismes. Nous avons effectivement nos obligations qu'elles soient personnelles, familiales, professionnelles et nous ne pouvons pas les négliger. Cependant, nous pouvons aider nos corps et esprits à être plus adaptables face à ce stress permanent. Nous évoluons dans un environnement pollué où il devient impossible de ne pas être exposés aux différents toxiques. Pour autant, nous pouvons soutenir notre corps en le préservant de cette exposition néfaste et en lui apportant au maximum les nutriments qui l'aideront à fonctionner correctement.

Actions pour optimiser l'équilibre hormonal et favoriser la conception

Optimiser sa fertilité par une hygiène de vie équilibrée

Le premier conseil pour soutenir un bel équilibre hormonal, et vous l'avez compris, une fertilité optimale va être de veiller à vos piliers d'hygiène de vie : alimentation, gestion émotionnelle, activité physique. Cela demande de la détermination et un temps d'ajustement, mais une fois que vous aurez trouvé la formule et l'équilibre qui est juste pour vous, vous sentirez enfin un véritable bien-être s'installer. Cette homéostasie retrouvée est la balance de notre organisme. Lorsque vous sentez que quelque chose ne va pas, revenez toujours aux bases et si vous avez du mal à prendre du recul sur la situation ou que vous avez besoin de conseils, n'hésitez pas à faire appel à un professionnel, vous gagnerez un temps précieux et un grand soutien face aux efforts à fournir.

 

Préserver sa fertilité en évitant les toxiques

Le second conseil sera de ne pas sous-estimer l'impact des perturbateurs endocriniens sur votre organisme. On ne peut malheureusement pas s'en préserver complètement, mais on peut toujours limiter l'exposition. Prêtez une attention particulière à la qualité des aliments que vous choisissez, le traitement le plus naturel possible sera le meilleur. Choisissez des cosmétiques et produits d'hygiène naturels. Des huiles végétales, de l'aloe vera, des argiles, des savons et shampoings simples, au minimum des labels bios qui vous préservent déjà d'une grande quantité de substances. Plus la liste des composants est courte mieux ce sera. Utilisez des produits ménagers simples et naturels. Vinaigre blanc, bicarbonate, argile… si vous devez utiliser un produit spécifique non clean ou agressif pensez à minima à vous protéger avec des gants et/ou un masque. Choisissez votre eau avec soin. Une eau filtrée sera la meilleure solution. Dépoussiérez régulièrement et aérez quotidiennement votre intérieur.

 

Optimiser vos apports en micronutriments pour préserver l'équilibre hormonal

Notre système hormonal a besoin d'une grande diversité de nutriments (précurseurs et co-facteurs) pour fonctionner correctement. Pour apporter ces nutriments en quantité suffisante, cela passera avant toute chose par votre assiette. La diversité alimentaire et la qualité de ces aliments sont indispensables pour apporter une palette de nutriments complète. Mais souvent l'assiette ne suffit pas. C'est pourquoi dans un objectif d'optimisation de la fertilité, mon troisième conseil sera de vous complémenter.

Un multivitamine spécial grossesse car les dosages et besoins ne sont pas les mêmes que dans un multivitamine classique. Dans ce multivitamine, vous retrouverez la majorité des nutriments essentiels à la préparation de votre grossesse. Notamment la fameuse vitamine B9 - assurez-vous qu'elle soit sous une forme assimilable telle que le Quatrefolic.

En plus de ce multivitamine, il vous faudra :

  • Du magnésium.
  • Des oméga 3.
  • De la vitamine D3 (si besoin - et c’est souvent le cas).

En conclusion, ne mettez pas toute votre énergie dans une assiette parfaite ou tous vos espoirs dans un "complément alimentaire miracle". Notre corps est une machine complexe et merveilleuse, qui évolue dans un environnement certain et qui est constamment influencée par nos pensées, nos émotions, nos ressentis. Apprenez à prendre soin de VOUS au vrai sens du terme, dans toutes les dimensions que cela comprend, ce sera la meilleure formule pour votre équilibre hormonal et une fertilité au top !

 

En savoir plus sur Solene : 

www.scnaturopathe.fr

@solene.naturopathe

Rendez-vous à Aix-en-provence ou en visio.

> Resalib : https://www.resalib.fr/praticien/65436-solene-chappuis-rendu-naturopathe-aix-en-provence

 

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26.10.23

Comment concilier PMA et travail ?

La procréation médicalement assistée (PMA) constitue une étape cruciale dans la vie de nombreux couples souhaitant fonder une famille. Cependant, le choix de se lancer dans un parcours de PMA peut susciter des préoccupations, en particulier en ce qui concerne la conciliation entre le travail et les exigences des protocoles d'assistance médicale à la procréation. Dans cet article, nous explorerons les défis auxquels sont confrontées les personnes jonglant entre PMA et travail. Nous aborderons également les droits au travail en PMA et partagerons le témoignage de Claire, une femme confrontée à ce défi.

 

Jongler entre PMA et travail : les défis du quotidien

Une planification complexe

Il est difficile, voir quasi impossible de planifier un protocole de PMA en avance, en raison de l'incertitude des rendez-vous médicaux. On ne sait pas quand surviendront les règles, comment le corps réagira au traitement, ni quand auront lieu les échographies de contrôle, la ponction, le transfert ou l'insémination. Organiser son emploi du temps, se coordonner avec son équipe ou informer son employeur devient un casse-tête ou une véritable source d'anxiété. Ce parcours est fait d’impondérable avec lesquels il faut jongler et qui nécessitent d'adapter son quotidien avec les exigences du protocole médical.

Une flexibilité au travail pas toujours possible

Certains emplois offrent une flexibilité, tels que le télétravail ou les horaires flexibles, mais ce n'est pas le cas pour tous. La première solution, qui n’est pas toujours des plus facile, est de discuter avec son employeur de la possibilité d'horaires flexibles, de télétravail ou de congés aménagés pour gérer plus facilement les rendez-vous médicaux et les traitements, lorsque son poste le permet. Bien que de nombreux employeurs soient compréhensifs, ces discussions suscitent de nombreuses appréhensions pour les femmes, qui craignent des représailles. D'après une étude réalisée par la compagnie d’assurances Zurich UK, publiée le 28 octobre 2022, 58% des femmes ne se sentent pas capable d'en parler à leur employeur, 26% craignent que leur implication soient remise en cause, 32% redoute que cela leur coûte leur emploi. Un triste constat sur lequel la loi française est venue légiférer en 2016 (cf. ci-dessous).

Gestion du temps et des priorités nécessaires pour préserver sa santé

Trouver un équilibre entre carrière et parcours de PMA nécessite une gestion efficace du temps et des priorités. Établissez des listes de tâches, organisez votre emploi du temps et identifiez les domaines où vous pouvez déléguer ou demander de l'aide. Il est essentiel d'établir des limites claires entre votre vie professionnelle et personnelle et de pratiquer l'auto-soin pour éviter l'épuisement professionnel et émotionnel. Osez vous demander également si vous avez besoin d'une pause dans le parcours. Surtout faîtes-vous aider si vous en ressentez le besoin ou si la fatigue physique et émotionnel commence à peser : il faut un village pour élever un enfant, pour le concevoir aussi !

C’est parce que cette flexibilité est complexe, que la planification est rude et que des discriminations existent, que le législateur s’est emparé du sujet et a conféré des droits d’absence et une protection contre les discriminations au travail aux femmes en parcours PMA.

 

Vos droits aux absences médicales au travail en Parcours PMA

Que dit la loi sur la conciliation PMA et travail ?

L'article 87 de la loi du 26 janvier 2016 sur la modernisation du système de santé a introduit la possibilité d'obtenir une autorisation d'absence pour des raisons médicales liées à un parcours de PMA. Il est important de noter qu'il n'est pas obligatoire d'informer votre employeur de votre participation à un parcours d'Assistance Médicale à la Procréation (AMP). Cela relève de votre volonté. Certaines femmes arrivent à gérer leur emploi du temps avec leurs rendez-vous et ne sont pas dans l’obligation d’en informer leur patron. Toutefois, nous verrons plus tard que la mise en œuvre de droit nécessite une information.

Cette autorisation d'absence couvre non seulement le temps de déplacement aller-retour, mais aussi la durée de l'examen médical lui-même. Cette période est considérée comme du temps de travail effectif rémunéré, ne nécessitant pas de récupération ultérieure. Cette autorisation s'applique également au conjoint, au partenaire de PACS ou à toute personne vivant en union maritale avec la femme suivant un parcours de PMA.

