Accompagnement PMA et fertilité de référence
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Blog pma : témoignages et conseils fertilité

Vous trouverez sur ce blog PMA des articles et des témoignages pour vous accompagner au quotidien dans votre parcours de procréation médicalement assistée (PMA) et de fertilité.
Et parce que chaque histoire est unique, n’hésitez pas à me faire part de la vôtre.
07.02.24

SOPK et perte de poids : comprendre le lien entre le poids et le SOPK

Dans cet article, nous allons explorer la relation entre le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et la perte de poids. Nous verrons comment le poids peut être affecté par le SOPK et comment cela peut influencer les symptômes de la maladie. Nous aborderons également l'importance de comprendre cette relation pour une gestion efficace du poids chez les femmes atteintes de SOPK.

Comprendre l'insulinorésistance, un des symptômes du SOPK

Pour commencer, nous allons nous pencher sur l'un des symptômes majeurs du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : l'insulinorésistance. L'insulinorésistance est un état dans lequel les cellules du corps ne répondent pas correctement à l'insuline, une hormone essentielle à la régulation du taux de sucre dans le sang.

Chez les femmes atteintes de SOPK, l'insulinorésistance est courante et peut avoir un impact significatif sur le métabolisme et le poids corporel. L'insuline étant moins efficace pour transporter le glucose dans les cellules, cela peut entraîner une augmentation des niveaux de sucre dans le sang, appelée hyperglycémie. L'organisme réagit en produisant davantage d'insuline pour essayer de compenser, ce qui peut conduire à une surproduction de cette hormone.

Cette surproduction d'insuline stimule la production de testoterone, des hormones masculines, ce qui peut entraîner des symptômes tels que l'acné, l'excès de pilosité et les troubles menstruels. De plus, l'insulinorésistance favorise la prise de poids, en particulier au niveau de la région abdominale.

Notons que l'insulinorésistance chez les femmes atteintes de SOPK n'est pas uniquement liée à un excès de poids, bien qu'il puisse être un facteur contributif. Même les femmes atteintes de SOPK ayant un indice de masse corporelle normal peuvent présenter une insulinorésistance. C'est pourquoi il est essentiel de reconnaître ce symptôme et de prendre des mesures pour le gérer.

La gestion de l'insulinorésistance chez les femmes atteintes de SOPK peut se faire par le biais de stratégies telles que l'adoption d'un régime alimentaire équilibré et la pratique régulière d'une activité physique. Un régime alimentaire riche en fibres, en légumes non féculents et en protéines maigres peut aider à stabiliser les niveaux de sucre dans le sang et à améliorer la sensibilité à l'insuline. De plus, des exercices physiques réguliers peuvent contribuer à la régulation du métabolisme et à la perte de poids. On y reviendra plus loin.

SOPK et perte de poids : comprendre le lien entre le poids et le SOPK

La perte de poids ne sert à rien si vous avez le SOPK mais n'êtes pas en surpoids

Il est courant de penser que la perte de poids est la solution pour gérer les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

Cependant, il est faut comprendre que cela ne s'applique pas à toutes les femmes atteintes de SOPK. En effet, si vous avez un indice de masse corporelle normal, perdre du poids n'aidera pas vos symptômes ou votre fertilité.

Le SOPK est une condition hormonale complexe qui entraîne des déséquilibres hormonaux, une résistance à l'insuline et des problèmes métaboliques. Si vous n'êtes pas en surpoids, concentrez-vous sur les autres facteurs.

Déculpabiliser : c'est le SOPK qui cause la prise de poids et non l'inverse !

Donc, le SOPK est une condition hormonale complexe qui perturbe le métabolisme et entraîne (souvent) une prise de poids. L'insulinorésistance, qui est l'un des principaux symptômes du SOPK, rend difficile la perte de poids et la gestion du poids chez les femmes atteintes de cette condition.

En gardant ça à l'esprit, il est important de se rappeler que la prise de poids n'est pas une question de volonté ou de manque de contrôle. Au contraire, il s'agit d'une conséquence directe des déséquilibres hormonaux et métaboliques associés au SOPK. Il est essentiel de se déculpabiliser et de se concentrer sur la gestion des symptômes plutôt que de se focaliser uniquement sur le poids.

La déculpabilisation est un élément crucial dans le parcours des femmes atteintes de SOPK. En comprenant que ce n'est pas leur faute, elles peuvent adopter une approche plus bienveillante envers elles-mêmes et trouver des solutions adaptées pour gérer leur poids et leurs symptômes.

Aussi, soulignons que la prise de poids n'est pas nécessairement un indicateur de la gravité du SOPK. Certaines femmes atteintes de SOPK peuvent présenter un poids normal, tandis que d'autres peuvent être en surpoids ou obèses. Chaque personne est différente et réagit différemment à la condition. La gestion des symptômes et la recherche d'un équilibre hormonal sont des objectifs clés, quel que soit le poids corporel.

En cas de surpoids et de SOPK, voici quelques idées d'ajustements alimentaires pour une perte de poids en douceur

Si vous souffrez du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et que vous êtes en surpoids, il est important de mettre en place des ajustements alimentaires pour favoriser une perte de poids en douceur et durable. Voici quelques idées et stratégies alimentaires qui peuvent vous aider dans votre démarche :

  1. Réduire les sucres ajoutés : Les sucres ajoutés dans les aliments transformés peuvent entraîner une augmentation de l'insuline, ce qui peut aggraver les symptômes du SOPK et rendre la perte de poids plus difficile. Il est donc conseillé de limiter la consommation de sodas, bonbons, pâtisseries et autres produits sucrés.
  2. Augmenter la consommation de légumes : Les légumes sont riches en fibres, en vitamines et en minéraux essentiels. Ils peuvent également vous aider à vous sentir rassasiée plus longtemps, ce qui peut contribuer à une perte de poids progressive et saine. Essayez d'inclure une variété de légumes dans vos repas quotidiens.
  3. Privilégier les protéines maigres : Les protéines sont essentielles pour la santé et peuvent contribuer à la sensation de satiété. Choisissez des sources de protéines maigres comme les poissons, les œufs, les légumineuses et les viandes maigres. La consommation de protéines peut également favoriser la prise de masse musculaire, ce qui peut augmenter votre métabolisme et faciliter la perte de poids.
  4. Veiller à l'équilibre nutritionnel : Il est primordial de veiller à un équilibre nutritionnel adéquat en incluant des sources de glucides complexes comme les céréales complètes et les légumineuses, des graisses saines comme les avocats et les noix, et des aliments riches en micronutriments essentiels comme les fruits et les légumes. Un régime équilibré peut favoriser la perte de poids de manière saine et durable.

Bien sûr, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé ou un nutritionniste pour obtenir des recommandations personnalisées en fonction de vos besoins et de votre condition médicale. Une approche holistique, combinant des ajustements alimentaires, une activité physique adaptée et une gestion du stress peut être la clé pour atteindre vos objectifs de perte de poids dans le cadre du SOPK.

En cas de surpoids et de SOPK, voici quelques idées d'exercices physiques pour une perte de poids en douceur

Dans cette section, nous proposons quelques idées d'exercices physiques adaptés aux femmes atteintes de SOPK et en surpoids qui souhaitent perdre du poids de manière douce et progressive.

  • Marche : L'une des formes d'exercice les plus accessibles et bénéfiques pour la perte de poids est la marche. Essayez de marcher pendant au moins 30 minutes par jour, de préférence à un rythme soutenu. Vous pouvez commencer par de courtes promenades et augmenter progressivement votre rythme et votre distance.
  • Natation : La natation est un exercice à faible impact qui peut aider à brûler des calories et à renforcer les muscles. En plus de favoriser la perte de poids, la natation peut également contribuer à améliorer la santé cardiovasculaire et la circulation sanguine.
  • Yoga : Le yoga est une pratique qui allie exercices physiques, respiration et méditation. Il peut être bénéfique pour les femmes atteintes de SOPK en aidant à réduire le stress et à améliorer la flexibilité et la force musculaire. Recherchez des cours de yoga adaptés aux débutants ou suivez des vidéos en ligne pour commencer.

Surtout, essayez de choisir des activités qui vous plaisent afin de les intégrer facilement à votre routine quotidienne. Si vous préférez faire du vélo, de la danse ou tout autre sport, n'hésitez pas à les pratiquer. L'essentiel est de rester actif et de trouver des activités que vous appréciez.

Le SOPK est loin d'être uniquement une question de poids

En plus de la prise de poids, les femmes atteintes de SOPK peuvent également souffrir d'autres symptômes tels que l'acné, l'hirsutisme (croissance excessive des poils) et des problèmes de fertilité. Ces symptômes peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie et nécessitent une prise en charge médicale appropriée.

Il est donc réducteur de se concentrer uniquement sur la perte de poids dans le cadre d'un SOPK.

Les bienfaits d'une alimentation anti-inflammatoire

Nous l'avons vu : l'inflammation joue un rôle clé dans les symptômes du SOPK, tels que l'insulinorésistance et la prise de poids. Il est donc essentiel d'adopter une alimentation qui aide à réduire cette inflammation et à gérer les symptômes du syndrome.

Une alimentation anti-inflammatoire se compose principalement d'aliments entiers et non transformés tels que des fruits, des légumes, des céréales complètes, des légumineuses, des noix et des graines. Ces aliments sont riches en antioxydants, en fibres et en nutriments essentiels, ce qui favorise une réduction de l'inflammation dans le corps.

Les bienfaits d'une alimentation anti-inflammatoire pour les femmes atteintes de SOPK sont nombreux. Tout d'abord, cela aide à réduire les niveaux d'insulinorésistance, ce qui améliore la gestion du poids. En réduisant l'inflammation, cela peut également aider à atténuer les symptômes du SOPK tels que les problèmes de peau et les troubles hormonaux.

Voici quelques conseils pour intégrer des aliments anti-inflammatoires dans votre alimentation quotidienne :

  1. Optez pour des fruits et légumes riches en antioxydants, tels que les baies, les épinards, les carottes et les tomates.
  2. Incorporez des aliments riches en acides gras oméga-3, comme les poissons gras (saumon, sardines) et les graines de lin.
  3. Consommez des sources de protéines maigres, comme les légumes, les haricots et les pois chiches.
  4. Privilégiez les céréales complètes plutôt que les céréales raffinées, telles que le riz brun, le quinoa et l'avoine.
  5. Limitez la consommation d'aliments transformés et riches en sucres ajoutés, car ils peuvent favoriser l'inflammation.

En adoptant une alimentation anti-inflammatoire, vous pouvez aider à gérer les symptômes du SOPK de manière naturelle et améliorer votre bien-être général. N'oubliez pas de consulter un professionnel de la santé ou un nutritionniste pour obtenir des conseils personnalisés sur votre alimentation et votre gestion des symptômes.

Quelques aliments connus pour être pro-inflammatoires à éviter

Dans la même logique, il faut essayer d'éviter les aliments pro-inflammatoires qui peuvent aggraver les symptômes du SOPK. Voici quelques aliments courants à éviter :

  • Aliments frits et gras : Les aliments riches en graisses saturées et en acides gras trans peuvent déclencher une réaction inflammatoire dans le corps. Évitez les frites, les aliments panés et les plats préparés.
  • Sucre raffiné : La consommation excessive de sucre raffiné peut augmenter l'inflammation dans le corps. Réduisez votre consommation de boissons sucrées, de bonbons et de pâtisseries.
  • Produits laitiers : Certains produits laitiers, tels que le lait de vache et le fromage, peuvent augmenter l'inflammation chez certaines personnes. Optez pour des alternatives végétales comme le lait d'amande ou de soja.
  • Gluten : Certaines personnes atteintes de SOPK peuvent être sensibles au gluten, ce qui peut provoquer une inflammation. Évitez les aliments contenant du blé, de l'orge et du seigle, et optez pour des alternatives sans gluten.
  • Viande rouge : La viande rouge peut contenir des graisses saturées et des composés pro-inflammatoires. Réduisez votre consommation de viande rouge et privilégiez les sources de protéines maigres comme le poisson, le poulet et les légumineuses.

En évitant ces aliments pro-inflammatoires, vous pouvez contribuer à réduire l'inflammation dans votre corps et à gérer les symptômes du SOPK de manière plus efficace. N'oubliez pas de consulter un professionnel de la santé ou un nutritionniste pour obtenir des conseils personnalisés adaptés à votre situation.

Au bout du compte, perdre du poids veut dire créer un déficit calorique ! Mais on peut y arriver en douceur...

Pour perdre du poids, il est essentiel de créer un déficit calorique, c'est-à-dire consommer moins de calories que celles que notre corps utilise. Non, ne sortez pas votre calculette et votre carnet de notes : il est possible (et souhaitable) d'atteindre ce déficit calorique de manière douce et progressive.

Dans le cas du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), la gestion du poids peut être plus complexe en raison de l'impact de la maladie sur le métabolisme. Cependant, avec les bonnes stratégies, il est possible d'atteindre un déficit calorique adapté.

Pour créer un déficit calorique tout en prenant en compte les particularités du SOPK, il est essentiel de se concentrer sur l'équilibre nutritionnel, la gestion de la glycémie et la satisfaction alimentaire. Il ne s'agit pas simplement de réduire les calories de manière drastique, ce qui peut être néfaste pour la santé et difficile à maintenir sur le long terme.

Il est préférable d'adopter une approche globale qui intègre des aliments sains et nutritifs tout en contrôlant les portions. Cela peut inclure l'augmentation de la consommation de légumes, de fruits, de protéines maigres et de grains entiers, tout en réduisant la consommation d'aliments transformés et d'aliments riches en calories vides.

De plus, il est important d'écouter son corps et de manger selon ses besoins physiques et émotionnels. La satisfaction alimentaire joue un rôle essentiel dans la gestion du poids, car elle permet de se sentir rassasié et satisfait, ce qui réduit les risques de frénésie alimentaire et de reprise de poids. Astuce rapide : essayez de manger plus lentement, et surtout en conscience.

Éviter les régimes "coup de poing" pour un changement durable

Les régimes restrictifs et les méthodes rapides peuvent entraîner des déséquilibres hormonaux et des effets yo-yo, ce qui est particulièrement problématique pour les femmes atteintes de SOPK.