Cette autorisation s'applique aux femmes ainsi qu'à leur conjoint, leur partenaire de PACS ou toute personne vivant en union maritale avec elles. Pour ces derniers, la limite est fixée à trois absences pour assister aux examens médicaux. L'employeur peut demander au salarié de justifier ses absences au moyen d'un certificat médical précisant l'heure et la date de l'examen.

Comment bénéficier de ce droit au travail en parcours PMA ?

Si vous choisissez de partager cette information avec votre employeur, il est possible de convenir ensemble de la gestion de vos absences dans un cadre de confiance mutuelle.

Vous avez également la possibilité d'adresser une lettre en personne ou en recommandé avec accusé de réception à votre employeur, expliquant votre démarche d'Assistance Médicale à la Procréation et demandant l'utilisation de votre autorisation d'absence, en référence aux articles et à la loi mentionnés précédemment.

Il est strictement interdit à l'employeur de prendre en considération la situation d'un salarié suivant un parcours de PMA pour refuser son embauche, mettre fin à un contrat de travail pendant la période d'essai ou obtenir des informations sur son état de santé (article L. 1225-3-1 du code du travail).

Même si des droits existent, même votre employeur est ouvert, en parler à son entreprise est une décision difficile. Ce sujet est intime, nous rend parfois vulnérable et se mettre à nue dans un contexte de travail peut devenir un véritable défi. Claire a décidé de partager son expérience et son histoire. Les rendez-vous médicaux et l'attente ont ajouté une complexité à son emploi du temps déjà chargé, entraînant un burn-out. Après avoir demandé de l'aide, Claire a eu une conversation franche avec son supérieur, établissant un plan de gestion des absences. Finalement, son parcours de PMA a abouti, soulignant l'importance de la communication et du soutien au travail.

 

Témoignage de Claire, 37 ans : surmonter le burn-out au travail en parcours PMA

"Mon parcours vers la maternité a été comme beaucoup lorsque l’on passe par la PMA, complexe, avec des hauts et des bas. Jongler entre mon parcours PMA et ma carrière professionnelle ? Une équation complexe, croyez-moi.  Alors que je suivais mes protocoles, je jonglais aussi avec les exigences de ma carrière et mes ambitions professionnelles. La PMA, c'est comme courir un marathon, on y croit de passer la ligne d’arrivée et des fois on n’en est pas sûr. Mais ce qui a rendu cette expérience encore plus intense, c'est le défi de faire cohabiter mon désir d'enfant et ma vie professionnelle. Chaque RDV médical, chaque traitement, chaque attente ont ajouté une dose de complexité à mon agenda déjà chargé, et pesé très lourd sur mes épaules.

Il y avait des jours où j'étais claquée, tant physiquement qu'émotionnellement. Mais hors de question de laisser ça entamer mon professionnalisme. La PMA ajoutait une couche de pression au travail : sourire, compenser les absences, prouver que rien ne changeait...Parfois, je bossais tard pour rattraper le temps perdu, parfois je jonglais avec les e-mails entre deux consultations. J'étais consciente que cette fatigue n'était pas idéale pour mon parcours, mais je me suis accrochée, encore et encore, jusqu'à ce fameux jour... BAM ! J'ai craqué. Trop, c'était trop ! Arrêt maladie, échec de FIV, des absences au travail... C'était une descente aux enfers.

Je voyais tout en noir : je ne pouvais pas être mère, je ne pouvais pas avancer dans ma carrière, j'avais l'impression de ne plus être rien du tout. C'est à ce moment-là que j'ai finalement décidé de demander de l'aide, même si j'aurais dû le faire bien plus tôt. J'ai compris que vouloir être forte tout le temps, prouver aux autres et à moi-même que j'y arrivais seule, ça m'avait fait perdre un temps précieux. La vraie force finalement, c'est aussi d'accepter sa vulnérabilité.

Poussée par mon entourage et après avoir entamé un travail sur moi-même, je savais que je devais parler à mon supérieur. J'appréhendais sa réaction, ses jugements, les décisions qui allaient concerner ma carrière. Mais j'ai rassemblé mon courage et nous avons eu une conversation franche sur ma situation, mes émotions et mes difficultés. Nous avons élaboré un plan pour gérer mes absences lors des rendez-vous médicaux. Quel soulagement ! J'avais l'impression qu'on me retirait un éléphant de 10 tonnes du dos.  Pourquoi m'étais-je infligée une telle pression si longtemps ? Et puis, un jour, le miracle tant attendu s'est produit. Mon parcours PMA a abouti.

Mon message pour tous ceux qui vivent ce parcours, c'est de se rappeler que vous n'êtes pas seul(e)s. La route peut sembler difficile, mais la détermination et la recherche d'équilibre est possible. Osez parler à votre employeur, demandez du soutien, vous faire aider et surtout prenez soin de vous ! Vous êtes la priorité, vous êtes la clé pour franchir la ligne d’arrivée."

 

La conciliation entre travail et PMA peut être difficile, mais avec une planification minutieuse, une communication ouverte et un soutien approprié, il est possible de trouver un équilibre. Chaque parcours de PMA est unique, alors prenez soin de votre bien-être physique et émotionnel tout au long du processus. Avec le bon soutien et une gestion efficace du temps, vous pouvez poursuivre votre carrière tout en réalisant votre rêve de fonder une famille.

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06.10.23

6 réflexes à adopter lorsqu'on se lance dans un projet bébé

Lorsque le désir de fonder une famille se concrétise, adopter quelques réflexes positifs peut grandement optimiser les chances de concevoir et préparer un environnement pour votre projet bébé. Dans cette quête délicate de la conception, la préparation minutieuse du corps et de l'esprit joue un rôle indispensable. Dans cet article, nous partageons les gestes essentiels à adopter afin de mettre toutes les chances de votre côté.

Alimentation équilibrée : les fondements d'une fertilité robuste

Intégrer des oméga-3 dans votre régime alimentaire est bien plus qu'un simple choix nutritionnel. Ces acides gras essentiels, abondants dans les petits poissons gras, les noix et les graines de lin, ont démontré leur capacité à améliorer la qualité des ovules et du sperme. Combinés à une alimentation anti-inflammatoire, riche en baies, épinards et légumes crucifères, ils réduisent l'inflammation corporelle. En minimisant l'inflammation, vous créez un environnement corporel optimal pour la conception, augmentant ainsi vos chances de succès.

Compléments alimentaires essentiels : des nutriments clés

Certains nutriments agissent comme des alliés puissants dans la santé reproductive. La vitamine B9, également connue sous le nom de folate, est essentielle pour augmenter le taux d'implantation des embryons dans l'endomètre. L'iode est un élément vital pour la production d'hormones thyroïdiennes, cruciales pour l'équilibre hormonal. De plus, le magnésium, le zinc et le sélénium jouent un rôle essentiel dans la qualité des ovules et du sperme. En veillant à intégrer des aliments riches en ces nutriments ou en considérant des suppléments, sous la supervision d'un professionnel de la santé, vous donnez à votre corps les outils nécessaires pour une reproduction saine.

Élimination des perturbateurs endocriniens : un environnement sain pour votre projet bébé

Les perturbateurs endocriniens, cachés dans les plastiques, pesticides et produits cosmétiques ou ménagers, peuvent entravés le bon déroulé d’un parcours de préconception. Optez pour des alternatives naturelles et privilégiez les contenants en verre ou en acier inoxydable. Lavez soigneusement vos fruits et légumes pour éliminer les résidus de pesticides, assurant ainsi que votre alimentation est exempte de ces intrus hormonaux. Préférez des produits ménagers tel que le vinaigre blanc, le savon de Marseille ou encore le bicarbonate de soude et des cosmétiques bio. Par cette vigilance, vous nettoyez votre environnement, réduisant ainsi les interférences hormonales et augmentant vos chances de voir se concrétiser votre projet bébé.

Ostéopathie et fertilité : l'importance du système musculo-squelettique

L'ostéopathie peut jouer un rôle crucial dans votre projet bébé. En travaillant sur l'équilibre du système musculo-squelettique, les ostéopathes peuvent réduire le stress physique, remettre en place l’utérus et son fonctionnement, améliorer la circulation sanguine et même optimiser le fonctionnement des organes reproducteurs. Cette approche holistique peut grandement améliorer les chances de conception.

Gestion du stress : équilibre émotionnel pour la fertilité

Le stress, un compagnon fréquent dans nos vies modernes, peut avoir des implications profondes sur la fertilité. Le corps réagit au stress en produisant des hormones telles que le cortisol, qui peuvent perturber le fonctionnement du système reproducteur. C'est pourquoi la gestion du stress est essentielle lorsque vous vous lancer dans un projet bébé. La méditation, le yoga, la thérapie ou tout autre passe-temps relaxant sont des outils puissants pour restaurer l'équilibre émotionnel. Un esprit calme et serein offre à votre corps un terrain fertile pour la conception, créant ainsi un environnement propice à l'arrivée de votre futur bébé.