Pour une gestion du poids efficace et durable, il est préférable d'adopter un changement de mode de vie global et équilibré. Cela implique d'apporter des ajustements progressifs à son alimentation et à son activité physique. Plutôt que de se focaliser uniquement sur la perte de poids, il est essentiel de se concentrer sur une approche holistique de la santé et du bien-être.

Des habitudes alimentaires saines et durables, telles qu'une alimentation équilibrée riche en fruits, légumes, protéines maigres et grains entiers, peuvent favoriser une gestion du poids optimale pour les femmes atteintes de SOPK. De plus, l'adoption d'une pratique régulière d'exercices physiques, adaptée à ses capacités et préférences, peut contribuer à renforcer le métabolisme et à améliorer l'équilibre hormonal.

Il est également crucial d'être patiente et d'écouter son corps dans ce processus. Chaque personne est unique, et il est important de trouver des approches personnalisées qui fonctionnent le mieux pour soi. Un soutien médical et professionnel peut également s'avérer bénéfique pour obtenir des conseils et des stratégies adaptées à ses besoins spécifiques. En adoptant une approche globale et durable, il est possible pour les femmes atteintes de SOPK de trouver un équilibre sain et de maintenir leur poids de manière optimale.

Merci d'avoir lu !

J'espère que cet article vous sera utile. Si vous êtes ici car vous suivez une procédure de PMA, sachez que je propose différents accompagnements que vous pouvez trouver ici. À bientot sur Odyssée Fertile !

Dans cet article, nous allons explorer la relation entre le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et la perte de poids. Nous verrons comment le poids peut être affecté par le SOPK et commen...

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06.02.24

Quand est-il temps de faire une pause pma?

La Procréation Médicalement Assistée (PMA) représente souvent un parcours semé d'obstacles émotionnels et physiques. Bien que le désir d’enfant soit profond, il est crucial de discerner les signes qui indiquent que notre corps et notre esprit réclament une pause. Souvent, nous ne prenons pas le temps de nous écouter, d’observer les signaux que nous envoie notre corps, et concrètement cela n’aide pas notre projet bébé à se concrétiser.

Vous me direz, comment savoir si j’ai besoin d’une pause ou non ? Une chose est sûre, vous seule savait ce qu’il y a de bons pour vous et votre petite voix intérieure vous donnera surement la bonne réponse. Néanmoins, ce que je peux vous dire en tant que thérapeute et pmette, c’est que faire une pause, c’est tout sauf perdre du temps. Partir en protocole épuisée et déconnectée de son corps n’est pas un terrain des plus fertile pour permettre à la vie de se nicher sereinement.

Si cette décision vous appartient et qu’aucune personne ne pourra décider pour vous, voici quelques signes qui pourront vous aider à prendre votre décision pour savoir si, oui ou non, une pause PMA s’impose.

Pour accompagner votre corps et votre esprit dans ce parcours, découvrez la plateforme en ligne d’Odyssée Fertile.

Un état d’épuisement physique et mental : les signes qui montrent qu’il est temps de faire une pause pma

Il n'est pas rare de se sentir fatiguée, mais lorsque cette fatigue devient un état d'épuisement, c'est un signal d'alarme à ne pas négliger. La fatigue extrême qui dépasse les limites ordinaires peut être un indicateur essentiel pour vous questionner sur la nécessité de s’accorder une pause dans votre parcours PMA. Sophie, partage son expérience : « Les traitements étaient épuisants, mentalement et physiquement. Chaque injection, chaque rendez-vous était comme gravir une montagne. Quand j'ai réalisé que même les petites tâches quotidiennes devenaient insurmontables, j'ai su qu'il était temps de faire une pause pma."

Bien trop souvent, les femmes que je consulte ou qui adhèrent à la communauté arrivent épuisées, avec une baisse totale d’énergie. Parfois, il faudra peu de temps pour se "requinquer", d'autres fois, cette parenthèse dans le parcours PMA sera un peu plus longue. Cependant, cette pause PMA vous reconnecte à la vie, à la vraie vie que vous avez choisie. « Je me retrouve », « je reprends du plaisir en société », « je ne suis plus ce parcours médical », voilà les phrases que j’ai souvent entendu prononcer.

Géraldine partage son expérience de l'épuisement émotionnel : "Le stress était insupportable. Je me réveillais la nuit en pensant aux prochains rendez-vous, aux résultats. Prendre du recul était difficile, mais crucial. La pause m'a permis de respirer et de retrouver un certain équilibre émotionnel."

Voici quelques autres signes qui pourraient s’assimiler à de la fatigue chronique et qui doivent vous alerter si vous vous questionnez sur l’intérêt de faire une pause PMA dans votre parcours.

  • La perte de plaisir dans votre vie quotidienne

Si les activités qui vous plaisaient autrefois ne vous procurent plus de plaisir, cela peut indiquer un épuisement. Une diminution constante de l'énergie peut rendre les tâches quotidiennes difficiles à accomplir.

  • La difficulté de concentration

L'épuisement mental peut se manifester par des difficultés à se concentrer. Une diminution de la capacité à rester concentrée peut être un indicateur de l'épuisement mental lié à la PMA, entre autre.

  • L'irritabilité fréquente et une gestion des émotions difficiles

Des situations autrefois tolérables devenant source d'irritation voire de débordement émotionnel, peuvent indiquer une tension mentale à relever.

  • Le sentiment de découragement

Un sentiment persistant de découragement dans votre parcours de procréation médicalement assistée peut indiquer une fatigue mentale significative, affectant la motivation et la capacité à faire face aux défis de la PMA.

 

La perte de connexion avec son corps

Le corps en parcours PMA est mis à rude épreuve : bilan sanguin, échographie de contrôle, ponction ovarienne, transfert embryonnaire… Souvent, on ne supporte plus cette invasion médicale, et le mental se déconnecte de son corps pour se protéger et mieux supporter ce parcours PMA que l’on subit pour beaucoup. Mais il est important de reprendre possession de son corps pour faire un bébé, de lui donner l’énergie suffisante pour avancer, lui faire confiance, et surtout, ne faire qu'un avec lui (et bientôt deux, je vous le souhaite).

Marie, en parcours PMA, exprime sa déconnexion : "Entre les protocoles, les tests et les traitements, j'ai perdu le contact avec mon corps. Le yoga m'a vraiment aidée à me recentrer. Prendre le temps de pratiquer des activités apaisantes m'a permis de retrouver cette connexion essentielle."

Comment savoir si je suis connectée à mon corps ?

  • La sensation d'étrangeté

Si votre propre corps semble devenir étranger, surtout avec les interventions médicales fréquentes, cela peut entraîner une distanciation émotionnelle.

  • Les troubles du sommeil

L'épuisement physique peut entraîner des troubles du sommeil tels que l'insomnie. Si le repos devient un défi, cela peut aggraver l'épuisement et affecter négativement votre bien-être global.

  • Les difficultés à identifier les besoins physiques

La focalisation sur les traitements peut rendre difficile la reconnaissance des signaux du corps, tels que la faim, la fatigue ou la tension musculaire. Questionnez-vous sur ce que vous ressentez ?

 

Que faire si vous vous retrouvez dans plusieurs des situations évoquées ?

  • Écoutez-vous : prenez du temps pour vous recentrer, en allant dans un lieu qui vous fait du bien, en écoutant de la musique, en vous allongeant, en pratiquant une activité sportive. Tentez de trouver le calme et demandez-vous ce que vous ressentez vraiment.
  • Ne prenez pas de décision hâtive et accordez-vous le temps de la réflexion : que ce soit une pause ou un nouveau protocole, ce n’est pas une petite décision. Il est important d’avancer en conscience, en sachant où vous allez et pourquoi vous y allez maintenant.
  • N’hésitez pas à vous faire aider par un thérapeute si vous ressentez le besoin. Choisissez quelqu'un qui vous inspire confiance et avec qui l'alliance thérapeutique se fait. Cela vous permettra de voir votre situation sous un autre angle, de libérer vos émotions et de refaire le plein d’énergie.
  • Octroyez-vous du temps de qualité avec des activités qui vous nourrissent pour vous reconnecter à vos émotions profondes.
  • Osez vous demander si vous voulez continuer les protocoles ou faire une pause PMA, vous en avez le droit. Le parcours PMA peut être exigeant, tant sur le plan physique que psychologique. S'écouter, reconnaître les signaux de fatigue, de déconnexion est crucial.

Prendre une pause PMA pendant votre parcours n'est pas un signe de faiblesse ou de renoncement, mais plutôt une stratégie proactive pour vous donner toutes les chances de concrétiser votre projet. Il est crucial de comprendre que chaque étape, chaque moment de recul, contribue à favoriser un état d'esprit plus positif et un équilibre essentiel pour accueillir une grossesse, qui demandera elle aussi de l’énergie.

Pour en savoir plus sur Odyssée Fertile

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12.01.24

SOPK et fatigue : Gérer l'épuisement lié au syndrome des ovaires polykystiques

Vivre avec le SOPK peut vouloir dire vivre avec une fatigue chronique, un symptôme qui épuise tout autant le corps que l'esprit. Cette fatigue liée au syndrome des ovaires polykystiques n'est pas simplement un manque de sommeil, elle s'infiltre dans chaque aspect de la vie quotidienne, rendant les tâches les plus banales parfois herculéennes. Dans cet article, nous plongeons au cœur du lien entre le SOPK et la fatigue chronique pour vous offrir des stratégies concrètes afin de reprendre le contrôle sur votre niveau d'énergie. Comprenez pourquoi votre corps réagit ainsi et découvrez comment ajuster votre routine et vos habitudes pour atténuer cette lassitude persistante.

Besoin d'un accompagnement en SOPK ? Cliquez ici pour découvrir comment je peux vous aider.

La fatigue, un symptôme du SOPK parmi d'autres

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un syndrome complexe. Elle présente de nombreux symptômes qui peuvent varier d'une femme à l'autre. Parmi ces signes, la fatigue se distingue comme étant particulièrement commune et handicapante pour celles qui en souffrent.

La fatigue liée au SOPK n'est pas juste un sentiment de somnolence après une mauvaise nuit. C'est souvent un épuisement profond qui affecte le quotidien. Les femmes atteintes de SOPK peuvent ressentir un manque d'énergie constant, rendant difficile les activités normales comme aller au travail ou pratiquer leurs loisirs favoris. Les sautes d'humeur sont aussi courantes, ajoutant à l'impression générale de mal-être.

Les bouleversements hormonaux caractéristiques du SOPK jouent un rôle clé dans ces manifestations. Ils peuvent entraîner non seulement des changements physiques mais également psychologiques tels que dépression et anxiété ; deux conditions pouvant elles-mêmes être sources importantes de fatigue.

Note : cette fatigue n'est pas à négliger. Elle peut impacter votre vie intime, sociale, professionnelle, et votre désir d'enfant. N'hésitez pas à vous rapprocher d'un professionnel si vos ressentez le besoin d'avoir de l'aide.

Il faut cependant noter que si vous ressentez une grande fatigue, cela ne provient pas forcément du seul fait du SOPK. D'autres causes médicales ou modes de vie inadaptés pourraient en être responsables : alimentation pauvre en nutriments essentiels, faible activité physique ou stress chronique par exemple.

Dans ce contexte complexe où plusieurs facteurs s'imbriquent, identifier précisément pourquoi on se sent fatiguée peut s'avérer compliqué sans l'aide d'un professionnel santé compétent.

Pour combattre cette fatigue, diverses stratégies existent :

  • Prendre soin de son sommeil : adopter une routine avant le coucher peut aider à améliorer la qualité du sommeil.

  • Gestion du stress : techniques telles que la sophrologie, l'hypnose ou encore la méditation ou le yoga contribuent réduire tension nerveuse.

  • Alimentation équilibrée : privilégier aliments riches nutriments soutenir niveau énergie corporel.

Nous aborderons ces méthodes plus tard afin de fournir des conseils pratiques destinés à améliorer votre bien-être quotidien face aux défis posés par le SOPK.

Comprendre la différence entre fatigue passagère et fatigue chronique

Avant d’entrer dans le vif du sujet, prenons le temps de distinguer fatigue et fatigue chronique.

La fatigue passagère se caractérise par sa brièveté. Elle survient souvent après des périodes d’effort physique ou mental comme faire du sport, étudier pour un examen ou gérer un événement stressant. Généralement, cette forme de fatigue se résorbe avec du repos adéquat : une bonne nuit de sommeil ou quelques jours de détente suffisent habituellement pour récupérer complètement.

En revanche, lorsque la fatigue s'étend sur plusieurs mois sans amélioration malgré le repos, on peut parler alors d'une fatigue chronique. Cette dernière ne résulte pas seulement d'un excès d'activités mais peut être le symptôme d'une condition médicale sous-jacente, telle que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

Pour les personnes atteintes du SOPK, la fatigue n'est qu'un aspect parmi tant d'autres symptômes possibles. La distinction cruciale ici réside dans la durée et l'influence limitée du repos sur leur état général. Le diagnostic spécifique du syndrome de fatigue chronique, cependant, requiert que cette sensation épuisante soit présente pendant plus de six mois consécutifs sans autre cause identifiable.

Il est donc important pour ceux qui ressentent une grande lassitude sur une longue période sans explication apparente, de consulter un professionnel de santé afin d'évaluer leur situation correctement.

Les troubles du sommeil : causes fréquentes de fatigue en cas de SOPK

La fatigue chronique est donc un symptôme courant chez les personnes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Elle peut être exacerbée par divers troubles du sommeil, qui sont également fréquents chez les individus souffrant de cette condition.

fatigue SOPK

Insomnies et SOPK

Les insomnies représentent une difficulté à s'endormir ou à rester endormie. Elles peuvent avoir un impact majeur sur la qualité de vie des femmes avec SOPK.

Le manque de sommeil affecte l'humeur et augmente le stress. Un bon repos est essentiel pour réguler les hormones, notamment l'insuline. Le déséquilibre hormonal dû au SOPK rend déjà ce contrôle difficile.

Pour combattre l'insomnie :

  • Établissez une routine nocturne relaxante.

  • Réduisez la lumière bleue avant le coucher.

  • Maintenez votre chambre fraîche et confortable.

Un suivi médical peut aussi aider si ces méthodes ne suffisent pas.