Hygiène de vie : les habitudes quotidiennes pour la fertilité

Une hygiène de vie saine est le fondement même de la fertilité. Évitez les substances nocives telles que l'alcool, le tabac et les drogues. Limitez la caféine (deux tasses par jours) pour maintenir des niveaux hormonaux stables, favorisant ainsi un environnement optimal pour la conception. Le sommeil régénérant est essentiel, car il permet à votre corps de se réparer et de se régénérer, créant ainsi un terrain fertile pour la conception. De plus, un environnement domestique positif et aimant offre un soutien émotionnel et psychologique, favorisant ainsi le bien-être mental et physique, des éléments cruciaux pour vitre projet bébé.

En adoptant ces pratiques et en accordant une attention particulière à votre santé physique et mentale, vous établissez un environnement optimal pour votre projet bébé. Cette préparation méticuleuse, associée à votre patience, votre amour et votre respect envers votre corps, constitue le fondement essentiel en période de préconception.

Découvrez l'ensemble les outils pluridisciplinaires du Forum PMA et Fertilité

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09.05.23

A quoi sert le magnésium dans l'organisme ?

Le magnésium, Mg, est un macrominéral indispensable au bon fonctionnement de notre organsime, il intervient à de multiples niveaux dans l’organisme. En effet, il intervient dans environ 300 réactions enzymatiques, avec d’autres cofacteurs dont les principaux sont les vitamines B6 et D, la taurine, cofacteur de l’adénosine triphosphate (ATP), qui fournit l’énergie cellulaire, nécessaire à l’activation de toutes les vitamines du groupe B.

Quel est le rôle du magnésium dans le corps humain ?

Le magnésium est indispensable au corps humain, dans divers processus vitaux, comme la production d’énergie cellulaire, la transmission de l’influx nerveux et le relâchement musculaire. Il intervient dans la synthèse des glucides, des lipides, des protéines et des acides nucléiques. Il participe au fonctionnement du système nerveux et permet de contrôler la pression artérielle. Le magnésium a de plus, des propriétés antioxydantes.

Il y a 25 g de magnésium dans l’organisme humain. 99% du magnésium est intracellulaire, 1% extracellulaire. Il est présent pour 50 à 60% dans l’os, pour 20 à 30% dans les muscles et pour 20% dans les tissus mous. Les laboratoires d’analyses médicales recommandent les dosages plasmatique et urinaire (dans les urines de 24h) pour apprécier sa teneur dans l’organisme. Peu de médecins conventionnels pratiquent ce dosage.

L’homéostasie [2] - stabilisation, réglage chez les organismes vivants, de certaines caractéristiques physiologiques - pour ce qui concerne le magnésium, repose entre l’absorption intestinale du magnésium présent dans l’alimentation, le stockage dans l’os, les muscles et les tissus mous et l’excrétion dans les urines.

Quels sont les signes d'une carence en magnésium ?

Un carence en magnésium peut être possible si vous ressentez les symptômes suivants :

  • des maux de tête,
  • des troubles de l’humeur,
  • une irritabilité,
  • de la fatigue physique et psychique,
  • un tressautement des paupières,
  • des douleurs dorsales,
  • une perte de mémoire,
  • une augmentation du risque de phlébite et d’embolie pulmonaire [3]
  • des troubles du sommeil,
  • des anomalies du rythme cardiaque de la tension artérielle,
  • des troubles digestifs, etc.

La prise de trop d’alcool, de café et le stress chronique aggravent le déficit en Mg. Selon certains auteurs, la carence en magnésium serait presque inéluctable ; notamment à cause du stress qui le chasse immédiatement dans les urines et du fait d’une alimentation qui ne peut en couvrir les besoins. Beaucoup de personnes ont des apports insuffisants en magnésium, nous confirme Brigitte Karleskind, auteure du Guide pratique des compléments alimentaires [4] : « en France, près d’une femme sur quatre et un homme sur six manquent de magnésium ».

Or « le magnésium est l’antistress par excellence », poursuit Brigitte Karleskind. « De très nombreux travaux montrent que la carence en magnésium augmente de façon considérable la vulnérabilité au stress. Le magnésium réduit le stress en s’opposant à la montée du cortisol. » Le numéro 31 de février 2022 de la revue « Nature Sciences Santé[5] » qu’elle dirige et écrit en grande partie, traite de trois sujets intéressants pour vous, femme désireuse de concevoir un petit :

  • le cercle vicieux du stress et du magnésium ;
  • la dépression périnatale,
  • quels rôles pour l’alimentation et la micronutrition ;
  • alimentation saine et apports micronutritionnels adaptés pour un bébé en pleine santé.

Vous pouvez vous le procurer via le site de la revue. Découvrez également l'impact des carences micronutritionnelles sur la fertilité.

Quelle est la prescription thérapeutique en cas de carence en magnésium ?

Le magnésium figure dans toutes (ou presque toutes) mes ordonnances avant, pendant, après la grossesse. C'est un complément alimentaire incontournable. Je le conseille le plus souvent, sans faire de bilan sanguin. Je partage l’opinion de mon confrère, Dr Jean-Paul Curtay, nutrithérapeute de référence. « Quelle que soit la thérapie, s’il n’y a pas d’énergie dans les cellules, le patient ne pourra pas guérir, le traitement sera nettement moins efficace » indique-t-il.

Le magnésium est utile en thérapeutique dans toutes les maladies (sauf les pathologies rénales), et ce, d’autant plus qu’elles sont chroniques. Il existe de nombreuses formes de magnésium plus ou moins bio disponibles, plus ou moins laxatives. On privilégiera le citrate de magnésium, le glycérophosphate de magnésium ou le glycinate et bisglycinate de magnésium dans des formulations qui lui associe de la B6 et de la taurine : autour de 300 mg de Mg + 30 mg de vitamine B6 + 500 mg minimum (jusqu’à 3 g) de taurine. Il y aura toujours une forme de magnésium qui vous conviendra. La prescription thérapeutique de magnésium s’assortit du conseil de consommer des aliments riches en Mg et de stopper la prise d’aliments sur-transformés appauvris en Mg.

 

Quels sont les aliments riches en magnésium ?

Les aliments riches en magnésium sont le cacao, les noix du Brésil, les amandes, les graines de tournesol… Par exemple, 100 g d’amandes apportent 268 mg de Mg et couvrent plus des deux tiers des apports journaliers recommandés pour les adultes (300 mg pour une femme). Le chocolat noir, grâce au Mg et aux polyphénols du cacao, est intéressant (et bon !) contre le stress. Des eaux minérales sont riches en Mg : par ordre décroissant de la teneur en magnésium, Rozana, Hépar, Badoit, Contrex, Quezac, Courmayeur…

La prochaine fois, nous aborderons le rôle du magnésium dans la fertilité féminine et dans le déroulement de la grossesse.

 

[1] http://www.supplisson-psy-bordeaux.fr

[2] définie comme « la capacité de l’organisme à s’ajuster constamment aux modifications de l’environnement et à rétablir l’équilibre dont il s’est momentanément écarté »

[3] Dr Marc Schwob, Le Mg, une médecine sur mesure, Leduc, 2015.

[4] 2014, Editions Thierry Souccar

[5] www.nature-sciences-sante.eu

Le magnésium, Mg, est un macrominéral indispensable au bon fonctionnement de notre organsime, il intervient à de multiples niveaux dans l’organisme. En effet, il intervient dans environ 300 réactio...

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17.04.23

Comment augmenter sa fertilité grâce à la Naturopathie ?

C’est un fait avéré, l'infertilité augmente rapidement au fil des années. En 2022, c'est un sujet qui touche 3,3 millions de personnes en France, soit environ 1 couple sur 4.

Aujourd'hui, on estime que dans les écoles maternelles, au moins 1 enfant par classe a été conçu grâce à la PMA (Source : Rapport gouvernemental infertilité - Février 2022). Mais alors comment augmenter sa fertilité ? 

Comment augmenter sa fertilité grâce à la naturopathie

L'impact de la naturopathie sur la fertilité

La naturopathie peut avoir un réel impact sur l'amélioration de votre fertilité, en agissant sur des facteurs fondamentaux : la qualité de l’ovulation, la réceptivité de l'endomètre... et plus généralement l'équilibre hormonal. La naturopathie est un outil intéressant pour toute femme qui souhaite tomber enceinte.

Le but de l'accompagnement naturopathique est de déterminer les causes profondes du déséquilibre, puis de mettre en place des actions concrètes pour y remédier.

Même si aujourd’hui on trouve beaucoup d’informations sur Internet, mettre en place les bonnes actions pour augmenter votre fertilité, et plus particulièrement celles qui vous correspondent, ce n’est pas si simple…

Découvrez les protocoles naturo d'Alice Monney au sein du Forum PMA et Fertilité

Comment se passe l'accompagnement avec une naturopathe pour augmenter sa fertilité ?

Un bilan naturopathie et fertilité pour augmenter ses chances de succès

Le naturopathe est là pour faire une analyse globale de votre situation : votre parcours, le fonctionnement de vos hormones, vos habitudes de vie et d’alimentation… afin de vous proposer un plan d’action qui couvre l’ensemble des piliers fondamentaux pour une bonne hygiène de vie, et qui s’intègre parfaitement à votre quotidien et à votre parcours.

D'autres outils sont utiles pour augmenter la fertilité chez la femme. Parmi eux, le yoga, la sophrologie, la méditation ou la diététique peuvent être des aides précieuses si vous souhaitez concevoir un bébé. Concernant la naturopathie pour augmenter la fertilité, elle est utile aussi bien lors d’un parcours PMA que dans le cadre d’une conception naturelle. Découvrez aussi l'impact du stress dans un parcours PMA et les bienfaits de la sophrologie.

Les outils que j’utilise sont principalement :

  • L’alimentation : une alimentation déséquilibrée peut avoir un impact négatif sur votre fertilité.
  • L’hygiène de vie (gestion du stress/activité physique/sommeil) : une bonne hygiène de vie est primordiale pour les femmes qui souhaitent tomber enceintes
  • La micronutrition (vitamines et minéraux, dans l’alimentation ou sous forme de compléments alimentaires) : est essentielle pour éviter les carences
  • La phytothérapie
  • La symptothermie (pour vous apprendre à connaître votre cycle)

Je vous propose des solutions faciles à mettre en pratique et documentées scientifiquement pour vous aider à concrétiser votre rêve de maternité !

Pour en savoir plus sur Alice, naturopathe spécialisée en fertilité 

Vous êtes en PMA et vous souhaitez savoir comment augmenter votre fertilité ?

Vous êtes en PMA et vous souhaitez savoir comment augmenter votre fertilité ? Voici les bons gestes à adopter pour améliorer vos chances de conception.

Les bons gestes à adopter pour votre fertilité

Lorsque l'on est en parcours PMA, il est naturel de se tourner vers la médecine pour concevoir. Cependant, votre désir de conception reste en grande partie entre vos mains. Vous avez un rôle crucial à jouer pour augmenter votre fertilité et améliorer vos chances de réussite lors des protocoles médicaux. Que vous soyez atteinte de SOPK, d'endométriose, d'insuffisance ovarienne ou que votre infertilité soit inexpliquée, vous pouvez agir sur votre parcours en adoptant des gestes favorables à votre hygiène de vie et à votre équilibre hormonal. En adoptant ces bonnes pratiques, vous permettrez à vos traitements de mieux fonctionner, ce qui se traduira par une meilleure qualité ovocytaire et ovulatoire.

Sur la plateforme pluridisciplinaire d'Odyssée Fertile, vous trouverez les protocoles naturopathie d'Alice Monney pour :

  • SOPK et PMA
  • Endomètre fin et PMA
  • Endométriose et PMA
  • Insuffisance ovarienne et PMA

Pour chacune de ces pathologies, vous disposerez de plus de 12 pages de protocoles détaillant les compléments alimentaires à choisir (avec des indications de posologie), un programme nutritionnel adapté et des conseils en hygiène de vie.

Ne restez pas seule

Le parcours de préconception peut être long et le sentiment de solitude souvent intense. Les questions que vous vous posez (comment améliorer ma fertilité ? Vers qui me tourner ?) sont courantes chez les femmes en essai bébé. La communauté Odyssée Fertile a été créée pour répondre à ces interrogations. En plus des protocoles de naturopathie et des outils pour soutenir le corps et l'esprit, vous aurez accès à des lives avec des experts et à un groupe d'entraide avec des femmes traversant les mêmes épreuves et posant les mêmes questions que vous.

Rejoindre un groupe d'entraide a un véritable effet thérapeutique pour avancer dans les tumultes du parcours PMA ou de préconception. Ne restez pas seule, intégrez notre communauté et trouvez le soutien dont vous avez besoin.

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C’est un fait avéré, l'infertilité augmente rapidement au fil des années. En 2022, c'est un sujet qui touche 3,3 millions de personnes en France, soit environ 1 couple sur 4.

Aujourd'hui, on estime ...

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12.04.23

Stress et PMA : comment la sophrologie peut aider à atténuer les effets du stress sur la fertilité ?

Stress et PMA sont souvent corrélés, pourtant lorsque le stress s'installe de façon récurrente, il peut être néfaste pour la fertilité et un projet bébé. Cet article explore les effets du stress sur le corps et la fertilité, ainsi que l'importance de la sophrologie pour atténuer le stress et accompagner le parcours PMA.

Quels sont les effets du stress sur le corps en PMA ?

Le stress se définit comme un "état réactionnel de l'organisme soumis à une agression brusque". Cette définition renvoie le stress à un phénomène extérieur, mais l'impact du stress sur notre corps résulte de l'appréhension interne de ce phénomène extérieur.

En effet, l'impact du stress sur notre corps est lié à la manière dont nous le digérons. Les facteurs de stress diffèrent d'un individu à l'autre, tout comme notre manière de les extérioriser.

Il est donc important de distinguer les différents types de stress :

  • Le stress occasionnel, qui peut survenir à cause d'une deadline à tenir au bureau, d'une dispute, d'un imprévu ou d'un événement à venir,
  • Le stress récurrent, dit chronique, présent de manière constante, pouvant être lié à des non-dits enfouis, un désalignement de valeurs ou un désir non assouvi.

C'est ce stress récurrent qui peut impacter la fertilité. L'hormone du stress, le cortisol, perturbe la production d'œstrogènes et de progestérone, essentiels pour un cycle menstruel de qualité et des chances de reproduction optimales.

N'oublions pas que la fonction première du stress est d'alerter notre corps d'une situation de danger. L'hormone dégagée par le stress nous permet de nous focaliser sur une urgence, comme un instinct de survie, en mettant en sommeil d'autres fonctions non essentielles pour le cerveau, telles que les hormones de reproduction.

Est-ce que le stress peut empêcher de tomber enceinte ?

Un état de stress chronique peut entraîner une libération constante de cortisol, qui à son tour influence l'équilibre hormonal et impacte la qualité du cycle menstruel, de l'ovulation, voire empêche cette dernière de se produire.

C'est ce stress récurrent, parfois ancré de manière inconsciente dans notre quotidien, qu'il est important de réguler pour favoriser la fertilité. Travailler sur la gestion de ce stress récurrent lorsqu'on est en projet bébé permet d'optimiser les chances de succès.

Voici quelques pistes intéressantes pour améliorer son état de stress en pma:

  • Se débarrasser des blocages inconscients qui limitent nos actions et nous empêchent d'avancer,
  • Identifier l'origine du stress et les actions qui nous permettraient de réagir différemment face à un phénomène extérieur,
  • Apaiser ses émotions pour mettre son organisme "hors de danger" et lui envoyer des messages positifs,
  • Nourrir son corps et son esprit d'ondes positives et de nutriments essentiels pour rééquilibrer le fonctionnement interne de l'organisme.

Quels sont les effets des émotions sur le corps ?

Quand le corps subit une émotion, il est traversé par elle. Qu'elle soit joyeuse, colérique, triste, craintive... chaque émotion naît dans notre esprit et se diffuse mécaniquement dans tout notre corps. Ce lien étroit entre l'esprit et le corps est très puissant.

Le stress est aussi une émotion. On pense à tort que pour inverser la tendance, pour reprendre le dessus et chasser l'émotion, il faudrait passer uniquement par l'esprit pour apaiser le corps.

Il n'en est rien. Pour revenir à soi, pour laisser sortir l'émotion, il faut repasser par le corps. C'est précisément le rôle de la sophrologie.

Si vous êtes en parcours de conception et que vous ressentez le besoin d'un accompagnement en PMA, n'hésitez pas à nous contacter.

Note : découvrez notre article sur : Quand est-il temps de faire une pause PMA ?

En quoi la sophrologie peut-elle atténuer le stress en PMA ?