Note : vous retrouverez sur la boîte à outils de la communauté d'Odyssée Fertile des conseils en naturopathie pour améliorer le sommeil ainsi que que des audios thérapeutique vous permettant de retrouver le calme avant de dormir.

Sueurs nocturnes et SOPK

Les sueurs nocturnes sont des transpirations excessives pendant le sommeil. Elles perturbent souvent la nuit, entraînant réveils fréquents et des sensations d'inconfort.

Elles peuvent être dues aux fluctuations hormonales caractéristiques du SOPK. Ces changements affectent la thermorégulation corporelle pendant le cycle menstruel.

Pour atténuer les sueurs nocturnes :

  • Utilisez des vêtements légers pour dormir.

  • Choisissez une literie adaptée permettant une bonne aération.

  • Gardez la chambre bien ventilée et surtout froide.

Il est important d'éviter tout facteur aggravant comme l'alcool ou les repas épicés avant le coucher.

Apnées du sommeil et SOPK

L’apnée du sommeil est un trouble où la respiration s'arrête brièvement durant le sommeil. Cela provoque parfois un réveil brutal avec sensation d'étouffement ou de suffocation.

Les femmes atteintes de SOPK ont plus de risques d'avoir ce trouble car beaucoup des symptômes du SOPK sont des facteurs de risque de l’apnée du sommeil.

Un diagnostic est crucial car non traitée, elle peut conduire à des problèmes cardiovasculaires graves.

Des solutions existent :

  1. Perte de poids si nécessaire

  2. Utilisation d'une CPAP (Continuous Positive Airway Pressure)

  3. Chirurgie dans certains cas extrêmes

Pour résumer, les troubles du sommeil jouent un rôle significatif dans l'intensité et la persistance de la fatigue associée au SOPK . Il est donc primordial pour celles qui en souffrent d'accorder une attention particulière à leur hygiène de sommeil, ainsi qu'à rechercher activement traitement adéquat auprès des professionnels santé lorsque cela s'avère nécessaire . En prenant soin mieux gérer ces aspects , on peut espérer améliorer considérablement sa qualité vie quotidienne.

Maintenant, passons à une autre cause de fatigue associée au SOPK : la dépression.

La dépression, une autre cause de fatigue fréquente en SOPK

La dépression est souvent liée au Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK). Ce trouble affecte non seulement la santé physique mais aussi mentale. Les femmes atteintes de SOPK peuvent éprouver des symptômes dépressifs qui contribuent à leur sentiment général de fatigue.

Les signes de la dépression incluent:

  • Un manque d'énergie persistant.

  • Des sentiments constants de tristesse ou un vide émotionnel.

  • Une perte d'intérêt pour les activités habituelles.

Ces symptômes peuvent s'aggraver avec le stress et l'anxiété souvent associés au SOPK. Il est crucial pour ces femmes d'être attentives à ces signaux et de chercher un soutien professionnel si nécessaire.

Impact de la fatigue sur la fertilité

Sur mon site, je parles bien sûr souvent de PMA et donc de problématiques de fertilité (d'ailleurs, je propose divers accompagnements PMA). Prenons donc un peu le temps de parler de l’impact de la fatigue sur la fertilité dans le cadre d’une personne souffrant de SOPK.

Sommeil et poids

Un sommeil réparateur est crucial pour maintenir l'équilibre hormonal. Quand on dort mal, les hormones qui régulent l'appétit sont perturbées. Cela peut mener à des choix alimentaires malsains, comme une préférence pour les aliments sucrés ou gras.

Le manque de sommeil stimule la production de ghreline, l'hormone qui nous donne faim. En même temps, il limite le leptine, celle qui nous signale que nous sommes rassasiés. Ce déséquilibre peut conduire à un gain de poids.

Et justement, le surpoids est bien connue pour affecter négativement la fertilité. Il peut provoquer des irrégularités menstruelles et aggraver les symptômes du SOPK (syndrome des ovaires polykystiques). Le lien entre le sommeil et le poids est donc directement relié à la fertilité féminine.

Cycle Menstruel

Les troubles du cycle menstruel peuvent être exacerbés par un mauvais sommeil. Un déséquilibre hormonal dû au manque de repos affecte souvent ce cycle.

Des cycles irréguliers rendent plus difficile la prédiction de l'ovulation, compliquant ainsi les tentatives de conception. Une bonne hygiène du sommeil pourrait aider à réguler ces cycles en stabilisant les hormones impliquées.

Il est important d'avoir un rythme veille-sommeil constant pour favoriser un environnement hormonal propice à une reproduction saine.

Choix Alimentaires

Nous l’avons vu, la fatigue influence nos choix alimentaires en augmentant notre appétence pour des aliments moins nutritifs mais plus caloriques. Ces habitudes peuvent contribuer au surpoids ou à l'obésité, deux facteurs ayant un impact négatif sur la fertilité.

En choisissant mieux ce qu'on mange et en privilégiant une alimentation équilibrée, on soutient non seulement notre santé générale mais aussi notre potentiel reproductif.

C'est particulièrement vrai chez les femmes souffrant du SOPK où le contrôle du poids joue un rôle clair dans la gestion des symptômes et dans l'amélioration des chances de grossesse réussie.

Conseils pour lutter contre les troubles du sommeil

Hygiène de Sommeil

Une bonne hygiène de sommeil est cruciale. Cela signifie avoir des habitudes qui favorisent un bon repos nocturne.

Dormez à des heures régulières chaque jour. Votre corps aime la routine et se repose mieux avec un horaire constant. Évitez la caféine en fin d'après-midi, car elle peut vous garder éveillé plus tard dans la nuit.

Assurez-vous que votre chambre est calme et confortable. Utilisez des rideaux occultants si nécessaire pour bloquer toute lumière perturbatrice.

Alimentation Saine

Ce que nous mangeons affecte notre sommeil. Une alimentation saine contribue à réduire la fatigue liée au SOPK.

Mangez léger le soir pour éviter les problèmes digestifs qui peuvent perturber le sommeil. Incluez des protéines maigres, des légumes et limitez les sucres rapides avant de dormir.

Buvez suffisamment d'eau tout au long de la journée mais réduisez votre consommation avant le coucher afin de minimiser les réveils nocturnes pour aller aux toilettes.

Activité Physique

L'exercice régulier aide à combattre l'insomnie et améliore la qualité du sommeil chez ceux souffrant du SOPK, aidant à lutter contre la fatigue.

Faites une promenade ou pratiquez une activité physique douce comme le yoga en début de soirée. Évitez les exercices intenses juste avant le coucher car ils peuvent être stimulants plutôt qu’apaisants.

Incorporez également quelques étirements ou techniques de relaxation musculaire dans votre routine pré-couchage pour aider votre corps à se détendre complètement.

L'intérêt des Tisanes pour Améliorer le Sommeil

Les tisanes sont depuis longtemps appréciées pour leurs vertus relaxantes et leur capacité à favoriser un sommeil réparateur. En effet, certaines plantes ont des propriétés sédatives naturelles qui peuvent aider à apaiser l'esprit et détendre le corps, ce qui est essentiel pour glisser dans un état propice au sommeil.

Parmi les tisanes les plus réputées pour améliorer la qualité du sommeil, on trouve la camomille. Cette plante est connue pour ses effets calmants et peut être particulièrement bénéfique pour ceux qui luttent contre l'anxiété ou le stress, deux facteurs qui peuvent souvent perturber le sommeil. La valériane, une autre herbe prisée pour ses propriétés soporifiques, est également utilisée pour traiter l'insomnie.

En outre, la mélisse et le tilleul sont également des choix populaires. La mélisse a un effet calmant sur le système nerveux tandis que le tilleul est souvent recommandé pour ses qualités apaisantes et son aide à induire un sommeil plus profond.

À noter que la consommation de tisanes avant le coucher doit être faite avec modération. Trop de liquide peut entraîner des réveils nocturnes pour aller aux toilettes, ce qui perturbe le cycle du sommeil.

Conseils pour lutter contre la dépression en cas de SOPK

Routine quotidienne

Maintenir une routine quotidienne est essentiel. Cela aide à structurer la journée et à réduire le stress. Commencez par vous lever et vous coucher à des heures régulières.

Planifiez vos repas pour maintenir un régime équilibré. Incluez des fruits, légumes, protéines maigres et grains entiers. Évitez les sucres raffinés qui peuvent aggraver la fatigue.

Incorporez de l'exercice physique dans votre routine quotidienne. Même une courte promenade peut améliorer votre humeur et augmenter votre niveau d'énergie.

Soutien Social

Entourez-vous de personnes bienveillantes qui comprennent le SOPK. Parler avec des amis ou rejoindre un groupe de soutien peut soulager les sentiments d'isolement.

Demandez du soutien lorsque nécessaire, que ce soit auprès de proches ou de professionnels comme un psychologue.

Partagez vos expériences avec d'autres personnes atteintes du SOPK; cela peut fournir du confort et des conseils pratiques.

Gestion du Stress

Apprenez des techniques pour gérer le stress telles que la méditation ou le yoga.

Prenez chaque jour un moment pour faire quelque chose que vous aimez, comme lire ou écouter de la musique.

Considérez les thérapies complémentaires comme l'acupuncture qui peuvent aider certains individus à se détendre.

Thérapies spécialisées pour les femmes atteintes du SOPK en parcours de PMA

Lorsqu'une femme SOPK entame un parcours de procréation médicalement assistée (PMA), elle peut être confrontée à des défis émotionnels et physiques importants. C'est pourquoi des thérapies spécialisées, telle que la naturopathie ou la phytothérapie, sont essentielles pour offrir un accompagnement adapté.

La thérapie NMO-EMDR peut s'avérer particulièrement bénéfique pour les femmes SOPK en PMA. Elle aide à gérer les pensées et émotions négatives, à améliorer l'estime de soi et à réduire le stress, qui peut influencer négativement les chances de conception.

La thérapie de groupe est une autre option précieuse, offrant un espace de soutien où partager expériences et stratégies avec d'autres femmes qui traversent des situations similaires. Le sentiment de communauté et de compréhension mutuelle qui en découle peut être un puissant antidote à l'isolement et à l'anxiété.

L'acupuncture est également utilisée comme thérapie complémentaire en PMA. Elle vise à équilibrer les hormones (progestérone, cortisol, etc.) à améliorer la circulation sanguine vers les organes reproducteurs et à réduire le stress, éléments qui peuvent contribuer à augmenter les chances de réussite de la PMA.

Conclusion

La fatigue associée au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une réalité complexe et multifactorielle qui mérite une attention particulière. Elle peut résulter de troubles du sommeil, de symptômes dépressifs ou d'autres déséquilibres hormonaux intrinsèques à cette condition. Identifier la cause sous-jacente est crucial pour proposer un traitement adapté et améliorer la qualité de vie des personnes affectées. Les stratégies visant à combattre la fatigue incluent l'adoption de bonnes pratiques de sommeil et le soutien psychologique, qui peuvent également influencer positivement la fertilité.

Il est essentiel d'aborder ce sujet avec votre professionnel de santé pour établir un plan personnalisé. N'hésitez pas à demander de l'aide et à explorer les différentes options thérapeutiques disponibles. Votre bien-être mérite toute votre attention. Passez à l'action dès aujourd'hui pour retrouver énergie et vitalité malgré le SOPK.

Vivre avec le SOPK peut vouloir dire vivre avec une fatigue chronique, un symptôme qui épuise tout autant le corps que l'esprit. Cette fatigue liée au syndrome des ovaires polykystiques n'est pas sim...

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11.01.24

SOPK et ventre gonflé : Quel rapport ? Quelles solutions ?

Vivre avec le SOPK peut ressembler à un combat quotidien contre son propre corps, surtout quand un ventre gonflé entre en jeu. Cette sensation inconfortable n'est pas seulement une question d'apparence; elle reflète souvent les déséquilibres internes que le syndrome des ovaires polykystiques impose.

Si vous avez déjà senti votre abdomen se transformer en ballon après un repas ou même sans raison apparente, vous savez de quoi je parle. Cet article de blog vise à démêler les causes du ventre gonflé associées au SOPK et à proposer des stratégies concrètes pour y faire face. Nous allons couper court aux mythes et aller droit au but : quel lien entre ne SOPK et le ventre gonflé ? Comment lutter contre ce gonflement ?

Note : besoin d'un accompagnement PMA ? Découvrez mes offres sur mon site.

Le SOPK n’est pas directement lié au ventre gonflé

Le syndrome des ovaires polykystiques, ou SOPK, est une condition complexe affectant les femmes. Il touche de nombreuses femmes à travers le monde. Bien qu'il soit associé à divers symptômes, il est important de noter que le ventre gonflé n'en fait pas partie directement.

Les femmes atteintes de SOPK peuvent connaître des cycles menstruels irréguliers. Ces dérèglements peuvent parfois causer un sentiment de ballonnement. Cela peut mener à une confusion entre les symptômes du SOPK et les sensations éprouvées pendant les périodes hormonales comme les règles.

En outre, certaines personnes confondent la prise de poids avec un ventre qui semble gonflé. Le SOPK peut en effet entraîner une augmentation du poids corporel due aux déséquilibres hormonaux qu'il provoque. Cette prise de poids peut être plus visible dans la région abdominale, donnant l'impression d'un ventre gonflé.

SOPK et ventre gonflé : photo d'une femme avec un ventre gonflé

SOPK, prise de poids et ventre gonflé

Donc, le SOPK n'est pas directement lié aux symptômes du ventre gonflé. Pourtant ventre gonflé et prise de poids vont souvent de pair en cas de SOPK, discutons un peu de cette question.

Prise de Poids

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) peut entraîner une prise de poids, particulièrement autour du ventre. Cette accumulation de graisse abdominale est non seulement frustrante pour l'image corporelle mais augmente également le risque de problèmes de santé.

Les femmes atteintes du SOPK ont souvent un déséquilibre hormonal qui favorise le stockage des graisses dans la région abdominale. La résistance à l'insuline est aussi courante avec le SOPK, ce qui rend difficile pour le corps d'utiliser correctement le sucre provenant des aliments.

Pour contrôler cette prise de poids, il est essentiel d’adopter un régime alimentaire équilibré et sain. Cela inclut la consommation modérée d'aliments riches en calories et en sucres simples.

Alimentation Saine

Une alimentation équilibrée aide non seulement avec le ventre gonflé mais améliore également l'état général lié au SOPK. Introduire davantage d'aliments riches en nutriments dans votre régime quotidien peut avoir un effet positif sur votre santé globale.