Ludivine Morin nous explique en quoi la sophrologie peut être une aide pour relâcher le stress et la pression, que ce soit pour concevoir de manière naturelle ou dans le cadre d'un parcours PMA. En séance de sophrologie, nous travaillons le retour à soi, à nos ressentis les plus intimes, à nos émotions quotidiennes, et à nos sensations corporelles subtiles. Revenir en pleine conscience permet de lâcher prise sur le mental et de libérer de la bande passante. Nous débutons toujours les séances de sophrologie par un échange sur vos expériences. Mettre des mots sur vos maux est essentiel dans ce cheminement. Ensuite, nous pratiquons des exercices concrets, et vous repartez avec un enregistrement audio pour continuer les pratiques chez vous.

Pratiquer la sophrologie pendant la période de conception, c'est établir un lien avec soi-même, avec tout ce qui nous compose, pour l'embrasser et l'accepter.

J'insiste enfin sur un point fondamental : lorsque l'on vous demande de vous détendre, on aborde le sujet de la grossesse qui se fait désirer par le biais du stress. Le stress est associé à l'émotion de la peur. Mais le projet de grossesse nous fait passer par 5 autres grandes émotions : la colère, la surprise, la joie, la tristesse et le dégoût.

Ensemble, nous abordons toutes ces émotions constitutives de votre vie quotidienne. Pour ne rien oublier et vous permettre de vous exprimer, de lâcher prise sur chacune d'elles.

Découvrez aussi les autres conseils pour augmenter la fertilité de la femme grâce à un bon état de santé.

Pour en savoir plus sur Ludivine et sa pratique de la sophrologie

Pour découvrir le Forum PMA et Fertilité et l'ensemble de ses outils disponibles

 

Stress et PMA sont souvent corrélés, pourtant lorsque le stress s'installe de façon récurrente, il peut être néfaste pour la fertilité et un projet bébé. Cet article explore les effets du stress sur le corps et la fertilit...

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13.02.23

L'impact des carences micronutritionnelles sur la fertilité

Nous allons commencer à aborder l'impact des carences micronutritionnelles liées à la prise d’une contraception oestroprogestative, pendant au moins six mois et leurs conséquences sur la fertilité, sur le développement du fœtus et sur le déroulement de la grossesse.

Nous développerons les informations, dans les cas où la carence en tel ou tel élément impacte la fertilité. Par la suite nous développerons l’impact de la contraception oestroprogestative sur la santé des cellules et celle d’un petit organite cellulaire, la mitochondrie.

Reprenons les définitions :

Qu'est-ce que l'infertilité ?

·       L’infertilité d’un couple hétérosexuel correspond à une difficulté à concevoir un enfant avec une absence de grossesse après 12 mois de rapports sexuels complets, réguliers (2 à 3 fois par semaine), sans contraception.

Qu'est-ce que la stérilité ?

·       La stérilité est l’incapacité d’un individu ou d’un couple hétérosexuel de concevoir naturellement un enfant.

 

L'impact de la pilule oestroprogestative sur les carences en minéraux

Commençons par les carences en minéraux induites par la prise de pilule oestroprogestative pendant six mois et plus.

Les minéraux sont essentiels à notre organisme, ils représentent 4% du poids corporel : certains sont présents en grande quantité, on parle de macro-éléments, d’autres le sont en petite quantité, on parle d'oligo-éléments.

L’alimentation nous apporte de l’eau, des macronutriments - lipides (graisses), glucides (sucres), protéines - et des minéraux - macro et oligo -, des vitamines, des molécules complexes antioxydantes…

  • Les macroéléments majeurs ou sels minéraux présents en quantités relativement élevées (de l’ordre de plusieurs grammes) sont le calcium - 1 à 1,2 kg, le chlore, le magnésium - 25 g, le phosphore - 700 g, le potassium - 150 à 170 g, le sodium.
  • Les oligo-éléments (ou éléments traces) présents en très petites quantités ou même à l’état de traces sont, le chrome - moins de 1 gramme, le cobalt (moins de 1 gramme), le cuivre, le fer (quelques grammes), le fluor (quelques grammes), l’iode, le manganèse, le molybdène, le sélénium, le vanadium, le zinc (quelques grammes).

 

Quelles sont les perturbations des minéraux liées à la prise de pilule contraceptive ?

L prise d'une pilule contraceptive chez la femme, conduit majoritairement à un déficit en Cr (le chrome), I (iode), Mg (magnésium), Mn (manganèse), Mo (molybdene), Se (sélénium), Zn (zinc), par augmentation des besoins et aussi d’un excès de Cu (cuivre). Certains minéraux jouent un rôle essentiel dans la fertilité.

 

Les carences

 

1° Le chrome, Cr, oligo-élément

Sa fonction : il intervient dans le métabolisme des glucides et des lipides.

La prise de la pilule contraceptive induit une diminution de la tolérance au glucose, une augmentation de la résistance à l’insuline, un risque de diabète de type 2 et d’hypercholestérolémie (donc de problèmes cardio-vasculaires).

La carence en chrome s’exprime par une perte de poids, une confusion, des troubles de la coordination.

 

2° L’iode, I, oligo-élément

Sa fonction : il intervient dans la synthèse des hormones thyroïdiennes avec de multiples cofacteurs (sélénium, zinc, magnésium, cortisone, vitamine D…) ; il est indispensable à une bonne fertilité.

La prise de pilule peut aggraver une hypothyroïdie préexistante, obligeant à augmenter le traitement en fonction de la TSH (hormone régulatrice de la glande thyroïde et aide à garantir le bon équilibre des hormones thyroïdiennes dans notre sang), elle diminue la transformation de T4 (hormone produite par la tyroïde) en T3 (hormone produite par la tyroïde forme active) et/ou favorise la formation de RT3 (forme reverse inactive) au détriment de T3.

La carence en iode se manifeste par une fatigue, une prise de poids, une chute des cheveux.

 

Savoir dépister les carences micronutrionnelles pour tomber enceinte

 

Dépister une carence en iode

Devant toute infertilité, même si le bilan sanguin thyroïdien est bon, je demande un dosage d’iode dans les urines de 24h. Cet examen n’est pas remboursé par l’Assurance Maladie, il coûte environ 30 euros. Je pense qu’il doit pouvoir être fait sans ordonnance (en insistant un peu auprès du laboratoire) si vous ne trouvez pas de médecin pour le prescrire. Cet examen peu pratiqué en France, est méconnu de nombreux médecins même des endocrinologues qui sont même susceptibles de dire que cela ne présente aucun intérêt.  Peu de médecins français savent qu’un dosage de l’iode dans les urines de 24h, permet de mettre en évidence cette carence en iode si fréquente. Par contre, nos voisins les belges, auprès desquels j’ai appris l’existence de cet examen il y a une quinzaine d’années, la prescrivent dans tous les bilans thyroïdiens.

 

La thyroïde

La thyroïde est indispensable au bon fonctionnement global de l’organisme, notamment celui du cœur, celui du système nerveux et donc celui des organes reproducteurs. La thyroïde gère le métabolisme énergétique (des graisses, des sucres, des protéines), la température du corps, la vigilance, le transit digestif, la croissance osseuse, le développement du système nerveux...

 

L’iode

La thyroïde a besoin d’iode [1] pour fonctionner. L’iode intervient dans la synthèse des hormones thyroïdiennes avec de multiples co-facteurs (sélenium, zinc, magnésium, cortisone, vitamine D…). L'iode est indispensable à une bonne fertilité. Une carence ou un excès d’iode perturbent la synthèse et la sécrétion des hormones thyroïdiennes, ce qui va affecter l’ensemble de l’organisme.

 

La carence en iode

La prise de pilule oestroprogestative perturbe le métabolisme de l’iode. Elle peut aggraver une hypothyroïdie existante et obliger à augmenter le traitement. Elle peut être à l’origine d’une carence en iode qui risque fort d’être et de rester méconnue du fait d’un bilan thyroïdien sanguin normal, si l’on ne pratique pas le dosage de l’iode dans les urines de 24h.

La carence en iode concerne plus de 3 millions de françaises et français, avec plus de femmes que d’hommes.

 

Quels sont les symptômes d'une carence en iode chez la femme ?

Une carence en iode se manifeste chez la femme, par les symptômes suivants :

  • une fatigue
  • une déprime
  • une constipation
  • une prise de poids ou une difficulté à perdre du poids
  • une chute des cheveux
  • une peau sèche

Ce sont tous des signes d’hypothyroïdie qui (même si le dosage sanguin de la TSHus est normal) sont prédictifs d’une insuffisance thyroïdienne à venir (dans quelques mois ou années), au cours de laquelle le bilan sanguin thyroïdien se perturbera avec une TSHus augmentée. Traiter une carence en iode permet d’anticiper, de freiner voire d’empêcher l’installation à distance d’une hypothyroïdie. C’est un réel geste préventif.

 

Carence en iode, thyroïde, infertilité, atteinte fœtale

La carence en iode liée à la prise de pilule oestroprogestative et/ou à des insuffisances d’apport alimentaire et/ou à une exposition in utero à des perturbateurs endocriniens peuvent affecter le métabolisme de la thyroïde fœtale et être responsable de fausses-couches à répétition. Si la grossesse se poursuit, elle peut impacter sur le développement cérébral du foetus avec une diminution du QI - quotient intellectuel -, un autisme, des troubles du comportement ou de l’attention par la suite. Les perturbateurs environnementaux endocriniens ayant un tropisme particulier pour la thyroïde sont les PCB, des dioxines, des phtalates, des retardateurs de flamme bromés, RFB, le bisphénol A, le triclosan, des parabènes, le mercure et tant d’autres...

Sachant le lien primordial entre l’équilibre thyroïdien et le neurodéveloppement de l’enfant in utero, il y a lieu d’être particulièrement vigilant pendant la grossesse et en vue d’une grossesse.

 

Tableau des valeurs de la iodurie des 24h, selon le Dr Philippe Véroli [2]

Valeurs de la iodurie des 24h
Valeur normale selon l’OMS ≥ 100 µg/litre
Pour un fonctionnement optimal de la thyroïde
Valeur moyenne souhaitée 150 µg/litre
Limite basse acceptable 110 µg/litre
Limite haute acceptable 300 µg/litre
Valeurs pathologiques
Carence modérée en iode < 50 µg/litre
Carence sévère en iode < 20 µg/litre
Surcharge avérée en iode > 300 µg/litre

 

Les traitements contre les carences en iode

Je traite par l’iode toutes les femmes en dessous de 150 microgrammes/l par de l’iode marin en comprimé (un ou deux comprimés par jour) ou des ampoules de granions d’iode (une ou deux ampoules par jour) ou via des compléments alimentaires spécifiques. La posologie dépend du taux d’iode dans les urines. Puis, une fois le bon taux restauré, je contrôle tous les six mois. Car attention, une fois rétabli, le taux d’iode ne demande qu’à redescendre si vous n’êtes pas attentive à augmenter vos apports alimentaires.

L’alimentation pour combler les carences en iode

La source d’iode pour l’humain est alimentaire. Les aliments les plus riches en iode sont la crevette, la moule, le maquereau, le cabillaud et le homard. Le contenu en iode des aliments varie selon les régions et les saisons. On le trouve aussi dans les algues marines, dans les légumes qui poussent sur des sols iodés. Attention à l’automédication notamment avec les algues comme le fucus.

En France, la carence en iode qui touche une grande partie de la population est reconnue depuis les années 1950. Le banal sel de table et de cuisine, vendu partout, est enrichi en iode depuis 1952, décision étonnante, à cette époque, de santé publique. Les sels marins à la mode, dont celui de Guérande, n’en contiennent malheureusement que des traces. Mais attention, trop de sel est aussi nuisible pour la santé cardiovasculaire ce qu’on ne savait pas dans les années 1950… Aussi, mieux vaut-il se rapprocher d’un médecin averti. De nombreux ouvrages sur le sujet de l’hypothyroïdie masquée ou fruste et de la carence en iode sont sortis ces dernières années.

 

Témoignage de Sophie, 41 ans endométriose et thyroïde et vitamine D

Lorsque j’ai démarré une prise en charge naturelle de mon endométriose en décembre 2015, j'étais au plus bas psychologiquement. Après une fausse couche et de nombreuses tentatives infructueuses, on venait de me diagnostiquer une endométriose qu’il fallait opérer. J'étais également suivie à l’hôpital pour un parcours PMA.

En tout premier lieu, j’ai stoppé la consommation de produits laitiers. J’ai pris de la vitamine D et de l’iode marin, les examens montrant des taux extrêmement bas. J’ai démarré un traitement naturel de l’endométriose avec des plantes et de l’homéopathie. Je suis allée consulter pour des séances d'ostéopathie interne afin de préparer l'utérus à la PMA.  Je me suis occupée de mon moral en rencontrant une psychologue spécialisée en infertilité qui pratique aussi l’équithérapie.

J'ai suivi scrupuleusement tous les conseils qui m’avaient été prodigués... Et si aujourd'hui, après une seule tentative FIV et à 41 ans je suis enceinte, je sais que c'est aussi parce que j’ai cherché ailleurs chez des personnes averties des conseils et des solutions complémentaires.

Si vous souhaitez bénéficier d'un accompagnement dans votre parcours PMA, contactez Célia Dauphin, Coach Fertilité et Fondatrice d'Odyssée Fertile.

 

Bibliographie

Hypothyroïdie, nouvelles pistes thérapeutiques, Raul Vergini, Editions Macro, 2019

Aliments pour une thyroïde efficace, Simone Grazioli Schagerl, Editions Macron 2018

Traiter naturellement l’hypothyroïdie, Raul Vergini, Editions Macro, 2017

Les dérèglements de la thyroïde, c’est fini, Isabelle Doumenc, Editions Jouvence, 2017

La crise de l’iode, Lynne Farrow, Editions Dangles, 2017

Les dérèglements de la thyroïde, c’est fini, Isabelle Doumenc, Editions Jouvence, 2017

Protéger et soigner sa thyroïde, Pierre Nys, Editions Leduc, 2016

Thyroïde, les solutions naturelles, Philippe Veroli, Editions Thierry Souccar, 2016

Thyroïde, Enfin le traitement qui sauve, Caroline Lepage, Editions le Poche du moment, 2015

En finir avec l’hypothyroïdie, Benoît Claeys, Editions Thierry Souccar, 2015

 

[1] Le dosage de l’iode dans les urines de 24h, peu pratiqué en France, permet de savoir si l’iode est en carence ou en excès dans l’organisme

[2] Thyroïde, les solutions naturelles, Philippe Véroli, Editions Souccar, 2016

Nous allons commencer à aborder l'impact des carences micronutritionnelles liées à la prise d’une contraception oestroprogestative, pendant au moins six mois et leurs conséquences sur la fertilité<...>

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20.01.23

Augmenter la fertilité de la femme grâce à un bon état de santé

Comment augmenter la fertilité de la femme ? Il me parait essentiel pour la femme en désir d’enfant, de mettre en place et à la bonne place, les diverses pièces du puzzle qui vont s’emboîter les unes aux autres, afin de parvenir, AVANT la conception, à un état de bonne santé globale, le meilleur possible, pour accueillir un petit être en soi et lui permettre un développement optimal.

Pour augmenter la fertilité de la femme, le traitement des carences micro nutritionnelles liées à la prise de pilule [1] au long cours est une des pièces de ce puzzle de prise en charge holistique, personnalisée de la femme, que je souhaite pour chacune d’entre vous.

Cette façon de comprendre et d’aborder, non pas la maladie seulement, mais l’être en demande, en attente, en face de soi, n’est pas nouvelle dans l’histoire de la médecine. Elle est le pilier de certaines médecines traditionnelles qui ont traversé les temps, les médecines chinoise, tibétaine, ayurvédique, japonaise... et plus proche de nous, l’homéopathie, si méchamment et injustement décriée.

Toute médecine holistique prend en compte, la globalité de l’être, dans le respect de son individualité et de son histoire (personnelle, familiale, sociale…) et dans un concept d’alliance thérapeutique entre le médecin et la femme qui consulte. Découvrez aussi le lien entre psychogénéalogie et grossesse.

Je vais être écoutée. Je vais pouvoir poser des questions (préparez-les). Je vais me sentir respectée. Je ne vais pas être infériorisée, « horizontalisée » mais « verticalisée »…

C’est dans cet état d’esprit que vous allez pouvoir aborder la consultation de préparation à la conception avec toute médecine holistique.

Une étude américaine [2] de 2016, a montré le lien entre trop de stress maternel AVANT la conception et un petit poids de naissance du bébé et aussi par la suite sur des perturbations de la gestion du stress chez l’enfant.

Les auteurs concluent leur article de la façon suivante : "Améliorer sa santé avant la conception peut conduire à une meilleure santé globale… Les femmes devraient traiter leur dépression, évaluer et traiter leur stress, être physiquement actives et arrêter de fumer. Toutes ces choses qui créent un climat optimal et une meilleure vie pour la future mère devraient être mises en place avant de prévoir une grossesse ".

Et je me permets d’ajouter : " surtout après une prise prolongée de pilule ".

Il va s’agir de faire un état des lieux, un constat de ce qu’est le terrain, de ce que sont les besoins de la femme en désir d’enfant, avant la conception.