Les aliments riches en protéines maigres comme le poulet grillé ou poisson favorisent la sensation de satiété sans ajouter trop de calories supplémentaires qui se traduiraient par une augmentation du tour taille.

De plus, il est conseillé d'introduire dans son alimentation quotidienne des probiotiques naturels, tels que ceux trouvés dans certains yaourts ou kéfir. Ces derniers aident à maintenir un bon équilibre intestinal ce qui peut réduire significativement les sensations désagréables dues aux ballonnements abdominaux fréquemment rencontrées chez celles souffrant du SOPK.

Enfin n’oubliez pas l'eau ! Boire suffisamment permet non seulement une bonne hydratation mais aussi facilite la digestion évitant ainsi certaines causes communes du ballonnement abdominal.

Activité Physique

L'exercice physique régulier ne doit pas être négligé lorsqu'on traite avec un ventre gonflé associé au SOPK. L’exercice aide non seulement à brûler des calories mais stimule également différents processus corporels bénéfiques contre cette maladie hormonale complexe.

Des activités douces comme le yoga ou pilates sont recommandées car elles mettent moins de pression sur vos articulations tout en renforçant vos muscles abdominaux – cela pourrait aider directement à diminuer votre tour taille tout autant qu'à soulager certains symptomes gênants dus au stress liés au syndrome lui-même.

Le ventre gonflé lié aux règles

Le ventre gonflé est un symptôme qui est très classique dans le cycle menstruel. Il est très fréquent qu'il n'y ait simplement aucun rapport entre le ventre gonflé et le SOPK.

Bouleversement Hormonal

Les hormones jouent un rôle clé dans le bien-être du corps féminin. La progestérone, en particulier, monte en flèche après l'ovulation. Ce pic hormonal a pour effet de relaxer les muscles de l'utérus, ce qui est essentiel pour la préparation à une éventuelle grossesse.

Mais cet effet ne se limite pas à l'utérus. Il s'étend également aux intestins, causant un ralentissement des contractions musculaires. Ces contractions sont cruciales pour déplacer le bol alimentaire et maintenir un transit régulier.

Lorsque ce processus est perturbé, les conséquences incluent constipation, gaz et ballonnements. C'est souvent pourquoi on observe un ventre gonflé avant les règles.

Rétention d'Eau

Le cycle menstruel amène avec lui son lot de changements physiques. L'un d'eux est l'accumulation d'eau dans les tissus corporels – phénomène connu sous le nom de rétention d'eau.

Cette accumulation peut être assez marquée au point où elle contribue significativement au gonflement du ventre chez certaines femmes juste avant leurs règles.

Il faut savoir que cette rétention n’est pas alarmante mais plutôt une réponse naturelle du corps aux fluctuations hormonales mensuelles.

  • Elle peut causer inconfort et sensation de lourdeur.

  • Les vêtements peuvent sembler plus serrés autour du ventre.

Syndrome Prémenstruel

Le syndrome prémenstruel (SPM) affecte une grande majorité des femmes en âge reproductif. Parmi ses nombreux symptômes figurent :

  1. Tension mammaire

  2. Fatigue

  3. Maux de tête

  4. Et surtout, le gonflement notable du bas du ventre

Si vous remarquez que votre abdomen devient plus rond quelques jours avant vos menstruations, il y a fort à parier qu'il s'agit là encore des effets classiques du SPM sur votre organisme.

En somme, si vous souffrez déjà du SOPK mentionné précédemment et que vous notez aussi ces symptômes prémenstruels chaque mois, comprenez qu'ils font partie intégrante des variations normales subies par votre corps face aux cycles hormonaux complexes qui régissent la fonction reproductive féminine.

Les solutions pour lutter contre le ventre gonflé

Maintenant que nous savons que le SOPK n'est pas toujours directement lié au ventre gonflé, il est temps de passer au vif du sujet : Comment lutter contre ce gonflement ? En gros, on peut y parvenir notamment en gérant son stress, son sommeil, son alimentation et son activité physique.

Respiration Carrée

La respiration carrée est une technique simple. Elle aide à réduire le stress, souvent responsable (ou participant) du ventre gonflé.

Prenez une inspiration profonde. Comptez jusqu'à quatre silencieusement. Gardez votre souffle pendant quatre secondes. Expirez lentement sur un autre compte de quatre. Enfin, attendez 4 secondes avant de respirer à nouveau.

Cette pratique peut se faire plusieurs fois par jour. Essayez-la surtout lorsque vous vous sentez tendue ou anxieuse.

En plus d'apaiser l'esprit, cette méthode régule la digestion et diminue les ballonnements.

Alimentation Saine

Il est crucial de réduire la consommation de sel et d'aliments ultra-transformés pour diminuer le ventre gonflé lié au SOPK.

Privilégiez les aliments frais et naturels. Ils contiennent moins de sodium et améliorent la digestion. Évitez les plats préparés qui sont souvent riches en additifs alimentaires. Buvez beaucoup d'eau pour aider votre corps à éliminer l'excès de sel. Une bonne hydratation favorise également un bon transit intestinal.

Activité Physique

L'exercice physique joue un rôle essentiel dans la gestion du SOPK et des symptômes associés comme le ventre gonflé.

Choisissez des activités que vous aimez pour rester motivée. L'activité physique régulière contribue à réduire l'inflammation corporelle. Le sport aide aussi à gérer son poids, ce qui peut atténuer les symptômes du SOPK. Rappelez-vous qu'il est important d'éviter l'alcool car il peut aggraver les ballonnements et interférer avec vos efforts sportifs.

Bien-être Mental

Face au SOPK, il est essentiel de ne pas se juger sévèrement en cas de prise de poids ou autres changements physiques indésirables.

Soyez indulgente avec vous-même; chaque personne évolue différemment face aux défis du SOPK. Surveillez votre santé mentale autant que votre santé physique; ils sont étroitement liés. Si nécessaire, n'hésitez pas à chercher un soutien professionnel pour gérer vos émotions autour du SOPK.

Sommeil Réparateur

Un sommeil suffisant a un impact direct sur la lutte contre l'inflammation intestinale pouvant causer un ventre gonflé chez les personnes atteintes du SOPK.

Essayez d'avoir entre sept et huit heures de sommeil par nuit pour optimiser le fonctionnement digestif. Créez une routine nocturne apaisante afin d'améliorer la qualité de votre sommeil: évitez les écrans avant le coucher, prenez une tasse de tisane relaxante ou faites quelques minutes de méditation guidée . Gardez en tête que des nuits reposantes peuvent grandement contribuer à réduire vos symptômes.

Quelques aides complémentaires pour lutter contre le ventre gonflé

Pour finir cet article, j'aimerais partager avec vous quelques pratiques alternatives qui peuvent aider avec le ventre gonflé, même lorsqu'on souffre du SOPK.

Ostéopathie

L'ostéopathie est une méthode de soin qui peut aider. Elle se concentre sur la structure du corps. Un ostéopathe travaille avec ses mains. Il corrige les désalignements dans le corps.

Cette pratique peut réduire la tension et améliorer la circulation. Pour un ventre gonflé, elle cible souvent le système digestif. L'idée est de restaurer l'équilibre et favoriser un meilleur fonctionnement des organes internes.

Des séances régulières peuvent être bénéfiques. Elles aident à diminuer les symptômes comme les ballonnements ou douleurs abdominales.

Naturopathie

La naturopathie propose une approche holistique. Elle utilise des remèdes naturels pour traiter le corps entier, pas seulement les symptômes isolés.

Pour combattre un ventre gonflé lié au SOPK, elle suggère des changements alimentaires et de style de vie. Par exemple, manger plus d'aliments riches en fibres ou boire beaucoup d'eau.

Les suppléments naturels sont aussi utilisés en naturopathie. Ils peuvent inclure des probiotiques ou des herbes spécifiques qui soutiennent la digestion et réduisent l'inflammation.

Il est important de consulter un professionnel qualifié avant tout traitement naturopathique.

Acupuncture

L'acupuncture fait partie de la médecine traditionnelle chinoise (MTC). De fines aiguilles sont insérées dans certains points du corps pour équilibrer l'énergie vitale, appelée Qi (prononcé "tchi").

En cas de SOPK et ventre gonflé, cette technique pourrait soulager par son effet sur l’énergie (oui, on parle bien de soin énergétique ici).

Elle aide à détendre les muscles autour du tube digestif ce qui facilite le passage des aliments et réduit ainsi les gaz et ballonnements.

Un traitement personnalisé par un acupuncteur expérimenté est essentiel pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

Homéopathie

L’homéopathie offre une autre alternative douce contre le ventre gonflée associée au SOPK.

Elle utilise très petites doses de substances végétale, animale ou minérales diluées afin d'induire une réponse curative du corps sans effets secondaires indésirables.

Des remèdes homéoapthiques communs incluent Lycopodium pour indigestion ou Carbo vegetalis pour excès gaz intestinaux.

Demandez conseil à votre praticien avant utilisation.

Conclusion

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et le ventre gonflé peuvent sembler liés, mais comme on l'a vu, la relation n'est pas directe.

Le SOPK peut entraîner une prise de poids et influencer la sensation de ballonnement, surtout pendant les règles. Les solutions existent : alimentation équilibrée, exercice régulier et certaines aides complémentaires. Ces stratégies te permettent de reprendre le contrôle sur ton corps et de te sentir mieux.

À propos du SOPK, un trouble aux multiples facettes

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une affection assez courante qui touche près de 10% des femmes en âge de procréer. Au-delà d'un simple problème de production hormonale et de troubles du cycle menstruel, le SOPK peut avoir de nombreuses autres complications et conséquences sur la santé.

L'une des manifestations fréquentes est une augmentation du taux d'hormones androgènes (ou hormones dites "mâles") comme la testostérone. Cet excès d'androgènes entraîne souvent un hirsutisme (pilosité excessive au visage, sur le ventre ou la poitrine).

À plus long terme, le SOPK peut être associé à des troubles comme le diabète de type 2, l'hypertension artérielle, des difficultés de fertilité ou de mobilité des follicules dans les ovaires. Tous ces facteurs augmentent les risques de complications futures.

C'est pourquoi il est important de consulter rapidement en cas de symptômes évocateurs, afin de confirmer le diagnostic par des examens cliniques et analyses hormonales. Votre médecin pourra ainsi mettre en place un traitement adapté le plus tôt possible (contraception, metforminetechniques de procréation médicalement assistée si besoin...).

En respectant les conseils de votre praticien, vous pourrez ainsi diminuer grandement les conséquences du SOPK à court et long terme.

Vivre avec le SOPK peut ressembler à un combat quotidien contre son propre corps, surtout quand un ventre gonflé entre en jeu. Cette sensation inconfortable n'est pa...

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08.01.24

Quels traitements pour le SOPK ? Tour d'horizon

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) sème le trouble dans la vie d'environ une femme sur dix. Se caractérisant par des irrégularités menstruelles et un déséquilibre hormonal, ce syndrome requiert une stratégie de traitement SOPK multidimensionnelle. En effet, bien que la guérison totale ne soit pas encore une réalité, la gestion des symptômes du SOPK s'avère efficace pour améliorer significativement la qualité de vie des personnes touchées. Ce tour d'horizon se propose de mettre en lumière les différentes approches thérapeutiques pouvant atténuer l'impact de ce syndrome des ovaires polykystiques sur le quotidien des patientes.

Le SOPK n'a aucun traitement curatif connu

Face à l'absence de guérison SOPK, la prise en charge médicale s'oriente principalement vers un traitement symptomatique SOPK. Les patientes sont confrontées à un déséquilibre hormonal, qui se manifeste par des niveaux anormalement élevés d'hormone lutéinisante (LH) et d'androgènes. Cette situation entraîne une série de symptômes complexes, influençant la santé reproductive, le métabolisme, et le bien-être psychologique.

La stratégie thérapeutique repose sur des interventions variées, qui visent non pas la guérison, mais l'amélioration de la qualité de vie à long terme. Les options thérapeutiques sont ajustées au cas par cas, étant donné que les manifestations du SOPK peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre.

  • Correction du cycle menstruel irrégulier
  • Réduction de la symptomatologie hyperandrogénique
  • Contrôle du poids et gestion des risques métaboliques associés
  • Soutien à la fertilité en cas de désir de grossesse
  • Accompagnement psychologique pour répondre aux impacts émotionnels

En l'absence de traitement définitif, l'importance de l'éducation (adoption des bons gestes pour atténuer les effets du syndrome) et du suivi régulier des patientes est primordiale pour le traitement symptomatique efficace du SOPK et pour atténuer les effets du déséquilibre hormonal.

SOPK : Traitements contre les symptômes liés à l’hyperandrogénie

L'hyperandrogénie est une caractéristique centrale du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), ayant un impact conséquent sur la vie des femmes qui en souffrent. Heureusement, plusieurs stratégies thérapeutiques permettent de combattre efficacement ses manifestations, notamment l'hirsutisme (hyperpilosité), contribuant ainsi à améliorer considérablement leur qualité de vie.

Les symptômes de l'hyperandrogénie

Le hirsutisme (hyperpilosité), qui signifie une croissance excessive et indésirable de poils sur le corps et le visage, peut être particulièrement pénible. C'est l'un des grands symptômes de l'hyperandrogénie. Cette condition est souvent traitée avec des méthodes cosmétiques telles que le rasage, l’épilation laser ou les crèmes dépilatoires. Néanmoins, ces techniques nécessitent généralement une application régulière pour maintenir des résultats satisfaisants.

Les médicaments antiandrogènes

Pour une approche plus systémique, les traitements antiandrogènes offrent une alternative thérapeutique prometteuse. La spironolactone, en particulier, est fréquemment prescrite pour ses effets inhibiteurs sur les hormones masculines (attention, ce traitement peut exposer à des risques de complications pendant la grossesse et est donc incompatible avec un désir d'enfant). Il est également possible de se voir prescrire de l'acétate de cyprotérone, dont l'efficacité sur l'hyperpilosité est reconnue (au bout de six mois traitement). Les contraceptifs oraux constituent aussi un pilier dans la réduction des taux d'androgènes et, par extension, dans l'atténuation de l'hyperandrogénie associée au SOPK.

Cuisine méditerranéenne et exercice physique

  • Une alimentation inspirée de la cuisine méditerranéenne, riche en légumes, fruits, céréales complètes, poissons et huile d'olive, peut contribuer à équilibrer le profil hormonal.
  • L'exercice physique, en favorisant la perte de poids et la réduction de la résistance à l'insuline, joue un rôle considérable dans la gestion de l'hyperandrogénie.

Une prise en charge multidimensionnelle est donc essentielle pour mieux contrôler l'hyperandrogénie SOPK et ses manifestations, comme l'hirsutisme, et améliorer la qualité de vie des patientes.

SOPK : Traitements pour restaurer les cycles menstruels

Les troubles du cycle menstruel sont une des caractéristiques du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) qui affecte la régularité des règles. Heureusement, diverses options de traitement existent pour aider à rétablir cet équilibre vital pour la santé reproductive.

La pilule contraceptive pour régulariser les règles

L'utilisation de la pilule contraceptive SOPK est une méthode couramment prescrite pour normaliser les cycles menstruels. Elle permet de procurer des saignements artificiels réguliers, contribuant ainsi à prévenir le risque de cancer de l'endomètre, un risque qui peut être accru en l'absence de menstruations fréquentes.

La pilule œstroprogestative si souhait de grossesse

Pour les femmes qui envisagent une grossesse, la pilule œstroprogestative peut constituer une alternative. Cette pilule spécifique associe œstrogène et progestatif et est adaptée pour celles qui souhaitent planifier une grossesse à moyen terme, car elle aide à maintenir un endomètre sain.

Note : rapprochez vous de votre gynécologue pour trouver un contraceptif le plus adapté à vos besoins et envies.

La nutrition

Une alimentation équilibrée est fondamentale pour la régulation des cycles menstruels. Une diète riche en fibres, faible en sucre et en aliments transformés peut aider à stabiliser les niveaux d'insuline, ce qui est crucial pour les patientes SOPK en raison de leur sensibilité à l'insuline et au risque de résistance à celle-ci.

  • Consommation de grains entiers, fruits et légumes
  • Réduction de l'apport en produits sucrés et en aliments raffinés
  • Apport adéquat en protéines pour un équilibre nutritionnel

Note : L'utilisation de compléments alimentaires spécialisés dans le SOPK est une option efficace à envisager pour aider votre démarche de régularisation de vos cycles menstruels. 

SOPK : Traitements pour corriger un surpoids

La gestion du poids est cruciale dans le traitement du SOPK, en raison de la corrélation étroite entre la surcharge pondérale et l'exacerbation des symptômes. Des approches combinant alimentation et activité physique, ainsi que l'utilisation de médicaments spécifiques, se montrent bénéfiques.

Diminution des glucides

Une alimentation faible en glucides s'impose comme une stratégie efficace dans la gestion poids SOPK. Cette approche vise à limiter l'apport en sucres qui, en excès, peuvent augmenter la résistance à l'insuline, un phénomène souvent associé au syndrome.

30 minutes d'exercice par jour

Ici, l'accent est mis sur l'importance de l'activité physique: une demi-heure d'exercice quotidien contribue à un meilleur contrôle du poids et à la réduction de la résistance à l'insuline.

Sur ordonnance, les médicaments antidiabétiques oraux comme la metformine

La metformine, habituellement prescrite pour traiter le diabète de type 2, s'avère également utile dans le cadre du SOPK. Elle aide à combattre la prise de poids en améliorant la sensibilité à l'insuline et, par voie de conséquence, peut participer à la régulation du cycle menstruel et à la diminution des symptômes de l'hyperandrogénie

Note : attention toutefois, s'il est prescrit dans le cadre d'une PMA ou d'un désir de grossesse, il agit sur le taux de vitamine B12 qui est très important pour un projet de grossesse. n'hésitez pas à en parler à votre médecin ou à votre naturopathe.

SOPK : Traitements pour favoriser l'ovulation

Les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et souhaitant concevoir se heurtent souvent à des difficultés d'ovulation. Heureusement, plusieurs options thérapeutiques existent pour stimuler ce processus biologique essentiel. L'objectif étant de retrouver un cycle ovulatoire régulier pour augmenter les chances de grossesse.

Stimulation de l’ovulation

L'une des premières approches envisagées pour la stimulation ovulation SOPK est l'administration de médicaments tels que le citrate de clomifène ou les gonadotrophines. Ces traitements pharmacologiques sont conçus pour induire l'ovulation et sont souvent le premier pas vers la concrétisation du désir de maternité pour les patientes SOPK.

Intervention chirurgicale

Lorsque les traitements médicamenteux ne suffisent pas, des interventions chirurgicales telles que le forage ovarien (ou drilling ovarien) sont une alternative envisageable. Cette technique consiste à détruire au laser les petites zones des ovaires qui produisent excessivement des androgènes, via une procédure de laparoscopie, afin d'améliorer les chances d'ovulation.

Envisager un PMA

En ultime recours, les techniques de procréation médicalement assistée (PMA) comme la fécondation in vitro (FIV) peuvent être proposées. Ces méthodes sont particulièrement pertinentes pour les couples confrontés à une infertilité persistante malgré les diverses stratégies de traitement. La FIV offre ainsi une lueur d'espoir pour les couples désireux de fonder une famille, malgré les défis posés par le SOPK.

Note : pour toutes les femmes atteintes de SOPK, une boîte à outils en ligne dédié aux membres de la communauté d'Odyssée Fertile comprend un protocole naturo dédié au SOPK. Ce protocole permet d'adapter son hygiène de vie, son alimentation et ses compléments alimentaires pour favoriser une grossesse. Découvrez plus de 40 outils crées par des expertes en fertilité et une communauté d'entraide bienveillante.

 

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11.12.23

Comment améliorer la fertilité masculine ?

En France, 1 couple sur 8 en âge de procréer consulte car il rencontre des difficultés à concevoir un enfant. De nombreux facteurs peuvent influencer la fertilité féminine et masculine (découvrez les 6 reflexes à adopter lorsque l'on se lance dans un projet bébé), mais aujourd’hui, on va se pencher sur le cas de ces messieurs en particulier. Pourquoi sont-ils touchés par l’infertilité et quels sont les moyens de pallier cela ? On vous invite à lire la suite de cet article pour le savoir !

 

Baisse de la fertilité masculine: quelles causes ?

 

Les hommes, moins fertiles qu’avant ?

La baisse de la fertilité masculine au cours des cinquante dernières années est un sujet de préoccupation. Cette tendance alarmante est souvent attribuée à divers facteurs, comme les changements environnementaux, l'exposition à certaines substances chimiques tels que les perturbateurs endocriniens, le mode de vie, et le stress. Les causes exactes de cette baisse de fertilité restent un sujet de recherche active, et les scientifiques continuent d'étudier les implications potentielles sur notre santé reproductive. 

 

Une baisse considérable de la qualité du sperme 

La cause la plus fréquente d’infertilité masculine est la baisse de la qualité du sperme des messieurs. Une étude publiée en 2022 démontre qu’en l’espace de 45 ans, la concentration de gamètes dans le sperme a été divisée par deux ! Concrètement, en 1973, on comptait 101 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme, contre 49 millions de nos jours. 

En plus d’avoir moins de “têtards”, les hommes en ont de moins bonne qualité. On remarque que la mobilité des spermatozoïdes a chuté, elle aussi. Selon une étude menée entre 2002 et 2017 par l'endocrinologue Dr. Tiegs, le pourcentage de patients étudiés présentant un nombre total de spermatozoïdes anormaux est passé de 12,4 % à 21,3 %. Rien de très rassurant, on vous l’accorde. 

“A quoi cela est dû ?”, me demanderez-vous. Les scientifiques se posent également la question, et mettent en cause plusieurs facteurs dans la baisse de la fertilité masculine. Parmi eux, les perturbateurs endocriniens.

 

L’impact des perturbateurs endocriniens (pesticides, phtalates etc)

Les perturbateurs endocriniens (PE)  sont des substances d’origine artificielle ou naturelle qui viennent altérer les fonctions de notre système hormonal. Pour faire simple, ces molécules viennent imiter nos hormones naturellement présentes dans notre corps, et viennent donc brouiller les signaux émis par notre système endocrinien. Les conséquences de notre exposition à ces PE : déséquilibre hormonal, hypofertilité voire infertilité, cancers, malformations des appareils génitaux, puberté précoce, etc. La liste est longue et pourtant, non exhaustive… 

Dans les perturbateurs endocriniens, on retrouve les pesticides, phtalates, bisphénol A, téflon, triclosan, parabènes, mais aussi le soja et le lin. Il existe des milliers de perturbateurs endocriniens et notre environnement en est malheureusement saturé ! Une étude a révélé que la pollution de l’air et notre exposition à des pesticides et insecticides augmentaient la fragmentation de l'ADN* des spermatozoïdes de 9,68 % en moyenne.

*fragmentation de l’ADN : lésions dans le matériel génétique des spermatozoïdes

Ce qui est encore plus préoccupant, c’est que notre exposition à ces substances nocives ne nuit pas qu’à notre fertilité, mais également à celle de nos enfants, petits enfants, etc. Une étude menée sur des souris par l’Université de Californie a montré que des pères exposés à des perturbateurs endocriniens présents dans les plastiques avaient des risques de voir la santé métabolique de leur progéniture dégradée pendant 2 générations !

Les substances mises en cause tardent à être interdites, malgré les études qui révèlent de plus en plus leur dangerosité avérée. Heureusement, grâce à des gestes simples, on peut réduire la présence de ces perturbateurs endocriniens dans notre environnement et préserver notre fertilité. On vous a listé les meilleurs tips pour que votre Jules prenne soin de sa fertilité (n’hésitez pas à lui partager directement l’article 😉 ) ! 

 

Nos astuces pour booster la fertilité de Monsieur

 

Pratiquer une activité physique régulière 

Faire une activité sportive présente de nombreux bienfaits pour la santé, on ne vous apprend rien. Mais saviez-vous que les hommes qui portaient des charges lourdes dans le cadre de leur travail souffraient moins d’infertilité ? Comparé à des hommes ayant un emploi sédentaire, ils auraient des spermatozoïdes plus nombreux et de meilleure qualité ( 44 % de spermatozoïdes en plus tout de même !) 

Point non négligeable également, l’activité physique permet de maintenir un poids de forme et de lutter contre le surpoids et l’obésité, qui ont également un impact négatif sur la fertilité. Alors, messieurs, portez des charges lourdes, bougez-vous, pour garder un sperme de bonne qualité ! 

 

Arrêter l’alcool 

Dès 5 verres d’alcool par semaine, on observe une dégradation de la qualité et de la quantité des spermatozoïdes. C’est ce qu’a démontré une étude menée sur des hommes danois âgés de 18 à 28 ans. Une consommation même modérée a donc une incidence sur la fertilité masculine. Et forcément, plus la consommation d’alcool augmente, plus les effets sont néfastes. Un homme qui consomme au-delà de 40 verres par semaine a, en moyenne, 33% de spermatozoïdes en moins que les “petits buveurs”. Heureusement, cet effet est réversible ! 3 mois sans alcool, c’est ce qui faut pour que Monsieur renouvelle son stock de spermatozoïdes. Donc si vous avez un projet bébé, on vous conseille de rester à l’eau pour maximiser vos chances !

 

Boire du thé !

Boire de l’eau, c’est bien, mais y ajouter une tasse ou deux de thé, c’est booster la fertilité ! 

Des chercheurs ont observé que les hommes qui boivent du thé au moins 3 jours par semaine avaient une meilleure concentration et un plus grand nombre de spermatozoïdes, comparés à des hommes non-buveurs de thé. Étonnant, n’est-ce pas ? Cela s’explique par la présence d’antioxydants dans le thé, qui sont bénéfiques tant pour la fertilité masculine que féminine. 

 

Ne pas fumer 

Les nombreux perturbateurs endocriniens présents dans la fumée du tabac ont aussi un impact désastreux sur la santé reproductive de votre Jules. Selon une étude datant de 2015, 75% des non-fumeurs avaient une mobilité normale, contre seulement 18% des hommes fumeurs depuis plus de 5 ans !

S’ajoutent à cela des déséquilibres hormonaux, des anomalies dans l’ADN des spermatozoïdes et parfois, des troubles de l’érection. 

Bien sûr, ces effets sont réversibles, alors messieurs, on vous invite à stopper la cigarette ! 

 

Bannir le plastique 

Bisphénol A, phtalates et autres substances nocives pour notre système hormonal se retrouvent dans pleins d’objets du quotidien, sans qu’on en sache rien ! Alors, le mieux, c’est de troquer le plastique avec des alternatives plus saines : 

  • boîtes en plastique et autres tupperwares → contenants en verres
  • ustensiles en plastique → ustensiles en bois ou inox 
  • brosse à dents en plastique → brosse à dents en bambou
  • bouilloire en plastique → bouilloire en verre ou en inox 

Bien sûr, il est difficile de se débarrasser du plastique à 100% , mais chaque petit geste compte ! Et si votre homme cumule ces changements simples avec les autres conseils listés précédemment, il a les clés en mains pour préserver sa fertilité et qui sait, préparer l’arrivée d’un bout de chou dans votre vie.

Et si vous voulez aller plus loin, pourquoi ne pas faire tester les cosmétiques moom à votre homme : ils sont à ce jour les seuls cosmétiques testés et certifiés sans perturbateurs endocriniens. Et devinez quoi ? Ils sont dans des packagings en verre ;). 

 

Cet article a été écrit par Lisa de l’équipe moom

Moom est une marque de cosmétiques bio certifiée sans perturbateurs endocriniens qui lutte contre la présence de perturbateurs endocriniens dans notre quotidien. Elle propose une routine complète pour prendre soin de soi sans risques : gel douche, shampoing, nettoyant, démaquillant, huile et crème hydratante. 

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23.11.23

Equilibre hormonal et fertilité : tout ce qu'il faut savoir

Par l'environnement dans lequel nous évoluons, la cadence des vies que nous menons, le stress, la pollution, les perturbateurs endocriniens, nos hormones sont soumises à rude épreuve. Elles jouent pourtant un immense rôle pour optimiser notre fertilité, garantir notre bien-être physique et émotionnel, et assurer le bon fonctionnement de notre organisme. Alors, ces hormones aux grands rôles, qui sont-elles ? Et pourquoi parle-t-on d'équilibre hormonal lorsque nous parlons de fertilité ?