Gestion du stress, alimentation, exercice physique, état micro nutritionnel, addictions (tabac, alcool, drogues…) tout doit être passé en revue afin de mettre en place une prise en charge globale amenant à un meilleur état de santé de la femme en désir d’enfant.

Je vais maintenant commencer à aborder le sujet des perturbations micronutritionnelles liées à la prise de pilule, au long cours, soit « plus de six mois ». Il s’agit le plus souvent de carences, et plus rarement d’excès, en divers minéraux, vitamines et molécules complexes antioxydantes.

 

Quels sont les impacts de la pilule sur les carences micronutrionnelles ?

Vous trouverez toutes les réponses à ces questions dans mon dernier ouvrage, « Pilule ou pas pilule ? ». Certaines de ces carences micronutritionnelles mises en évidence dès les années 1960, figuraient déjà dans l’ouvrage du Dr Ellen Grant, gynécologue anglaise ayant participé à l’élaboration des premières pilules contraceptives, publié en anglais en 1985[3] et en français en 1988[4].

Je vais vous expliquer l’essentiel. Les hormones qui constituent ce qu’on appelle habituellement la pilule sont de deux types : les oestrogènes (éthinyl-estradiol le plus souvent) et les progestatifs. Le plus souvent ingérés par la bouche, elles passent dans le sang puis à deux reprises dans le foie, grande usine de détoxication et d’élimination des molécules chimiques indésirables.

Ces hormones de synthèse induisent en cascade, un certain nombre d’effets métaboliques négatifs, dont la perturbation de facteurs de coagulation. Divers systèmes enzymatiques et leurs cofacteurs, comme les vitamines B6, B9 et le magnésium notamment, sont ainsi activés et utilisés pour les éliminer au lieu de servir au métabolisme habituel, créant des carences néfastes à tout l’organisme.

Des minéraux, vitamines et molécules antioxydantes essentiels à l’organisme sont ainsi surconsommés du fait de l’ingestion de la pilule. C’est d’autant plus embêtant s’il y a désir de grossesse, le terrain est « miné ».

En 2004, le laboratoire CCD avait mis au point un complexe, Oligobs Optima, spécifiquement formulé pour pallier les carences en vitamines et minéraux secondaires à la prise d’une contraception œstroprogestative. Composé de vitamines B2, B6, B9, B12, C, E, de magnésium, de zinc, de chrome et de sélénium, sa commercialisation a été stoppée en 2006, faute de prescripteurs. Incomplet dans sa composition, c’était quand même mieux que rien.

La prochaine fois, je détaillerai les carences micronutritionnelles et leurs conséquences sur la fertilité, sur le développement du fœtus et sur le déroulement de la grossesse et aussi sur la santé des cellules et celle d’un petit organite cellulaire, la mitochondrie.

Découvrez notre article sur les bons réflexes à adopter lorsque l'on est en projet bébé 

[1] contraception hormonale orale oestroprogestative

[2] Christine M. Guardino, Christine Dunkel Schetter, Darby E. Saxbe, Emma K. Adam, Sharon Landesman Ramey, Madeleine U. Shalowitz.

Diurnal Salivary Cortisol Patterns Prior to Pregnancy Predict Infant Birth Weight, Health Psychology, 2016

http://www.labtestsonline.fr/News/cortisol-et-grossesse.html

[3] bitter pill : how safe is the perfect contraceptive ?, elm tree books

[4] Amère pilule, La vérité sur le contraceptif chimique, Francois-Xavier de Guibert (3e édition), 2008.

Comment augmenter la fertilité de la femme ? Il me parait essentiel pour la femme en désir d’enfant, de mettre en place et à la bonne place, les diverses pièces du puzzle qui vont s’emboîter les unes aux a...

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10.01.23

Témoignage FIV : Quand vouloir un bébé devient un combat

Découvrez le témoignage FIV de Juliette.

Il y a des projets qui commencent parfois, sans que l'on s'attende à ce que ça dure, et que cela prenne la tournure d'un combat.

On s'est rencontrés en 2018, on s'est aimés, on a profité ensemble et puis comme la plupart des amoureux le projet bébé est apparu.

On se laisse le temps, rien ne presse mais on a tous les deux plus de 30 ans, même si on est heureux comme ça, c'est l'âge qui nous pousse.

On espère un enfant, on ne veut surtout pas de jumeaux et de préférence un garçon avec les yeux de son père (comme si on avait le choix !).

Puis un an passe, pas le moindre signe de grossesse. On nous conseille de consulter un spécialiste : "au mieux tout va bien et vous l'aurez vue pour rien".

Le rendez-vous avec le gynécologue

Début 2021, on a rendez-vous avec un gynécologue spécialisé. PMA on ne savait pas ce que cela voulait dire... Les six premiers mois, nous faisons que des examens, sans vraiment comprendre ce que l'on cherche, on suit le mouvement.

Cette phase d'exploration médicale, c'est un peu le flou artistique, puis le diagnostic tombe : "SOPK, trompes HS et une adhérence".

Le surpoids et la cigarette qui s’ajoutent à cela... Je crois qu'à ce moment-là j'ai découvert ce que c'était que de se détester...

Je n'ai jamais eu un amour-propre débordant mais je m'acceptais. Après cette annonce, je me suis maudite. Ce corps, qui ne représente pas ce que je suis vraiment, une sportive, une battante, et surtout le contrôle sur tout.

Suite à l'annonce du diagnostic vient celle du traitement. On nous fait des schémas sur une feuille, on n’y comprend rien, je suis abattue. On repart avec nos ordonnances et un plan mais peu d'optimisme. Notre gynécologue part en congé maternité, soi-disant une collègue reprendra notre dossier, cela n’arrivera jamais.

Les quatre mois qui ont suivi m'ont fait comprendre l'importance d'une bonne prise en charge et d'un bon suivi médical.

Le centre dans lequel j'étais traitée à ce moment-là n'avait en fait aucun suivi, j'ai rencontré un nombre improbable de gynécologues lors de ma surveillance d'ovulation, pour exemple rien que sur une semaine trois échos, trois gynécologues différents avec en supplément des "je ne suis pas d'accord avec ce que le gygy d'avant a décidé".  A chaque fois que je sors de consultation, je suis un peu plus décomposée, un peu plus brisée et un peu moins confiante...chaque piqure est une torture.

Je commence à pleurer, beaucoup, beaucoup trop pour mon chéri "si c'est comme ça on arrête tout ! On n'a pas besoin de plus dans notre vie, je ne peux pas te voir comme ça"

La dépression

Les mois passent et toujours rien... Je me déteste, je suis en dépression. Puis en 2022, sous le conseil bienveillant d'une amie, je vais prendre un autre avis chez son gynécologue.

Il reprend tout mon dossier, une heure de rendez-vous, d'écoute et d'échanges. Il ne comprend pas ma prise en charge. "Vous voulez un bébé, vous allez en avoir un Madame". Ce sera donc une FIV avec des embryons congelés.

On refait certains examens, on rencontre un biologiste, on repart pour les stimulations, j'ai des infirmières qui viennent, je suis arrêtée. Les traitements m'épuisent, mais je peux me reposer, tous mes examens sont vus par mon nouveau gynécologue qui est confiant et optimiste. Je suis enfin prise en charge par des gens confiants, et surtout bienveillants, ils m'ont donné un autre rythme, plus sain.

Le 18 mai ponction d'ovocytes, il y en a 22, mais à J5, il n'en reste qu'un seul, mon petit espoir. "Un beau petit" me dit le biologiste, "restez confiant, on n’en a pas besoin de plus pour que ça marche, ça va le faire !!! "

Je vais être mise au repos d'hormones un mois, un cycle complet soit 2 épisodes de règles. Il y a un trop gros risque d'hyper stimulation.

Juillet on reprend la stimulation, le déclenchement et... L'IMPLANTATION.

L'implantation a lieu le 19 juillet à 11h

Ce jour résonne en moi. On part tôt on ne veut surtout pas être en retard. 9h le laboratoire m'appelle "la décongélation s'est bien passée, nous allons pouvoir procéder à la suite du protocole". Nous sommes dans tous les cas déjà sur l'autoroute en ta direction mon tout petit.

L'attente est longue mais ce n'est pas grave, on va être réuni. 11 h, c'est le moment. La procédure est rapide et indolore, une derrière écho de contrôle, on te voit, tu es bien en place, il ne reste plus qu'à attendre le 30 juillet pour faire un test de grossesse.

L'attente du résultat : 12 jours...

Ces 2 ans à côté semblent s'être écoulés en quelques secondes.