Lorsque l'on souhaite optimiser sa fertilité, on pense rapidement aux hormones féminines (œstrogènes, progestérone) et pour cause, sans elles, on ne risque pas d'obtenir une grossesse. Mais elles ne sont pas toutes seules ! Le tableau est large et il faut en avoir une vision globale de l'équilibre hormonal pour mettre toutes les chances de notre côté lorsque l'on est en période de préconception. Nous allons voir dans cet article qu'aucune hormone n'agit toute seule dans son coin. Elles sont toutes plus ou moins sous influence des unes et des autres. Ainsi, pour optimiser sa fertilité, l'objectif est bel et bien d'avoir des hormones sexuelles au top, mais il sera parfois nécessaire d'aller travailler sur d'autres pans hormonaux pour que, in fine, les hormones sexuelles puissent effectuer leur travail correctement.

Comprendre l'équilibre hormonal : les clés pour optimiser sa fertilité naturellement

 

L'équilibre essentiel entre œstrogènes et progestérone

L'équilibre œstrogènes / progestérone est un équilibre fragile qui a pourtant toute son importance dans notre bien-être et notre épanouissement. Quand on en vient à parler de fertilité, il est plus que jamais indispensable. Il garantira effectivement une bonne ovulation et une bonne nidation. Les œstrogènes et la progestérone interviennent à tour de rôle au cours du cycle féminin. On aura d'abord les œstrogènes sur le devant de la scène pendant toute la phase folliculaire, puis une fois l'ovule libéré, la progestérone prendra le relais sur la phase lutéale. Chacune avec des rôles bien spécifiques. Ce sont deux hormones qui sont antagonistes et pourtant absolument complémentaires.

Un déséquilibre entre progestérone et œstrogènes se fera ressentir par :

  • Des règles douloureuses, abondantes,
  • Des seins tendus,
  • De la rétention d'eau,
  • De l'irritabilité,
  • Voire de la déprime avant les règles.

Ce sont les signes caractéristiques d'un syndrome prémenstruel et ils sont représentatifs d'un excès d'œstrogènes.

Un excès d'œstrogènes peut se manifester :

  • Lorsque l'on a trop d'œstrogènes circulants, c'est ce qu'on appelle une hyper-oestrogénie.
  • Lorsque l'on manque de progestérone, c'est ce que l'on appelle l'hyper-oestrogénie relative : parce que l'on manque de progestérone, notre corps ressent un trop-plein d'œstrogènes.

 

Le rôle des hormones thyroïdiennes pour optimiser sa fertilité

Les hormones thyroïdiennes sont souvent qualifiées de "chef d'orchestre" de notre métabolisme et de la symphonie hormonale. Dans notre recherche d'optimisation de la fertilité, elles doivent absolument être prises en considération. Les hormones thyroïdiennes sont effectivement essentielles à la synthèse des hormones sexuelles et contribuent à la maturation du follicule. Ainsi, une hypothyroïdie pourrait être responsable de difficultés à ovuler et de cycles anovulatoires. La production des hormones sexuelles dépend du bon fonctionnement thyroïdien, et les hormones sexuelles influencent la conversion thyroïdienne : la progestérone améliore la conversion des hormones thyroïdiennes, les œstrogènes, à contrario, vont la ralentir, donc une hyper-oestrogénie est néfaste à un bon fonctionnement thyroïdien. Ainsi, hormones sexuelles et thyroïdiennes sont étroitement liées dans leur bon fonctionnement.

Une hypothyroïdie pourrait également être corrélée à une augmentation de la prolactine, ce qui aurait pour conséquence d'inhiber l'ovulation. On observe dans ces cas-là des cycles irréguliers et rallongés. Elle peut également diminuer la sensibilité à l'insuline et le transporteur de la testostérone, deux facteurs du SOPK (syndrome des ovaires polykystiques). Les signes cliniques d'une hypothyroïdie sont nombreux et varient d'une personne à l'autre, mais on retrouvera généralement des signes de ralentissement du métabolisme : prise de poids, constipation, extrémités froides, fatigue, perte de cheveux, peau sèche, sautes d'humeur, tristesse, déprime, troubles de la concentration, palpitations...

Une hypothyroïdie sera soit avérée, elle sera alors traitée par un endocrinologue avec la prise d'hormones ; soit frustre, c'est-à-dire que votre TSH reste dans les normes du laboratoire pour autant vous ressentez plusieurs symptômes d'hypothyroïdie. Vous pouvez, dans ce second cas, vous rapprocher d'un naturopathe, d'un médecin fonctionnel ou d'un micronutritionniste qui vous aideront à trouver la cause de cette hypothyroïdie frustre et à la rééquilibrer.

 

Cortisol et Fertilité : l'impact du stress sur la conception

Le cortisol est l'hormone que l'on associe au stress. C'est effectivement elle qui peut grimper au plafond lorsque l'on rentre en phase de stress prolongé ou chronique. Il nous intéresse ici parce que tout comme nos hormones sexuelles, le cortisol est une hormone stéroïdienne. C'est-à-dire qu'elles ont le même précurseur. Ce précurseur c'est le cholestérol.

Schématiquement :

  • Le cholestérol (grâce aux hormones thyroïdiennes) devient une hormone que l'on appelle la prégnénolone.
  • Cette prégnénolone devient progestérone.

La progestérone devient :

  • Soit cortisol
  • Soit testostérone (4- et la testostérone devient œstrogènes).

Il y a donc une compétition entre la production de cortisol et de testostérone/œstrogènes. Ainsi, un cortisol trop élevé n'est pas du tout souhaitable si l'on veut des taux d'hormones sexuelles suffisants à une bonne fertilité. Apprendre à temporiser son stress et se préserver d'un environnement trop stressant est donc une action clé de manière générale, mais tout particulièrement pour optimiser sa fertilité.

 

Et l'insuline dans tout cela ?

L'insuline est notre hormone de stockage. Elle régule notre taux de sucre dans le sang en permettant après chaque repas à nos cellules d'absorber les glucides qui contribueront à la production d'énergie. Elle est calibrée pour intervenir à chaque repas, mais lorsque les prises alimentaires sont répétées sur la journée ou si les repas sont trop riches en sucres, nos cellules développent une résistance à l'insuline et celle-ci ne peut plus accomplir son rôle correctement. Trop d'insuline réduit la production de FSH (hormone folliculaire) et augmente la production de LH (hormone lutéinisante) avec pour impact une mauvaise qualité des ovules (et du sperme). Elle empêche également le bon développement de la muqueuse utérine qui sera trop fine pour accueillir un embryon. Les ovocytes et la muqueuse utérine ont globalement besoin d'un niveau d'énergie constant pour se développer correctement. C'est pourquoi les fluctuations engendrées par ces dysfonctions des mécanismes de l'insuline auront un impact négatif sur la fertilité.

Aujourd'hui, les troubles hormonaux sont extrêmement fréquents, ils ne sont pourtant pas toujours investigués ou suffisamment investigués. Nos rythmes de vie et l'environnement dans lequel nous évoluons expliquent ces déséquilibres qui touchent de plus en plus de personnes. Ainsi, il est important d'apprendre à préserver et soutenir nos organismes. Nous avons effectivement nos obligations qu'elles soient personnelles, familiales, professionnelles et nous ne pouvons pas les négliger. Cependant, nous pouvons aider nos corps et esprits à être plus adaptables face à ce stress permanent. Nous évoluons dans un environnement pollué où il devient impossible de ne pas être exposés aux différents toxiques. Pour autant, nous pouvons soutenir notre corps en le préservant de cette exposition néfaste et en lui apportant au maximum les nutriments qui l'aideront à fonctionner correctement.

Actions pour optimiser l'équilibre hormonal et favoriser la conception

Optimiser sa fertilité par une hygiène de vie équilibrée

Le premier conseil pour soutenir un bel équilibre hormonal, et vous l'avez compris, une fertilité optimale va être de veiller à vos piliers d'hygiène de vie : alimentation, gestion émotionnelle, activité physique. Cela demande de la détermination et un temps d'ajustement, mais une fois que vous aurez trouvé la formule et l'équilibre qui est juste pour vous, vous sentirez enfin un véritable bien-être s'installer. Cette homéostasie retrouvée est la balance de notre organisme. Lorsque vous sentez que quelque chose ne va pas, revenez toujours aux bases et si vous avez du mal à prendre du recul sur la situation ou que vous avez besoin de conseils, n'hésitez pas à faire appel à un professionnel, vous gagnerez un temps précieux et un grand soutien face aux efforts à fournir.

 

Préserver sa fertilité en évitant les toxiques

Le second conseil sera de ne pas sous-estimer l'impact des perturbateurs endocriniens sur votre organisme. On ne peut malheureusement pas s'en préserver complètement, mais on peut toujours limiter l'exposition. Prêtez une attention particulière à la qualité des aliments que vous choisissez, le traitement le plus naturel possible sera le meilleur. Choisissez des cosmétiques et produits d'hygiène naturels. Des huiles végétales, de l'aloe vera, des argiles, des savons et shampoings simples, au minimum des labels bios qui vous préservent déjà d'une grande quantité de substances. Plus la liste des composants est courte mieux ce sera. Utilisez des produits ménagers simples et naturels. Vinaigre blanc, bicarbonate, argile… si vous devez utiliser un produit spécifique non clean ou agressif pensez à minima à vous protéger avec des gants et/ou un masque. Choisissez votre eau avec soin. Une eau filtrée sera la meilleure solution. Dépoussiérez régulièrement et aérez quotidiennement votre intérieur.

 

Optimiser vos apports en micronutriments pour préserver l'équilibre hormonal

Notre système hormonal a besoin d'une grande diversité de nutriments (précurseurs et co-facteurs) pour fonctionner correctement. Pour apporter ces nutriments en quantité suffisante, cela passera avant toute chose par votre assiette. La diversité alimentaire et la qualité de ces aliments sont indispensables pour apporter une palette de nutriments complète. Mais souvent l'assiette ne suffit pas. C'est pourquoi dans un objectif d'optimisation de la fertilité, mon troisième conseil sera de vous complémenter.

Un multivitamine spécial grossesse car les dosages et besoins ne sont pas les mêmes que dans un multivitamine classique. Dans ce multivitamine, vous retrouverez la majorité des nutriments essentiels à la préparation de votre grossesse. Notamment la fameuse vitamine B9 - assurez-vous qu'elle soit sous une forme assimilable telle que le Quatrefolic.

En plus de ce multivitamine, il vous faudra :

  • Du magnésium.
  • Des oméga 3.
  • De la vitamine D3 (si besoin - et c’est souvent le cas).

En conclusion, ne mettez pas toute votre énergie dans une assiette parfaite ou tous vos espoirs dans un "complément alimentaire miracle". Notre corps est une machine complexe et merveilleuse, qui évolue dans un environnement certain et qui est constamment influencée par nos pensées, nos émotions, nos ressentis. Apprenez à prendre soin de VOUS au vrai sens du terme, dans toutes les dimensions que cela comprend, ce sera la meilleure formule pour votre équilibre hormonal et une fertilité au top !

 

En savoir plus sur Solene : 

www.scnaturopathe.fr

@solene.naturopathe

Rendez-vous à Aix-en-provence ou en visio.

> Resalib : https://www.resalib.fr/praticien/65436-solene-chappuis-rendu-naturopathe-aix-en-provence

 

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26.10.23

Comment concilier PMA et travail ?

La procréation médicalement assistée (PMA) constitue une étape cruciale dans la vie de nombreux couples souhaitant fonder une famille. Cependant, le choix de se lancer dans un parcours de PMA peut susciter des préoccupations, en particulier en ce qui concerne la conciliation entre le travail et les exigences des protocoles d'assistance médicale à la procréation. Dans cet article, nous explorerons les défis auxquels sont confrontées les personnes jonglant entre PMA et travail. Nous aborderons également les droits au travail en PMA et partagerons le témoignage de Claire, une femme confrontée à ce défi.

 

Jongler entre PMA et travail : les défis du quotidien

Une planification complexe

Il est difficile, voir quasi impossible de planifier un protocole de PMA en avance, en raison de l'incertitude des rendez-vous médicaux. On ne sait pas quand surviendront les règles, comment le corps réagira au traitement, ni quand auront lieu les échographies de contrôle, la ponction, le transfert ou l'insémination. Organiser son emploi du temps, se coordonner avec son équipe ou informer son employeur devient un casse-tête ou une véritable source d'anxiété. Ce parcours est fait d’impondérable avec lesquels il faut jongler et qui nécessitent d'adapter son quotidien avec les exigences du protocole médical.

Une flexibilité au travail pas toujours possible

Certains emplois offrent une flexibilité, tels que le télétravail ou les horaires flexibles, mais ce n'est pas le cas pour tous. La première solution, qui n’est pas toujours des plus facile, est de discuter avec son employeur de la possibilité d'horaires flexibles, de télétravail ou de congés aménagés pour gérer plus facilement les rendez-vous médicaux et les traitements, lorsque son poste le permet. Bien que de nombreux employeurs soient compréhensifs, ces discussions suscitent de nombreuses appréhensions pour les femmes, qui craignent des représailles. D'après une étude réalisée par la compagnie d’assurances Zurich UK, publiée le 28 octobre 2022, 58% des femmes ne se sentent pas capable d'en parler à leur employeur, 26% craignent que leur implication soient remise en cause, 32% redoute que cela leur coûte leur emploi. Un triste constat sur lequel la loi française est venue légiférer en 2016 (cf. ci-dessous).

Gestion du temps et des priorités nécessaires pour préserver sa santé

Trouver un équilibre entre carrière et parcours de PMA nécessite une gestion efficace du temps et des priorités. Établissez des listes de tâches, organisez votre emploi du temps et identifiez les domaines où vous pouvez déléguer ou demander de l'aide. Il est essentiel d'établir des limites claires entre votre vie professionnelle et personnelle et de pratiquer l'auto-soin pour éviter l'épuisement professionnel et émotionnel. Osez vous demander également si vous avez besoin d'une pause dans le parcours. Surtout faîtes-vous aider si vous en ressentez le besoin ou si la fatigue physique et émotionnel commence à peser : il faut un village pour élever un enfant, pour le concevoir aussi !

C’est parce que cette flexibilité est complexe, que la planification est rude et que des discriminations existent, que le législateur s’est emparé du sujet et a conféré des droits d’absence et une protection contre les discriminations au travail aux femmes en parcours PMA.

 

Vos droits aux absences médicales au travail en Parcours PMA

Que dit la loi sur la conciliation PMA et travail ?

L'article 87 de la loi du 26 janvier 2016 sur la modernisation du système de santé a introduit la possibilité d'obtenir une autorisation d'absence pour des raisons médicales liées à un parcours de PMA. Il est important de noter qu'il n'est pas obligatoire d'informer votre employeur de votre participation à un parcours d'Assistance Médicale à la Procréation (AMP). Cela relève de votre volonté. Certaines femmes arrivent à gérer leur emploi du temps avec leurs rendez-vous et ne sont pas dans l’obligation d’en informer leur patron. Toutefois, nous verrons plus tard que la mise en œuvre de droit nécessite une information.

Cette autorisation d'absence couvre non seulement le temps de déplacement aller-retour, mais aussi la durée de l'examen médical lui-même. Cette période est considérée comme du temps de travail effectif rémunéré, ne nécessitant pas de récupération ultérieure. Cette autorisation s'applique également au conjoint, au partenaire de PACS ou à toute personne vivant en union maritale avec la femme suivant un parcours de PMA.

Cette autorisation s'applique aux femmes ainsi qu'à leur conjoint, leur partenaire de PACS ou toute personne vivant en union maritale avec elles. Pour ces derniers, la limite est fixée à trois absences pour assister aux examens médicaux. L'employeur peut demander au salarié de justifier ses absences au moyen d'un certificat médical précisant l'heure et la date de l'examen.

Comment bénéficier de ce droit au travail en parcours PMA ?

Si vous choisissez de partager cette information avec votre employeur, il est possible de convenir ensemble de la gestion de vos absences dans un cadre de confiance mutuelle.

Vous avez également la possibilité d'adresser une lettre en personne ou en recommandé avec accusé de réception à votre employeur, expliquant votre démarche d'Assistance Médicale à la Procréation et demandant l'utilisation de votre autorisation d'absence, en référence aux articles et à la loi mentionnés précédemment.

Il est strictement interdit à l'employeur de prendre en considération la situation d'un salarié suivant un parcours de PMA pour refuser son embauche, mettre fin à un contrat de travail pendant la période d'essai ou obtenir des informations sur son état de santé (article L. 1225-3-1 du code du travail).

Même si des droits existent, même votre employeur est ouvert, en parler à son entreprise est une décision difficile. Ce sujet est intime, nous rend parfois vulnérable et se mettre à nue dans un contexte de travail peut devenir un véritable défi. Claire a décidé de partager son expérience et son histoire. Les rendez-vous médicaux et l'attente ont ajouté une complexité à son emploi du temps déjà chargé, entraînant un burn-out. Après avoir demandé de l'aide, Claire a eu une conversation franche avec son supérieur, établissant un plan de gestion des absences. Finalement, son parcours de PMA a abouti, soulignant l'importance de la communication et du soutien au travail.

 

Témoignage de Claire, 37 ans : surmonter le burn-out au travail en parcours PMA

"Mon parcours vers la maternité a été comme beaucoup lorsque l’on passe par la PMA, complexe, avec des hauts et des bas. Jongler entre mon parcours PMA et ma carrière professionnelle ? Une équation complexe, croyez-moi.  Alors que je suivais mes protocoles, je jonglais aussi avec les exigences de ma carrière et mes ambitions professionnelles. La PMA, c'est comme courir un marathon, on y croit de passer la ligne d’arrivée et des fois on n’en est pas sûr. Mais ce qui a rendu cette expérience encore plus intense, c'est le défi de faire cohabiter mon désir d'enfant et ma vie professionnelle. Chaque RDV médical, chaque traitement, chaque attente ont ajouté une dose de complexité à mon agenda déjà chargé, et pesé très lourd sur mes épaules.

Il y avait des jours où j'étais claquée, tant physiquement qu'émotionnellement. Mais hors de question de laisser ça entamer mon professionnalisme. La PMA ajoutait une couche de pression au travail : sourire, compenser les absences, prouver que rien ne changeait...Parfois, je bossais tard pour rattraper le temps perdu, parfois je jonglais avec les e-mails entre deux consultations. J'étais consciente que cette fatigue n'était pas idéale pour mon parcours, mais je me suis accrochée, encore et encore, jusqu'à ce fameux jour... BAM ! J'ai craqué. Trop, c'était trop ! Arrêt maladie, échec de FIV, des absences au travail... C'était une descente aux enfers.

Je voyais tout en noir : je ne pouvais pas être mère, je ne pouvais pas avancer dans ma carrière, j'avais l'impression de ne plus être rien du tout. C'est à ce moment-là que j'ai finalement décidé de demander de l'aide, même si j'aurais dû le faire bien plus tôt. J'ai compris que vouloir être forte tout le temps, prouver aux autres et à moi-même que j'y arrivais seule, ça m'avait fait perdre un temps précieux. La vraie force finalement, c'est aussi d'accepter sa vulnérabilité.

Poussée par mon entourage et après avoir entamé un travail sur moi-même, je savais que je devais parler à mon supérieur. J'appréhendais sa réaction, ses jugements, les décisions qui allaient concerner ma carrière. Mais j'ai rassemblé mon courage et nous avons eu une conversation franche sur ma situation, mes émotions et mes difficultés. Nous avons élaboré un plan pour gérer mes absences lors des rendez-vous médicaux. Quel soulagement ! J'avais l'impression qu'on me retirait un éléphant de 10 tonnes du dos.  Pourquoi m'étais-je infligée une telle pression si longtemps ? Et puis, un jour, le miracle tant attendu s'est produit. Mon parcours PMA a abouti.

Mon message pour tous ceux qui vivent ce parcours, c'est de se rappeler que vous n'êtes pas seul(e)s. La route peut sembler difficile, mais la détermination et la recherche d'équilibre est possible. Osez parler à votre employeur, demandez du soutien, vous faire aider et surtout prenez soin de vous ! Vous êtes la priorité, vous êtes la clé pour franchir la ligne d’arrivée."

 

La conciliation entre travail et PMA peut être difficile, mais avec une planification minutieuse, une communication ouverte et un soutien approprié, il est possible de trouver un équilibre. Chaque parcours de PMA est unique, alors prenez soin de votre bien-être physique et émotionnel tout au long du processus. Avec le bon soutien et une gestion efficace du temps, vous pouvez poursuivre votre carrière tout en réalisant votre rêve de fonder une famille.

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06.10.23

6 réflexes à adopter lorsqu'on se lance dans un projet bébé

Lorsque le désir de fonder une famille se concrétise, adopter quelques réflexes positifs peut grandement optimiser les chances de concevoir et préparer un environnement pour votre projet bébé. Dans cette quête délicate de la conception, la préparation minutieuse du corps et de l'esprit joue un rôle indispensable. Dans cet article, nous partageons les gestes essentiels à adopter afin de mettre toutes les chances de votre côté.

Alimentation équilibrée : les fondements d'une fertilité robuste

Intégrer des oméga-3 dans votre régime alimentaire est bien plus qu'un simple choix nutritionnel. Ces acides gras essentiels, abondants dans les petits poissons gras, les noix et les graines de lin, ont démontré leur capacité à améliorer la qualité des ovules et du sperme. Combinés à une alimentation anti-inflammatoire, riche en baies, épinards et légumes crucifères, ils réduisent l'inflammation corporelle. En minimisant l'inflammation, vous créez un environnement corporel optimal pour la conception, augmentant ainsi vos chances de succès.

Compléments alimentaires essentiels : des nutriments clés

Certains nutriments agissent comme des alliés puissants dans la santé reproductive. La vitamine B9, également connue sous le nom de folate, est essentielle pour augmenter le taux d'implantation des embryons dans l'endomètre. L'iode est un élément vital pour la production d'hormones thyroïdiennes, cruciales pour l'équilibre hormonal. De plus, le magnésium, le zinc et le sélénium jouent un rôle essentiel dans la qualité des ovules et du sperme. En veillant à intégrer des aliments riches en ces nutriments ou en considérant des suppléments, sous la supervision d'un professionnel de la santé, vous donnez à votre corps les outils nécessaires pour une reproduction saine.

Élimination des perturbateurs endocriniens : un environnement sain pour votre projet bébé

Les perturbateurs endocriniens, cachés dans les plastiques, pesticides et produits cosmétiques ou ménagers, peuvent entravés le bon déroulé d’un parcours de préconception. Optez pour des alternatives naturelles et privilégiez les contenants en verre ou en acier inoxydable. Lavez soigneusement vos fruits et légumes pour éliminer les résidus de pesticides, assurant ainsi que votre alimentation est exempte de ces intrus hormonaux. Préférez des produits ménagers tel que le vinaigre blanc, le savon de Marseille ou encore le bicarbonate de soude et des cosmétiques bio. Par cette vigilance, vous nettoyez votre environnement, réduisant ainsi les interférences hormonales et augmentant vos chances de voir se concrétiser votre projet bébé.

Ostéopathie et fertilité : l'importance du système musculo-squelettique

L'ostéopathie peut jouer un rôle crucial dans votre projet bébé. En travaillant sur l'équilibre du système musculo-squelettique, les ostéopathes peuvent réduire le stress physique, remettre en place l’utérus et son fonctionnement, améliorer la circulation sanguine et même optimiser le fonctionnement des organes reproducteurs. Cette approche holistique peut grandement améliorer les chances de conception.

Gestion du stress : équilibre émotionnel pour la fertilité

Le stress, un compagnon fréquent dans nos vies modernes, peut avoir des implications profondes sur la fertilité. Le corps réagit au stress en produisant des hormones telles que le cortisol, qui peuvent perturber le fonctionnement du système reproducteur. C'est pourquoi la gestion du stress est essentielle lorsque vous vous lancer dans un projet bébé. La méditation, le yoga, la thérapie ou tout autre passe-temps relaxant sont des outils puissants pour restaurer l'équilibre émotionnel. Un esprit calme et serein offre à votre corps un terrain fertile pour la conception, créant ainsi un environnement propice à l'arrivée de votre futur bébé.

Hygiène de vie : les habitudes quotidiennes pour la fertilité

Une hygiène de vie saine est le fondement même de la fertilité. Évitez les substances nocives telles que l'alcool, le tabac et les drogues. Limitez la caféine (deux tasses par jours) pour maintenir des niveaux hormonaux stables, favorisant ainsi un environnement optimal pour la conception. Le sommeil régénérant est essentiel, car il permet à votre corps de se réparer et de se régénérer, créant ainsi un terrain fertile pour la conception. De plus, un environnement domestique positif et aimant offre un soutien émotionnel et psychologique, favorisant ainsi le bien-être mental et physique, des éléments cruciaux pour vitre projet bébé.

En adoptant ces pratiques et en accordant une attention particulière à votre santé physique et mentale, vous établissez un environnement optimal pour votre projet bébé. Cette préparation méticuleuse, associée à votre patience, votre amour et votre respect envers votre corps, constitue le fondement essentiel en période de préconception.

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09.05.23

A quoi sert le magnésium dans l'organisme ?

Le magnésium, Mg, est un macrominéral indispensable au bon fonctionnement de notre organsime, il intervient à de multiples niveaux dans l’organisme. En effet, il intervient dans environ 300 réactions enzymatiques, avec d’autres cofacteurs dont les principaux sont les vitamines B6 et D, la taurine, cofacteur de l’adénosine triphosphate (ATP), qui fournit l’énergie cellulaire, nécessaire à l’activation de toutes les vitamines du groupe B.

Quel est le rôle du magnésium dans le corps humain ?

Le magnésium est indispensable au corps humain, dans divers processus vitaux, comme la production d’énergie cellulaire, la transmission de l’influx nerveux et le relâchement musculaire. Il intervient dans la synthèse des glucides, des lipides, des protéines et des acides nucléiques. Il participe au fonctionnement du système nerveux et permet de contrôler la pression artérielle. Le magnésium a de plus, des propriétés antioxydantes.

Il y a 25 g de magnésium dans l’organisme humain. 99% du magnésium est intracellulaire, 1% extracellulaire. Il est présent pour 50 à 60% dans l’os, pour 20 à 30% dans les muscles et pour 20% dans les tissus mous. Les laboratoires d’analyses médicales recommandent les dosages plasmatique et urinaire (dans les urines de 24h) pour apprécier sa teneur dans l’organisme. Peu de médecins conventionnels pratiquent ce dosage.

L’homéostasie [2] - stabilisation, réglage chez les organismes vivants, de certaines caractéristiques physiologiques - pour ce qui concerne le magnésium, repose entre l’absorption intestinale du magnésium présent dans l’alimentation, le stockage dans l’os, les muscles et les tissus mous et l’excrétion dans les urines.

Quels sont les signes d'une carence en magnésium ?

Un carence en magnésium peut être possible si vous ressentez les symptômes suivants :

  • des maux de tête,
  • des troubles de l’humeur,
  • une irritabilité,
  • de la fatigue physique et psychique,
  • un tressautement des paupières,
  • des douleurs dorsales,
  • une perte de mémoire,
  • une augmentation du risque de phlébite et d’embolie pulmonaire [3]
  • des troubles du sommeil,
  • des anomalies du rythme cardiaque de la tension artérielle,
  • des troubles digestifs, etc.

La prise de trop d’alcool, de café et le stress chronique aggravent le déficit en Mg. Selon certains auteurs, la carence en magnésium serait presque inéluctable ; notamment à cause du stress qui le chasse immédiatement dans les urines et du fait d’une alimentation qui ne peut en couvrir les besoins. Beaucoup de personnes ont des apports insuffisants en magnésium, nous confirme Brigitte Karleskind, auteure du Guide pratique des compléments alimentaires [4] : « en France, près d’une femme sur quatre et un homme sur six manquent de magnésium ».