Le hasard aura voulu qu'on parte en vacances en amoureux. On s'est régalés. Dans nos têtes tu étais une idée, on a évité le sujet c'est vrai, on savait qu'il fallait attendre donc on a attendu sagement.

Des symptômes sont apparus mais je ne savais pas si c’étaient mes règles qui approchaient ou l'annonce d'une grossesse.

Le jour de test arrive. Cette journée je suis passée par toutes les émotions, stress, angoisse, peur, colère, rage, confiance et BONHEUR.

Le résultat : 17h c'est positif !!!!!

On n’en revient pas, on n'en revient tellement pas que j'ai contacté toutes les connaissances médicales pour être sûr. Il faut attendre encore 15 jours pour la première écho, mon gynécologue est en vacances et nous devons partir en Grèce. 1 mois avant l'échographie, c'est long, et cette question qui tourne :

" Est-ce que ton petit cœur bat ? ".

C'est le 30 août à 19h30 qu'on te verra pour la première fois, 155 battements par minute, tu es bien accroché. Libération tu es avec nous, on rentre officiellement à trois à la maison ce soir mon tout petit.

Je sais que toutes ces procédures, tout ce parcours a tatoué en moi un sentiment d'échec, tous les matins qui ont suivi je me suis demandée si on allait m'annoncer que c'était fini.

Dans mon malheur, je suis chanceuse, mon parcours PMA a été plus court que certaines, il est en bonne voie mais ce n'est pas fini et surtout il n'est toujours pas serein.

Je suis reconnaissante de tout ça, j'aime aujourd'hui encore plus mon conjoint qui a été mon amour, mon ami, mon tout pendant cette période, mais je comprends les couples qui se déchirent et se séparent, je comprends les femmes qui ont ce projet et qui rencontrent elles aussi des difficultés, je comprends ceux qui abandonnent et ceux qui persévèrent.

Ne perdez pas foi et ne vous détestez pas trop.

Il y a des évènements qu'on ne peut pas maîtriser.

Un parcours PMA nous apprend à lâcher prise surtout quand on aime tout contrôler.

Force et courage à vous.

Découvrez aussi le témoignage PMA de Fanny "Comment gérer l'attente interminable ?"

Découvrez le témoignage FIV de Juliette.

Il y a des projets qui commencent parfois, sans que l'on s'attende à ce que ça dure, et que cela prenne la tournure d'un combat.

On s'est rencontrés e...

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12.12.22

Baisse de fertilité et fécondité : les causes de leur diminution

D'où vient la baisse de la fertilité et de la fécondité ?

« Je viens d’arrêter la pilule que je prenais depuis quelques années car j’ai très envie d’avoir un bébé, le gynéco m’a dit que je pouvais tout de suite essayer de faire ce bébé. »

Je vais vous demander de patienter quelques mois, 3 mois minimum, afin de « préparer le terrain ». Le parallèle avec l’état de la terre (normal, enrichi ou appauvri) est facile à comprendre. Si la terre de votre jardin est travaillée, binée (on casse la croûte superficielle du sol, cela élimine les mauvaises herbes et facilite la pénétration de l’eau vers les racines), elle s’enrichit en oxygène, l’eau est mieux conservée dans le sol. Vous pouvez de plus, lui apporter des nutriments naturels comme la purée d’ortie, le marc de café, les épluchures de légumes et de fruits…

Ainsi, la terre de votre jardin devient vivante et fertile, tout va mieux pousser.

Avant de faire un corolaire entre la qualité de la terre de votre jardin et celle de votre être, avant de parler de votre capacité à concevoir un bébé, je souhaite vous donner quelques explications et vous communiquer certains chiffres.

Deux définitions :

  • La fécondité est un fait, celui d’avoir un enfant. Elle se traduit par le nombre d’enfant(s) par femme.
  • La fertilité est une potentialité, celle d’avoir un enfant dans une population en désir d’enfant. Elle est liée à la capacité biologique à concevoir un enfant.

 

Les causes de la baisse de fécondité

Quelques chiffres objectivent la baisse du taux de fécondité en France :

Seuil de renouvellement des générations 2,1
Taux de fécondité en 2014 2
Taux de fécondité en 2017 1,9
Taux de fécondité en 2019 1,87
Taux de fécondité en 2020 1,84
Taux de fécondité en 2021 1,83

La baisse de la fécondité (donc la diminution du nombre de naissances) est multifactorielle, elle est liée :

  • A une diminution du nombre de femmes en âge de procréer, soit entre 20 et 40 ans ainsi qu’à une diminution de leur fécondité. Celle-ci est conditionnée par leur fertilité (et celle du couple) et par un ensemble de comportements sociaux (impact des religions, choix de vie individuels, contraception, politique de natalité…. La fécondité des femmes de 25 à 29 ans est en baisse régulière depuis le début des années 2000. Une baisse récente (depuis 2015) de la fécondité des femmes de 30 à 34 ans a été observée, celle-ci n’est pas en lien avec le niveau socio-culturel des femmes (hormis chez les femmes immigrées dont la fécondité reste stable).
  • A des causes dites générationnelles, l’âge d’obtention du premier enfant étant proche des 31 ans (plus le niveau d’études de la femme est élevé, plus le premier enfant arrive tard)
Année Age de la femme lors de son premier enfant
1967 24 ans
2010 28 ans
2015 28,5 ans
2020 28,9 ans
2021 30,9 ans

 

  • A des causes politico-sociales que je ne développerai pas.
  • A des causes micro-nutritionnelles responsables de surpoids et d’obésité et de carences (plus  rarement d’excès de micronutriments) chez la femme et chez l’homme.
  • A une mauvaise hygiène de vie, chez la femme et chez l’homme (nutrition déséquilibrée, activité physique insuffisante ou absente, trop de stress négatif).

Ces deux dernières causes sont importantes, vous le verrez au fur et à mesure de mes constatations, explications et propositions.

 

Baisse de la fertilité : les causes

La baisse de la fertilité (donc la capacité à avoir un enfant) est multifactorielle, elle est liée :

    • A l’âge de la femme. Elle diminue spontanément à partir de 30 ans chez la femme et plus nettement après 37 ans.  L’avancée en âge est corrélé à une diminution du nombre et de la qualité des ovocytes ainsi qu’à un risque croissant de ne pas être mère.
Age Risque de ne pas pouvoir être mère
20 ans 4%
35 ans 14%
40 ans 35%
après 45 ans 80%

 

  • A l’âge de l’homme. L’âge de la paternité augmente. Le génome des spermatozoïdes est altéré, l’ADN se fragmente, ceci freine la conception, augmente le risque de fausses-couches et les anomalies génétiques dans la descendance.
  • A l’âge du couple. Il y a effet cumulatif de l’âge de la mère et de celui du partenaire.
  • Au mode de vie. 

Il existe d’autres facteurs induisant une baisse de la fertilité comme le tabac, le cannabis et d’autres drogues, l’alcool… dont je vous parlerai une prochaine fois. En attendant, essayez de diminuer ou mieux de stopper.

Il me faudra aussi parler d’alimentation, de gestion du stress, de toxicité environnementale, de la nécessité de bouger son corps régulièrement, le sujet est vaste… De nombreux outils existent pour gérer son stress, parmi eux, la sophrologie et la naturopathie sont des aides pouvant réduire votre stress et donc améliorer votre fertilité.

Pour la prochaine fois, je vous ferai découvrir que la prise d’une contraception hormonale orale (oestroprogestative) au long cours, induit des carences micronutritionnelles importantes. Celles-ci peuvent être néfastes à divers niveaux : la fertilité, le développement du fœtus, la santé physique et psychique de la future maman, le déroulement de la grossesse et celui de l’accouchement. Elles sont susceptibles de plus, d’impacter la santé physique et psychique de l’enfant puis celle de l’adulte…(et celle de sa descendance…, là, c’est un autre monde qui s’offre à nous).

 

Vous souhaitez être accompagnée dans votre parcours PMA ? Contactez Célia Dauphin, Coach Fertilité et Fondatrice d'Odyssée Fertile.

 

Références bibliographiques :

  • Micronutrition et nutrithérapie de la femme enceinte, Jérôme Manetta, Editions Spart, 2021
  • Pilule ou pas pilule, Bérengère Arnal-Morvan, Editions Thierry Souccar, 2022
  • Impact de la nutrition sur la fertilité : https://jollymama.com/blogs/guide/l-impact-de-la-nutrition-sur-la-fertilite
  • Baisse de la fertilité et de la fécondité : pourquoi ? Amelie.fr https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/sterilite-pma-infertilite/baisse-de-la-fertilite-et-de-la-fecondite-pourquoi

D'où vient la baisse de la fertilité et de la fécondité ?

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