Or « le magnésium est l’antistress par excellence », poursuit Brigitte Karleskind. « De très nombreux travaux montrent que la carence en magnésium augmente de façon considérable la vulnérabilité au stress. Le magnésium réduit le stress en s’opposant à la montée du cortisol. » Le numéro 31 de février 2022 de la revue « Nature Sciences Santé[5] » qu’elle dirige et écrit en grande partie, traite de trois sujets intéressants pour vous, femme désireuse de concevoir un petit :

  • le cercle vicieux du stress et du magnésium ;
  • la dépression périnatale,
  • quels rôles pour l’alimentation et la micronutrition ;
  • alimentation saine et apports micronutritionnels adaptés pour un bébé en pleine santé.

Vous pouvez vous le procurer via le site de la revue. Découvrez également l'impact des carences micronutritionnelles sur la fertilité.

Quelle est la prescription thérapeutique en cas de carence en magnésium ?

Le magnésium figure dans toutes (ou presque toutes) mes ordonnances avant, pendant, après la grossesse. C'est un complément alimentaire incontournable. Je le conseille le plus souvent, sans faire de bilan sanguin. Je partage l’opinion de mon confrère, Dr Jean-Paul Curtay, nutrithérapeute de référence. « Quelle que soit la thérapie, s’il n’y a pas d’énergie dans les cellules, le patient ne pourra pas guérir, le traitement sera nettement moins efficace » indique-t-il.

Le magnésium est utile en thérapeutique dans toutes les maladies (sauf les pathologies rénales), et ce, d’autant plus qu’elles sont chroniques. Il existe de nombreuses formes de magnésium plus ou moins bio disponibles, plus ou moins laxatives. On privilégiera le citrate de magnésium, le glycérophosphate de magnésium ou le glycinate et bisglycinate de magnésium dans des formulations qui lui associe de la B6 et de la taurine : autour de 300 mg de Mg + 30 mg de vitamine B6 + 500 mg minimum (jusqu’à 3 g) de taurine. Il y aura toujours une forme de magnésium qui vous conviendra. La prescription thérapeutique de magnésium s’assortit du conseil de consommer des aliments riches en Mg et de stopper la prise d’aliments sur-transformés appauvris en Mg.

 

Quels sont les aliments riches en magnésium ?

Les aliments riches en magnésium sont le cacao, les noix du Brésil, les amandes, les graines de tournesol… Par exemple, 100 g d’amandes apportent 268 mg de Mg et couvrent plus des deux tiers des apports journaliers recommandés pour les adultes (300 mg pour une femme). Le chocolat noir, grâce au Mg et aux polyphénols du cacao, est intéressant (et bon !) contre le stress. Des eaux minérales sont riches en Mg : par ordre décroissant de la teneur en magnésium, Rozana, Hépar, Badoit, Contrex, Quezac, Courmayeur…

La prochaine fois, nous aborderons le rôle du magnésium dans la fertilité féminine et dans le déroulement de la grossesse.

 

[1] http://www.supplisson-psy-bordeaux.fr

[2] définie comme « la capacité de l’organisme à s’ajuster constamment aux modifications de l’environnement et à rétablir l’équilibre dont il s’est momentanément écarté »

[3] Dr Marc Schwob, Le Mg, une médecine sur mesure, Leduc, 2015.

[4] 2014, Editions Thierry Souccar

[5] www.nature-sciences-sante.eu

Le magnésium, Mg, est un macrominéral indispensable au bon fonctionnement de notre organsime, il intervient à de multiples niveaux dans l’organisme. En effet, il intervient dans environ 300 réactio...

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17.04.23

Comment augmenter sa fertilité grâce à la Naturopathie ?

C’est un fait avéré, l'infertilité augmente rapidement au fil des années. En 2022, c'est un sujet qui touche 3,3 millions de personnes en France, soit environ 1 couple sur 4.

Aujourd'hui, on estime que dans les écoles maternelles, au moins 1 enfant par classe a été conçu grâce à la PMA (Source : Rapport gouvernemental infertilité - Février 2022). Mais alors comment augmenter sa fertilité ? 

Comment augmenter sa fertilité grâce à la naturopathie

L'impact de la naturopathie sur la fertilité

La naturopathie peut avoir un réel impact sur l'amélioration de votre fertilité, en agissant sur des facteurs fondamentaux : la qualité de l’ovulation, la réceptivité de l'endomètre... et plus généralement l'équilibre hormonal. La naturopathie est un outil intéressant pour toute femme qui souhaite tomber enceinte.

Le but de l'accompagnement naturopathique est de déterminer les causes profondes du déséquilibre, puis de mettre en place des actions concrètes pour y remédier.

Même si aujourd’hui on trouve beaucoup d’informations sur Internet, mettre en place les bonnes actions pour augmenter votre fertilité, et plus particulièrement celles qui vous correspondent, ce n’est pas si simple…

Découvrez les protocoles naturo d'Alice Monney au sein du Forum PMA et Fertilité

Comment se passe l'accompagnement avec une naturopathe pour augmenter sa fertilité ?

Un bilan naturopathie et fertilité pour augmenter ses chances de succès

Le naturopathe est là pour faire une analyse globale de votre situation : votre parcours, le fonctionnement de vos hormones, vos habitudes de vie et d’alimentation… afin de vous proposer un plan d’action qui couvre l’ensemble des piliers fondamentaux pour une bonne hygiène de vie, et qui s’intègre parfaitement à votre quotidien et à votre parcours.

D'autres outils sont utiles pour augmenter la fertilité chez la femme. Parmi eux, le yoga, la sophrologie, la méditation ou la diététique peuvent être des aides précieuses si vous souhaitez concevoir un bébé. Concernant la naturopathie pour augmenter la fertilité, elle est utile aussi bien lors d’un parcours PMA que dans le cadre d’une conception naturelle. Découvrez aussi l'impact du stress dans un parcours PMA et les bienfaits de la sophrologie.

Les outils que j’utilise sont principalement :

  • L’alimentation : une alimentation déséquilibrée peut avoir un impact négatif sur votre fertilité.
  • L’hygiène de vie (gestion du stress/activité physique/sommeil) : une bonne hygiène de vie est primordiale pour les femmes qui souhaitent tomber enceintes
  • La micronutrition (vitamines et minéraux, dans l’alimentation ou sous forme de compléments alimentaires) : est essentielle pour éviter les carences
  • La phytothérapie
  • La symptothermie (pour vous apprendre à connaître votre cycle)

Je vous propose des solutions faciles à mettre en pratique et documentées scientifiquement pour vous aider à concrétiser votre rêve de maternité !

Pour en savoir plus sur Alice, naturopathe spécialisée en fertilité 

Vous êtes en PMA et vous souhaitez savoir comment augmenter votre fertilité ?

Vous êtes en PMA et vous souhaitez savoir comment augmenter votre fertilité ? Voici les bons gestes à adopter pour améliorer vos chances de conception.

Les bons gestes à adopter pour votre fertilité

Lorsque l'on est en parcours PMA, il est naturel de se tourner vers la médecine pour concevoir. Cependant, votre désir de conception reste en grande partie entre vos mains. Vous avez un rôle crucial à jouer pour augmenter votre fertilité et améliorer vos chances de réussite lors des protocoles médicaux. Que vous soyez atteinte de SOPK, d'endométriose, d'insuffisance ovarienne ou que votre infertilité soit inexpliquée, vous pouvez agir sur votre parcours en adoptant des gestes favorables à votre hygiène de vie et à votre équilibre hormonal. En adoptant ces bonnes pratiques, vous permettrez à vos traitements de mieux fonctionner, ce qui se traduira par une meilleure qualité ovocytaire et ovulatoire.

Sur la plateforme pluridisciplinaire d'Odyssée Fertile, vous trouverez les protocoles naturopathie d'Alice Monney pour :

  • SOPK et PMA
  • Endomètre fin et PMA
  • Endométriose et PMA
  • Insuffisance ovarienne et PMA

Pour chacune de ces pathologies, vous disposerez de plus de 12 pages de protocoles détaillant les compléments alimentaires à choisir (avec des indications de posologie), un programme nutritionnel adapté et des conseils en hygiène de vie.

Ne restez pas seule

Le parcours de préconception peut être long et le sentiment de solitude souvent intense. Les questions que vous vous posez (comment améliorer ma fertilité ? Vers qui me tourner ?) sont courantes chez les femmes en essai bébé. La communauté Odyssée Fertile a été créée pour répondre à ces interrogations. En plus des protocoles de naturopathie et des outils pour soutenir le corps et l'esprit, vous aurez accès à des lives avec des experts et à un groupe d'entraide avec des femmes traversant les mêmes épreuves et posant les mêmes questions que vous.

Rejoindre un groupe d'entraide a un véritable effet thérapeutique pour avancer dans les tumultes du parcours PMA ou de préconception. Ne restez pas seule, intégrez notre communauté et trouvez le soutien dont vous avez besoin.

Découvrez aussi les articles sur :

 

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Aujourd'hui, on estime ...

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12.04.23

Stress et PMA : comment la sophrologie peut aider à atténuer les effets du stress sur la fertilité ?

Stress et PMA sont souvent corrélés, pourtant lorsque le stress s'installe de façon récurrente, il peut être néfaste pour la fertilité et un projet bébé. Cet article explore les effets du stress sur le corps et la fertilité, ainsi que l'importance de la sophrologie pour atténuer le stress et accompagner le parcours PMA.

Quels sont les effets du stress sur le corps en PMA ?

Le stress se définit comme un "état réactionnel de l'organisme soumis à une agression brusque". Cette définition renvoie le stress à un phénomène extérieur, mais l'impact du stress sur notre corps résulte de l'appréhension interne de ce phénomène extérieur.

En effet, l'impact du stress sur notre corps est lié à la manière dont nous le digérons. Les facteurs de stress diffèrent d'un individu à l'autre, tout comme notre manière de les extérioriser.

Il est donc important de distinguer les différents types de stress :

  • Le stress occasionnel, qui peut survenir à cause d'une deadline à tenir au bureau, d'une dispute, d'un imprévu ou d'un événement à venir,
  • Le stress récurrent, dit chronique, présent de manière constante, pouvant être lié à des non-dits enfouis, un désalignement de valeurs ou un désir non assouvi.

C'est ce stress récurrent qui peut impacter la fertilité. L'hormone du stress, le cortisol, perturbe la production d'œstrogènes et de progestérone, essentiels pour un cycle menstruel de qualité et des chances de reproduction optimales.

N'oublions pas que la fonction première du stress est d'alerter notre corps d'une situation de danger. L'hormone dégagée par le stress nous permet de nous focaliser sur une urgence, comme un instinct de survie, en mettant en sommeil d'autres fonctions non essentielles pour le cerveau, telles que les hormones de reproduction.

Est-ce que le stress peut empêcher de tomber enceinte ?

Un état de stress chronique peut entraîner une libération constante de cortisol, qui à son tour influence l'équilibre hormonal et impacte la qualité du cycle menstruel, de l'ovulation, voire empêche cette dernière de se produire.

C'est ce stress récurrent, parfois ancré de manière inconsciente dans notre quotidien, qu'il est important de réguler pour favoriser la fertilité. Travailler sur la gestion de ce stress récurrent lorsqu'on est en projet bébé permet d'optimiser les chances de succès.

Voici quelques pistes intéressantes pour améliorer son état de stress en pma:

  • Se débarrasser des blocages inconscients qui limitent nos actions et nous empêchent d'avancer,
  • Identifier l'origine du stress et les actions qui nous permettraient de réagir différemment face à un phénomène extérieur,
  • Apaiser ses émotions pour mettre son organisme "hors de danger" et lui envoyer des messages positifs,
  • Nourrir son corps et son esprit d'ondes positives et de nutriments essentiels pour rééquilibrer le fonctionnement interne de l'organisme.

Quels sont les effets des émotions sur le corps ?

Quand le corps subit une émotion, il est traversé par elle. Qu'elle soit joyeuse, colérique, triste, craintive... chaque émotion naît dans notre esprit et se diffuse mécaniquement dans tout notre corps. Ce lien étroit entre l'esprit et le corps est très puissant.

Le stress est aussi une émotion. On pense à tort que pour inverser la tendance, pour reprendre le dessus et chasser l'émotion, il faudrait passer uniquement par l'esprit pour apaiser le corps.

Il n'en est rien. Pour revenir à soi, pour laisser sortir l'émotion, il faut repasser par le corps. C'est précisément le rôle de la sophrologie.

Si vous êtes en parcours de conception et que vous ressentez le besoin d'un accompagnement en PMA, n'hésitez pas à nous contacter.

Note : découvrez notre article sur : Quand est-il temps de faire une pause PMA ?

En quoi la sophrologie peut-elle atténuer le stress en PMA ?

Ludivine Morin nous explique en quoi la sophrologie peut être une aide pour relâcher le stress et la pression, que ce soit pour concevoir de manière naturelle ou dans le cadre d'un parcours PMA. En séance de sophrologie, nous travaillons le retour à soi, à nos ressentis les plus intimes, à nos émotions quotidiennes, et à nos sensations corporelles subtiles. Revenir en pleine conscience permet de lâcher prise sur le mental et de libérer de la bande passante. Nous débutons toujours les séances de sophrologie par un échange sur vos expériences. Mettre des mots sur vos maux est essentiel dans ce cheminement. Ensuite, nous pratiquons des exercices concrets, et vous repartez avec un enregistrement audio pour continuer les pratiques chez vous.

Pratiquer la sophrologie pendant la période de conception, c'est établir un lien avec soi-même, avec tout ce qui nous compose, pour l'embrasser et l'accepter.

J'insiste enfin sur un point fondamental : lorsque l'on vous demande de vous détendre, on aborde le sujet de la grossesse qui se fait désirer par le biais du stress. Le stress est associé à l'émotion de la peur. Mais le projet de grossesse nous fait passer par 5 autres grandes émotions : la colère, la surprise, la joie, la tristesse et le dégoût.

Ensemble, nous abordons toutes ces émotions constitutives de votre vie quotidienne. Pour ne rien oublier et vous permettre de vous exprimer, de lâcher prise sur chacune d'elles.

Découvrez aussi les autres conseils pour augmenter la fertilité de la femme grâce à un bon état de santé.

Pour en savoir plus sur Ludivine et sa pratique de la sophrologie

Pour découvrir le Forum PMA et Fertilité et l'ensemble de ses outils disponibles

 

Stress et PMA sont souvent corrélés, pourtant lorsque le stress s'installe de façon récurrente, il peut être néfaste pour la fertilité et un projet bébé. Cet article explore les effets du stress sur le corps et la fertilit...

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